Taddei XP 7 - Antichità e Tradizione Classica
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LA COLONNA DI ARCADIO A COSTANTINOPOLI 91<br />
matico Étienne Gravier, marchese d’Ortières (1686) 138, paragrafo dedicato<br />
a «la colonne blanche, dite vulgairement la colonne historialle» 139 .<br />
Oltre al solito armamentario di citazioni di seconda mano (fregio elicoidale<br />
a tredici spire, raffigurazioni di assedi e battaglie navali, alquanto rovinate<br />
e formalmente non molto accurate, correzione ottica, e così via),<br />
Gravier d’Ortières si dedica a una descrizione del piedistallo sorprendentemente<br />
approfondita e attenta anche agli elementi decorativi minori,<br />
che si apprezza leggendo alcune righe: «Au-dessus du pied d’estail il y a<br />
un socle […] orné d’un gran feston, sur lequel est représentée une<br />
troupe de cupidons dansant et tenant dans leur mains des guirlandes de<br />
fleurs, et aux deux angles au-dessus du feston sont deux fleuves couchés.<br />
La base de la colonne est composée d’une plinthe et d’un gros tore orné<br />
de feuilles et de fruits de chesne». Attenzione più unica che rara all’apparato<br />
decorativo di contorno. Quel che colpisce è però il fatto che Gravier<br />
d’Ortieres parli in modo diffuso anche del piedistallo della statua, il<br />
quale doveva essere da tempo scomparso: ciò induce il sospetto che egli<br />
138 Su di lui si veda J.-P. GRÉLOIS, Louis XIV et l’Orient: la mission du capitaine<br />
Gravier d’Ortières (1685-1687), in Byzance en Europe, éd. par M.-F. AUZÉPY, Saint-Denis<br />
2003, pp. 31-41.<br />
139 Nel manoscritto Paris, Bibliothèque Nationale, fr. 7176, citato in GEFFROY,<br />
La colonne d’Arcadius cit., pp. 109, 110 n. 1; BECATTI, La colonna coclide istoriata cit., pp.<br />
157-158: «Cette colonne a esté, dit-on, eslevée à l’honneur des empereurs Arcadius<br />
et Honorius. Cependant on ne voit rien ni dans sa base ni ailleurs qui le marque.<br />
Elle est toute de marbre blanc, dans lequel sont sculptés de bas-reliefs séparés seulement<br />
par une petite bande tournante depuis le bas jusqu’en haut, et ces bas-reliefs<br />
sont au nombre de 13 de chaque costé. La plus grande partie des figures en sont<br />
rompues. De celles qui restent il y en a qui représentent des sièges de villes et<br />
d’autres des combats de mer. Les figures ne sont pas d’un excellent dessin. Elles sont<br />
habillées à la romaine; mais la disposition de ce bas-relief a été faite avec tant de justesse<br />
et de proportion que le figures qui sont en haut de la colonne paraissent de la<br />
même grandeur que celles qui sont au bas. Au dedans de la colonne, il y a un escalier<br />
à vis qui est rompu en beaucoup d’endroits. Cette colonne estoit apparemment<br />
dans une place; mais il n’y en a plus, estant entourée de maisons. Le pied d’estail a<br />
18 pieds de large et 22 pieds de haut. Il y a dans le milieu de ses faces une croix<br />
enfermée d’une bordure ronde, soutenue et portée par deux anges. Au-dessus du<br />
pied d’estail il y a un socle […] orné d’un gran feston, sur lequel est représentée une<br />
troupe de cupidons dansant et tenant dans leur mains des guirlandes de fleurs, et aux<br />
deux angles au-dessus du feston sont deux fleuves couchés. La base de la colonne est<br />
composée d’une plinthe et d’un gros tore orné de feuilles et de fruits de chesne.<br />
Cette colonne a 12 nervures qui formes les 13 bas-reliefs. Elle est un peu diminuée,<br />
du tiers inférieur en haut. Elle est composée de 20 assises, compris la base et le chapiteau,<br />
et chaque assise a 4 pieds et demi. Au-dessus de la colonne il y a une élévation<br />
faite aussi de marbre blanc, mais tout lisse et d’un plus petit diamètre que la<br />
colonne, couvert d’un abaco quarré, ayant une gorge avec des canelures…».