Press Report Europe WSF 2009 - OpenFSM!
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Press Report Europe WSF 2009 À Belém, peu de monde réclame un retour du pouvoir des États. On se méfie de leur lourdeur et de leur corruption. Mauricio souligne que « le capitalisme a la capacité de générer du profit et d’utiliser le travail d’une manière redoutablement efficace. Simplement, cela se fait au détriment de la nature et dans une vue à court terme. » Plus loin, Vinicius, un autre étudiant brésilien, s’interroge sur le monde qu’il va affronter : « L’argent est au-dessus de tout, des droits humains comme de l’environnement. La consommation sans limite n’est pas une solution. Mais en même temps, si nous diminuons notre consommation, nous augmenterons encore la récession. Que faire ? » Il comptait bien sur les nombreux ateliers du forum traitant de la crise mondiale pour avoir des réponses à sa question. Pierre COCHEZ, à Belém (Brésil) www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2363633&rubId=4079 VU D’AILLEURS (Le Parisien.fr) 31.01.2009, 07h00 Si à davos (Suisse), au forum de l’Economie, personne n’a commenté les manifestations de jeudi, la mobilisation a en revanche trouvé écho à Belém (Brésil) au Forum social mondial . Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac, qui y participe, en atteste : « Cela a été largement évoqué dans les débats, notamment lors du séminaire sur la crise financière. La délégation française a même tenu à manifester pour montrer sa solidarité. Les mots d’ordre sur le pouvoir d’achat, la défense des services publics et le respect des libertés individuelles résument parfaitement notre combat. Il y a des luttes similaires dans de nombreux autres pays. L’idée du Forum social, c’est de connecter tous ces mouvements. Il faut construire une réponse citoyenne internationale à cette crise économique qui frappe les plus modestes dans tous les pays. » Le Parisien WEB LINK: www.leparisien.fr/liveafp-monde/a-belem-barack-obama-suscite-beaucoup-d-espoirs-et-quelques-doutes-30 -01-2009-392671.php Brésil. Les Indiens d'Amazonie au forum social mondial (le Telegramme.com) 29 janvier 2009 Les Indiens des neuf pays amazoniens ont appelé, hier, lors du Forum social mondial de Belem, à forger une alliance mondiale pour mettre fin au pillage de la forêt amazonienne et pour protéger leur mode de vie. Le premier jour des débats du Forum social mondial, qui compte une participation record de 2.000 indigènes, a été entièrement consacré à cette région «stratégique du point de vue géopolitique pour le monde», selon les organisateurs. Belém: Fin du forum social mondial (Le JDD) International 01/02/2009 - 16:23 40
Press Report Europe WSF 2009 Le Forum mondial social de Belém, au Brésil, s'est achevé dimanche après six jours de débats et de manifestations qui ont rassemblé 100 000 militant de gauche et écologistes, pourfendeurs d'un système capitaliste qu'ils jugent en faillite. Cette réunion des "altermondialistes", la plus importante de ce type jamais tenue, coïncidait, comme chaque année, avec le Forum économique de Davos, en Suisse. WEB LINK: http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200905/belem-fin-du-forum-social-mondial_184087.html Belém : une très importante étape de construction de l’altermondialisme (Alternatives) vendredi 19 décembre 2008 par Jean-Michel Coulomb Du 27 janvier au 1er février, le Forum social mondial (FSM) fait escale à Belém. Il sera notamment introduit, le 26 et la matinée du 27 janvier, par le Forum « Sciences et démocratie ». Loin d’être un événement exotique et lointain (par la géographie ou par le contenu), l’évènement de Belém va, au contraire, constituer une étape très importante dans la construction du processus FSM, et plus généralement dans celle du mouvement altermondialiste. Ce pour quatre raisons. Première raison . Le FSM, véritable creuset du mouvement altermondialiste, poursuit ainsi sa production, entamée lors du premier forum de Porto Alegre en 2001 : extension géographique du mouvement altermondialiste avec inclusion de nouveaux acteurs et de nouvelles problématiques, prise en compte des évolutions de la planète (crise financière, crise alimentaire, derniers projets de « ceux d’en face »), émergence de nouveaux réseaux, affermissement des anciens, élaboration de plates formes d’action, enrichissement mutuel des participants et apprentissage de nouveaux rapports de débat, c’est-à-dire création d’une nouvelle culture de lutte. Il va sans dire que la situation actuelle (crise financière et crise sociale majeure qui s’annonce) confère une acuité particulière à cette édition. Deuxième raison . Alors que le dérèglement climatique s’accentue, que ses causes productivistes ne régressent aucunement, bien au contraire, l’évènement de Belém va poser avec éclat la problématique amazonienne. Ainsi, après la journée d’ouverture (le 27), toute la journée du 28 sera consacrée à l’Amazonie : le matin sur le mode « l’Amazonie s’adresse au monde », l’après-midi sur le mode « le monde s’efforce de répondre à l’Amazonie ». Avec invitation à ne pas perdre de vue, autant que faire se peut, cette dimension dans les activités des jours suivants. Cette problématique amazonienne concerne bien sûr le climat mais aussi la biodiversité, la gestion des ressources communes, le droit des peuples qui y vivent. Quelles alternatives économiques et sociales au déboisement, qui décide, dans quelle politique de développement mondial ces alternatives doivent-elles être inscrites ? Sans oublier la diversité culturelle portée par le monde indigène, les droits de ses peuples, non pas au nom d’un « altermondialistement correct » de convenance, mais parce que ce sont des formes de développement et de vie à considérer et méditer. Troisième raison . Alors que les évolutions d’une « science sans conscience » mettent à disposition des « maitres du monde » des technologies de contrôle social toujours plus affinées - caméras bientôt à tous les carrefours, moyens de contrôle mental testés à Guantanamo, interconnexion des fichiers informatiques, écoutes téléphoniques et numériques généralisées par le système Echelon mais aussi par les produits des transnationales, manipulation médiatique, etc. -, alors que se met en place un « meilleur des mondes », il est grand temps de poser tout cela sur la place publique, de gagner des appuis chez les scientifiques, chercheurs et technologues. Les conditions minimales de la démocratie sont en jeu ! C’est bien à une tâche essentielle que le forum « Sciences et démocratie » appellera à s’atteler. Quatrième raison . A Belém, une attention particulière sera portée à l’émergence de l’action : chaque soir des discussions informelles entre acteurs des ateliers et séminaires du jour auront lieu, en vue de construire, lors de la matinée du 1er février, des plates-formes d’action thématiques et, dans l’après-midi, des plates-formes généralistes. http://www.alternatives.ca/en/article4357.html 41
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Le Forum mondial social de Belém, au Brésil, s'est achevé dimanche après six jours de débats et de manifestations qui<br />
ont rassemblé 100 000 militant de gauche et écologistes, pourfendeurs d'un système capitaliste qu'ils jugent en faillite.<br />
Cette réunion des "altermondialistes", la plus importante de ce type jamais tenue, coïncidait, comme chaque année,<br />
avec le Forum économique de Davos, en Suisse.<br />
WEB LINK: http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/<strong>2009</strong>05/belem-fin-du-forum-social-mondial_184087.html<br />
Belém : une très importante étape de construction de l’altermondialisme (Alternatives)<br />
vendredi 19 décembre 2008 par Jean-Michel Coulomb<br />
Du 27 janvier au 1er février, le Forum social mondial (FSM) fait escale à Belém. Il sera notamment introduit, le 26 et la<br />
matinée du 27 janvier, par le Forum « Sciences et démocratie ».<br />
Loin d’être un événement exotique et lointain (par la géographie ou par le contenu), l’évènement de Belém va, au<br />
contraire, constituer une étape très importante dans la construction du processus FSM, et plus généralement dans celle<br />
du mouvement altermondialiste. Ce pour quatre raisons.<br />
Première raison . Le FSM, véritable creuset du mouvement altermondialiste, poursuit ainsi sa production, entamée lors<br />
du premier forum de Porto Alegre en 2001 : extension géographique du mouvement altermondialiste avec inclusion de<br />
nouveaux acteurs et de nouvelles problématiques, prise en compte des évolutions de la planète (crise financière, crise<br />
alimentaire, derniers projets de « ceux d’en face »), émergence de nouveaux réseaux, affermissement des anciens,<br />
élaboration de plates formes d’action, enrichissement mutuel des participants et apprentissage de nouveaux rapports de<br />
débat, c’est-à-dire création d’une nouvelle culture de lutte. Il va sans dire que la situation actuelle (crise financière et<br />
crise sociale majeure qui s’annonce) confère une acuité particulière à cette édition.<br />
Deuxième raison . Alors que le dérèglement climatique s’accentue, que ses causes productivistes ne régressent<br />
aucunement, bien au contraire, l’évènement de Belém va poser avec éclat la problématique amazonienne. Ainsi, après<br />
la journée d’ouverture (le 27), toute la journée du 28 sera consacrée à l’Amazonie : le matin sur le mode « l’Amazonie<br />
s’adresse au monde », l’après-midi sur le mode « le monde s’efforce de répondre à l’Amazonie ». Avec invitation à ne<br />
pas perdre de vue, autant que faire se peut, cette dimension dans les activités des jours suivants. Cette problématique<br />
amazonienne concerne bien sûr le climat mais aussi la biodiversité, la gestion des ressources communes, le droit des<br />
peuples qui y vivent. Quelles alternatives économiques et sociales au déboisement, qui décide, dans quelle politique de<br />
développement mondial ces alternatives doivent-elles être inscrites ? Sans oublier la diversité culturelle portée par le<br />
monde indigène, les droits de ses peuples, non pas au nom d’un « altermondialistement correct » de convenance, mais<br />
parce que ce sont des formes de développement et de vie à considérer et méditer.<br />
Troisième raison . Alors que les évolutions d’une « science sans conscience » mettent à disposition des « maitres du<br />
monde » des technologies de contrôle social toujours plus affinées - caméras bientôt à tous les carrefours, moyens de<br />
contrôle mental testés à Guantanamo, interconnexion des fichiers informatiques, écoutes téléphoniques et numériques<br />
généralisées par le système Echelon mais aussi par les produits des transnationales, manipulation médiatique, etc. -,<br />
alors que se met en place un « meilleur des mondes », il est grand temps de poser tout cela sur la place publique, de<br />
gagner des appuis chez les scientifiques, chercheurs et technologues. Les conditions minimales de la démocratie sont<br />
en jeu ! C’est bien à une tâche essentielle que le forum « Sciences et démocratie » appellera à s’atteler.<br />
Quatrième raison . A Belém, une attention particulière sera portée à l’émergence de l’action : chaque soir des<br />
discussions informelles entre acteurs des ateliers et séminaires du jour auront lieu, en vue de construire, lors de la<br />
matinée du 1er février, des plates-formes d’action thématiques et, dans l’après-midi, des plates-formes généralistes.<br />
http://www.alternatives.ca/en/article4357.html<br />
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