Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716
Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716 Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716
12 transkriptionen 1703–1716 N. 8 livre n’estant presque point connu, sur tout en Alemagne. Dans ce dessin je ne vois gueres de personnes où je puisse recourir plus utilement, Monsieur, qu’a vous, qui me pouvés donner des lumieres nouvelles et m’indiquer meme ce qui m’aura echappé. Je desirerois y adjouter Leges Paxorum Anglorum et Werinorum 5 que Lindenbrogius et autres ont publiés, si je les pouvois faire revoir sur un bon SM. Il y en a un Monsieur à la Bibliotheque de Leide, à ce que j’ay appris. Ainsi j’oserois vous supplier, Monsieur, de me faire cette faveur, dont je facherois de me revanger d’une maniere effective, n’estant pas juste d’abuser de vostre bonté. le Codex où sont les dites loix sera inter L[-]os MSS Bibliothecs Leid. n. o 25 sous le 10 nom d’ Almini vita Cardin. à ce que M. Eckard a appris de vous je trouve dans vostre Catalogue au nombre 24 qui precede immediatement: Origo saxorum. je ne say si ce sera peutestre Widikinde Corbeiensis ou peutestre quelque fabulateur qui les fera venir des (Macedoniens) ou de l’armée d’Alexandre le Grand, et je vous supplie, Monsieur, de voir ce que c’est [.] je suis Monsieur vostre Leibniz 15 Hanover 28 Feuvrier 1704 à Mons. Oudin Bibliothequaire de l’université de Leide franc partout 8. L. J. SCHÜTZ AN LEIBNIZ London, 6. März 1704. 20 Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 848 Bl.6 Londres le 6 mars 1704 Monsieur Comme Monsr de Poultenay qui vous rendra cette lettre aime fort les sciences et les belles lettres, et qu’il y a fait des tres grands progres tout ieune qu’il est j’ay cru luy 25 devoir donner des lettres pour vous afin de luy procurer la connoissance d’une personne si celebre pour les sciences. Vous aurez donc la bonté, monsieur, de permettre qu’il puisse vous voir souvent et profiter de votre conversation, je vous aurez eu en particulier tres grande obligation de l’amitié que vous luy temoignerez, et je vous prie de me croire avec beaucoup de passion Monsieur 30 votre tres humble et tres obeissant serviteur Schütz 1. 9. 2005
N. 9 transkriptionen 1703–1716 13 9. LEIBNIZ AN J. F. VON ALVENSLEBEN Wolfenbüttel, 7. März 1704. [13.] Überlieferung: L LBr 10 Bl. 54–56 Wolfenbüttel le 7 Mars 1704 Monsieur 5 Je souhaite que l’indisposition, dont vous étes trouvé incommodé au tems de votre derniere du 25 passé, aye fait place presentement pour une longue suite d’années à la plus parfaite santé de la quelle un homme peut jouir, et que vous vous voyiés sans empechement de donner la satisfaction à l’attente de la Reine par le voyage à Berlin. Ce me sera un fort grand plaisir, Monsieur, de profiter de celuy cy par l’honneur de votre 10 visite en passant, et je vous repete icy mes prieres de persister dans cette intention et de la mettre en effet. J’ay apporté avec moy en ce lieu cy le Manuscript dont vous demandés la communication, et je le laisse entre les mains de mon hôte Monsr le Commissaire Fiedler, ne doutant pas que vous ne trouviés occasion de le recevoir commodement soit à vôtre passage icy, soit par quelque autre voye. Je vous prie; Monsieur, de le restituer 15 entre les mêmes mains aprés vous en être servi. J’ignore que les Etats de Magdebourg ayent dessein de se pourvoir d’un Mathematicien et j’ay crû qu’on y pouvoit avoir du mesentendu, et que c’étoit peut etre l’Academie de Halle; Mais Monsr de Danckelman que j’ay rencontré icy m’assure, que faute de fondation pour l’entretetien d’une personne de cette profession on n’y songe pas aussi de cette part. Cependant, pour en etre informé 20 plus precisement, j’ay ecrit à Messirs les Conseillers de la province et recommendé en tout cas Monsr Bernoulli pour qui votre approbation peut etre considerée comme la meilleure garantie qui se puisse demander. La religion qu’il professe ne pourra point faire trouver la difficulté à l’affaire et je crois d’ailleurs de mon cóté, que l’établissement des etudes mathematiques est necessaire dans notre province où les inspirations qu’on se 25 figure, et le scepticisme que quelques uns enseignent quasi publiquement, donneront avec le temps l’exclusion entiere aux etudes solides si elles ne viennent etre appuyées par les mathematiques capables de fermer la bouche à des gens qui raisonnent à tort et à travers sans aucun fondement corrompent l’esprit de la jeunesse. Nos levées dans les etats du Roy se font avec tout l’empressement possible. Je doute que l’Electeur Palatin passe à 30 Berlin à cause du Ceremoniel. Si ce Prince seroit propre pour faire former le concert dont vous parlés, c’est sur quoy je n’oserois rien assurer. Il est temps où il y eut une 1. 9. 2005
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N. 9 transkriptionen 1703–<strong>1716</strong> 13<br />
9. LEIBNIZ AN J. F. VON ALVENSLEBEN<br />
Wolfenbüttel, 7. März <strong>1704</strong>. [13.]<br />
Überlieferung: L LBr 10 Bl. 54–56<br />
Wolfenbüttel le 7 Mars <strong>1704</strong><br />
Monsieur 5<br />
Je souhaite que l’indisposition, dont vous étes trouvé incommodé au tems de votre<br />
derniere du 25 passé, aye fait place presentement pour une longue suite d’années à la<br />
plus parfaite santé de la quelle un homme peut jouir, et que vous vous voyiés sans<br />
empechement de donner la satisfaction à l’attente de la Reine par le voyage à Berlin. Ce<br />
me sera un fort grand plaisir, Monsieur, de profiter de celuy cy par l’honneur de votre 10<br />
visite en passant, et je vous repete icy mes prieres de persister dans cette intention et de la<br />
mettre en effet. J’ay apporté avec moy en ce lieu cy le Manuscript dont vous demandés<br />
la communication, et je le laisse entre les mains de mon hôte Monsr le Commissaire<br />
Fiedler, ne doutant pas que vous ne trouviés occasion de le recevoir commodement soit<br />
à vôtre passage icy, soit par quelque autre voye. Je vous prie; Monsieur, de le restituer 15<br />
entre les mêmes mains aprés vous en être servi. J’ignore que les Etats de Magdebourg<br />
ayent dessein de se pourvoir d’un Mathematicien et j’ay crû qu’on y pouvoit avoir du<br />
mesentendu, et que c’étoit peut etre l’Academie de Halle; Mais Monsr de Danckelman<br />
que j’ay rencontré icy m’assure, que faute de fondation pour l’entretetien d’une personne<br />
de cette profession on n’y songe pas aussi de cette part. Cependant, pour en etre informé 20<br />
plus precisement, j’ay ecrit à Messirs les Conseillers de la province et recommendé en<br />
tout cas Monsr Bernoulli pour qui votre approbation peut etre considerée comme la<br />
meilleure garantie qui se puisse demander. La religion qu’il professe ne pourra point faire<br />
trouver la difficulté à l’affaire et je crois d’ailleurs de mon cóté, que l’établissement des<br />
etudes mathematiques est necessaire dans notre province où les inspirations qu’on se 25<br />
figure, et le scepticisme que quelques uns enseignent quasi publiquement, donneront avec<br />
le temps l’exclusion entiere aux etudes solides si elles ne viennent etre appuyées par les<br />
mathematiques capables de fermer la bouche à des gens qui raisonnent à tort et à travers<br />
sans aucun fondement corrompent l’esprit de la jeunesse. Nos levées dans les etats du<br />
Roy se font avec tout l’empressement possible. Je doute que l’Electeur Palatin passe à 30<br />
Berlin à cause du Ceremoniel. Si ce Prince seroit propre pour faire former le concert<br />
dont vous parlés, c’est sur quoy je n’oserois rien assurer. Il est temps où il y eut une<br />
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