KULTÚRÁK TÉRHÓDÍTÁSA - Hollandiai Magyar Szövetség
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HOLLANDIAI MIKES KELEMEN KÖR 45. TANULMÁNYI NAPOK - 2004. SZEPTEMBER 9-12. <strong>KULTÚRÁK</strong> <strong>TÉRHÓDÍTÁSA</strong><br />
Arbres et forêts<br />
Même en Pannonie, dans la partie occidentale de la Hongrie, mais surtout dans la Grande Plaine<br />
hongroise, on rencontre peu de forêts et relativement peu de bois.<br />
Il y a des enfilades de peupliers le long des routes, comme en Belgique, le long des canaux : mais ils<br />
poussent tout droit, ils ne sont pas penchés, car il y a moins de vent, il ne souffle pas aussi fort et ne souffle<br />
pas avec la même constance de la même direction - de l'Ouest - que dans les Flandres ou dans le Nord de<br />
la Hollande, en Frise.<br />
Une autre espèce fort répandue est l'acacia, bien adaptée à la chaleur, au manque de précipitations et au<br />
sol sablonneux. C'est l'arbre caractéristique de la Grande Plaine. L'acacia pousse aussi sous forme de<br />
buissons. Il y a beaucoup de feuillus mais peu de conifères, dont le royaume n'est pas ici, mais dans les<br />
Alpes et les Carpates.<br />
S'il y a moins de pluie et moins d'humidité dans l'air, il y a plus de poussière. Celle-ci est l'enfent du climat<br />
sec. Au printemps ou à l'automne, le vent soulève des nuages de poussière de terre des champs trop secs<br />
où le blé n'a pas encore eu le temps de pousser ou qui viennent d'être labourés ou emblavés.<br />
Dans la Grande Plaine ou ailleurs, où certaines terres sont impropres à la culture ou n'offrent que des<br />
rendements médiocres, l'effort de reforestation, à l'aide d'espèces bien adaptées aux conditions locales,<br />
mériterait d'être développé. Il pourrait contribuer à stabiliser et à améliorer le sol. Une extension des<br />
superficies boisées serait à même d'attirer un peu plus d'humidité, combattre la désertification et peut-être<br />
même exercer une influence bénéfique sur le climat à long terme. Elle irait également dans le sens de la<br />
limitation des récoltes de céréales, tout au moins lorsque la surproduction de celles-ci constitue un sujet de<br />
préoccupation au niveau de l’UE.<br />
Couleurs<br />
Après le règne du vert des sapins et des prairies en Autriche, la palette des couleurs se modifie en<br />
Hongrie. Ici, au vert s'ajoute le brun clair ou foncé de la terre, des champs labourés et des feuilles en<br />
automne; et le jaune du blé, du maïs et des tournesols, avant, pendant et après les moissons.<br />
A partir du début de la belle saison, avec le temps d'été qui s'installe et les précipitations qui se font plus<br />
rares, les couleurs s'estompent sous l'effet de la poussière qui recouvre tout d'une mince pellicule, en<br />
attendant - parfois longtemps, parfois en vain - la prochaine pluie pour tout laver.<br />
Certains étés très chauds, les fleurs de tournesols et les épis de maïs sont brûlés, calcinés par le soleil, et<br />
les champs, parsemés de tâches noires, sont comme en deuil.<br />
Par contre, il y a un peu partout les tâches colorées des fleurs -des fleurs des champs, sur le bas-côté<br />
des routes ou dans les prairies, et des fleurs cultivées dans les cours et les jardins des maisons, devant les<br />
fenêtres et sur les vérandas. Le pointillisme des fleurs rouges des coquelicots accompagne le voyageur<br />
pendant la belle saison.<br />
La campagne hongroise n'est pas aussi verte que celle des pays d'Europe occidentale, car elle est située<br />
1000 à 1500 km plus à l'Est, et le climat y est continental. Les pluies charriées par les vents d'Ouest, venant<br />
de l'Atlantique, ont déjà eu le temps de tomber en partie avant d'arriver en Europe centrale. L'air est sec, car<br />
la mer est loin, tout comme les hautes montagnes - Alpes et Carpates - pour arrêter les nuages ou pour en «<br />
fabriquer » de nouveaux. A Gy r, sur le Danube, à mi-chemin entre Vienne et Budapest, il y a déjà<br />
sensiblement moins de précipitations que dans la capitale autrichienne.<br />
L'accueil et les gens<br />
Le touriste occidental qui se déplace avec une caravane et qui n'est pas pressé, rencontre un accueil<br />
aimable et avenant, mêlé de curiosité, lorsqu'il fait halte dans les villages. Les habitants viennent<br />
spontanément au-devant de lui pour demander s'ils peuvent l'aider ou lui être utiles. Ils viennent le dépanner<br />
ou lui indiquer le chemin. Visiblement, ils sont heureux d'entrer en contact avec quelqu'un qui vient de<br />
l'Ouest, ils essayent de deviner ses souhaits, même si la conversation est rendue difficile par le problème de<br />
la langue.<br />
Les villageois essayent de lui faire plaisir et de lui plaire. Ainsi, ils lui offriront du Martini - en pensant que<br />
c'est l'apéritif auquel il est habitué et pour lui montrer qu'ils ont aussi des produits occidentaux - alors que le<br />
touriste préférerait peut-être goûter un apéritif hongrois. De même, le musicien local mettra un point<br />
d'honneur à présenter son répertoire occidental plutôt que de jouer des airs hongrois. A l'heure de l'apéritif<br />
ou à l'occasion des fêtes, on souhaite à ceux qui sont présents « du vin, du blé et de la paix ».<br />
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