Un ange à ma table - Source - Arte
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lundi 21 avril<br />
Après le jazz new-yorkais<br />
et le label Blue Note<br />
auquel il a consacré<br />
un film, Julian Benedikt<br />
se penche sur le jazz<br />
de la côte Ouest<br />
et sur la vie de Wi l l i a m<br />
Claxton, “le” photographe<br />
du jazz, qui nous ouvre<br />
ses impre s s i o n n a n t e s<br />
a rc h i v e s .<br />
Du 29 avril au 7 <strong>ma</strong>i,<br />
ARTE crée l’événement<br />
avec “Paris jazz clubs”,<br />
neuf émissions<br />
exceptionnelles qui,<br />
tous les soirs autour de<br />
minuit, captent<br />
l’atmosphère chaleureuse<br />
de quatre clubs de jazz<br />
parisiens de la rue<br />
des Lombards.<br />
Documentaire de Julian Benedikt<br />
(États-<strong>Un</strong>is, 2003-1h25mn)<br />
ZDF<br />
Élevé dans une famille où l’on écoute beaucoup<br />
de musique, William Claxton collectionne<br />
avec ferveur les i<strong>ma</strong>ges de ses jazzmen<br />
favoris : Duke Ellington, Louis<br />
A m s t rong, Ella Fitzgerald… C’est le temps<br />
des big bands, pour lesquels le photographe<br />
garde une grande tendresse. Dès<br />
qu’il est en âge de faire des i<strong>ma</strong>ges, il se<br />
glisse dans les clubs et commence une<br />
fabuleuse galerie de portraits. Quand on lui<br />
de<strong>ma</strong>nde ses photos pour les pochettes<br />
des disques de jazz de la côte Ouest, il<br />
prend complètement en charge le graphisme<br />
et participe ainsi <strong>à</strong> la création d’un style<br />
en accord avec la musique : doux sans<br />
m i è v rerie, cool, chaleureux et subtilement<br />
mélancolique. Sa re n c o n t re avec Chet<br />
Baker est déterminante : William Claxton<br />
met en valeur l’extraord i n a i re physique du<br />
t rompettiste et le montre comme une véri<strong>table</strong><br />
star, avec ses fêlures et sa fragilité.<br />
Claxton excelle aussi dans la photographie<br />
de mode, alors qu’il accompagne l’ascension<br />
de sa femme, le <strong>ma</strong>nnequin Peggy<br />
M o ffit, icône des années 60 avec son<br />
12 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003<br />
22.45<br />
William Claxton,<br />
l’œil du jazz<br />
casque de cheveux noirs et ses yeux très<br />
<strong>ma</strong>quillés… Le film mêle avec bonheur le<br />
récit de Claxton <strong>à</strong> la pre m i è re personne,<br />
des photos tirées de ses impressionnantes<br />
a rchives, des i<strong>ma</strong>ges de son travail avec<br />
Diana Krall, Cassandra Wilson, Benny<br />
Carter ou Chico Hamilton, des épisodes de<br />
sa vie rejoués, des interviews de ses<br />
p roches – Dennis Hopper (qui est aussi<br />
dans “Why are you creative?” le lundi 21<br />
avril <strong>à</strong> 02.45), Helmut Newton, Burt<br />
Bacharach – le tout rythmé par de <strong>ma</strong>gnifiques<br />
morceaux de jazz.<br />
William Claxton est toujours en activité et travaille<br />
par exemple avec Ben Harper.