Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

N. 13 transkriptionen 1703–1716 17
faveur et j’ay suivant si je peut avoir reussii ou non que je poursuivray par d’autre voiy
cette negosation a Zelle fair sonder Mre de Bernstorff est une chose que jay dû fere mais
jay scue par dautre de cette Cour que le touts depandroit d’Hanover. Parlè moy donc
sinserement sur Hanover afin que je ne me comette an rien et que je ne cherche rient qui
puisse deplaire à un prince que j’honore infiniment. Plut à Dieu de pouvoir contribuer à 5
la bonne intelligenses des maisons mais je n’ay que des voeux à ofrir pour cella n’aiant
que vues le Duc et il ne sera visible qu’aprè l’anterrement de Mme la Duchesse[.] je suis
aussi comme antairè issi sans compagnie et sans nouvelles. Mre du Biedenbourg m’y
seray d’un grand secour mais la grande dificulté seray de le loger quand meme. Il pouray
s’acomoder de la solitude. Il faudra ce contenter de quelque etudiant iusqu’a tant que 10
je seroy mieux ettablie et logè ce qui cera en quelque moys d’issy et alors je seray ravie
d’avoir avec moy un persone de ce caracter et de vostr recomandation. Je suis Monsieur
vostr afectioné amie Luise
13. J. F. VON ALVENSLEBEN AN LEIBNIZ
Magdeburg, 17. März 1704. [9. 14.] 15
Überlieferung: K LBr 10 Bl. 56–57
Magdebourg le 17 Mars 1704
Monsieur
Je recois en cette ville, où j’ay passé le temps depuis mon depart de Wolfenbüttel,
l’honneur de la vôtre, et me fais un plaisir du souvenir que vous me faites la grace de me 20
témoigner. La Chronique Manuscrite dont vous pouvés avoir entendu parler, Monsieur,
est entre mes Mains, et dés que je seray de retour à ma terre de Hundisbourg, je vous
en feray communication à la premiere occasion que j’y trouveray. Vous me rejouiriés
infiniment en m’honorant de vôtre visite dans le voyage que vous allés faire à Berlin, et
je serois tres faché, si mon sort me tenoit absent le temps que vous y employerés. Si j’etois 25
informé à peu prés quand vous pourriez passer par ces quartiers je ferois mon possible à
m’y trouver sans faute. Je fais cependant état de quitter le séjour de cette ville apres les
fêtes, de faire le 26 de ce mois un tour à Quedlinbourg, pour y introduire Mons. de Lüdicke
selon la Commission que j’ay recue, et d’assister en suite dans la semaine de Quasimodo
etc. aux funerailles de feüe Made. la Duchesse de Wolfenbüttel. Voilà Monsieur les sujets 30
1. 9. 2005