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RAPPRESENTAZIONE DI BARLAAM E JOSAFAT. 151
In simile occasione del Buddha è detto : t Une antre fois, il se diri-
. geait avec une suite nombreuse, par la porte du midi, au jardin de plai-
» sance, quand il apercut sur le chemin un liomme atteinl de maladie,
» brulé de la fièvre, le corps tout amaìgri et tout souillé, sans compa-
» gnons. sans asile, respirant avec une grande peine, tout essouflé et
» paraissant obsédé de la frayeur du mal et des approches de la mori.
» Après s'élre adressé à son cocher, et en avoir recu la réponse qu'il en
> atteadait:
» — La sante — dit le jeune prince — est dono corame le jeu d'un réve,
» et la crainte du mal a donc cette forme insupportable! Quel est l'homme
• 8age qui. après avoir vu ce qu'elle est, pourra désorraais avoir l'idée de
» la joie et du plaisir? —
» Le prince détourna son char, rentra dans la ville, sans vouloir
> ailer plus loin.
> Une nutre fois encore, il se rendait par la porte de l'ouest au
» jardin de plaisance. quand sur la route il vit un homme mort. place
» dans une bière et recouvert d'unf- toile. La foule de ses parents tout en
» pleurs l'entourait. se lamentant avec de longs gémissements , s'arra-
» ebani les cbeveux. se couvrant la téle de poussière, et se frappant la
» poitrine en poussant de grands cris. Le prince. prenant encore le cocher
» à lémoin de ce douloureux spectacle. s'écria :
» — Ah! malheur à la jeunesse que la vieillesse doit détruire; ah !
» malheur a la sante que détruisent tant de maladies; ah! malheur à la
» vie où l'homme reste si peu de jours ! S'il n'y avait ni vieillesse . ni ma-
» ladie. ni mort! Si la vieillesse. la maladie. la mort élaient pour toii-
» jours enchainées ! » * (B. S'. Ilil. . pag. 13.)
Nel Barlaam, come vediamo, i racconti del vecchio e del morto sono
raccolti in uno solo. Narrasi poi l'incontro del Buddha con un frate men-
dicante [bhixu], il quale decise tutta la sua vita avvenire: t Une der-
» nière rencontre* vini le décider et terminer toutes ses hésitalions. Il sor-
» tail par la porte du nord, pour se rendre au jardin de plaisance. quand
> il vit un bhikshou, ou mendiant, qui paraissait dans tout son extérieur.
» c&lme. discipline, retenu , voné aux pratiques d'un brahmatchari, * tc-
' [L. Vis., cap. XIV, pag. 228; Fouc., pag. 183.1
* « Ces rencontres diverses sont fameuses dans les legendes bouddhiques. Le
rei A^oka avait fait elever des stoùpas et des viharas dans tous les lieux où le
Bouddba les avait faites. Hiouen-Tbsaog , au seplième siede de notre ère, vii en-
core tous ces monuments et leurs ruines. ••
' « Brahmatcharì , ou celui qui marcbe dans la voie des brahmanes, c'esl le
nom du jeune brahmane lout le temps qu'il etudie le» v^das , c'e»t-'a-dir« jusqu''a
trente-cinq ans k peu près. La condition principale de son novicial est une clia-
stele absolue. »