Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

N. 36 transkriptionen 1703–1716 41
Dasz Schreiben von Herrn Hofrath Klinggrafen habe sofort nach Bruchhausen eingeschlossen,
und gebetten, dass es in dem Paquet nachm Hag mit fort-kommen mög.
Bey unserem Herrn Cämmerer habe die verlangte nachfrag wollen tun lassen, aber
erfahren müssen, dass er von Hanover dahin er vor dem Pfingstfest gereist, noch nicht
wieder-kommen sey, jedoch stündlich erwartet werde. Sobald er hier sein wird, will nicht 5
ermanglen Meines hoch-geehrtesten Herrn geheimen Raths begehren diszfalls ein genügen
zu thuen,und mich befleissen soviel darin als allen anderen gelegenheiten zu zeigen, wie
ich mit aller sincerité sey und beharre
Meines hochgeehrtesten Herrn geheimen Raths und Patrons treu -ergebenster Diener
Püchler 10
36. BURNETT AN LEIBNIZ
Frankfurt am Main, 23. Juni 1704. [17. 38.]
Überlieferung: K LBr 132 Bl. 140-141
Tres ho. Monsieur
J’ay receu la Votre daté le 12 May fort tard je ne sais pas à qui j’ay l’obligatione 15
de l’avoir fait tenir pour moy à geneve sans payér plus que la porte de quelques jours
seulement. J’avois receu auparavant quelques jours seulement les letres que l’Electrice
et la Reyne sa fille m’avoitent fait l’honeur de m’envoyér. Je me suis mis entrain aprés
(aussi tôt que la santé, et la liberté du passage en Alemagneme permetteront) de venir
personalement reconnoitre les plus grands bienfaits receus des mains de ces deux prin- 20
cesses et la plus sinceres marques d’amitié temoignèe de Vôtre part en toutes occasiones.
Il ny a rien que cette veue là, pourroit rendre le voyage supportable: Pourtant grace
adieu je suis deja avancé en chemin jusqu’à ici sans aucun danger. Nous avons trouvé
le pais de Virtenberg libre ayant justement commencé de Arrivér à Shafhouse au temps
que l’enemi avoit avancé baucoup du coté d’Ulme. Nous avons marché sur les traces de 25
leurs camps en divers endroits, et non long temps aprés nous trouvames tout les jours
continuelles marchés des troupes alliés que nous donnerent baucoup d’assurance de nos
personnes, mais nous ôterent à même temps le pouvoir de trouvér aucune chose presqu’à
mangér, le couché etoitent encore baucoup plus triste n’ayant pû trouvér un lit qu’un
seul fois, depuis que nous avons quité la Swisse. Par dessus, notre troupe etoient come 30
1. 9. 2005