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Press Report Europe WSF 2009 - OpenFSM!

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<strong>Press</strong> <strong>Report</strong> <strong>Europe</strong> <strong>WSF</strong> <strong>2009</strong><br />

"La crise financière montre ce que l'écologie avait déjà montré: que le système capitaliste est un système suicidaire.<br />

Nous devons profiter de sa remise en cause pour que davantage de gens prennent conscience du fait qu'il faut changer<br />

profondément le système", a estimé le Brésilien Chico Whitaker, l'un des fondateurs du FSM.<br />

http://www.leparisien.fr/liveafp-monde/les-altermondialistes-tentent-de-s-organiser-pour-combattre-le-capitalisme-31-01-<br />

<strong>2009</strong>-394065.php<br />

Chavez presse les altermondialistes de "passer à l'offensive" (Le Parisien)<br />

29.01.<strong>2009</strong>, 20h32<br />

Le président vénézuélien Hugo Chavez a pressé jeudi les altermondialistes réunis au Forum social mondial de Belem de<br />

"passer à l'offensive" contre le capitalisme libéral.<br />

Le chef de file de la gauche radicale en Amérique latine a retrouvé dans la ville amazonienne ses homologues de quatre<br />

autres pays pour discuter d'initiatives communes contre la crise du capitalisme, à l'occasion du grand rassemblement<br />

des altermondialistes.<br />

Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), Hugo Chavez (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Equateur) et<br />

Fernando Lugo (Paraguay) ont été invités par les organisateurs du Forum Social Mondial (FSM).<br />

Au programme de leurs discussions figurent l'impact de la crise économique sur leurs pays, la recherche d'alternatives<br />

au modèle de développement capitaliste et la lutte contre le réchauffement climatique.<br />

"Le FSM doit passer à l'offensive parce qu'il a été dans ses premières années le bastion de la résistance à l'offensive<br />

libérale", a exhorté Hugo Chavez qui a accueilli en 2006 l'édition latino-américaine du FSM.<br />

"Pourvu que l'alternative (au système néo-libéral) vienne de ce Forum et d'Amérique latine", a dit l'Equatorien Rafael<br />

Correa. A son arrivée, il s'est joint à un orchestre et a chanté "Commandante Che Guevara" en duo avec Fernando<br />

Lugo, alors que les militants répondaient en choeur: "le peuple uni ne sera jamais vaincu!"<br />

Les quatre présidents les plus à gauche (Venezuela, Bolivie, Equateur, Paraguay), sans le Brésilien Lula, devaient<br />

participer à un débat organisé par le Mouvement des Travailleurs ruraux sans terre (MST) du Brésil et Via Campesina,<br />

l'organisation paysanne internationale.<br />

"Nous avons invité les présidents qui ont une vraie relation avec les mouvements populaires et sont engagés dans la<br />

construction d'une alliance politique et souhaitent avancer dans l'intégration sud-américaine", a dit le dirigeant du MST<br />

Ulisses Manaças pour qui Lula "ne fait plus partie de ces gens là".<br />

Lula, un ancien ouvrier métallurgiste et dirigeant syndicaliste est un habitué du FSM depuis sa fondation à Porto Alegre<br />

(sud du Brésil) en 2001 où il était venu faire campagne avant son élection en 2002.<br />

A Belem, il devait présenter un projet de sortie de crise passant "par un nouveau modèle productif et de consommation<br />

écologiquement durable", a affirmé son porte-parole, Marcelo Baumbach.<br />

Les cinq présidents devaient se réunir en privé pour discuter "de l'impact de la crise économique en Amérique latine et<br />

d'initiatives communes pour la combattre", a ajouté le porte-parole.<br />

Ces chefs d'Etat n'étaient toutefois pas épargnés non plus par les critiques. "Nous devons soutenir les présidents qui<br />

disent être de notre côté, mais ils doivent montrer qu'ils le sont dans la pratique", a déclaré Miguel Palacin, responsable<br />

de la coordination andine des organisations indigènes.<br />

Une grande affiche au siège d'un syndicat prône "l'opposition" au président Lula, tandis que la Confédération des nations<br />

indigènes d'Equateur (Conaie) exhorte le FSM à "déclarer le président équatorien persona non grata", considérant ses<br />

actions "répessives et racistes".<br />

Amnesty International a également appelé le président paraguayen "à faire la preuve de son engagement envers les<br />

droits des peuples indigènes".<br />

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