Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716
Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716 Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716
28 transkriptionen 1703–1716 N. 21 sich hätte, und selbigen bey seinen Sachen eingepacket, auch bereits auf der Herausreise begriffen wäre, dass man also täglich denselben zu erwarten hätte, hoffe demnach, dass selbiger bald werde ankommen. Womit ich ver bleibe Meines Hochgeehrten Herrn Raths dienstschuldigster Mstr. 5 Johann Heinrich Otto Berlin d. 14. April ao. 1704 P.S. Meine Streit=Sache mit den Raschmacher Gewerik betreffend, so haben mir selbige sogar grosse Schwierigkeit veruhrsachet, dass ich mir Commissarien ausbitten müssen, und muss wegen der Untersuchung wieder an den König Bericht abgestattet 10 werden. Wenn er Herr Rath hier in Berlin zugegen wäre, würde für sie viel dazu contri- buiren können. 21. LEIBNIZ AN WASSENAER , nach 15. April 1704. [18.] Überlieferung: L Konzept: LBr. 979 Bl. 42-43 15 Monsieur j’ay fait vos compliments reciproques à Monsieur le Baron de Goriz, revenu d’un voyage sur ses terres, qui vous en remercie aussi, et marque d’estre faché de la mort de Mons. Huddè. Des personnes de ce merite meurent tousjours trop tost. Vostre Republique, la plus belle et la plus grande qu’on conoisse depuis la Romaine a plus que jamais 20 besoin de grands hommes car on ne doit point dissimuler que la conjoncture où l’on se trouve maintenant est la plus dangereuse qu’on sache non seulement pour elle, mais generalement pour la liberté publique et pour la religion affranchie de l’esclavage de la superstition. Je voy qu’on fait des grands efforts chez vous et en Angleterre, et il seroit à souhaiter qu’on en fit autant par tout à proportion. Mais comme l’ennemi ne nous 25 cede point en forces et s’est saisi des avantages par avance: il semble qu’il sera difficile de le mettre à la raison, sans luy porter des coups où il ne s’attendoit point. La marche de M.le Duc de Malbourough seroit de cette nature, si nous estions en estat d’empecher les ennemis de faire irruption d’un autre costé, pendant qu’on tombe sur la Baviere. Je l’espere, car sans cela le projet seroit trop mal fondé. Ce que je ne saurois croire de 30 tant d’habiles gens. Et l’on ne doit point en rejetter le mauvais succés sur le passage 1. 9. 2005
N. 22 transkriptionen 1703–1716 29 des Francois par la Forest noire. Car Villeroy et Tallard en auront d’autant moins pour faire diversion: de sorte que tout depend de la supériorité des forces. Mais si par malheur on s’étoit mecompté, et si l’ennemi se trouvoit en estat encor de ce costé la de tenir les nostres en echec, je ne desespererois point pourtant qu’il n’y eût moyen de luy porter des coups qu’il fut moins en estat de parer, mais il faudroit des actions de vigueur et 5 d’adresse dont il ne nous soubçonne point, persuadé qu’il est que tout ira tousjours de nostre costé le train ordinaire. Je ne doute point, que Vous, Monsieur et autres grands hommes de Vostre Estat ne soyés les plus propres du monde à faire prendre des conseils dignes d’une vertu toute Romaine, et je souhaitte que vos avis ayent assez de poids pour persuader ceux qui y 10 doivent avoir part. Car le temps presse ce semble, et s’ils se passent encor deux ans sans qu’on fasse des progrés capables de moderer la grandeur de la maison de Bourbon, il est à craindre que les peuples ne se lassent des grandes charges qu’ils doivent porter, et que, ce ne soit la derniere guerre qui puisse disputer l’arbitre [de]l’Europe à cette Maison. Je joins icy un petit memoire pour servir de réponse à celuy de Mons. Case. J’ay 15 ouy parler de luy comme d’une personne d’un merite non ordinaire, et vous avez bien fait sans doute, Monsieur ,de l’avoir attiré au service de vostre Republique. Puisque M. Huddè a legué ses manuscrits Mathematiques à Mons. Dedée son neveu, je m’imagine que ce sera une personne capable d’en profiter. Mais il sera cependant à souhaiter qu’on prenne des mesures pour en faire quelque part au public. Je ne say où seront devenus 20 les papiers Mathematiques de feu Monsieur le pensionnaire De Wit, car une personne qui avoit esté à luy et qui a publié un traité d’Algebre autres fois en Hollandois nommé M. Ferguson, qui est mort, il y a déja du temps, m’a dit, que cet excellent homme avoit laissé encor beaucoup de meditations tant sur les rentes à vie et autres matieres que sur la geometrie. Au reste je suis avec zele 25 22. LEIBNIZ AN GRABE Hannover, 3. Mai 1704. Überlieferung: L Konzept: LH XIX 14 Bl. 136-137 Monsieur Vostre bonté pour moy m’encourage à vous recommander la cy jointe pour S.E., 30 1. 9. 2005
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on s’étoit mecompté, et si l’ennemi se trouvoit en estat encor de ce costé la de tenir les<br />
nostres en echec, je ne desespererois point pourtant qu’il n’y eût moyen de luy porter<br />
des coups qu’il fut moins en estat de parer, mais il faudroit des actions de vigueur et 5<br />
d’adresse dont il ne nous soubçonne point, persuadé qu’il est que tout ira tousjours de<br />
nostre costé le train ordinaire.<br />
Je ne doute point, que Vous, Monsieur et autres grands hommes de Vostre Estat<br />
ne soyés les plus propres du monde à faire prendre des conseils dignes d’une vertu toute<br />
Romaine, et je souhaitte que vos avis ayent assez de poids pour persuader ceux qui y 10<br />
doivent avoir part. Car le temps presse ce semble, et s’ils se passent encor deux ans sans<br />
qu’on fasse des progrés capables de moderer la grandeur de la maison de Bourbon, il est<br />
à craindre que les peuples ne se lassent des grandes charges qu’ils doivent porter, et que,<br />
ce ne soit la derniere guerre qui puisse disputer l’arbitre [de]l’Europe à cette Maison.<br />
Je joins icy un petit memoire pour servir de réponse à celuy de Mons. Case. J’ay 15<br />
ouy parler de luy comme d’une personne d’un merite non ordinaire, et vous avez bien<br />
fait sans doute, Monsieur ,de l’avoir attiré au service de vostre Republique. Puisque M.<br />
Huddè a legué ses manuscrits Mathematiques à Mons. Dedée son neveu, je m’imagine<br />
que ce sera une personne capable d’en profiter. Mais il sera cependant à souhaiter qu’on<br />
prenne des mesures pour en faire quelque part au public. Je ne say où seront devenus 20<br />
les papiers Mathematiques de feu Monsieur le pensionnaire De Wit, car une personne<br />
qui avoit esté à luy et qui a publié un traité d’Algebre autres fois en Hollandois nommé<br />
M. Ferguson, qui est mort, il y a déja du temps, m’a dit, que cet excellent homme avoit<br />
laissé encor beaucoup de meditations tant sur les rentes à vie et autres matieres que sur<br />
la geometrie. Au reste je suis avec zele 25<br />
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Vostre bonté pour moy m’encourage à vous recommander la cy jointe pour S.E., 30<br />
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