Press Report Europe WSF 2009 - OpenFSM!

Press Report Europe WSF 2009
limitées à la nouvelle régulation du capitalisme néo-libéral, affirme Attac. Ce qu’il faut maintenant, c’est réfléchir aux
alternatives.
Au Forum social mondial à Belem (Brasil), des douzaines d’évènements sont consacrés aux alternatives au système
actuel. « Plus personne ne remet en question la nécessité de réguler les marchés financiers, même à Davos, se réjouit
Peter Niggli, le directeur d’Alliance Sud qui participe depuis des années au Forum social mondial. Ce qu’il faut, c’est
s’assurer que les pays les plus riches ne vont pas, une fois de plus, élaborer ces règles entre eux. »
Confrontation ou dialogue ?
Si les buts sont les mêmes, les stratégies des « évènements anti-WEF » divergent. Ce qui provoque inévitablement des
controverses. Les organisateurs du « Public Eye on Davos » misent sur la confrontation : ils attribuent des prix de la
honte aux entreprises qui, à leurs yeux, se comportent de façon particulièrement répréhensible. « Nous mettons à risque
la réputation des entreprises, ça a un effet préventif » affirme le porte-parole Oliver Classen. Tandis que « l’Open
Forum », qui offre un podium de discussion avec des capitaines d’industrie et des politiciens, ne serait qu’un alibi pour le
WEF.
« L’Open Forum » a été lancé à l’initiative de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), mais il est
critiqué même à l’intérieur des Eglises : la Commission pour l’œcuménisme, la mission et la coopération au
développement de la ville de Berne a retiré son soutien au Forum. Car il permet aux patrons de se montrer sous leur
meilleur jour, sans aucun engagement contraignant, explique Willy Spieler, qui a rédigé un rapport pour la Commission.
Une critique partagée par l’activiste écologiste brésilien Franklin Frederick, qui a participé l’an dernier à une discussion
avec l’ancien PDG de Nestlé, Peter Brabeck. Celui-ci a fait des promesses en matière de commercialisation de l’eau au
Brésil qui n’ont pas été suivies d’effet à ce jour, laisse entendre Frederick. La Fédération des Eglises refuse la critique. A
l’ « Open Fourm », le public peut poser des questions embarrassantes aux capitaines d’industrie et aux politiciens,
affirme le porte-parole de la FEPS, Simon Weber. Et le Forum de Davos à tout à gagner que les discussions n’aient pas
lieu derrière des portes closes.
Interdiction de manifester contre-productive
Le sociologue Ueli Mäder juge la diversité des stratégies positive, car différentes méthodes peuvent contribuer à la
sensibilisation. « Le principal est que les contenus restent au premier plan » souligne-t-il. Pour lui, ce n’est pas à cause
de groupuscules du mouvement de critique de la mondialisation que ce sont surtout les dérives des manifestations à
avoir fait la une des journaux. Par une répression excessive, les autorités ont chauffé l’atmosphère, observe le
sociologue. Et cette année ils se sont aussi comportés maladroitement : « L’interdiction de la manifestation de Genève
est contre-productive. » Reste à espérer que, dans les jours à venir, le fond des débats continuera d’être au premier
plan. Car les « manifestations anti-WEF » ne sont pas dirigées seulement contre quelque chose. Elles offrent des points
de réflexion constructifs, par exemple pour réformer les marchés financiers.
http://www.infosud.org/spip/spip.php?article1484
Réponses alternatives à la chrise (Le Matin)
La crise financière a largement dominé les débats au Forum social mondial de Belém, au Brésil. De nombreux
intervenants ont essayé de dégager des solutions alternatives pour une plus grande régulation des échanges de
capitaux. La crise financière a largement dominé les débats au Forum ...
http://www.lematin.ch/flash-info/forum-social-mondial-belem-reponses-alternatives-crise
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