ONOFRIO SCASSI - Società Ligure di Storia Patria

— 357 —
fache dètre vena ici, puisque M.r votre frère pourra remplir Le but de vos
commissions aussi bien que vous l ’auriez pu faire vous-méme ».
Ensuite je me suis rendu chez M.r Livio pour vous faire parvenir des
fonds. J’aurai voulu cela à l’instant mais il y a des formalités à remplir pour
retirer cet argent, puisque comme je vous Pai dit c’est d’une som m e qui
m’a été prètée par le Gouvernement pour 10 années. Ici il n ’y a point de
change avec Gènes, mais Nous vous enverrons du Papier sur Paris, ou bien
M.r Livio Vous ouvriront un crédit par M.r De la Rue chez M .r Agher-
man lui-mème qui est très lié avec ses Premiers.
Je ne puis pas Vous dire tout ce que j’ai souffert pendant m on voyage
dans la crainte de voir renversés tous mes projets et de perdre votre affec-
tion. Je suis tranquille sur le premier point, mais ne le suis pas sur le se-
cond; il n’y a que votre lettre qui puisse me rendre la tranquillité. Je cours
d’un Ministre à 1 autre; j’ai tant de choses à faire et tant de papiers à écrire
que je ne sais pas où j’ai la tète.
Embrassez-moi Nino, et croyez à la sincérité des sentiments d ’atta-
chement de votre affectionné frère
R aph ael
J’ai commencé en Italien, je finis en francai, n’attribue pas cela à
étourderie, mais au chaos des affaires que j’ai en tète.
Carissimo Onofrio,
IX.
21 Maggio s. v. 2 G iu g n o s- n.
La presente ha per oggetto solamente di avvisarvi che due mie lettere
vi sono state spedite per sbaglio dal mio segretario via della Posta, nel mentre
che avevo ordinato che vi fossero trasmesse per mezzo dei SS.ri Fratelli Livio.
Nell’ultima trovavasi inchiusa una lettera per il Sig. Gerolamo Serra, e temo
che non succeda o qualche ritegno, o che non siano aperte. Vi prego dunque
a tranquillizarmi sopra di ciò per la prima posta.
Varie formalità e le feste ci hanno impedito di accompiere la promessa
fattavi di rimesse, ma siate persuaso, che arrivaranno avanti alla scadenza
delle ultime tratte del Sig. Agherman. Aspetto con impazienza, e per mia tran­
quillità di vostre notizie, e principalmente le vostre note sulle quarantene,
Sull’Albergo dei Poveri, sulla Banca di S. Giorgio, e la lettera che vi indicavo
Società Ligure di Storia Patria - biblioteca digitale - 2012