Journal de bord - Amazon Web Services

02
11
Citoyenneté
Le nombre
d’habitants à
Dieppe repart
à la hausse
dossier
Stradibus :
un changement sur toute la ligne
Anru
Le renouvellement
urbain affûte
ses outils de
concertation
Vie muniCipAle
Une nouvelle
organisation des
services pour plus
d’efficacité
p. 7 p. 9 p. 19 p. 27
éVénement
Vœux 2011 du maire : priorité
à l’emploi et la formation
p. 3
Culture
La Médiathèque
Jean-Renoir
prépare sa
mutation

sommaire - édito du maire
2
sommAire
éVénement
Journal de bord
de février 2011
Les vœux 2011 du maire --------p. 3
Ville et quArtiers
solidarités ---------------------------- p. 5
citoyenneté -------------------------- p. 7
développement économique ----- p. 8
espace urbain --------------------------- p. 9
dossier
Stradibus :
un changement sur
toute la ligne ------------- p. 10
Ville et quArtiers
vie municipale --------------------- p. 19
jeunesse ----------------------------- p. 20
développement durable ---------- p. 22
loisirs - animation des quartiers p. 24
sports --------------------------------- p. 26
Culture
les rendez-vous
--------------------- p. 27
Dieppe Scène
Nationale -------- p. 30
Directeur de la publication Sébastien Jumel
Rédaction en chef Antonio Garcia
Rédaction Pascal Luce, Pierre Leduc, Marie-Hélène Moudoumbou
Photographies Erwan Lesné (sauf mention)
Maquette Ludwig Malbranque, Samuel Gros
Conception graphique JBA/Hélène Laforêt Impression Imprimerie Dieppoise
Distribution Sonodi, 06 09 32 28 24. Rédaction 24, rue des Maillots, tél. 02 35 06 39 70
Régie publicitaire Média & Publicité, 06 78 17 33 05 ou 01 49 46 29 40
Dépôt légal février 2011 - (02-11) ISSN 1141-460X.
Sébastien Jumel, en discussion avec les habitants, lors de la
cérémonie des vœux 2011, à l’Hôtel de Ville.
Education : mobilisons-nous
pour l’avenir de nos enfants
Que ce soit dans le primaire ou le secondaire, je reçois
des messages d’enseignants, de parents qui s’inquiètent
sur l’avenir de l’Éducation nationale au vu des annonces
du Gouvernement.
16 000 postes d’enseignants supprimés pour la rentrée
scolaire, dont 352 pour notre seule Académie, cela fait
66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat
de M. Sarkozy, soit 8 % des effectifs.
À Dieppe, aucun des collèges et lycées n’échappe à la
règle. Ainsi, à l’Emulation dieppoise, on veut fermer la
filière usinage alors que tout le monde, en particulier
les acteurs économiques de notre territoire, dit qu’elle a
un véritable avenir dans la perspective de grands
chantiers comme l’EPR. C’est d’autant plus inadmissible
que la natalité est repartie à la hausse depuis 2000 et
qu’une ville comme Dieppe voit à nouveau sa
population augmenter.
L’Etat organise la raréfaction de la formation et la
pénurie des postes. Il sacrifie les Rased (Réseaux d’aides
spécialisées aux enfants en difficulté), diminue le temps
de classe, casse la maternelle, met en place un socle
commun minimum.
Et bien sûr, les plus touchés sont les plus fragiles, en
premier lieu les familles populaires.
Comment admettre au XXIe siècle que l’effort éducatif
public décroisse au profit du privé et cela avec une
sélection par l’argent ?
Un territoire comme le nôtre a besoin de moyens dès
la maternelle pour accueillir les enfants dès deux ans
jusqu’à des formations universitaires post-Bac permettant
à nos jeunes de poursuivre leurs études à Dieppe.
Victor Hugo disait, « quand on ouvre une école,
on ferme une prison ». M. Sarkozy, lui, fait le contraire.
Il ferme les écoles et ouvre des prisons. C’est cette
logique qu’il faut arrêter.
C’est mon engagement auprès de la communauté
éducative et de la population dieppoise.
Sébastien Jumel �
maire de Dieppe,
vice-président du Département

Vœux 2011 du maire : priorité
à l’emploi et la formation
Cette année, la Municipalité souhaite notamment poursuivre sa politique
dynamique en faveur de l’emploi.
« De
l’énergie pour “rallumer
les étoiles” » ! Sébastien Jumel
a fait des mots d’Apollinaire
un leitmotiv pour 2011, au
cours de ses vœux. Organisé le
7 janvier dans les salons bondés de
l’Hôtel de Ville, ce traditionnel rendez-vous
a été l’occasion de tirer
les bilans de l’année écoulée et
d’établir les perspectives de l’année
à venir. 2010 a été encore très marquée
par la persistance de la crise,
qui aura percuté de plein fouet le
tissu économique et social de la cité
d’Ango, mais qui aura eu aussi des
répercussions concrètes sur le pouvoir
d’achat des Dieppois. Ainsi,
dans la continuité de la ligne directrice
du programme validé en
mars 2008, la Municipalité entend
ne pas relâcher sa mobilisation
pour l’emploi en 2011.
Celle-ci se traduira par des actions
concrètes (voir page 4) liées en
partie au projet d’EPR à Penly, qui,
pour Sébastien Jumel, est une « occasion
à ne pas manquer » : ce
chantier devra, en effet, « booster »
la formation initiale et professionnelle,
les projets et équipements
culturels et sportifs, ainsi que les
infrastructures routières et ferro-
« En 2011, dessinons
la ville de demain
en construisant
le Dieppe
d’aujourd’hui »
Sébastien Jumel � maire de Dieppe
viaires du territoire dieppois. Selon
le Maire, c’est par « le dialogue, la
concertation que nous allons approfondir
et par les partenariats
que nous élargirons, que l’on
construira des politiques qui durent
et qui imprègnent ce territoire ».
Face à une politique des services
publics au rabais de la part du Gouvernement,
Sébastien Jumel souhaite
que Dieppe soit « une
collectivité de résistance utile et
protectrice des habitants ». Après
l’adoption d’un budget sérieux et
responsable, assumant le choix de
ne pas augmenter la fiscalité locale,
Dieppe continuera d’être en 2011
« la collectivité du quotidien » qui
apporte des réponses de proximité
adaptées. Car un territoire, « c’est
une mosaïque de citoyens qui se
battent, inventent, créent pour une
ville meilleure, pour une vie meilleure
». � Pierre Leduc
@ l’intégralité de l’intervention du Maire
lors de la cérémonie des vœux du 7 janvier
est disponible en audio et en texte sur le
site de la Ville dieppe.fr
3

4
Une année
décisive pour
Dieppe sud
2011 sera une « année
décisive pour le
lancement de
l’aménagement de
Dieppe Sud, la future
entrée du Dieppe de
demain ». Par ailleurs,
les terrains Dieppe
Fruits redeviendront,
prochainement, propriété
pleine et entière de la
Semad et restent destinés
à une activité tournée vers
le port en interface avec
l’extension urbaine.
Des terrains pour
le développement
d’Alpine
Afin de consolider
l’activité d’Alpine et créer
de nouvelles perspectives
d’emplois, la Ville a cédé
pour un euro symbolique
les ex-terrains Thoumyre
à l’Agglomération. « Pour
cela et rien d’autre », a
insisté Sébastien Jumel.
Un cœur de ville
qui revit
La restructuration de
l’ancien cinéma Le Royal
comme nouvel espace
commercial et de loisirs,
mais aussi le nouveau
rayonnement donné à la
Tour aux Crabes dans le
domaine de l’hôtellerie
et de la restauration
doivent contribuer à la
revitalisation du cœur de
ville et de ses commerces.
Désenclaver le
territoire
Le Maire souhaite que
les différents acteurs
institutionnels, et en
premier lieu l’État, en
lien avec la Région,
suivent l’exemple du
Département au niveau du
CD 925 pour parachever
le désenclavement
de notre territoire
avec, notamment, la
terminaison de la RN 27.
Vente aux
barrières et pont
Colbert
Sébastien Jumel a
réaffirmé sa détermination
à préserver la vente aux
barrières et ses soixantedix
emplois. Pour le pont
Colbert, le Maire a appelé à
un véritable débat en 2011.
Démarrage du
Val d’Arquet
2011 verra le démarrage
de l’éco-quartier du Val
d’Arquet, aménagement
de 20 hectares
supplémentaires de
terrain destinés à
accueillir les entreprises
sur Eurochannel 2.
Formation
L’idée de développer
à Dieppe une licence
professionnelle, une
antenne IUT ou plus
fortement encore un
campus énergie, en lien
avec l’arrivée de l’EPR
à Penly, reste à affiner
en partenariat avec
l’Université du Havre,
voire celle de Rouen.
Agglo
Un des enjeux de
l’intercommunalité est
de faire coïncider les
aires d’utilisation des
services publics avec
les aires de financement
de ces derniers.
« Cette démarche doit
s’engager en prenant en
considération le statut
de ville-centre de notre
commune qui concentre
une grande partie des
services publics », a
indiqué le Maire.
2011 : continuité
des projets
structurants
Dans la lignée des
réalisations de 2010,
l’année 2011 sera celle
de la poursuite de
projets structurants.
D’abord, l’accélération du
renouvellement du Projet
Anru : au Val Druel, la
résidentialisation des pieds
d’immeubles, la création
de cheminements piétons,
d’une nouvelle aire de jeux
ainsi que les études sur
la construction du futur
bâtiment du centre social
et du nouveau restaurant
scolaire vont transformer
l’environnement du
quartier. De même,
l’accélération de l’Anru sur
Neuville va se matérialiser
par, entre autres, la
résidentialisation des pieds
d’immeuble, mais aussi
le lancement du concours
d’architecte sur le parc
paysager.
Ensuite, le nouveau
quartier Dieppe Sud
prend progressivement
forme avec l’achèvement
de la résidence pour jeunes
salariés et de la maisonrelais,
l’opération de
logements rue Stalingrad
ou encore la rénovation
d’une maison rue de
l’entrepôt par l’Association
des parents d’enfants
inadaptés.
La structuration de
l’Ilot Pasteur va,
par ailleurs, avancer
avec l’achèvement
de l’Etablissement
hébergeant des personnes
âgées dépendantes et
les travaux de l’école
d’infirmières dans
l’ancienne Emulation, qui
viendront compléter la
modernisation du Centre
hospitalier de Dieppe.
Enfin, l’Opah-RU va
prolonger la réhabilitation
de logements et de
préservation du
patrimoine architectural
en centre ville.

solidarités
PHARMACIES
DE gARDE
Nous ne sommes pas en
mesure de publier les
pharmacies de garde
pour le mois de février
en raison d’un mouvement
de grève des pharmaciens
libéraux qui protestent
contre une marge de plus
en plus réduite. Toutefois,
afin de maintenir le service
des permanences de
nuit et de week-end, le
Préfet de région procède
à des réquisitions. Pour
connaître la pharmacie
de garde, s’adresser au
Commissariat de police
ou consulter le site de
l’Agence régionale de
santé (http://ars.hautenormandie.sante.fr).
Pour mémoire, la
pharmacie de garde est
ouverte de 9 h à 22 h.
En dehors de ces horaires,
il faut impérativement
contacter le Commissariat
(02 32 14 49 00) qui
préviendra le pharmacien
de votre visite.
Inscriptions
pour les colis
des anciens
La Municipalité de
Dieppe offre un colis de
Noël à ses habitants âgés
de 65 ans et plus. Pour en
bénéficier, et si vous n’êtes
pas déjà inscrit auprès
des services municipaux,
vous êtes invités à vous
présenter avant le 31 mars
en mairie de Dieppe au
service Personnes âgées,
en mairie annexe Jacques-
Prévert à Janval, en mairie
de Neuville ou en mairie
annexe Camille-Claudel au
Val Druel. Se munir d’une
pièce d’identité et d’un
justificatif de domicile.
Inseraction lutte contre
la solitude des anciens
L’association Inseraction
vient en aide aux
personnes âgées de
Dieppe depuis plus de
deux ans. Financé par
la Ville de Dieppe dans le cadre du
Cucs (Contrat urbain de cohésion
sociale), ce dispositif permet d’apporter
un soutien psychologique à
des personnes qui souffrent parfois
terriblement de solitude.
Ainsi, deux psychologues cliniciennes
sont présentes sur le terrain
pour organiser des entretiens
individuels ou animer des groupes
de parole collectifs. « La plupart
du temps, il s’agit d’entretiens individuels,
indique Barbara Dubourg,
la directrice de l’association.
Les psychologues se déplacent chez
les personnes âgées. En principe,
elles restent une heure, mais dépassent
souvent cette durée, car
elles sont généralement l’unique
rendez-vous de la semaine des personnes
qu’elles visitent. Par ailleurs,
il est plus difficile d’organiser
des groupes de parole, puisque les
gens concernés ont souvent plus de
80 ans, et donc des difficultés à se
déplacer ».
Rétablir le lien avec le
monde extérieur
La venue d’une psychologue permet
aux personnes âgées de communiquer
et de rétablir le lien avec
le monde extérieur. De plus, ces
Épicerie solidaire : les travaux avancent
Le 18 janvier dernier, les membres du
Comité de liaison Caude-Côte/Janval/Bruyères
se sont rendus compte
sur place de la bonne marche du
chantier de l’épicerie solidaire aux
Bruyères. En visitant les futurs locaux
situés au rez-de-chaussée de
l’immeuble Balzac, ils ont pu
s’apercevoir que le “petit marché”
sera bien en rapport avec ce que
souhaitaient les personnes qui ont
participé au projet. Cette visite s’est
rendez-vous les aident à accepter
le deuil ou la dépendance, parfois
même à renouer le dialogue avec
leur famille. « Les tentatives de suicide
ou les menaces de mort disparaissent
et ces personnes
reprennent goût à la vie », détaille
encore Barbara Dubourg, abordant
là un sujet presque tabou.
Au départ, l’association Inseraction
avait prévu des rendez-vous
étalés sur trois mois renouvelables
une fois. Mais l’équipe s’est rapidement
rendu compte qu’il était
parfois trop difficile d’arrêter cette
aide. Ainsi, certains bénéficiaires
sont suivis depuis huit mois à présent.
« Au départ, nous pensions
que nous allions rencontrer beaucoup
de personnes avec des maladies
mentales, mais ce n’est pas le
cas. En fait, c’est la solitude qui
casse ces gens ».
Et ce constat assez terrible ne se
limite pas qu’aux personnes qui
vivent chez elles. Inseraction intervient
également dans les résidences
déroulée en présence de Christiane
Charpy, future coordinatrice de
l’épicerie, et d’élus tels que Béatrice
Delandre, adjointe à la Démocratie
participative, François Lefebvre,
adjoint aux Solidarités et à l’Habitat
ainsi que Patricia Farge, adjointe
aux Travaux et à la gestion
de l’espace urbain. La livraison du
commerce solidaire a été confirmée
pour le courant du premier trimestre
2011.
Isabelle Watel, psychologue
clinicienne à Inseraction
pour personnes âgées. « Elles sont
parfois aussi seules. J’ai l’exemple
d’une dame qui n’osait même pas
sortir de sa chambre, car elle perdait
la vue. Elle écoutait la radio
toute la journée et personne ne venait
la chercher », rapporte Barbara
Dubourg. En 2010, vingt-et-une
personnes ont bénéficié d’un soutien
psychologique. Cette aide devrait
se poursuivre au moins
jusqu’en 2014. � Claude Hauville..
REPèRES :
Comment bénéficier du
dispositif Inseraction ?
Inseraction travaille avec les services
sociaux de la Ville, les Clic (centre
local d’information et de coordination)
et l’Agence de cohésion sociale
pour identifier les personnes âgées
susceptibles d’avoir besoin d’une aide
psychologique. Individuellement, il
est également possible de demander
à accéder à ce dispositif en appelant
l’association Inseraction au 02 35 72 62 30.
5

solidarités
6
téMOIgNAgES
Cynthia Collet � 18 ans
« Je viens d’avoir 18 ans et
c’est mon premier don.
Je suis venue avec ma
mère qui est habituée à
donner son sang, mais je
le fais aussi parce que des
gens en ont besoin ».
Chantal Gricourt � 57 ans
« Je donne mon sang
depuis deux ans. Depuis
le décès d’un ami des
suites d’un cancer. Il
avait régulièrement des
transfusions. Voir les
poches de sang arriver
m’a interpellée tandis
qu’auparavant, je ne me
sentais pas concernée.
C’est peut-être en
hommage à lui si je
suis ici ».
Dolores Lesne �
« C’est la première fois
que je viens. Si je peux
contribuer à sauver
des gens… »
Les collectes de sang de l’Etablissement français du sang sont organisées
chaque premier vendredi du mois à la salle Paul-Eluard.
Le sang, c’est la vie
Les Donneurs de sang bénévoles recherchent du sang neuf
pour répondre à l’augmentation des besoins.
En moyenne, cent dix personnes
donnent leur
sang à l’occasion de la
collecte mensuelle organisée
à Dieppe par l’Etablissement
français du sang. Après une
progression suite à la réorganisation
de la collecte en 2007, le nombre de
donneurs est stable depuis 2009. Pour
le Dr Carole Leclerc, responsable des
prélèvements à l’EFS Normandie, ces
« bons résultats » sont en partie imputables
à l’association dieppoise pour le
don de sang bénévole. « Robert Terrier
et son équipe sont un relais actif. Ils
effectuent notamment un important
travail de communication », analyse le
Dr Leclerc.
Les Donneurs de sang bénévoles aimeraient
toutefois faire plus. Pour redonner
un peu d’amplitude au don de sang
sur Dieppe, ils souhaiteraient mener
davantage d’actions de promotion du
don lors de rendez-vous événementiels
afin de “recruter” de nouveaux donneurs
et les fidéliser. « Pour ça, on aurait
besoin d’aide ponctuelle, indique Robert
Terrier, le président de cette association.
Des étudiants en médecine ou en école
d’infirmière pourraient par exemple
monter avec nous une opération d’envergure
à laquelle nous aimerions adjoindre
un événement sportif lors de la
Journée nationale du don du sang en
juin prochain ». Du sang neuf, voilà
donc ce que recherche l’Association
pour le don de sang bénévole. � Pascal Luce
EN PRAtIQUE : pour contacter l’Association
pour le don de sang bénévole, s’adresser à
Robert Terrier au 06 31 09 94 94.
REPèRES
Quels sont les besoins ?
Les besoins en produits
sanguins sont en constante
augmentation en raison
du vieillissement de
la population et des
innovations dans la qualité
des soins. Les périodes de
tension sont aujourd’hui
récurrentes. Il suffirait
d’un don supplémentaire
par an et par personne
pour répondre à
l’augmentation des besoins.
Qui peut donner ?
Toute personne âgée
de 18 à 70 ans reconnue
médicalement apte
au don par le médecin
de prélèvement. Les
donneurs de groupe O
sont particulièrement
recherchés, car leur
groupe sanguin permet de
transfuser leurs globules
rouges à un très grand
nombre de patients.
Collecte le premier
vendredi du mois
L’EFS organise une collecte
de sang, salle Paul-Eluard
à Dieppe, le premier
vendredi de chaque mois
de 8h à 12h30 et de 14h30
à 18h45. Se munir de sa
carte de donneur et pour
les nouveaux donneurs,
se munir d’une pièce
d’identité.

REPèRES
Le site de transfusion
sanguine
Vous pouvez également
donner votre sang au sein
du site de transfusion
sanguine de Dieppe,
situé rue Pierre-Curie
(derrière l’hôpital). Les
collectes de sang et de
plasma y sont organisées
tous les mardis et jeudis
de 9h à 17h30. « Nous
recherchons à la fois des
donneurs de sang et des
donneurs de plasma car
nous avons des donneurs
très réguliers, mais ils ne
sont pas suffisamment
nombreux », indique
le Dr Laurence Douay,
responsable de ce site de
distribution de produits
sanguins pour les
établissements de santé
dieppois.De préférence,
prendre rendez-vous au
02 35 84 19 69.
ECLAIRAgE
Un million de malades
soignés chaque année
grâce au don de sang
Environ 500 000 malades
sont transfusés chaque
année et 500 000 malades
sont traités avec des
médicaments dérivés du
sang et donc issus du don
de plasma.
Avec le vieillissement
de la population, 60 %
des produits sanguins
sont destinés à des plus
de 60 ans. Les produits
sanguins servent dans une
multitude de cas : pour
des femmes qui ont perdu
beaucoup de sang lors de
l’accouchement, pour les
personnes atteintes d’un
cancer et affaiblies par
la chimiothérapie, en cas
d’hémorragie importante
lors d’un accident, d’une
opération…
citoyenneté
La population dieppoise
repart à la hausse
Au vu des dernières estimations de
l’Insee en vigueur au 1 er janvier 2011, la
population dieppoise est de nouveau
en augmentation. Selon les
données du “recensement 2008”
- réalisé d’après le cumul des informations
collectées lors des cinq
enquêtes de recensement de 2006
à 2010 et publié début janvier - la
population totale de Dieppe atteindrait
34 644 habitants, soit
une progression de 195 habitants
par rapport à l’année précédente.
Cette inflexion autorise à l’optimisme
puisque Dieppe affichait
jusqu’à maintenant une perte régulière
d’habitants depuis le dernier
recensement complet de la
population daté de 1999. A ce
titre, soulignons que Dieppe et
Saint-Etienne du Rouvray sont
les seules communes à enregistrer
un gain de population parmi les
six principales villes de Seine-
Maritime (avec Le Havre, Grand-
Quevilly, Petit-Quevilly et
Mont-Saint-Aignan) dont les indicateurs
affichaient au 1 er janvier
2007 une régression de leur
population totale.
Avec cette inversion de tendance,
Dieppe rejoint donc la courbe régionale.
La population continue
en effet d’augmenter en Haute-
Normandie, avec toutefois un fort
vieillissement. � P. Luce
Déplacements actifs, la réflexion continue
Le groupe de travail sur
les “Déplacements actifs”
se réunira le 14 février à
18h, salle des mariages de
l’Hôtel de Ville. Mis en place
fin 2008, dès le démarrage des
groupes de travail participatifs
de démocratie locale, ce
groupe a permis dans un
premier temps d’amorcer le
dialogue entre la Municipalité
et les associations afin d’affiner
le projet municipal sur la
question. A son actif figurent
des discussions de fond sur
les transports en commun
et des projets plus concrets
de sécurité routière. Cela
a débouché sur la prise en
compte des déplacements
piétons dans les projets
d’aménagements, l’implantation
des supports de stationnement
pour les vélos ou encore la mise
en place d’une fête du vélo.
Ce nouveau temps de rencontre
permettra d’effectuer un bilan
de ces actions et d’aborder de
nouveaux projets qui émergent
: nouvelles dispositions
du Code de la route sur
les déplacements piétons,
stationnement et double-sens
cyclables, schéma directeur
cyclable, problématique des
déplacements dans le cadre du
projet Dieppe Sud… Ce temps
de rencontre et d’échange est
ouvert à tous.
Dieppe enregistre un
gain de 195 habitants
par rapport à l’an
dernier (source
Insee).
7

citoyenneté
8
Charles Pieters avait reçu les
insignes de Commandeur de
la Légion d’honneur pour son
implication dans la vie locale
et ses faits de résistance, le
1 er septembre 2009.
Charles Pieters, un
homme d’honneur
nous a quittés
Charles Pieters s’est
éteint le 20 janvier.
Une grande figure
dieppoise s’en est allée.
Né à Dieppe le
24 décembre 1914, syndicaliste
dès son entrée dans la vie active,
membre du Parti communiste dès
1932, il est profondément marqué
par la disparition de son frère pendant
la Guerre d’Espagne et rejoint
la résistance dès juillet 1940. De
1940 à 1945, il multiplie les actes
de résistance en tant que Franctireur
et partisan français.
Déporté à Buchenwald en 1944, il
participe à l’insurrection du camp.
Homme généreux et altruiste, profondément
anti-fasciste, Charles
Pieters n’était pas anti-Allemand,
et s’est engagé au sein de au sein
de la FNDIRP (Fédération nationale
des déportés et internés résistants
et patriotes) et de l’association Buchenwald
Dora pour que jamais ne
se reproduise la barbarie nazie.
De 1971 à 1983, il est élu municipal
au sein de l’équipe d’Irénée
Bourgois, dont il sera le premier
adjoint. Avec son épouse Augusta,
il s’implique alors fortement dans
la vie culturelle et sportive. De
cette époque datent la Maison
Jacques Prévert, le gymnase
Léon Rogé…
Pour cette implication dans la vie
locale et ses faits de résistance,
Charles Pieters a reçu l’insigne de
Commandeur de la Légion d’honneur
le 1 er septembre 2009.
Ancien boxeur, Charles Pieters
était selon les mots de Sébastien
Jumel « de ceux pour lesquels la
lutte était une précieuse nécessité,
de ceux qui ne capitulent pas devant
l’inacceptable, tout en étant
ancré dans le présent ». Et pourtant
il disait avoir vécu une vie simple.
Une vie qui avait rejoint celle de
Dieppe, qu’il a marquée d’une empreinte
indélébile. La Ville s’associe
au chagrin de la nombreuse
famille qu’il a fondée. � M.-H. M.
developpement économique
Sébastien Jumel
s’oppose à la
fermeture des
Douanes
Déjà prévue en 2008, la fermeture du bureau des
Douanes de Dieppe avait été ajournée suite à l’opposition
de la communauté maritime dieppoise et de la
Municipalité qui avait voté une motion dans ce sens.
Le 10 décembre 2010, le Directeur interrégional des
Douanes a de nouveau annoncé la volonté de l’administration
de supprimer ce bureau pour le premier
trimestre 2011. Le 21 décembre, Sébastien Jumel a
écrit à Francois Baroin, ministre du budget, pour
s’opposer à cette décision de casse du service public
qui pourrait « engendrer des risques de santé et de
sécurité publiques, si l’Etat laisse pénétrer des marchandises
sans contrôle efficace ».
Le Maire et la Municipalité étaient déjà aux côtés
des douaniers en octobre 2008, lors des
premières menaces de fermeture du bureau
de Dieppe.
Le 5 janvier 2011, les directeurs interrégional et régional
des Douanes ont rencontré le maire de
Dieppe. Ils ont assuré que cette fermeture n’interviendrait
pas avant 2012 et qu’avec les téléprocédures
et un traitement humain des ressources
humaines, ni la communauté dieppoise ni le personnel
ne seraient pénalisés. A l’issue de cet entretien,
le maire a obtenu la consolidation de l’activité
douanes sur le transmanche.
Toutefois, cette réponse ne satisfait ni la Ville, ni
les huit fonctionnaires qui devront être mutés, ni la
communauté maritime. En effet, le bureau des
Douanes assure, entre autres, le dédouanement et
la fiscalité portuaire, le contrôle de l’avitaillement
des navires, la redevance équipement du port de
pêche ainsi que le dédouanement dans le cadre de
la Pac (Politique agricole commune).
Un employé rappelle que l’an dernier, un des
quatre-vingt-onze bateaux extracommunautaires
reçus à Dieppe contenait des armes. Il indique également
que des pêcheurs, des particuliers, des chefs
d’entreprises… ont recours à ce service quotidiennement.
La mobilisation reste donc d’actualité
pour sauvegarder ce service public dont la disparition
pénaliserait la région dieppoise. � M.-H. M.

Eurochannel :
une extension
de vingt hectares
La Semad va pouvoir commercialiser
vingt hectares de terrains
supplémentaires sur le parc
régional d’activités Eurochannel.
Sébastien Jumel, maire de Dieppe, l’avait annoncé
lors de la cérémonie de vœux de la Municipalité, le
7 janvier dernier : « Avec la Semad (Société d’économie
mixte de l’agglomération dieppoise), son président,
Christian Cuvilliez et le vice-président,
Gill Geryl, nous aménagerons cette année 20 hectares
supplémentaires de terrain destinés à accueillir les
entreprises sur Eurochannel 2 ». En effet, quinze ans
après que la Semad ait reçu la charge de la commer-
cialisation et de l’aménagement du Parc régional
d’activités, la dernière parcelle d’Eurochannel 1 vient
juste d’être vendue.
Suite à l’accord officiel du commissaire enquêteur,
l’aménagement d’Eurochannel va se poursuivre
avec l’extension de sa zone ouest, située sur les
communes de Dieppe et Martin-Eglise. Ainsi, Eurochannel
2 apportera 20 hectares de terrains supplémentaires
à l’aire actuelle de 78 hectares, qui abrite
une soixantaine d’entreprises et près de mille emplois.
À l’avenir, la Semad espère profiter de la
construction prochaine de l’EPR Penly III pour voir
de nouvelles sociétés s’installer. � P. Leduc
Vingt nouveaux hectares de terrain vont être
aménagés sur le Parc régional d’activités
Eurochannel.La Semad souhaite ainsi anticiper
les installations d’entreprises liées au chantier
de l’EPR à Penly.
espace urbain
Le dispositif de concertation qui sera mis en place dans le cadre
de l’Anru à partir du mois d’avril s’inspire des moments de
convivialité instaurés par la Démocratie locale l’été dernier -
comme ici au parc paysager de Neuville.
L’Anru affûte ses
outils de concertation
Les partenaires du renouvellement urbain imaginent
différents temps de rencontre avec les habitants.
Des outils d’information
et de concertation
spécifiques aux
opérations Anru et à
la GUP (Gestion urbaine
de proximité) seront mis en
place très prochainement. Les
grands principes de ce processus
devaient être soumis aux Comités
de liaison des Conseils de quartier
de Neuville et du Val Druel, les 25
et 28 janvier dernier.
Ces temps de rencontre mensuels
mis en œuvre par la Ville de
Dieppe, l’Assistance à maîtrise
d’ouvrage de la Semad et les bailleurs
(Sodineuf et Habitat 76)
pourraient revêtir différentes
formes selon les thématiques et le
niveau de concertation : visite de
terrain, atelier participatif, réunion
de concertation, diagnostic
en marchant… La volonté étant
d’échanger au maximum avec les
habitants sur le contenu et l’avancement
des projets, ces moments
pourront aussi bien se dérouler à
la sortie de l’école que sur le marché,
au plus près des habitants.
Un travail de mémoire va aussi
commencer sur Neuville et le
Val Druel. Les opérations
de renouvellement urbain vont
modifier en profondeur le visage
de ces quartiers, et l’objectif est de
travailler sur leur mémoire et leur
identité avec les habitants et les
associations.
Parmi les autres thématiques susceptibles
d’être abordées dans les
prochains mois figurent l’aménagement
des abords de l’immeuble
Jacques Cœur, celui du square Debussy,
le projet de dévoiement de
la rue Léguyon pour permettre la
création de logements, l’aménagement
du bois de Rosendal ou encore
la résidentialisation.
A noter que les concertations déjà
initiées sur des sujets liés à l’Anru
seront versées dans ce nouveau
dispositif. De même, les Conseils
de quartier resteront des balises
dans la démarche globale de
concertation mise en place par la
Municipalité dieppoise. � P. Luce
EN PRAtIQUE : le programme détaillé de
ces temps de concertation sera diffusé
par affichettes et flyers, mais aussi sur
dieppe.fr, agora-dieppe.fr, Journal de
Bord et les Points info quartier.
9

10
Stradibus :
un changement sur toute la ligne
Nouvelles lignes, nouveaux tarifs, nouvelles
fréquences de passage, nouveaux services, nouvel
habillage des bus, nouvelle signalétique… Stradibus
lance son nouveau réseau le 7 février prochain.
Arrêt sur les grandes lignes de ce vaste changement
qui va bouleverser les habitudes des Dieppois
usagers des transports en commun.

Stradibus
en chiffres :
� Plus de 1,7 million de
voyageurs en 2009
� 895 341 km de réseau
sur les lignes régulières,
dont 761 772 km couverts
par les bus de Stradibus,
le reste par les
transporteurs locaux
� 151 072 km de réseau
pour le transport à la
demande (TAD)
� 18 véhicules
� 43 personnes
employées par la Société
des transports urbains
dieppois (Stud) dont
33 conducteurs
� 7 lignes régulières et
un service de transport
à la demande, Créabus
� 23 points de vente
dont 19 commerçants
partenaires répartis
sur les communes de
l’Agglomération
Toute l’agglomération
transportée en commun
Top départ pour Stradibus
nouvelle formule
le 7 février ! Compétence
exclusive de la
Communauté d’agglomération
de la région dieppoise
Dieppe-Maritime, depuis 2003, le
transport urbain par bus s’apprête
à connaître une évolution conséquente,
sur plusieurs axes (voir
pages suivantes).
À Dieppe, les tracés des lignes “intra-muros”
1 et 2 vont être affinés
et une ligne 3, reliant notamment
l’ensemble des lycées de la ville,
va même être spécialement créée.
La gare SNCF deviendra un point
de passage commun aux trois
lignes régulières dieppoises.
Élargi par ailleurs aux seize communes
du territoire communautaire,
le réseau Stradibus a été
pensé pour être plus simple, plus
visible, plus proche des gens, avec
la généralisation du Transport à la
demande (TAD) à l’ensemble des
communes de l’Agglo.
Stradibus sera aussi plus accessible,
avec la mise en place d’une
nouvelle tarification, ou encore
plus évolutif, avec la possibilité
d’intégrer de nouvelles dessertes,
comme, par exemple, sur le futur
quartier du Val d’Arquet.
En termes de fonctionnement,
l’Agglo délègue la gestion de sa
compétence “transport” à une entreprise
privée, en l’occurrence
Veolia Transport. Le contrat arrivant
à expiration fin 2010, Dieppe-
Maritime a profité de l’occasion du
renouvellement, nécessaire, du
contrat de délégation pour renégocier
l’engagement avec le premier
opérateur privé européen de
transport public, qui a été confirmé
après appel d’offres.
2,57 millions d’euros
par an
Lors du Conseil communautaire
du 7 décembre dernier, les élus de
Dieppe-Maritime ont voté et donc
validé la transformation progressive
du service de transport de bus
pour les huit prochaines années.
Pour l’Agglo, la facture s’élèvera
à 2,57 millions d’euros par an en
moyenne. Le financement sera par
ailleurs assuré par le “versement
transport” – une taxe prélevée aux
entreprises et administrations de
l’agglomération dieppoise comportant
plus de neuf salariés –,
mais aussi par les usagers. En pratique,
ces derniers devront s’adapter
à cette petite révolution dans
le monde des transports, qui va
bouleverser le quotidien, notamment,
de nombreux Dieppois.
C’est pourquoi Journal de bord
vous emmène sur les grandes
lignes du nouveau réseau Stradibus
et vous apporte les réponses
aux principales interrogations liées
à son lancement…
dossier
transports
urbains : une
compétence
communautaire
Au moment de sa création,
en 2003, la Communauté
d’agglomération de
la région dieppoise
Dieppe-Maritime a
pris la compétence des
transports. Un transfert de
compétence obligatoire,
imposé par la loi n° 99-
586 du 12 juillet 1999,
dite “loi Chevènement”,
relative au renforcement
et à la simplification
de la coopération
intercommunale.
C’est pourquoi, en matière
d’aménagement de
l’espace communautaire,
l’Agglo exerce, en lieu et
place des seize communes
membres, l’organisation
des transports urbains.
Ainsi, le périmètre
de la Communauté
d’agglomération
vaut périmètre des
transports urbains (PTU).
Historiquement, l’Agglo
s’est substituée au Strade
(Syndicat des transports
de Dieppe et environs)
qui existait depuis 1990 et
qui gérait les transports
urbains sur Arques-la-
Bataille, Dieppe, Hautot
s/mer, Martin-Eglise,
Rouxmesnil-Bouteilles et
Saint-Aubin-sur-scie.
À la naissance de Dieppe-
Maritime, le Strade a été
dissout.
De nouveaux supports d’information,
tels que le “Guide du voyageur”
ou le “Guide du voyageur
scolaire” accompagneront
progressivement la création
d’une nouvelle image de Stradibus.
� Dossier : Pierre Leduc
11

12
La Stud ?
La Société des
transports urbains de
Dieppe (Stud) est une
filiale du groupe Veolia
Transport. Dans le
cadre d’un contrat de
délégation de service
public passé avec l’Agglo
Dieppe-Maritime, elle
exploite le réseau des
transports en commun,
dont le nom commercial
est Stradibus, de cette
même Communauté
d’agglomération.
Stradibus ?
Entreprise privée de
délégation de service
public, Stradibus est
une filiale du groupe
Veolia Environnement,
spécialiste de la gestion
déléguée de services
publics. Elle a pour
mission d’assurer
la maintenance et
l’exploitation du réseau,
la commercialisation
des titres de transport et
d’apporter son expertise
pour les améliorations
et le développement du
réseau.
Le Stradibus
nouveau expliqué
Le lancement du nouveau Stradibus, le 7 février, s’accompagnera d’un
remaniement général du réseau qui renouvellera les habitudes des usagers.
Quelques réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Sur quel territoire s’étendra
le nouveau réseau ?
Le réseau Stradibus desservira à
partir du 7 février les seize communes
de l’agglomération, au lieu
de six précédemment. Cette desserte
communautaire se fera à travers
quatre lignes extérieures (5, 7,
8 et 10) qui connecteront les communes
déjà intégrées dans l’ancien
réseau Stradibus : Arques, Dieppe,
Hautot, Martin-Eglise, Rouxmesnil-Bouteilles
et St-Aubin-sur-
Scie. L’extension du réseau se
traduira par une généralisation du
Créabus, ce système de transport à
la demande, à l’ensemble du territoire
de l’Agglo (lire page 14).
Quelles nouveautés au niveau
des lignes de bus à Dieppe ?
Dieppe est aujourd’hui traversée par
deux lignes structurantes (lignes 1
Nouveauté : les usagers de Stradibus pourront se déplacer
dans Dieppe les week-ends et jours fériés avec la ligne 14.
et 2). A partir du 7 février, ce seront
trois lignes régulières qui desserviront
uniquement le territoire de la
cité d’Ango. Les itinéraires des
lignes 1 et 2 changeront et une nouvelle
ligne 3, totalement redessinée,
améliorera la desserte des lycées
Ango, du Golf et Neruda, et les collèges
Delvincourt et Braque.
La ligne 3 reliera le quartier des
Bruyères à la fois au centre commercial
du Belvédère et au centre
ville (voir carte, page 17). Avec ce
nouveau réseau, tous les établissements
scolaires de Dieppe et Saint-
Aubin-sur-Scie seront desservis
par au moins une ligne forte du
réseau, hormis l’Emulation dieppoise
qui se trouve à 10 minutes à
pied de la gare où passent l’ensemble
des bus du réseau.
Sur les lignes 2 et 3, un arrêt “Fromager”
sera créé au niveau de la
rocade de Janval, à hauteur du
croisement avec la rue Fromager,
à 300 m du collège Braque.
En outre, une ligne 14 (voir carte
ci-contre) fonctionnant uniquement
le dimanche et les jours fériés
sera spécialement créée. Avec
trente passages par jour, elle permettra
aux habitants de Neuville,
Côteaux, Janval, Bruyères et Val
Druel de se rendre au centre ville.
Quels changements pour le
transport scolaire ?
Dans le but de rendre plus clair et
plus compréhensible l’ensemble
du réseau de bus dans le paysage
urbain, un réseau de lignes scolaires
distinct du réseau de lignes
régulières a été créé. Les bus de ces
lignes scolaires seront numérotés
de trois chiffres. Stradibus prend
en charge six lignes scolaires reliant
cinq communes de l’Agglo
(Hautot, Ste Marguerite, Arques,
Rouxmesnil-le-Haut, Martin-
Eglise) à Dieppe. Le reste du réseau
scolaire relève de la compétence
du Département.
Quelle fréquence de passage en
semaine ?
Les temps de passage entre deux bus
sur un même arrêt vont, eux aussi,
évoluer. En semaine et en période
scolaire, la fréquence sur la ligne 1
(4 Poteaux-Clinique Mégival) sera
de 15 mn aux heures de pointe et de
30 mn aux heures creuses. Sur la
ligne 2 (Beau Soleil-Val Druel), la
fréquence sera de 20 mn aux heures
de pointe et 30 mn aux heures
creuses. Enfin, sur la ligne 3, un bus
passera toutes les 30 mn.
Quelle fréquence le week-end ?
Le samedi, la ligne 1 proposera un
passage toutes les 30 mn le matin et
toutes les 40 mn l’après-midi. La
ligne 2 offrira un passage toutes les
40 mn et la ligne 3 toutes les 35 mn.
Les dimanches et jours fériés, la fréquence
de la ligne 14 sera de 50 mn.
Quelles évolutions concernant le
prix des tickets ?
Le prix du ticket à l’unité passe de
1,15 à 1 euro, quelles que soient les
lignes empruntées. Le ticket acheté
restera valable pour un voyage
d’une heure sur l’ensemble du réseau
Stradibus. En revanche, le tarif
unique du service “Créabus”
passe à 2 euros.
Et le prix des abonnements ?
Quelques augmentations sont au
programme : le carnet de

Changements Ligne 1 :
4 Poteaux (Neuville)/Clinique Mégival
Dans le sens 4 Poteaux/Clinique
Mégival, la ligne 1 change d’itinéraire
après l’arrêt Gambetta pour un
nouveau circuit jusqu’à la Clinique
Mégival. Attention donc, les arrêts
Jaurès, Feldmann, Montigny, Anquetin,
Leroux, Mont-Robin, Frissard,
Prévert, Ferme des Hospices,
Delvincourt, Albert Jean, Pablo
Neruda et les Bruyères ne seront
plus desservis par cette ligne 1. Les
arrêts Delvincourt, Pablo Neruda
et les Bruyères seront, eux, reliés
par la ligne 3 en direction du Centre
commercial du Belvédère.
dossier
10 tickets augmente de 50 centimes
et passe à 8 euros. Un carnet
de 5 tickets à 4 euros, plus abordable
pour les petits budgets, est mis en
place. Le Pass’mensuel augmente de
30 centimes et coûtera désormais
26 euros. D’un autre côté, un tarif
jeune, pour les 4-25 ans, est fixé à
13 euros, en remplacement du Clip
scolaire qui coûtait 15,5 euros. Un
Pass annuel (260 euros) est créé, que
les usagers pourront régler par prélèvement
automatique. Par ailleurs,
des abonnements comme le
Pass’Hebdo, le Clip Hebdo, la Carte
7/7 et le ticket Groupe disparaissent
afin de simplifier la gamme
tarifaire.
Qui peut bénéficier de la gratuité
du bus ?
Toutes les personnes âgées de plus
de 65 ans ou handicapées qui résident
à Dieppe vont pouvoir continuer
à bénéficier d’une carte de bus
gratuite en vertu d’une convention
de compensation financière pour
ces usagers, conclue entre la Ville
de Dieppe et l’Agglo Dieppe-Maritime.
En 2010, la Ville a ainsi délivré
3 450 titres de gratuité à ses
anciens.
Quel nouveau look pour
Stradibus ?
L’ensemble du parc de véhicules
Stradibus arbore un nouvel habillage
qui permet d’identifier
clairement l’institution compétente
en matière de transport en
commun : déclinés aux couleurs
du logo de l’Agglo, les bus seront
estampillés “Dieppe-Maritime”
sous le slogan « L’Agglo nous
rapproche ».
13

14
éCLAIRAgE
Lignes scolaires
Neuville-lycées
Ango et le golf
Ces lignes n’existent plus.
Les élèves prendront
la ligne 1 ou ligne 2 de
Neuville jusqu’à la gare
SNCF, puis la ligne 3 qui
relie les lycées au centre
ville et au Belvédère
toutes les 30 minutes en
heures de pointe.
Créaville assure notamment la
correspondance avec les premiers
et derniers TER.
Les habitants de Neuville et les élèves
du collège Albert Camus devront
emprunter la ligne 2 pour se rendre
au centre ville ou au Belvédère.
Le transport à la demande
va encore plus loin
Le système de transport à la demande
“Créabus” connaît aujourd’hui
un franc succès et sera
étendu à tout le territoire. Composé
de huit lignes, numérotées de
A à H, les “Créabus” effectueront
trois allers-retours du lundi au
vendredi toute l’année. Le grand
changement va résider dans l’horaire
de la réservation par téléphone.
Celle-ci, qui se faisait
jusqu’à présent au plus tard une
heure avant la course de l’usager,
se fera désormais obligatoirement
la veille avant 17h. Cette modifi-
cation permettra de mieux organiser
les courses : regrouper les
voyageurs et ainsi faire circuler
des véhicules adaptés au nombre
de réservations. Ainsi, un minibus
de vingt places, un véhicule de
neuf places et une voiture de
quatre places assureront maintenant
ce service, et les deux premiers
seront accessibles aux
personnes à mobilité réduite. Enfin,
le prix du ticket sera fixé à
2 euros pour tous les trajets.
Nouvelles dessertes
des marchés et de la
gare SNCF
Le nouveau Stradibus propose
deux services de transport à la demande
supplémentaires aux usagers.
En premier lieu, un service
“marchés” en faveur des personnes
qui n’ont pas de moyen de
locomotion et qui souhaitent se
déplacer pour un ravitaillement
sur les marchés, à Dieppe ou ailleurs
dans l’agglomération. Ce service
permettra à tous les habitants
de l’Agglo de se rendre au marché
de Dieppe les mardis, jeudis et samedis
matins, via l’ensemble des
lignes qui se rendent en centre
ville. De même, il donnera la possibilité
aux habitants de huit communes
de l’agglomération de se
rendre au marché d’Offranville le
éCLAIRAgE
Collège Braque
Les circuits qui existent
aujourd’hui entre le
Val Druel et le collège
Braque sont supprimés.
En revanche, les élèves
du Val Druel pourront se
rendre au collège grâce
à la ligne 2, qui passe
toutes les 20 minutes
en heures de pointe,
et descendre à l’arrêt
“Fromager” situé à 300 m
du collège.
vendredi après-midi par l’intermédiaire
de trois lignes spécifiques,
numérotées M1, M2 et M3.
En second lieu, un service “gare”
– le “Créaville” – sera instauré. Il
reliera tous les quartiers de Dieppe
à la gare et desservira les deux premiers
services de TER le matin et
les deux derniers le soir. Un service
connectera les quartiers de Neuville
et des Côteaux à la gare SNCF
(Créaville 1, voir carte). Un autre
raccordera Janval, les Bruyères et
le Val Druel (Créaville 2, voir
carte). En revanche, bien qu’il soit
un service de transport à la demande,
le tarif du “Créaville”
s’alignera sur les tarifs urbains.
Ces deux nouveaux services fonctionneront
comme “Créabus” : il
faudra réserver la veille avant 17h
et il sera possible de réserver plusieurs
courses à l’avance.
EN PRAtIQUE : pour profiter du
“Créabus” et du service “marché”,
rendez-vous à l’agence Stradibus (à
l’intérieur de la gare SNCF) pour y
faire une demande de carte gratuite
d’utilisateur. L’agence est ouverte, sous
réserve de modifications, du lundi au
samedi de 9h à 16h et de 17h30 à 19h30.
Les renseignements et les réservations
pour les trois services de transport à la
demande se font au 02 32 14 09 09 ou sur
le site www.stradibus.fr.

Changements Ligne 2 :
Beau Soleil (Neuville)/Val Druel
Dans le sens Beau Soleil/Val Druel, l’itinéraire
de la ligne 2 change après l’arrêt “Sévigné”.
Au lieu de passer par les arrêts “Gambetta”
et “Braque”, les bus de la ligne 2 desserviront
les arrêts “Feldmann”, “Montigny”, “Anquetin”,
“Leroux”, “Mont-Robin”, “Frissard”, “Coty”
et “Fromager” avant de poursuivre vers
le centre commercial du Belvédère et
de terminer leur itinéraire comme sur
l’ancienne ligne 2.
dossier
Stradibus à la page
des technologies de
l’information
L’information et la communication
de Stradibus vont considérablement
évoluer au fur et à
mesure et s’adapter aux nouvelles
technologies.
Tout d’abord, au-delà des horaires
classiques de chaque ligne
que l’usager dieppois pourra se
procurer gratuitement dans les
différents points de vente, l’information
sur les nouveaux itinéraires
et horaires est
consultable sur le site entièrement
remis à jour www.stradibus.fr.
Une application “mobile”
de ce site sera à terme consultable
via un Smartphone. D’autre
part, une application iPhone sera
aussi bientôt instaurée. Ensuite,
Stradibus augmentera sa visibilité
sur le Net en créant prochainement
une page “Facebook”
afin de relier réseau de transport
en commun et réseau social.
Une nouvelle information à l’arrêt
de bus sera aussi créée : grâce
à un code unique, chaque arrêt du
réseau sera identifié et le client
pourra connaître, grâce à l’envoi
de ce code par SMS, les prochains
horaires de passage de son bus à
cet arrêt. De même, des alertes
SMS seront mises en place afin
que l’usager puisse être averti lors
d’une perturbation sur une ligne.
Enfin, à l’intérieur des bus, il y
aura désormais une information
visuelle et sonore permettant aux
voyageurs de se repérer en temps
réel durant leur trajet.
15

16
3 questions à Patrick Boulier, président de Dieppe-Maritime
« Un service de proximité plus simple,
plus efficace et plus proche des attentes »
� En quoi le nouveau réseau Stradibus
devient-il un véritable réseau de
transport communautaire ?
A l’occasion du renouvellement
du contrat de délégation, les élus
de Dieppe-Maritime ont souhaité
répondre à une forte demande des
habitants : desservir les seize communes
de l’Agglo. Les lignes régulières
et l’extension du transport à
la demande garantissent un
maillage efficace du territoire. Le
service Créabus assure maintenant
3 allers-retours par jour dans
toutes les communes.
éCLAIRAgES
Arrêt Ferme des
Hospices
Cet arrêt est supprimé.
Cependant, un nouvel arrêt
Coty est créé 150 m plus loin.
Il permettra aux habitants de
Janval de rejoindre le centre
ville ou le centre commercial
du Belvédère avec la ligne 2.
Les usagers peuvent aussi
emprunter la ligne 3 au
nouvel arrêt Delvincourt
situé à 300 m de l’arrêt
Ferme des Hospices.
Nous proposons ainsi, à tous les
habitants, un véritable service de
proximité plus simple, plus efficace
et plus proche de leurs
attentes.
� En 2011, l’Agglo va réfléchir à la
mise en place d’une tarification solidaire
: de quoi s’agit-il ?
Une des grandes nouveautés du
réseau c’est la baisse du prix du
ticket solo à 1 euro sur les lignes
régulières. Nous proposons aussi
un tarif jeune à 13 euros par mois
qui remplace le Clip scolaire. Toutefois,
se déplacer peut être parfois
une contrainte budgétaire importante,
c’est pourquoi les élus de
Dieppe-Maritime souhaitent
mettre en place une tarification
solidaire pour les personnes en
difficulté sociale. Nous allons entamer,
dans les prochaines
Arrêts créés ou
déplacés
De nouveaux arrêts sont
spécialement aménagés.
Sur la ligne 1, l’arrêt Ifs se
trouvera rue Montréal, à
l’entrée du Val Druel. De
plus, l’arrêt Coty remplace,
quelques mètres plus
loin, l’arrêt Prévert sur la
nouvelle ligne 2. Ensuite,
sur les lignes 2 et 3, l’arrêt
Frissard est décalé de
quelques mètres, l’arrêt
L’habillage des bus a également changé. Ils
arborent les couleurs de la Communauté
d’Agglomération Dieppe-Maritime.
Mont-Robin est déplacé
rue Léon Rogé et l’arrêt
Fromager, spécialement
créé, se situe après le
carrefour Delestre, à
proximité de la rocade
RD 925. Enfin, sur la ligne 3,
l’emplacement de l’arrêt
Delvincourt est déplacé
avenue Jean Jaurès.
Un nouvel arrêt
Pablo Neruda est créé
en face de l’actuel et un
arrêt Les Bruyères est
spécialement aménagé sur
la rocade RD 925.
Arrêts et lignes
supprimés
Les arrêts Ferme des
Hospices et Albert Jean
de l’ancienne ligne 1 ainsi
que les arrêts Tonkin, de
Broglie et Issoire de l’exligne
3 sont supprimés. La
ligne 44 disparaît, mais la
liaison entre les Bruyères,
Janval et le Belvédère est
assurée par les lignes 2 et
3. De même, la suppression
semaines, une réflexion avec les
acteurs du territoire afin de trouver
la solution la plus adaptée.
� En quoi ce développement du
transport en commun s’inscrit-il
dans l’Agenda 21 de l’Agglo ?
Etendre le réseau de transport
communautaire afin de réduire
l’usage de la voiture est le premier
chantier phare de l’Agenda 21 de
Dieppe-Maritime. Notre engagement
dans la lutte contre le réchauffement
climatique prend ici
tout son sens. En irriguant tout le
territoire de l’Agglo avec un service
plus accessible et plus efficace,
nous proposons une
véritable alternative à la voiture.
De plus, les efforts de l’Agglo ne
s’arrêtent pas là, puisque nous
lançons actuellement notre
schéma directeur cyclable.
de la ligne 22 n’entamera
pas la desserte de la
clinique Mégival.
Au contraire, celle-ci
sera améliorée puisque
la ligne 1 passe par ce
terminus toutes les 15 mn
en heures de pointe.
POINt DE VUE DU MAIRE
Plus réactif et
plus solidaire
Sebastien Jumel
�maire de Dieppe
« La refonte du réseau de
transports en commun
va avoir de nombreuses
traductions positives sur
le quotidien des usagers
dieppois, avec des lignes
mieux dessinées et mieux
adaptées aux besoins des
Dieppois, avec la création
d’une ligne supplémentaire
et l’augmentation du
nombre de passages,
puis avec la mise en place
d’une tarification solidaire
très prochainement.
L’objectif est clair : faire
de Stradibus un service
public de transports plus
simple, plus réactif et plus
solidaire.
Cependant – c’est aussi le
but des réunions publiques
que nous organisons sur
le sujet – quelques points
restent à améliorer en
matière de desserte,
notamment à la Ferme des
Hospices, au Val Druel, à la
Cité des Marins et à Puys. »
Des réunions d’information
et d’échange
Après le 26 janvier à Janval, deux autres temps d’échange avec
les habitants sur le nouveau Stradibus auront lieu le 2 février à
18h, salle Lingois et le 9 février à 18h à l’Hôtel de Ville.
Ces réunions publiques seront des moments privilégiés pour
permettre aux usagers réguliers d’exposer leurs inquiétudes
ou leurs problèmes pratiques posés par les modifications du
réseau auprès de Stradibus. Ainsi, des premières réactions
sont déjà remontées à propos de la suppression des arrêts
Foyer du Marin et Ferme des Hospices. Plus particulièrement,
une habitante du quartier des Bruyères a fait part, au cours
d’un Comité de liaison mi-janvier, de sa préoccupation liée
au remplacement de l’arrêt Ferme des Hospices dont l’arrêt
de substitution, Coty, est déplacé 150 mètres plus loin. Cette
suppression renforcerait, selon elle, l’isolement du quartier et
surtout celui de nombreuses personnes âgées qui y résident.
Stradibus sera également présent le samedi 5 février de 12h
à 18h au centre commercial du Belvédère.

Nouvelle Ligne 3 : Pont Ango/Belvédère
Cette nouvelle ligne structurante
relie les lycées Jehan Ango, du Golf et
Pablo Neruda. Elle passe également
par les arrêts “Delvincourt”, “Les
Bruyères” et “Pablo Neruda”,
autrefois desservis par la ligne 1. Par
conséquent, cette ligne 3 assure la
liaison du quartier des Bruyères avec
le Belvédère et le centre ville.
dossier
POINt DE VUE
« Le nouveau réseau
n’est pas figé »
Benoît Rigaud
�directeur de Stradibus
Nous avons voulu simplifier le
réseau en termes d’itinéraire.
Les bus réaliseront moins de
boucles et desserviront les
quartiers quasiment en ligne
directe. Le principal obstacle,
c’est le changement des habitudes
de l’usager, ne serait-ce que la
modification du numéro de bus !
Nous sommes conscients que des
inquiétudes vont accompagner
les grands bouleversements
du réseau. Même si l’on pense
apporter un plus, la perception du
client peut être différente.
On est là pour assurer un service
au public, notre disponibilité
sera la plus totale possible :
être à l’écoute, analyser les
problèmes et y répondre quand
c’est possible. On ne restera pas
indifférent aux exigences trop
particulières, mais nous faisons
avant tout du transport collectif.
Ce nouveau réseau n’est pas la
panacée. Il y aura nécessairement
des adaptations à apporter.
L’important, c’est l’échange !
Le client ne doit pas penser que
ce réseau est figé. Par ailleurs,
il s’adaptera aux modifications
de territoire à Dieppe ou dans
l’agglomération. Ainsi, quand
Dieppe Sud sera aménagé, il
nous faudra être présent sur ce
secteur. Nous aurons la nécessité
de faire correspondre le réseau à
l’évolution des nouveaux besoins.
17

Rubrique publiée conformément à la loi n° 2002-276 relative à la démocratie de proximité.
Les propos tenus dans les colonnes de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.
18
Groupe des élus
Communistes
et Républicains
Les opérations de carte scolaire
ont été repoussées au lendemain
des élections cantonales par le
gouvernement Droite/UMP car les
décisions proposées risqueraient
d’influer sur le résultat du vote.
Imaginez : suppression de 8 765
postes d’enseignants en septembre
2011 (3 367 en primaire, 4 800
dans le secondaire, 200 dans
l’administration) alors que les effectifs
sont en augmentation de 4 000
élèves.
Dans notre académie, 156 postes du
primaire et 196 postes du second
degré devraient disparaître. Dans le
secteur dieppois, plus d’une dizaine
d’établissements sont menacés et
des sections de lycées en filière
industrielle.
Ces orientations résultent de la décision
appliquée dans toutes les administrations
de supprimer un emploi
pour 2 départs à la retraite : ainsi, par
exemple, la sous-préfecture n’ouvre
plus au public qu’à mi-temps. Partout,
c’est le service public qui est mis
en danger.
Au niveau de l’éducation nationale, la
scolarisation avant 3 ans est remise
en cause, le nombre de classes spécialisées
risque encore de diminuer,
les remplacements ne seront pas
assurés correctement et surtout, le
nombre d’élèves par classe va augmenter
même en Zone d’Éducation
Prioritaire : là où une aide particulière
doit être apportée aux élèves en
difficulté scolaire, sociale.
Il faut s’opposer à cette politique de
casse de l’école, du service public. Les
élus du groupe communiste et
républicain apportent aux enseignants,
aux parents d’élèves, à toute
la communauté éducative, leur
soutien sans réserve. Nous participerons,
avec eux, aux luttes et mouvements
pour faire échec aux plans de
destruction de l’Éducation Nationale.
Expression des groupes politiques du Conseil municipal
Groupe des élus
Socialistes et de
la Société Civile
Au rectorat de l’Académie de Rouen,
on solde aussi ! À la rentrée prochaine,
quatre bacs professionnels seront “liquidés”
dont celui de technicien d’usinage de
l’Émulation dieppoise. Dans ce même
établissement, une des deux classes de 3e
découverte professionnelle ainsi que la
mention complémentaire diesel sont
aussi condamnées. Cela représente une
centaine d’élèves et cinq postes
d’enseignants en moins.
Et ce n’est pas tout ! Trois brevets de technicien
supérieur (BTS) sont sacrifiés dont
celui d’assistant d’étude et de réalisation
d’outillages de mise en forme de matériaux
au lycée Anguier de la Ville d’Eu. Au
rayon certificat d’aptitude professionnelle
(CAP), neuf sont rayés de la carte dont
ceux de constructeur bois à Envermeu,
fonderie à Eu et cuisine au Tréport.
Tout est bradé ! Le Rectorat de Rouen a
annoncé 377 postes d’enseignants en
moins à la rentrée prochaine (16 000 à
l’échelon national). Quant au centre
d’information et d’orientation (CIO) de
Dieppe, un poste administratif y est
supprimé. Nous ne pouvons pas laisser
faire ce travail de sape, immense gâchis
financier et humain. Pour le parc des
machines à commandes numériques du
bac professionnel dieppois technicien
d’usinage, la Région a déboursé un million
d’euros… Parce que cet investissement
colle aux besoins des entreprises locales
en mécanique générale. Et parce qu’il permettra
de fournir une main-d’œuvre
qualifiée aux deux grands chantiers que
sont l’EPR à Penly et le parc éolien offshore.
La vraie bonne affaire ? C’est la rectrice de
l’académie de Rouen qui la fait : si elle réussit
toutes les fermetures et suppressions
de postes, elle percevra une prime maximale
de 21 840 €.
L’enseignement et la formation qualifiante
sont les garants de la future insertion sociale
et professionnelle de nos jeunes. Nous
souhaitons donc que chacun d’eux puisse
bénéficier de formations de qualité, diplômantes
et adaptées aux besoins des territoires.
Les seules logiques comptables
ne sont pas gages d’avenir !
Groupe des élus
Europe écologie
-Les Verts
La filière photovoltaïque démantelée
On le savait depuis longtemps, l’écologie
n’est plus une priorité du gouvernement.
Comme la plupart des engagements environnementaux
issus du Grenelle, la filière
photovoltaïque vient elle aussi d’être sacrifiée
sur l’autel de la rigueur budgétaire.
Après plusieurs baisses successives du
tarif de rachat par EDF, le gouvernement
vient, par un décret du 9 décembre,
d’interrompre pour trois mois tout projet
d’installation de centrale photovoltaïque
de plus de 3 kilowatts crête. Cette mesure
aura pour conséquence la mort de plusieurs
entreprises, notamment des PME, la
destruction de milliers d’emplois et la fin
du développement du photovoltaïque en
France.
À Dieppe, l’Association Énergies Partagées
qui essaie de promouvoir ce type
d’énergie ne pourra peut-être pas résister
à ce nouveau tour de vis gouvernemental.
Un des arguments mis en avant par le gouvernement
et qui concerne notre dépendance
à l’égard des pays émergents
comme la Chine pour l’achat des panneaux
voltaïques n’est que très partiellement
valable. Nous sommes en France
essentiellement tributaires de
l’Allemagne, pays qui a fait dès les années
1980 le choix d’investir dans cette filière
énergétique.
L’autre argument relatif au surcoût du
rachat de l’électricité photovoltaïque, ne
tient pas debout quand on sait que plusieurs
milliards d’euros vont être investis
dans le nucléaire, notamment pour
financer les nouvelles centrales EPR et le
surcoût de l’enfouissement des déchets
radioactifs.
Le fait est qu’il manque, en France, un véritable
pôle industriel dans le domaine des
énergies renouvelables.
Le gouvernement et les collectivités territoriales
doivent massivement investir
dans ce secteur si l’on ne veut pas que,
dans une ou deux décennies, nous soyons
une fois encore tributaires de nations ou
de régions qui auront fait le choix d’investir
dans les seules énergies d’avenir qui soient
: les énergies renouvelables.
Groupe des
élus Dieppe
Ensemble
La région dieppoise est à un
tournant.
Le chantier EPR et le projet éolien en
pleine mer vont offrir des opportunités
de développement et de création
d’emplois jamais connues depuis 30
ans dans la région dieppoise.
Dans le même temps, toute l’attention
des grands décideurs va vers l’axe
Rouen-Le Havre avec les projets du
Grand Paris et de la ligne ferroviaire
à Grande Vitesse Paris-Le Havre.
Pour que Dieppe, sa région et ses
habitants ne subissent pas ces évolutions
mais qu’elles améliorent la
qualité de vie de tous, il y a une
urgence : la constitution d’une Grande
Agglo Dieppe-Terroir de Caux.
Les élus de Dieppe et de l’agglo actuelle
doivent travailler, maintenant, à
la construction de cette grande Agglo.
Ensemble, on est toujours plus forts.
Son périmètre possible est connu de
tous : c’est celui du “Pays” en préparation
depuis… 6 ans ! Avec plus de
107 000 habitants, une telle structure
aura plus de moyens pour agir,
offrira des économies importantes
avec la suppression des communautés
actuelles, permettra de peser à
l’échelon régional et national. Les
emplois, les formations, les équipements
sportifs et culturels, notre
qualité de vie, l’avenir de nos
quartiers et de nos communes
dépendent de choix importants
comme celui-ci.
Ne nous racontons pas d’histoire. Si
ce choix n’est pas fait maintenant,
Dieppe crèvera, certes rebelle et le
poing levé, mais la gueule ouverte.
Les élus aujourd’hui en charge de nos
collectivités doivent prendre leurs
responsabilités. Nous serons aux
côtés de ceux qui, au-delà des
clivages politiques, sauront faire
avancer ce projet, dans l’intérêt
général de la région dieppoise.

Groupe des élus
Centristes
Comme chaque année, les maires
et les élus ont présenté leurs vœux
dans un exercice sympathique de
rencontre autour du pot de l’amitié.
Cette année, on a pu entendre dans les
différents discours l’inquiétude et
l’interrogation concernant le devenir
des communes et leur capacité d’action
au regard de la loi portant la réforme
des collectivités territoriales.
Notre groupe soutient que la réforme
est nécessaire car elle permet de clarifier
les compétences et les cofinancements
des collectivités territoriales.
La décentralisation a débuté il y a 30 ans
au cours des quelles ce sont successivement
empilés les transferts des
compétences de l’État vers les collectivités
qui ont perdu en lisibilité et en
efficacité.
Avec la loi, les compétences attribuées
doivent l’être à titre exclusif. En résumé,
une compétence exclusive ne pourra
plus être exercée par une autre collectivité.
Exemple : Aujourd’hui, la Région à la
compétence économique de son territoire,
mais le Département, l’Agglo, la
Communauté de commune et la Ville
exercent également cette compétence.
Demain, l’objectif est clairement défini
et consiste à inciter les Départements
et la Région à développer de véritables
synergies d’action pour éviter les doublons
voire les actions concurrentes
onéreuses.
Nous sommes convaincus que la commune
restera au cœur de nos institutions
locales car elle constitue le
premier échelon de notre démocratie,
mais les citoyens ont tout à gagner dans
plus de clarification dans « le qui fait
quoi avec nos impôts ».
vie municipale
3 questions à
« Mieux répondre aux
besoins des usagers »
� À quels objectifs répond la réorganisation des
services municipaux ?
Il s’agit d’une démarche naturelle d’adaptation,
comme toute organisation. Elle est
liée aux évolutions des missions de service
public et contraintes budgétaires qui
poussent les collectivités à mieux utiliser
leurs moyens. Les améliorations apportées
visent à mieux répondre aux besoins des
usagers en adoptant davantage de transversalité
en interne. Les enjeux sont d’offrir
une meilleure visibilité des services auprès
de nos partenaires avec des interlocuteurs
clairement identifiés, mais aussi de gagner
en proximité et en efficacité. Nous avons
pour cela revu le mode de fonctionnement
avec des méthodes managériales nouvelles
qui responsabilisent davantage les agents
et plus spécifiquement les cadres de la Ville.
� Justement, comment se traduit cette
réorganisation ?
L’administration municipale est maintenant
structurée en treize pôles, échelons
essentiels les plus proches des agents et des
habitants, capables de mettre en place les
politiques publiques localement, de les
ajuster éventuellement. L’évolution vers un
organigramme matriciel (voir éclairage)
vise à mobiliser les énergies à bon escient
à chaque niveau opérationnel. Ce modèle
décloisonne le fonctionnement des services
et facilite la mobilisation et la conjugaison
des expériences et des compétences, la production
de savoirs partagés.
� Quels en sont les effets attendus ?
Par une organisation qui vise à produire
plus que l’addition des simples compétences,
nous souhaitons une plus grande
efficacité auprès de la population, des usagers.
De même, en raccourcissant l’échelle
de décision et en simplifiant le processus
décisionnel, nous espérons davantage de
réactivité dans la gestion des dossiers.
� Propos recueillis par Pascal Luce
ÉCLAiRAge
Une organisation autour de treize pôles
Le nouvel organigramme des services municipaux de la Ville de Dieppe s’articule de manière matricielle. C’est un
schéma dans lequel les hommes et les ressources matérielles sont gérés de façon hiérarchique, et les projets
menés de manière transversale.
Pour cela ont été opérés des regroupements ou des redéfinitions de directions ou de services existants, en
adéquation avec le projet municipal. Les treize pôles sont répartis de la manière suivante :
� six pôles activités
� pôle Économie, Tourisme et
Développement du territoire
� pôle Culture
� pôle Éducation, Enfance
� pôle Sports, Animation et Vie
associative
� pôle Politique de la ville,
Jeunesse, Prévention et Sécurité
� pôle Solidarités, Santé et Petite
enfance
Jean-Luc Bonnechère, directeur général
des services de la Ville de Dieppe
� un pôle Citoyenneté
Communication
� trois pôles
ressources
� pôle Ressources humaines
� pôle Administration générale
� pôle Finances et Systèmes
d’information
Pour Jean-Luc Bonnechère, la nouvelle
organisation des services de la Ville
doit favoriser la mise en œuvre du
projet municipal.
� trois pôles
techniques
� pôle Espaces extérieurs
� pôle Aménagement et
Développement durable
� pôle Bâti et Moyens généraux
19

vie municipale
20
Le site web
mobile de
Dieppe labellisé
Le tout jeune site Internet
mobile de la Ville de Dieppe,
lancé à la mi-décembre
2010, vient de recevoir le
label Proxima mobile, mis
en place par la Délégation
aux Usages de l’Internet
pour le ministère de
l’Industrie, de l’Énergie et
de l’Économie numérique
et le ministère de la
Recherche, à travers un
portail européen de
services aux citoyens sur
terminal mobile.
L’objectif de ce label
est « d’identifier des
services d’intérêt général,
gratuits et sans publicité,
accessibles sur terminaux
mobiles, qui facilitent la
vie quotidienne de tous
les citoyens. Une attention
particulière est portée
aux services à fort impact
social et en particulier à
ceux qui s’adressent aux
personnes sous condition
de ressources, aux
personnes âgées ou aux
personnes handicapées. »
Il est attribué par
un jury composé de
représentants des
administrations françaises,
de professionnels,
d’experts du secteur, de
représentants français
du monde académique et
scientifique, qui examine
les projets candidats
selon plusieurs critères
d’éligibilité, notamment
l’innovation, l’ergonomie et
l’accessibilité.
Un petit nombre de
collectivités locales –
parmi lesquelles la Ville
de Rennes, la Région
Rhône-Alpes et… Dieppe
– bénéficient pour l’heure
de ce label, lancé il y a tout
juste un an.
� le portail Proxima
Mobile : http://www.
proximamobile.fr
� le site mobile de la Ville
de Dieppe : http://mobile.
dieppe.fr
jeunesse
Orientation : l’heure
Les élèves de Terminale sont en période d’orientation.
3 questions à
« La filière la plus porteuse
est la motivation »
� en quoi est-ce important pour un
jeune de bien définir son choix
post-Bac ?
Parce qu’un jeune qui n’aurait
pas suffisamment réfléchi à
son orientation est un jeune
qui démissionne. Le choix par
hasard ou par défaut n’est jamais
un bon choix car, tôt ou
tard, il risque d’être déçu.
� Quelles sont les principales problématiques
que se pose un jeune
aujourd’hui ?
La mobilité d’abord : le jeune
choisit le plus souvent une forma-
tion proche de chez lui, soit
par facilité, soit pour des raisons
liées au coût du logement
et du transport. C’est une
question sociale… Le manque
d’ambition ensuite : le jeune
hésite trop souvent par
manque de confiance en lui.
C’est bien dommage.
Dominique Rabaste
directrice des CIO de Dieppe et de Eu
� existe-t-il aujourd’hui des filières
porteuses ?
La filière la plus porteuse est la
motivation. Le jeune qui est
motivé se donnera à fond dans
sa formation et se débrouillera
toujours pour trouver un travail.
Autrement, je dirais que la
filière industrielle reste trop
peu connue, limitée à “ingénieur”.
Or, ce n’est qu’un titre.
Pourtant, une multitude de formations
sont proposées dans la
région, et il y a même de la
place pour les filles !
� Propos recueillis par Isabelle Sibout
en PRAtiQUe : Le CIO, Centre d’information
et d’orientation, est situé
3 espace Ventabren à Dieppe. Il est
ouvert du lundi au vendredi de 8h45
à 12h et de 13h30 à 17h30, sauf lundi
matin Tél. : 02 35 84 28 08.
Lors du Forum post-Bac
organisé à Dieppe le
11 janvier, deux mille
élèves de terminales
générales, technologiques
et professionnelles
ont pu rencontrer les
représentants de plus de
quatre-vingts formations
supérieures dans tous les
secteurs d’activité.
RePèRes
Portes ouvertes
� lycée Pablo neruda, le
12 février de 9h à 12h.
� lycée Émulation
dieppoise et CFA André
Voisin, le 1 er avril de 13h30
à 17h et le 2 avril de 8h30
à 12h.
� CFA BtP Côte
d’Albâtre, le samedi
12 mars, de 9h à 17h.

du bon choix
POint De VUe
Des débouchés
dans la région et
ailleurs
Jean-Michel Sueur
�proviseur des lycées
Neruda et Émulation
Le lycée général et
technologique Pablo
Neruda propose cinq
BTS en Sciences et
technologies industrielles.
Tous BTS confondus, le
taux de réussite est de
86 % (chiffres 2010).
Mieux : le taux d’insertion
professionnelle à six
mois est de l’ordre de
75 % (données 2008),
soit dix points de plus
que dans le tertiaire,
filière trop souvent
préférée des jeunes, par
méconnaissance des
possibilités du secteur
industriel. Une filière loin
d’être négligeable donc
et, de surcroît, ouverte
aux filles ! Il existe des
débouchés dans la région,
mais pas seulement : un de
nos élèves a même trouvé
du travail à Genève !
Quant au lycée Émulation,
il propose six Bacs pro :
environnement nucléaire,
produits industriels,
microtechniques,
usinage, chaudronnerie
et électrotechnique.
Ces deux derniers étant
particulièrement porteurs
d’emploi. Les élèves issus de
ces bacs pro peuvent même
prolonger leur cursus
par un BTS industriel au
lycée Neruda, suivi d’une
Licence professionnelle
Management de projets.
tÉMOignAges
Jason �18 ans
« Je ne veux pas faire autre
chose que travailler dans
le bois. J’ai un BEP et j’ai
fait un Bac pro au lycée du
Bois à Envermeu. J’ai déjà
des propositions de travail
grâce à des contacts
professionnels établis au
cours de jobs d’été. Mais
je voudrais poursuivre
avec un BTS pour élargir
mes possibilités d’emploi.
J’aimerais me spécialiser
pour réaliser des plans de
maisons en bois dans un
bureau d’études. »
Marie �17 ans
« Je veux faire Médecine.
Je suis en Terminale S
(Scientifique) et je suis
venue au Forum post-Bac
de Dieppe pour faire
mon choix au niveau de
l’Université. Ce sera Rouen
ou Amiens, pas trop loin de
chez moi… »
Les solutions
de formation
post-Bac à
Dieppe
� Lycée Pablo neruda
5 BTS : CIM (Conception
et industrialisation en
microtechniques), ET
(Électro technique), IPM
(Industrialisation des
produits mécaniques),
MAI (Mécanique et
automatismes industriels)
et, en alternance (contrat
d’apprentissage), SE
(Systèmes électroniques).
� Lycée Jehan-Ango
BTS NRC (Négociation
et relation client), CGO
(Comptabilité et gestion
des organisations),
et, en alternance, MUC
(Management des unités
commerciales).
� Lycée Émulation
6 Bacs Pro :
environnement nucléaire,
produits industriels,
microtechniques,
usinage, chaudronnerie et
électrotechnique.
� CFA* Dieppe-Côte
d’Albâtre
du CAP au BTS : métiers du
BTP (Bâtiment et Travaux
Publics).
� CFA* André-Voisin
du CAP pour la filière
automobile jusqu’au BTS en
Systèmes électroniques.
� CFA* de Rouxmesnil
BEP, CAP et Mention
complémentaire : métiers
de la bouche, de l’hôtellerie
et de la restauration.
*CFA : centre de formation
des apprentis
L’émulation
en ébullition
La suppression d’un Bac pro
provoque une vague de protestations.
sébastien Jumel, maire de Dieppe, s’est rendu à
l’émulation pour soutenir le maintien du Bac pro.
Les élèves du lycée Émulation ont immédiatement manifesté
leur opposition à la fermeture du Bac professionnel
“technicien d’usinage” annoncée le 17 janvier par le
Rectorat et planifiée pour septembre prochain. Afin
d’appuyer leurs revendications, les lycéens grévistes
en ont appelé à la solidarité des établissements
secondaires de la ville et ont organisé le
21 janvier une marche de protestation dans les
rues de Dieppe.
La raison de cette suppression ? La baisse des effectifs
du personnel enseignant. Selon Sébastien Jumel,
cette “casse” s’inscrit dans le cadre de la politique
gouvernementale qui vise à supprimer toujours
plus de postes dans l’éducation nationale.
Solidaires, des élus du conseil municipal sont venus
soutenir le mouvement. « La décision prise
par le rectorat est inacceptable, s’est ainsi exprimé
le maire de Dieppe, qui a décidé de solliciter
directement le recteur et le ministre de l’éducation
nationale à ce sujet. Ce choix est une aberration
et a été pris de façon unilatérale. Elle
condamne notre jeunesse ». En outre, cette suppression
ne serait pas sans conséquence pour les
entreprises locales qui puisent régulièrement dans
le vivier formé à l’émulation dieppoise, à l’image
de l’entreprise Verdelet dont 50 % de ses salariés
sont diplômés de ce type de formation. � Pi. L.
L’ifcass recrute ses futurs élèves
L’Institut de formation aux
carrières administratives,
sanitaires et sociales (Ifcass)
recrute pour la rentrée de
septembre. L’établissement
propose différentes
préparations dans les filières
paramédicales et sociales :
concours d’entrée dans
les écoles d’infirmières
(Ifsi), d’aides-soignants,
d’auxiliaires de puériculture,
dans les écoles de formation
© Paris Normandie
d’assistants de service social,
d’éducateurs spécialisés,
d’éducateurs de jeunes
enfants et de moniteurs
éducateurs.
Pour passer la sélection, il
faut s’inscrire avant 31 mars
2011, auprès de l’Ifcass,
119 avenue des Canadiens
(02 35 82 67 18). Les dossiers
peuvent être téléchargés par
Internet sur le site
www.ifcass.fr.
21

développement durable
22
ÉCLAiRAge
Enjeux et
contraintes
L’évolution de la collecte
et du traitement des
déchets répond à
plusieurs enjeux et
contraintes. D’une
part, augmenter la part
de déchets recyclés et
valorisés pour répondre
aux exigences du Grenelle
de l’environnement et
réduire du même coup les
tonnages incinérés dans la
perspective de l’adhésion
au Smédar (Syndicat mixte
d’élimination des déchets
de l’arrondissement de
Rouen). D’autre part, il
s’agit d’équilibrer le coût et
les recettes de la collecte et
du traitement des déchets
en vue du transfert de
compétence à l’Agglo.
Côté contraintes, il
s’agit de développer par
touches une organisation
impossible à généraliser
du jour au lendemain du
fait de la configuration de
la ville et de ses logements.
Ainsi, l’expérimentation
menée sur le secteur de
la Cité du marin a mis en
évidence certaines limites
à l’évolution envisagée.
Et la règle a d’ailleurs été
aménagée lorsque cela
s’est avéré nécessaire.
Rue de Cité de Limes par
exemple, les camions ont
repris leur rythme de trois
passages hebdomadaires,
tri sélectif compris. Ici, les
habitations ne disposant
que rarement de cours ou
de jardin pour stocker une
semaine de déchets, la Ville,
à la demande des riverains,
a décidé de revenir à
l’ancienne formule.
La collecte des déchets
poursuit son évolution
Depuis presque un an, la Ville expérimente une nouvelle
façon de collecter les déchets à Dieppe, tout en encourageant
la pratique du tri sélectif, y compris en habitat collectif, à
travers des expérimentations appelées à s’étendre.
Depuis 2003 et le
lancement du tri
sélectif, à Dieppe,
les déchets sont
collectés trois
fois par semaine. Deux fois pour
les ordures ménagères classiques
et une fois pour les déchets recyclables.
Seulement, ajouter un
troisième ramassage ne s’est pas
fait sans surcoût. Pour développer
le tri sélectif sans alourdir la
facture, la Ville expérimente depuis
mai 2010 un nouveau système
de ramassage des ordures
ménagères à la Cité du Marin.
Dans ce quartier, la Ville est revenue
à un rythme de
deux collectes hebdomadaires.
Les camions de ramassage
passent une fois par semaine
pour les ordures ménagères et
une autre pour les déchets recyclables.
« Nous avons commencé
ici, car il s’agit d’un quartier résidentiel,
avec des maisons individuelles
qui possèdent des cours
ou des jardins. Les habitants
peuvent donc stocker leurs conteneurs
à l’extérieur », résume éric
Marchand, responsable du service
Collecte des déchets.
Cette initiative doit permettre de
s’inscrire dans l’objectif fixé par
le Grenelle de l’environnement :
passer en 2012 à un taux de
recyclage de 75 %. « L’objectif de
la réduction de la fréquence de
collecte est de dégager du temps
et des moyens pour investir dans
le développement du tri sélectif,
notamment dans les zones d’habitat
collectif », indique éric
Marchand.
Car les immeubles s’y mettent
aussi. L’expérimentation a débuté
à Neuville sur les immeubles Ampère
et Arago au mois de
juin 2010. Elle a été ensuite
étendue aux immeubles Jacques
Le passage à une seule collecte
hebdomadaire des ordures
ménagères a été expérimenté
à la Cité du Marin. Cette
organisation sera étendue
à d’autres secteurs
pavillonnaires en 2011.

Le développement du tri sélectif en habitat vertical, comme
expérimenté dans les immeubles Ampère, Arago, Cartier et
Lavoisier à Neuville avec la participation de jeunes ambassadeurs
du tri (photo), permet d’augmenter les tonnages de déchets
recyclés et de diminuer les quantités incinérées.
Cartier et Lavoisier. Et le bilan est
très positif. « Le tri fonctionne très
bien. Dès le début, les habitants
ont adhéré », se réjouit Gilles Leclerc,
ambassadeur du Développement
durable de la Ville.
Le tri sélectif développé
Pour optimiser l’efficacité de
cette réforme, des campagnes
d’information accompagnent ce
changement. « Nous faisons visiter
les usines où sont recyclés les
déchets, nous distribuons des réglettes
qui indiquent dans quelles
poubelles doivent aller les différents
types de déchets, nous allons
dans les écoles… C’est
d’ailleurs bien souvent les enfants
qui éduquent leurs parents
sur ce sujet ! », souligne
éric Marchand.
économiquement, le tri présente
aussi des atouts. En effet, contrairement
à une idée trop souvent
répandue, ces déchets ne finissent
pas incinérés, mais sont
revendus à des entreprises de reconditionnement.
Par exemple, le
papier est racheté par la Chapelle
d’Arblay de Grand-Couronne.
Ainsi, à terme, l’ensemble du tri
pourrait rapporter plusieurs centaines
de milliers d’euros à la
Ville chaque année.
La réforme de la collecte des déchets
se poursuivra en 2011. Plusieurs
zones d’habitat individuel
passeront à une collecte d’ordures
ménagères par semaine.
Dans le même temps, des immeubles
du Val Druel et de la
Ferme des Hospices rejoindront
les pionniers du tri sélectif en habitat
collectif. � C.H.
1 500 LitRes De DÉChets sUPPLÉMentAiRes ReCyCLÉs
ChAQUe seMAine POUR 50 FOyeRs
3 000 litres d’ordures ménagères étaient auparavant collectés chaque
semaine sur les deux immeubles Ampère et Arago situés à Neuville. La
mise en place du tri sélectif en juin 2010 dans ces deux petits collectifs de
50 appartements et l’adhésion des habitants permettent aujourd’hui d’en
recycler la moitié.
Succès comparable sur les immeubles Cartier et Lavoisier où le dispositif
“défi du tri” a été étendu début novembre. Les 120 foyers y valorisent
désormais 4 000 litres de déchets par semaine.
Le développement de la pratique du tri sélectif vise à réduire
les tonnages de déchets incinérés et représente un enjeu
environnemental et financier important.
23

développement durable
24
Les appareils laissés en veille
consomment de l’électricité !
Cette consommation engendre
des surcoûts pouvant aller
jusqu’à 5 % de votre facture.
Attention ! Certains appareils
ne disposent pas de veilleuse
de couleur rouge et consomment
même lorsqu’ils sont
éteints. Il est donc recommandé
de les débrancher de la
prise de courant ou d’utiliser
des prises munies d’interrupteur.
Ces appareils sont principalement
les appareils de
l’audiovisuel (télévision, magnétoscope,
décodeur Canal+,
démodulateur d’antenne satellite,
chaîne Hi-fi). Les brancher
sur des multiprises munies
d’un interrupteur permet de
tout arrêter en bloc. Toutefois
il peut être utile de brancher à
part les appareils munis d’une
horloge.
Croissance du
recyclage des
sapins de Noël
Un tiers de sapins en plus a
été déposé par les habitants
dans les points de collecte
afin d’être recyclé. Plus de
50 m 3 de sapins ont ainsi
été broyés, contre 40 m 3
l’an dernier. Les copeaux
mélangés à d’autres
essences serviront au
service Espaces verts
pour faire du paillage.
Néanmoins, les Dieppois
qui souhaitent disposer
de copeaux pourront s’en
procurer sur le stand
de la Ville de Dieppe lors
de la Fête des fleurs
programmée le 8 mai.
Ne laissons pas nos
appareils électriques veiller
Savez-vous par exemple qu’un
téléviseur en veille pendant
une journée consomme davantage
que pendant la durée
de deux films ? De même, une
machine à café, un lecteur CD
ou un ordinateur laissés en
veille peuvent consommer
jusqu’à 4 watts-heure.
Alors, débranchez vos appareils
électriques. Ce petit geste
éco-citoyen permet à chacun
de faire des économies et de
réduire à petits pas son empreinte
écologique. Mis bout à
bout, ces petits pas individuels
peuvent représenter un grand
pas pour la préservation de la
Planète. Sachez qu’à l’échelle
de la France, l’ensemble de
cette énergie cachée représente
la production du quart d’une
centrale nucléaire, soit la
consommation annuelle des
villes de Nice et Lyon réunies.
� Marie-Hélène Moudoumbou
Quiz développement durable
Répondez à ce quiz et adressez votre bulletin de participation avant le 16 février
au service Communication, 24 rue des Maillots, 76200 Dieppe. Le gagnant,
tiré au sort, parmi les bonnes réponses, recevra un composteur
ou une poubelle à double bac.
1 - La consommation des appareils électriques en veille peut représenter une
part de la facture d’électricité pouvant atteindre :
5 % 15 % 25 %
2 - Un téléviseur en veille consomme davantage en une journée que durant
3 heures de fonctionnement.
vrai faux
3 - À l’échelle de la France, l’énergie pour alimenter les appareils électriques
en veille représente le quart de la production d’une centrale nucléaire, soit
la consommation annuelle des villes de nice et Lyon réunies ?
vrai faux
Nom Prénom
Adresse
Téléphone
Le gagnant du quiz du mois dernier est Lydie Martel de Janval.
Les bonnes réponses étaient : 1. 25 kg 2. Oui. 3. Oui.
loisirs - animation des quartiers
Le Musculation
club dieppois
solidaire avec
Fouzi et Lorenzo
Le Musculation club
dieppois organise des
démonstrations de
développé couché et de
combats d’arts martiaux
le 20 février de 14h à 20h
à la Maison des sports.
Les bénéfices de cette
journée de solidarité iront
aux associations Régis
Méningite et Terres et
mers, qui les reverseront
à Lorenzo, un jeune devenu
tétraplégique à l’âge de 15
ans suite à une méningite,
et à Fouzi Bouzahaf, victime
récemment d’un grave
accident de la route. Entrée :
2 euros.
Neuville
Repas de
quartier le
18 février
Oxygène organise un
repas de quartier et
une soirée festive,
préparés par et pour les
habitants, le 18 février à
19h30 à la salle Lingois.
Des rencontres autour
de l’organisation et de la
préparation sont mises
en place. Tarifs adultes :
6 euros pour les adhérents
et 11 euros pour les non
adhérents ; tarif enfants :
3 euros pour les moins de
11 ans. Renseignements à
l’accueil de l’association,
im. Quenouille. Tél :
02 35 40 28 87.

Accueils de loisirs mode d’emploi
Pendant les vacances d’hiver les
accueils de loisirs seront ouverts du
21 février au 4 mars.
Les enfants de 3 à 6 ans seront
accueillis du lundi au vendredi,
de 8h à 18h, dans les accueils de
loisirs maternels gérés par la
Ville. Ceux-ci sont hébergés dans
les écoles Blainville, Langevin et
de Broglie. Renseignements à la
direction éducation-Enfance de
l’Hôtel de Ville (02 35 06 62 53) et
dans les mairies annexes. Attention,
l’inscription au préalable
est obligatoire. Elle doit parvenir
au service éducation enfance
avant le 11 février. Toute inscription
est due. Le formulaire d’inscription
est téléchargeable sur le
site de la Ville (dieppe.fr).
La gestion des accueils de loisirs
élémentaires (6–11 ans) est maintenant
assurée par des partenaires
associatifs. Les trois
associations qui gèrent ces accueils
de loisirs recommandent
de s’inscrire au préalable.
Les enfants du centre ville et du
Pollet sont accueillis à l’école Sévigné.
S’adresser à l’ADDLE, 8 rue
Irénée-Bourgois (02 35 84 65 20).
Les enfants de Janval et des
Bruyères sont accueillis à l’école
élémentaire de Broglie. S’adresser
à la Maison Jacques-Prévert,
1 rue Montigny (02 35 82 71 20).
Les enfants de Neuville sont accueillis
à l’école élémentaire
Langevin et ceux du Val Druel à
l’école Camille-Claudel. Ces deux
derniers accueils de loisirs sont
gérés par la Maison des Jeunes/
Bouge tes vacances avec Starcraft II
starcraft ii, le jeu de
stratégie en temps
réel, s’invite dans les
quartiers dans le cadre
du dispositif Bouge
tes quatre saisons.
Aux séances d’initiation
encadrées par les
animateurs des ateliers
multimédia succèdent des
sessions en accès libre.
Ce jeu demandant une
certaine dextérité, il faut
Les accueils de loisirs seront
ouverts du 21 février au 4 mars
pour accueillir les 3 - 11 ans.
avoir au moins 10 ans pour
y participer. Il n’est pas
nécessaire de s’inscrire
au préalable, cependant
comme il ne faut pas plus
de huit joueurs par session,
les premiers arrivés seront
prioritaires.
Val Druel, pôle C. Claudel
� découverte et initiation
(présence d’un animateur)
lundi 21 et mardi 22 février,
de 14h à 16h et de 16h à 18h
� Accès libre au jeu
lundi 28 février et mardi
1er mars, de 14h à 18h
Les Bruyères, pôle de
services La Fontaine
� perfectionnement
(présence d’un animateur)
mercredi 23 février, de 9h
à 12h, de 14h à 16h et de 16h
à 18h
� Accès libre au jeu
mercredi 2 mars, de 9h à 12h
et de 14h à 18h
neuville, le Drakkar
� découverte et initiation
(présence d’un animateur)
jeudi 24 et vendredi
25 février, de 14h à 16h et de
16h à 18h
� Accès libre au jeu
jeudi 3 mars et vendredi
4 mars, de 14h à 18h
Maison pour tous de Neuville,
avenue Charles-Nicolle
(02 32 90 56 60). � M.-H. M.
en PRAtiQUe : tous les accueils de
loisirs, qu’ils soient gérés par la
Ville ou les associations, pratiquent
les mêmes horaires et tarifs. Ces
derniers sont fixés en fonction d’un
quotient familial qui prend en compte
la composition de la famille et ses
ressources. Possibilité d’accueil à la
journée et à la demi-journée, avec ou
sans repas.
horaires des marées
du 7 février au 9 mars
Date
Vacances
sportives
Pendant les vacances
d’hiver, le service
municipal Animation
des sports propose
diverses animations
gratuites encadrées
par des animateurs
diplômés.
� du lundi 21 au vendredi
25 février, au gymnase Léon
Rogé
Baby gym pour les 5 - 6 ans,
de 9h30 à 10h30 et de 10h30
à 11h30
Sports de raquette, à partir
de 8 ans, de 14h à 16h30
� du 28 février au 4 mars,
au gymnase Robert Vain
Baby gym pour les 5 - 6 ans,
de 9h30 à 10h30 et de 10h30
à 11h30
Sports collectifs, à partir de
8 ans, de 14h à 16h30.
Prière de se munir d’une
autorisation parentale.
Pleines Mers Basses Mers
Matin haut Coef soir haut Coef Matin haut soir haut
25

sports
26
un sportif / un club Kévin Schuler, ES Janval
« Les petits, prenez plaisir à jouer
au ballon tous ensemble ! »
Joueur de l’ES Janval, Kévin Schuler prend son pied en senior, mais prend aussi en main les
benjamins du club. Rencontre avec ce jeune “joueur-entraîneur”.
Kévin Schuler est
issu d’une famille
de “footeux”. Il a
toujours baigné
dans le monde du
ballon rond et a signé sa première
licence dès l’âge de 6 ans.
Il y a trois ans, ce jeune de 21
ans, supporter inconditionnel du
RC Lens, suit un de ses amis à
l’ES Janval. « J’ai été super bien
accueilli. C’est un club très familial
où il y a une très bonne ambiance
». Sous les couleurs noires
du club, Kévin évolue en tant que
milieu de terrain défensif, son
« poste de préférence ». Et, diton,
les milieux défensifs font
souvent de grands entraîneurs,
une fois leur carrière terminée.
Jeune senior, Kévin n’est pas
près de raccrocher ses crampons
qu’il dirige déjà une équipe de
“benjamins à 9” (11-12 ans).
« L’année dernière, j’ai accepté de
m’occuper des débutants. Mais
cette saison, j’ai voulu prendre
en charge une équipe de catégorie
plus haute pour disputer un
championnat avec des jeunes ».
Assisté de son coéquipier Julien tiret,
Kévin inculque des bases
Fitness dans les quartiers
La Ville de Dieppe et le
service Animation des
sports proposent des
cours de fitness ouverts
à toutes et à tous. Ceuxci
sont assurés par un
éducateur sportif titulaire
du brevet d’état des activités
gymniques. La participation
est de 0,90 euro par séance.
Inscriptions sur place. Pour la
première séance, prévoir un
certificat médical. Contact :
service Animation des sports
au 02 35 06 62 77.
Les cours ont lieu :
techniques et tactiques aux seize
jeunes dont il a la responsabilité,
chaque mercredi de 15h à 17h. Il
leur transmet également des valeurs
de discipline et de respect
des partenaires, des adversaires
et aussi des décisions arbitrales.
Il doit, de plus, faire des choix
pour les rencontres du samedi
car il ne peut inscrire que douze
noms sur la feuille de match.
« Ceux qui ne jouent pas sont repris
automatiquement la
� le lundi de 9h à 10h à la
Maison des associations
� le lundi de 14h à 15h au
Pôle de services La Fontaine,
Les Bruyères
� le lundi de 17h30 à 18h30
à la salle Levasseur, Janval
(prévoir un tapis)
� le mardi de 19h à 20h à la
salle annexe Camille-Claudel,
Val Druel
� le jeudi de 17h à 18h à la RPA
Marcel-Paul, Le Pollet (step)
� le jeudi de 18h30 à 19h30,
salle Levasseur, Janval,
(prévoir un tapis).
semaine d’après. Je fais tourner
mon effectif afin de permettre à
tous de jouer ». Au-delà du résultat,
ce Neuvillais insiste fort auprès
de ses protégés sur « le plaisir
de jouer au ballon tous ensemble
». À 21 ans, Kévin Schuler
est déjà responsable d’une équipe
de footballeurs en herbe. Un bon
défi, selon lui, qu’il a su relever
et qu’il est en passe de réussir !
� Pierre Leduc
Meeting de
natation
synchronisée
Le Club municipal de
Natation de Dieppe
organise un meeting de
natation synchronisée,
alliant danse, gymnastique
et natation, le 13 février.
Ce meeting se tiendra à la
piscine Auguste-Delaune
de 14h à 19h. Gratuit.
Volontaire et combatif, Kévin
Schuler transmet tout ce qu’on
lui a appris sur le football aux
jeunes benjamins qu’il encadre.
gala de boxe
Le Ring olympique dieppois
organise son Grand gala de
boxe le 4 février à la Maison
des sports. Ouverture des
portes à 19h30, début du
gala à 20h. Entrée : 10 euros.
Gratuit pour les moins de
12 ans.
RePèRes
ES Janval
L’entente sportive
janvalaise a été créée
en 1978. Elle compte
actuellement 165 licenciés,
9 équipes, des pré-poussins
aux seniors, engagées
dans les championnats du
District des Vallées. Pour
la saison 2010-2011, l’équipe
fanion joue en 1 re division
de district et son équipe
réserve, dans laquelle
évolue Kévin Schuler,
évolue en 3 e division de
district. Vêtue tout de
noir, l’ES Janval reçoit
ses adversaires sur les
pelouses du stade Auguste-
Delaune, situé chemin des
Vertus à Dieppe.
Contact : Franck Lœuillet,
président, au 02 35 82 18 12.
tournoi de
volley-ball
Le 12 février, les Gymnases
Léon Rogé, Aubertot
et la salle Émile Séry
accueilleront, de 13h à 19h,
le tournoi inter-comités
de volley-ball qui réunit
les trois grandes ligues du
département : FSGT, FFVB
et CL76.

culture
La médiathèque (se)
questionne sur sa mutation
La réorganisation de la Médiathèque Jean-Renoir se
prépare. Une évolution physique est attendue. Un
changement de philosophie aussi.
La médiathèque Jean-
Renoir s’est livrée un
défi : positionner cet
équipement au cœur
de la vie des Dieppois.
Comme troisième lieu de
vie plus précisément, après la
maison et le travail ou l’école.
La tête de pont du Réseau des
bibliothèques-ludothèques de la
Ville travaille ainsi à sa réorganisation.
Dans ce cadre, un réaménagement
spatial des
collections est programmé au
cours de l’été, mais la réflexion
est plus profonde. On peut même
parler de changement de philosophie
pour infléchir un constat
sévère : l’obsolescence de la présentation
des collections de la
Médiathèque et ses difficultés à
regagner des usagers représentant
toute la diversité dieppoise.
« Il s’agit de placer l’usager au
cœur des pratiques », résume
Anne-Marie Devillers, directrice
du réseau des bibliothèques-ludothèques
et des archives de la
Ville de Dieppe.
C’est dans cette perspective que
sera lancé courant février un observatoire
des publics. Cinquante
usagers et autant de non-usagers
de la médiathèque Jean-Renoir
seront interrogés. Peut-être
serez-vous sollicités pour faire
partie de ce panel représentatif
de la population dieppoise ? Pour
donner votre perception de la
médiathèque, parler de votre
rapport à la lecture… et contribuer
à l’émanation d’un réseau
des bibliothèques-ludothèques
qui réponde aux attentes des habitants
pour occuper sa place de lieu
de société et d’espace culturel.
Gratuité généralisée
Parallèlement à cette consultation
des habitants dans la définition
de la médiathèque de
demain, les professionnels des
bibliothèques seront également
invités à apporter leur avis,
leurs idées. Les compétences de
partenaires pourraient également
participer à poser des
La réorganisation spatiale
et la révision du contenu
des collections sont au
programme de l’évolution de
la Médiathèque Jean-Renoir.
usages susceptibles d’être développés
dans une éventuelle
médiathèque d’Agglo.
L’extension de la gratuité des
prêts à tous les documents - mesure
étendue à tous les habitants
de l’agglomération suite à un accord
avec Dieppe-Maritime - est
une première étape de cette évolution.
L’esprit étant de favoriser
l’accessibilité à la culture en supprimant
la barrière financière.
� Pascal Luce
ÉCLAiRAge
évolution
tarifaire
Depuis le 1 er janvier,
la gratuité de tous les
documents a été étendue
aux supports multimédia
(DVD et cédéroms)
au sein du réseau des
bibliothèques-ludothèques
dieppoises. Dieppe
est ainsi la troisième
ville du département à
instaurer cette gratuité qui
représente tout de même
un manque à gagner de
30 000 euros, sachant que
les tarifs pour les Dieppois
étaient de 24,90 euros pour
la carte individuelle et de
37,70 euros pour la carte
famille.
De même, la pénalité d’un
euro par document et par
semaine de retard a été
supprimée. Toutefois, pour
faire respecter la durée
des prêts et permettre à
tous de pouvoir emprunter
les documents, celle-ci
est remplacée par une
suspension du prêt durant
sept jours. À noter que
l’envoi du courrier de
relance demeure dû à
hauteur d’un euro. Pour
information, 6 000 de ces
courriers sont adressés
chaque année.
Les Dieppois
peuvent désormais
emprunter
gratuitement
les différents
documents du
Réseau des
bibliothèquesludothèques,
y
compris les DVD et
cédéroms.
27

culture
28
entretien Philippe Haudrère, rapporteur du colloque
Philippe haudrère a tiré les conclusions du colloque consacré à Abraham
Duquesne. Les actes de ce rendez-vous seront publiés.
Duquesne, le fin normand
Membre de l’Académie de Marine, professeur émérite de l’université d’Angers
et rapporteur du colloque adressé à Abraham Duquesne qui s’est tenu à Dieppe
les 8 et 9 janvier, Philippe Haudrère nous livre ses conclusions.
� Quels sont les principaux apports
du colloque ?
Le colloque nous a éclairé sur le
temps de Duquesne, c’est-à-dire
sa vie et l’histoire de la marine
royale, ainsi que sur la mémoire
de Duquesne, la manière dont
son mythe s’est construit à travers
les siècles.
� Qu’a-t-on appris sur Abraham
Duquesne ?
Le colloque a mis en exergue une
ascension sociale extraordinaire
sur trois générations. Son grandpère
était cordonnier, son père
marchand et capitaine de vaisseau
et lui-même est devenu
lieutenant général du Roi et marquis.
Cette ascension est due à
l’intelligence d’Abraham
Duquesne, surnommé Le fin normand
par Colbert, mais aussi à
son éducation liée à l’enseignement
protestant et à son parcours
de navigateur et de négociateur
aux côtés de son père, qui était
moitié pirate, moitié corsaire.
� Pourquoi Duquesne a-t-il pris
autant d’importance ?
L’ascension sociale d’Abraham
Duquesne coïncide avec la politique
de développement d’une
marine de guerre voulue par la
monarchie française au
XVII e siècle, avec la création
d’une flotte et d’un corps d’officiers
au service du roi.
� Comment s’est construite
l’aura de ce personnage
légendaire ?
On s’est servi de la légende de ce
marin héroïque pour susciter un
sursaut national. Par exemple, on
publie sa première biographie, au
lendemain des désastres de la
flotte française pendant la guerre
de sept ans. C’est en 1844, période
à laquelle la monarchie de
juillet élabore une grande politique
maritime, qu’est érigée à
Dieppe la statue Duquesne. En
1910, les cérémonies du tricentenaire
ont permis à Dieppe de renouer
avec la période d’avant
1694, pendant laquelle le port de
Dieppe était si prospère.
� Qu’apprend-on sur la Marine
royale au temps de Duquesne ?
Sous la direction de Richelieu,
dans les années 1635 à 1640, est
créée une flotte de trente-cinq à
quarante vaisseaux de guerre.
Pour la construire, les Français
s’inspirent des techniques de la
construction hollandaise, marine
qui dominait les mers à l’époque.
� existe-t-il encore des points
à éclaircir sur la vie d'Abraham
Duquesne ?
Abraham Duquesne est entré au
service de la reine Christine de
Suède et a reçu un grade dans la
marine de ce pays. Quels services
a-t-il rendu à la Suède ? Il reste
encore des investigations à
pousser sur ce pan de sa vie.
� Propos recueillis par Marie-Hélène Moudoumbou.
ÉCLAiRAge
Abraham
Duquesne séduit
encore le public
Près de deux cents
personnes ont assisté les
8 et 9 janvier au colloque
célébrant les quatre
cents ans de la naissance
d’Abraham Duquesne.
Sébastien Jumel a inauguré
l’événement organisé
par les Amys du vieux
Dieppe avec le soutien de
la Ville. Universitaires,
conservateurs, mais aussi
Dieppois passionnés par le
sujet se sont succédés à la
tribune.
Le concert de musique
ancienne donné par
les professeurs du
Conservatoire Camille
Saint-Saëns au temple
protestant s’est joué à
guichets fermés. De même,
soixante-huit personnes
ont suivi la visite guidée de
l’exposition du Château-
Musée qui clôturait le
festival.

Lancez-vous avec le
Tremplin musiques actuelles
Les groupes qui souhaitent
participer au tremplin musiques
actuelles, co-organisé par le
conservatoire Camille Saint-
Saëns et la Ville de Dieppe,
doivent déposer leur candidature
avant le 1 er mars 2011.
Attention, pour participer, la
moyenne d’âge des musiciens du
groupe ne doit pas dépasser 25
ans et ceux-ci doivent habiter
Dieppe ou sa région.
Le concert qui départagera les
participants est programmé le
19 mars à 20h30 à l’auditorium
du conservatoire. Il sera gratuit.
Le groupe qui remportera le premier
prix assurera la première
partie de deux concerts, l’un
organisé par DSN, l’autre par la
Ville de Dieppe. Le groupe classé
deuxième pourra se produire dans
le cadre du Festival Rock’n’Caux
et empochera un bon d’achat
d’une valeur de 200 euros. Le
troisième donnera un concert organisé
par la Ville de Dieppe.
Renseignements complémentaires
auprès du conservatoire
(02 32 14 44 50).
en PRAtiQUe : pour s’inscrire, envoyer
une démo avec créations originales,
fiche technique et descriptif du groupe
au conservatoire à rayonnement
départemental Camille Saint-Saëns,
63 rue de la Barre à Dieppe.
Jeux, livres et ciné dans les “bibs”
Le Réseau des bibliothèques-ludothèques
organise de multiples animations autour
du livre, mais aussi du jeu ou du cinéma.
Pour connaître la programmation des
séances Bébés jeux, P’tit Cinoch, Racontemoi
une histoire, Pause livre, Bébés
livres, Parents conteurs, Souriez ! Vous
allez jouer ! et Wii sport, rendez-vous
dans les structures du Réseau ou sur le
site dieppe.fr
Pour toutes ces activités, à savourer en
famille pour la plupart, rendez-vous sur place.
Rêver avec l’ensommeilleuse
Quelle est la différence
entre une Berceuse et une
Ensommeilleuse ? La Berceuse
berce et l’Ensommeilleuse
ensommeille. L’Ensommeilleuse
calme les tigres en colère, endort
un chapiteau entier et libère
les cauchemars dans lesquels
Madame Broie du noir vit depuis
plusieurs années. Un seul être
résiste à l’Ensommeilleuse, c’est
son poisson rouge, Cyprien, qu’elle
emmène partout.
L’Ensomeilleuse, cette création des
compagnies Le chariot et Accords
de voix, est un spectacle tout public
accessible dès 3 ans. Ce spectacle,
qui dure environ 35 minutes, est
programmé par Art/e Dieppe dans
le cadre du Théâtre jeune public.
COnFÉRenCe
Mardi 15 février 18h30
Urbanisme et industries
dieppoises au XIX e siècle,
conférence sur l’histoire urbaine,
industrielle et portuaire au sud
de Dieppe. � hôtel de Ville
CAFÉ LittÉRAiRe
Jeudi 17 février 20h
Les voix de Marrakech, d’Elias
Canetti. Entrée libre� Hôtel de
la Plage
exPOsitiOn
Jusqu’au 24 février
A4, quatre artistes dieppois
exposent sculptures, peintures,
gravures et vidéos� Espace
Oxygène, Hôtel de Ville,
service Communication
Il est à voir à la Maison Jacques-
Prévert le 6 février à 17h. Tarifs
de 13 euros à 15 euros pour un
adulte et un enfant. De 6,50 euros à
7 euros par enfant supplémentaire
selon que vous soyez adhérent ou
non à Art/e. Renseignements au
02 35 82 71 20.
sPeCtACLes
Vendredi 4 février 20h30
Entre humour et tendresse,
Monsieur Bourvil, spectacle
polyvalent retraçant les grands
moments de la vie et de la
carrière de Bourvil � Casino
Dimanche 6 février 17h
L’ensommeilleuse, voir cidessus
� Maison Jacques
Prévert
samedi 5 mars 20h30
La dernière nuit de
Tchaïkovsky, ballet � Casino
29

culture
30
MUsiQUe
Mardi 1 er février 19h30
Défi, concert
d’élèves. Entrée libre
� Conservatoire
Vendredi 4 février
20h30
Boule à facettes,
concert d’élèves.
Entrée libre
� Conservatoire
Mercredi 9 février
19h30
1, 2, 3 musiques
à jouer ou à
danser, concert
d’élèves. Entrée libre
� Conservatoire
samedi 12 février 18h
Sound painting,
concert d’élèves,
séquences
d’improvisation
musicales dirigées
permettant d’aborder
des modes de jeux très
diversifiés. Entrée libre
� Conservatoire
samedi 12 février
Soirée de la Saint-
Valentin, ambiance
assurée à L’Abordage
par DJ José et
le chanteur Elvis
Varmany, la nouvelle
voix du zouk.� Casino
Dim. 13 février 16h
Chopin, récital
5/9 "Majorque et
George Sand", par
Laurent Lamy au piano
� Conservatoire
Mardi 15 février
18h et 19h30
Musique ancienne,
concert d’élèves.
Entrée libre
� Conservatoire
Camille Saint-Saëns
Jeudi 17 février 19h
Schubertiades,
concert d’élèves.
Entrée libre
� Conservatoire
Dim. 20 février 16h
Alain Turban chante
Montmartre, avec
en première partie
l’hommage à Joe
Dassin par Artistes
Promotion � Casino
Visite
Dim. 27 février 15h
Le quartier de Janval,
sur les pas d’un
guide-conférencier,
découvrez l’église du
Sacré Cœur, l’école
Jules-Ferry, la maison
Jacques-Prévert…
reflets de l’évolution
architecturale du
quartier de Janval
dont la richesse
historique et humaine
vous surprendra.
� Maison Jacques
Prévert
Dim. 6 février 15h30
Le paysage, visite
des collections du
musée consacrées aux
paysages de l’école du
Nord du XVII e siècle,
aux représentations
de la mer par
l’École de Barbizon
et aux peintures
impressionnistes
de Renoir, Boudin et
Pissaro
� Château-Musée
Dieppe Scène Nationale
sPeCtACLes
Jeudi 3 février 20h
Le Dire troublé des
choses, théâtre, délire
verbal � Le Drakkar
Mardi 8 février 20h
Elles + Clash, danse hip-hop
(voir page 31) � DSN
Mercredi 16 février 20h
Tartuffe + Bérénice,
théâtre. À partir de deux
grands classiques, Gwénaël
Morin met en lumière toute
la puissance des textes et le
jeu des comédiens dans une
mise en scène singulière et
sans artifice. L’esthétique
est rudimentaire : décor
minimal (table, chaise,
photocopies…) et costumes
d’aujourd’hui (jeans/basket).
Pas de doute, le théâtre est
en train de se faire devant
nous � DSN
MUsiQUe
Vendredi 25 février 20h
Fantazio Gang + David
Lafore, Après 10 ans de
pérégrinations en solo,
Fantazio (l’homme-
contrebasse) est désormais
entouré de son gang de
musiciens-bruitistes.
Ensemble ils se moquent
des étiquettes et catégories
musicales et mêlent avec
talent rock, jazz, électro, hiphop…
En première partie,
David Lafore, chanteur
nonchalant aux faux airs de
gendre idéal, chante avec sa
voix ronde des textes pleins
d’ironie et de sarcasmes.
� DSN
CinÉMA
Lundi 31 janvier
Dans ses yeux (TU) 18h30*
Des hommes et des dieux
20h45
Mardi 1 er février
Des hommes et des dieux
16h30
A Serious man 20h45*
Mercredi 2 février
Megamind (VF) 14h30
Un balcon sur la mer 16h30
Le Quattro volte 20h45
Jeudi 3 février
Le Quattro volte
18h30/20h45
Vendredi 4 février
Un balcon sur la mer 18h30
Le Quattro volte 20h45
samedi 5 février
Megamind (VF) 14h30
Un balcon sur la mer
16h30/20h45
Le Quattro volte 18h30
© Un balcon sur la mer
Dimanche 6 février
Megamind (VF) 14h30*
Le Quattro volte 16h30
La Petite chambre (AVP)
18h30
2 = 1
Mercredi 9 février
Faites le mur ! 14h30
La Tête en friche
16h30/20h45
Jeudi 10 février
Somewhere 18h30/20h45
Vendredi 11 février
Somewhere 18h30
Faites le mur ! + rencontre
20h45
samedi 12 février
La Tête en friche 14h30*
Somewhere 16h30/20h45
Faites le mur ! 18h30*
Jeudi 17 février
Somewhere 18h30
Inside Job ! 20h45
Vendredi 18 février
Inside Job ! 18h30
Somewhere 20h45
samedi 19 février
Capelito - le champignon
magique (TU) 14h30/15h30
Inside Job ! 16h30
Somewhere 18h30
Red (U) 20h30
Expendables : unité
spéciale (U) 22h30
Dimanche 20 février
Les Mystères de Lisbonne
+ entracte 15h
Somewhere 20h30

interview Sylvain Groud, chorégraphe
« Elles, un hymne à
la vocation de danseuse »
Dans “Elles”, le chorégraphe Sylvain Groud dresse le
portrait de cinq danseuses de hip-hop. Cinq univers
différents avec pour point commun la danse comme pivot
de l’existence. À voir à DSN le 8 février.
� Les Dieppois vous connaissent
bien. Chacun de vos spectacles dispose
d’un univers différent. Mais quel
est leur point commun ?
C’est chaque fois une recherche
sur le sens profond de ce que
l’homme vit dans son quotidien.
Lorsque j’ai créé le spectacle
pour “Dansez Viking”, je me
suis penché sur le quotidien des
majorettes. Lorsque je fais des
stages avec les bûcherons, je me
penche sur leur quotidien. Avec
Josépha-Mayamba Madoki,
l’une des cinq danseuses
chorégraphiées par Sylvain
Groud, est par ailleurs l’une
des interprètes de la comédie
musicale Kirikou et Karaba.
ce dernier spectacle, je suis allé
à la découverte des femmes qui
gravitent dans le hip-hop. Pour
moi, l’art est un moyen de rencontrer
l’autre dans ce qu’il a de
plus profond.
� Comment est né ce spectacle ? et
comment un chorégraphe de danse
contemporaine se met-il au
hip-hop ?
En fait, le spectacle est une commande
pour l’édition 2010 du
festival annuel “Suresnes cité
danse”. Son directeur souhaitait
faire travailler des chorégraphes
autour du hip-hop. Néanmoins,
ce spectacle n’est pas un spectacle
type de hip-hop, mais un
travail sur la vocation de dan-
© Dan Aucante
seuse. Ma seule exigence a été de
chorégraphier uniquement des
femmes. J’en ai auditionné une
centaine et cinq se sont détachées
du lot : Lydie Alberto, Jann
Gallois, Josépha-Mayamba Madoki,
Marion Motin et Mélanie
Sulmona. Ce sont elles qui donnaient
le plus, qui s’engageaient
le plus et qui étaient capables de
se dépasser. Des femmes pour
lesquelles il était évident qu’elles
dansent pour exister.
� Pourquoi uniquement des portraits
de femmes ?
Lorsque l’on parle hip-hop, on
voit un univers masculin sinon
machiste. Je ne voulais pas de
belles acrobaties, des prouesses
techniques, mais que chacune
d’entre elles exprime sa vision du
monde, sa féminité, son engagement.
Avec chaque artiste s’est
noué un rapport de confiance.
J’ai posé un regard masculin sur
leur univers. Certaines ont apporté
leur musique, pour d’autres
c’est moi qui l’ai choisie. Nous
avions une convention au départ
: si les prestations devenaient
trop faciles, vulgaires,
nous arrêtions tout. Notre pari
était de dépasser les clivages artistiques.
Une des danseuses,
Jann Gallois, a même détourné
les gestes du hip-hop.
� Comment définiriez-vous “elles”
en quelques mots ?
Ce n’est pas à proprement parler
un spectacle de hip-hop, mais un
“coming-out” sur l’artiste. J’ai essayé
de montrer que pour ces
femmes, danser est une évidence,
danser s’impose. Je suis très flatté
car l’Opéra de Paris envisage de
le programmer pour son public
jeune. Pour ce prestigieux établissement,
“Elles” est un hymne
à la vocation de danseuse.
� Propos recueillis par M.-H. Moudoumbou
en PRAtiQUe : Elles, + Clash Deux
chorégraphies. Tarif de 6 à 20 euros.
Réservation à DSN (1 quai Bérigny) au
02 35 82 04 43 ou sur www.dsn.asso.fr
2 = 1
Mardi 22 février
Capelito - le
champignon magique
(TU) 14h30/15h30*
Red 16h30*
Inside Job !(TU) + débat
18h30
Somewhere 20h45*
Mercredi 23 février
Harry Potter (VF) 14h30
Les Émotifs anonymes
17h
Incendies 20h45
samedi 26 février
Le Marchand de sable
14h30/16h30
Incendies 18h15
Les Émotifs anonymes
20h45
Entre ses mains (U)
22h30
Dimanche 27 février
Harry Potter (VF) 14h30
Les Émotifs anonymes
17h
Incendies 18h30
Lundi 28 février
Le Marchand de sable
14h30/16h30
Les Émotifs anonymes
18h0
Incendies 20h45
Mardi 1 er mars
Le Marchand de sable
14h30/16h30
Incendies 18h30*
Les Émotifs anonymes
20h45*
*dernière séance, (VF) version française, (U) séance unique, (TU) tarif unique, (SR) sous réserve. DSN 02 35 82 04 43
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