Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

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210 transkriptionen 1703–1716 N. 172 würklichen Dienste alhier von meiner neulichen ankunfft alhier nehmlich vom jahr 1713 an erhalten möge zumahl auch eine solche zulage mir gleich nach meiner ankunfft alhier allergdst allergdst zugedacht worden. Weilen auch E. Mt. vivae vocis oraculus mich noch zur Zeit wegen bekandter Ursachen ab introductione in Collegium dispensiret und die 5 mora mir nicht imputiret werden kan, sondern vielmehr von dem Dienst und unvermeidlichen umbständen hergerühret, so zweifle nicht es werde mir solche zu keinem praejudiz gereichen konnen, sondern mein rang, secundum decretum collati officii gesichert bleiben. Inzwischen hoffe allezeit den würklichen genuß, der allergdst schohn verwilligten ordinari besoldung, ich sey hier gegen wärtig oder nicht; nachdem ich viele jahre zu Dienst 10 Kayserl Mt. und des Reichs publice et privatim gearbeitet, viel wichtige wenigen bekandte mommenta zu handen gebracht und theils in Druck gegeben theils noch beybehalten; überdiß einige secula Annalium Imperii verfertiget und mit deren continuation begriffen, also jura ex Historiam Imperii Germaniae et Augustissimae domus, ferner zu illustriren sonderbahr gelegenheit und festen vorsaz habe; und nichts mehr wünsche als daß zu 15 dieses vorhabens mehrere vollkommenheit anstalt und mittel zustanden, mithin dadurch mehr und mehr zu zeigen mit was eifer ich sey und verbleibe L. 172. LEIBNIZ AN [X] , 26. Juli 1714. 20 Überlieferung: L Konzept: Mons gr V. E. sait peut etre deja que M. le president du Conseil Imperial Aulique a presenté mon memoire à l’Empereur et m’a dit que Sa M té en parleroit à V. E. Ainsi je vous supplie M gr de l’en faire souvenir. 25 Je demande qu’en cas que je doive m’etablir icy un ajuto usuel soit joint aux gages ordinaires conformement à ce que Sa M té Imperiale a accordé à d’autres. Car quoyque je travaille depuis long temps continuellement aux droits et à l’Histore de l’Empire. je pourray le faire mieux etant icy, mais en ce cas les simples gages ne suffisent point. Ainsi j’en recours à la protection de V. E. pour finir cette affaire, afin que je me 30 puisse depecher enfin, et je suis avec respect 1. 9. 2005

N. 173 transkriptionen 1703–1716 211 Mon 173. LEIBNIZ AN E. F. WINDISCHGR ÄTZ Wien, 26. Juli 1714. Überlieferung: L Konzept: Monseigneur 5 V. E. reçoit icy ma memoire qu’Elle veut bien avoir la bonté de recommender. J’ay adjouté seulement à ce que j’ay eu l’honneur de dire aujourdhuy; qu’en cas de mon etablissement futur icy j’espere que l’ajouto ou la pension additionelle commence du temps que Sa M té m’a fait deja esperer une addition ce qui est fait un peu apres mon arrivee. Ainsi en cas que je suis etabli icy j’espere d’addition depuis le commencement 10 de l’an 1713. D’autant que j’ay fait des grandes depenses et travaillé effectivement icy depuis ce temps en plus d’une maniere. Au reste je prends la liberté de sousmettre au jugement de V. E. une pensée pour le service de l’Empereur et de l’Empire, qui m’est venue. C’est qu’en cas que Sa M té soit tout à fait resolue de rendre un jour Comacchio à Pape, Elle en pourroit profiter pour 15 quelque chose d’important comme par exemple en faisant retoucher aux Concordats de la Nation Germanique que les auteurs expliquent ordinairement pour la Cour de Rome; et contre l’Empire: malgré leur veritable sens, qu’il faudroit faire mieux eclaircir; et obtenir meme quelque chose de plus accordé à d’autres nations. Et l’occasion en est la plus belle du monde, et deviendra chauve apres le moment favorable perdu. Car le Pape se fait une 20 affaire personnelle de recouvrer Comacchio, parceque cette place s’est perdu sous son pontificat et par ses [menages]; ainsi afin de redresser cette affaire, qui autrement feroit grand tort à son memoire, il semble qu’il accorderoit des choses plus importantes, qui ne couteroient rien à luy mais qui accommoderoient fort l’Empereur. Mais V. E. en peut mieux juger et je ne le dis qu’au pis aller, si Comacchio ne se peut point conserver et je 25 suis avec respect Monseigneur de V. E. etc. G. W. v. L. Vienne ce 26 de juillet 1714 A S. E. Mons. le Comte de Windischgräz president du Conseil Imperial Aulique. 1. 9. 2005

N. 173 transkriptionen 1703–<strong>1716</strong> 211<br />

Mon<br />

173. LEIBNIZ AN E. F. WINDISCHGR ÄTZ<br />

Wien, 26. Juli 1714.<br />

Überlieferung: L Konzept:<br />

Monseigneur 5<br />

V. E. reçoit icy ma memoire qu’Elle veut bien avoir la bonté de recommender. J’ay<br />

adjouté seulement à ce que j’ay eu l’honneur de dire aujourdhuy; qu’en cas de mon<br />

etablissement futur icy j’espere que l’ajouto ou la pension additionelle commence du<br />

temps que Sa M té m’a fait deja esperer une addition ce qui est fait un peu apres mon<br />

arrivee. Ainsi en cas que je suis etabli icy j’espere d’addition depuis le commencement 10<br />

de l’an 1713. D’autant que j’ay fait des grandes depenses et travaillé effectivement icy<br />

depuis ce temps en plus d’une maniere.<br />

Au reste je prends la liberté de sousmettre au jugement de V. E. une pensée pour le<br />

service de l’Empereur et de l’Empire, qui m’est venue. C’est qu’en cas que Sa M té soit<br />

tout à fait resolue de rendre un jour Comacchio à Pape, Elle en pourroit profiter pour 15<br />

quelque chose d’important comme par exemple en faisant retoucher aux Concordats de la<br />

Nation Germanique que les auteurs expliquent ordinairement pour la Cour de Rome; et<br />

contre l’Empire: malgré leur veritable sens, qu’il faudroit faire mieux eclaircir; et obtenir<br />

meme quelque chose de plus accordé à d’autres nations. Et l’occasion en est la plus belle<br />

du monde, et deviendra chauve apres le moment favorable perdu. Car le Pape se fait une 20<br />

affaire personnelle de recouvrer Comacchio, parceque cette place s’est perdu sous son<br />

pontificat et par ses [menages]; ainsi afin de redresser cette affaire, qui autrement feroit<br />

grand tort à son memoire, il semble qu’il accorderoit des choses plus importantes, qui ne<br />

couteroient rien à luy mais qui accommoderoient fort l’Empereur. Mais V. E. en peut<br />

mieux juger et je ne le dis qu’au pis aller, si Comacchio ne se peut point conserver et je 25<br />

suis avec respect<br />

Monseigneur de V. E. etc. G. W. v. L.<br />

Vienne ce 26 de juillet 1714<br />

A S. E. Mons. le Comte de Windischgräz president du Conseil Imperial Aulique.<br />

1. 9. 2005

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