Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

N. 45 transkriptionen 1703–1716 53
45. LEIBNIZ AN J. F. VON ALVENSLEBEN
Berlin, 15. April 1705. [44. 48.]
Überlieferung: L LBr. 10 Bl. 71
Berlin 15 Avril 1705
A Mons. d’Alvenslebe Ministre d’Etat du Roy de Prusse 5
Ayant appris de Monsgr le Duc Antoine Ulric vostre depart pour Berlin, et ayant
quelque chose à faire à Helmstät, qui est presque la moité du chemin de Berlin j’ay pris
sur le champs là resolution de venir icy, mais sans paroistre, parceque je n’en ay rien dit
à Hanover. Ainsi je ne parleray qu’à V. E. et peutestre aussi à Mlle de Pelniz. Si vous
avés, Monsieur, la bonté de continuer je ne doute point que Vostre presence n’acheve de 10
regler une affaire dont vous avés jetté les fondemens. Mons. le Feldmareschal et Mons.
d’Ilgen ont temoigné beaucoup de penchant à la favoriser. Ce sera maintenant l’occasion;
puisque je dois estre seur de mon fait icy, avant que de me declarer ailleurs. J’en ay écrit
au Premier d’Hanover, et j’ecris maintenant au second comme d’Hanover. M. Hugoni
qui a voulu se charger de cettre [!] , estant de mes amis, et qui est le seul qui sait encor 15
ma presence icy, ayant l’honneur de vous parler, apprendra peutestre comment il y aura
moyen que je vous puisse faire la reverence, sans estre apperçu. Si c’est vers le soir, vous
aurés peut estre occasion le jour de prendre langue Cependant je suis avec beaucoup de
reconnoissance Monsieur de V. E. etc.
4 (1) Hanove bricht ab (2) Berlin 15 Avril 1705 L 7 qui est presque la moité du chemin de
Berlin erg. L 9 Si vous avés, Monsieur, la bonté de continuer je ne doute point que erg. L
10 presence (1) ne pourra (2) ne serve à regler (3) n’acheve de regler L 13 J’en ay écrit au Premier
d’Hanover, et j’ecris maintenant au second comme d’Hanover. erg. L 17 moyen (1) de vous faire (2)
que je vous puisse faire L 17 sans estre apperçu. Si c’est vers le soir, vous aurés peut estre occasion
le jour de prendre langue erg. L
1. 9. 2005