Press Report Europe WSF 2009 - OpenFSM!
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Press Report Europe WSF 2009 Dans la manifestation, des militants des partis d'extrême gauche du Brésil brandissaient une banderole où était écrit "Nous sommes en faveur de la résistance de la Palestine! Dehors les troupes impérialistes en Irak, en Afganistan et en Haiti!". Les altermondialistes ont toutefois perdu leur meilleur ennemi avec le départ de George W. Bush après huit ans de présidence. Mais, pour les plus activistes comme Zé Landro du parti brésilien d'extrême gauche PSTU, l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche ne "change rien" car il "représente le capitalisme". "Ce n'est que la famille qui a changé. Elle était blanche avec Bush et maintenant ce sont des noirs", a-t-il déclaré. WEB LINK http://www.leparisien.fr/liveafp-economie/des-milliers-d-altermondialistes-dans-belem-en-ouverture-du-forum- social-mondial-27-01-2009-389576.php Les altermondialistes tentent de s'organiser pour combattre le capitalisme (Le parisien) 31.01.2009, 17h50 Alors que le gotha de la finance cherche des solutions à la crise au Forum économique mondial de Davos, 100.000 altermondialistes réunis en Amazonie, à Belém, tentent avec difficulté de mettre en pratique leur devise "un autre monde est possible". "La crise nous pose un défi énorme avec de nombreuses conséquences possibles", a déclaré François Houtart, président du Centre Tricontinental (CETRI), dont le siège est en Belgique. Selon lui, "ou bien les gens seront tellement touchés qu'ils ne réagiront pas, ou bien il y aura des révoltes ou une résistance organisée" au système. M. Houtard a cité le cas de la Zone de libre-échange des Amériques "qui n'a jamais vu le jour grâce à la pression des mouvements populaires" qui s'y opposaient. "Si le Forum social mondial (FSM) ne donne pas de réponses à la crise du néo-libéralisme, pour obtenir la paix dans le monde et pour instaurer des modèles de substitution, il sera dépassé", a mis en garde le philosophe brésilien Emir Sader. Plus de 2.000 séminaires, débats et conférences ont été programmés au cours des cinq jours du FSM de mercredi à dimanche, dont une bonne partie pour débattre du "post-capitalisme". Une taxe sur les transactions financières internationales reversée aux pays pauvres, l'élimination de la dette du tiers- monde, un commerce équitable et une économie solidaire figurent parmi les innombrables propositions des centaines d'organisations présentes. Tous, en quête d'une meilleure utilisation de leurs armes: l'opinion publique, la pression populaire et les manifestations. Pour la première fois au FSM on s'occupe peu du sommet concurrent à Davos, que les altermondialsites considèrent comme "un échec" car il représente à leurs yeux le symbole du capitalisme en crise. "Ce n'est pas Davos qui donnera les solutions de rechange car ce sont eux (les décideurs politiques et économiques) qui ont créé cette situation", a estimé Candido Grzybowski, organisateur du forum. Le militant philippin Walden Bello préconise une approche plus politique du FSM de Belém face à la crise afin de devenir "une force effective d'intervention qui puisse changer les choses dans la mondialisation". Le président vénézuélien Hugo Chavez a justement exhorté à Belém les altermondialistes "à passer à l'offensive et à ne pas rester dans les tranchées". Mais parmi les militants prévaut l'idée que le FSM doit rester un espace de dialogue et non pas devenir un mouvement avec une voix unique, et qu'il doit aussi garder ses distances par rapport aux politiques. "J'espère que les gouvernements suivront les mouvements sociaux et non pas que les mouvements suivront les gouvernements", a déclaré Gina Vargas, une sociologue et féministe péruvienne, critiquant la "proximité" de nombreux mouvements avec les gouvernements de gauche en Amérique latine, comme celui d'Hugo Chavez. 48
Press Report Europe WSF 2009 "La crise financière montre ce que l'écologie avait déjà montré: que le système capitaliste est un système suicidaire. Nous devons profiter de sa remise en cause pour que davantage de gens prennent conscience du fait qu'il faut changer profondément le système", a estimé le Brésilien Chico Whitaker, l'un des fondateurs du FSM. http://www.leparisien.fr/liveafp-monde/les-altermondialistes-tentent-de-s-organiser-pour-combattre-le-capitalisme-31-01- 2009-394065.php Chavez presse les altermondialistes de "passer à l'offensive" (Le Parisien) 29.01.2009, 20h32 Le président vénézuélien Hugo Chavez a pressé jeudi les altermondialistes réunis au Forum social mondial de Belem de "passer à l'offensive" contre le capitalisme libéral. Le chef de file de la gauche radicale en Amérique latine a retrouvé dans la ville amazonienne ses homologues de quatre autres pays pour discuter d'initiatives communes contre la crise du capitalisme, à l'occasion du grand rassemblement des altermondialistes. Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), Hugo Chavez (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Equateur) et Fernando Lugo (Paraguay) ont été invités par les organisateurs du Forum Social Mondial (FSM). Au programme de leurs discussions figurent l'impact de la crise économique sur leurs pays, la recherche d'alternatives au modèle de développement capitaliste et la lutte contre le réchauffement climatique. "Le FSM doit passer à l'offensive parce qu'il a été dans ses premières années le bastion de la résistance à l'offensive libérale", a exhorté Hugo Chavez qui a accueilli en 2006 l'édition latino-américaine du FSM. "Pourvu que l'alternative (au système néo-libéral) vienne de ce Forum et d'Amérique latine", a dit l'Equatorien Rafael Correa. A son arrivée, il s'est joint à un orchestre et a chanté "Commandante Che Guevara" en duo avec Fernando Lugo, alors que les militants répondaient en choeur: "le peuple uni ne sera jamais vaincu!" Les quatre présidents les plus à gauche (Venezuela, Bolivie, Equateur, Paraguay), sans le Brésilien Lula, devaient participer à un débat organisé par le Mouvement des Travailleurs ruraux sans terre (MST) du Brésil et Via Campesina, l'organisation paysanne internationale. "Nous avons invité les présidents qui ont une vraie relation avec les mouvements populaires et sont engagés dans la construction d'une alliance politique et souhaitent avancer dans l'intégration sud-américaine", a dit le dirigeant du MST Ulisses Manaças pour qui Lula "ne fait plus partie de ces gens là". Lula, un ancien ouvrier métallurgiste et dirigeant syndicaliste est un habitué du FSM depuis sa fondation à Porto Alegre (sud du Brésil) en 2001 où il était venu faire campagne avant son élection en 2002. A Belem, il devait présenter un projet de sortie de crise passant "par un nouveau modèle productif et de consommation écologiquement durable", a affirmé son porte-parole, Marcelo Baumbach. Les cinq présidents devaient se réunir en privé pour discuter "de l'impact de la crise économique en Amérique latine et d'initiatives communes pour la combattre", a ajouté le porte-parole. Ces chefs d'Etat n'étaient toutefois pas épargnés non plus par les critiques. "Nous devons soutenir les présidents qui disent être de notre côté, mais ils doivent montrer qu'ils le sont dans la pratique", a déclaré Miguel Palacin, responsable de la coordination andine des organisations indigènes. Une grande affiche au siège d'un syndicat prône "l'opposition" au président Lula, tandis que la Confédération des nations indigènes d'Equateur (Conaie) exhorte le FSM à "déclarer le président équatorien persona non grata", considérant ses actions "répessives et racistes". Amnesty International a également appelé le président paraguayen "à faire la preuve de son engagement envers les droits des peuples indigènes". 49
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Dans la manifestation, des militants des partis d'extrême gauche du Brésil brandissaient une banderole où était écrit<br />
"Nous sommes en faveur de la résistance de la Palestine! Dehors les troupes impérialistes en Irak, en Afganistan et en<br />
Haiti!".<br />
Les altermondialistes ont toutefois perdu leur meilleur ennemi avec le départ de George W. Bush après huit ans de<br />
présidence. Mais, pour les plus activistes comme Zé Landro du parti brésilien d'extrême gauche PSTU, l'arrivée de<br />
Barack Obama à la Maison Blanche ne "change rien" car il "représente le capitalisme".<br />
"Ce n'est que la famille qui a changé. Elle était blanche avec Bush et maintenant ce sont des noirs", a-t-il déclaré.<br />
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social-mondial-27-01-<strong>2009</strong>-389576.php<br />
Les altermondialistes tentent de s'organiser pour combattre le capitalisme (Le parisien)<br />
31.01.<strong>2009</strong>, 17h50<br />
Alors que le gotha de la finance cherche des solutions à la crise au Forum économique mondial de Davos, 100.000<br />
altermondialistes réunis en Amazonie, à Belém, tentent avec difficulté de mettre en pratique leur devise "un autre monde<br />
est possible".<br />
"La crise nous pose un défi énorme avec de nombreuses conséquences possibles", a déclaré François Houtart,<br />
président du Centre Tricontinental (CETRI), dont le siège est en Belgique.<br />
Selon lui, "ou bien les gens seront tellement touchés qu'ils ne réagiront pas, ou bien il y aura des révoltes ou une<br />
résistance organisée" au système.<br />
M. Houtard a cité le cas de la Zone de libre-échange des Amériques "qui n'a jamais vu le jour grâce à la pression des<br />
mouvements populaires" qui s'y opposaient.<br />
"Si le Forum social mondial (FSM) ne donne pas de réponses à la crise du néo-libéralisme, pour obtenir la paix dans le<br />
monde et pour instaurer des modèles de substitution, il sera dépassé", a mis en garde le philosophe brésilien Emir<br />
Sader.<br />
Plus de 2.000 séminaires, débats et conférences ont été programmés au cours des cinq jours du FSM de mercredi à<br />
dimanche, dont une bonne partie pour débattre du "post-capitalisme".<br />
Une taxe sur les transactions financières internationales reversée aux pays pauvres, l'élimination de la dette du tiers-<br />
monde, un commerce équitable et une économie solidaire figurent parmi les innombrables propositions des centaines<br />
d'organisations présentes. Tous, en quête d'une meilleure utilisation de leurs armes: l'opinion publique, la pression<br />
populaire et les manifestations.<br />
Pour la première fois au FSM on s'occupe peu du sommet concurrent à Davos, que les altermondialsites considèrent<br />
comme "un échec" car il représente à leurs yeux le symbole du capitalisme en crise.<br />
"Ce n'est pas Davos qui donnera les solutions de rechange car ce sont eux (les décideurs politiques et économiques) qui<br />
ont créé cette situation", a estimé Candido Grzybowski, organisateur du forum.<br />
Le militant philippin Walden Bello préconise une approche plus politique du FSM de Belém face à la crise afin de devenir<br />
"une force effective d'intervention qui puisse changer les choses dans la mondialisation".<br />
Le président vénézuélien Hugo Chavez a justement exhorté à Belém les altermondialistes "à passer à l'offensive et à ne<br />
pas rester dans les tranchées".<br />
Mais parmi les militants prévaut l'idée que le FSM doit rester un espace de dialogue et non pas devenir un mouvement<br />
avec une voix unique, et qu'il doit aussi garder ses distances par rapport aux politiques.<br />
"J'espère que les gouvernements suivront les mouvements sociaux et non pas que les mouvements suivront les<br />
gouvernements", a déclaré Gina Vargas, une sociologue et féministe péruvienne, critiquant la "proximité" de nombreux<br />
mouvements avec les gouvernements de gauche en Amérique latine, comme celui d'Hugo Chavez.<br />
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