Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

202 transkriptionen 1703–1716 N. 165
Monsieur
j’ai reçu toutes vos lettres dont celle du 4 est la derniere si je n’y ay pas toujours
respondu à temps c’est que nous avons eté dans l’attente de vous revoir icy et nous
esperons que ce sera dans peu Mg r l’Elect. temoignant toujours de l’impatience la dessus.
5 Ce que vous me dites Monsieur des sentiments de Sa M té Imp. à l’egard des affaires
d’Anglet. est bien consolant pour nous, S. A. El. sera travailler par M. de Bothmar à
les faire mettre sur un autre pied à notre egard il seroit fort à souhaiter pour nous que
l’Emp r se mit bientost en possession des Pays Bas.
la question dont vous parlés dans votre lettre monsieur n’est pas venu icy nous
10 parlerons à votre retour de la profession historique à je suis
Monsieur votre tresh. tresobeiss. serviteur B.
A Monsieur Monsieur de Leibnütz Conseiller privé de Iustice de S. A. E l de Br.
Luneb. à Vienne
165. STEINGHENS AN J. M. V. D. SCHULENBURG
15 Bath, 18. Juli 1714.
Überlieferung: K Abfertigung:
à Bath ce 18. du Iuill.
Vous m’aves tant obligé par l’honneur de vos lettres du 25. et 29. du passé, que je
n’ai voulu manquer de Vous en rendre mill graces, quoyque dailleurs je n’aye rien à vous
20 dire qui merite votre attention en fait de nouvelles. Vous aures vu de mes lettres du 30.
Iuin et du 4. Iuill. que je ne m’attendois à rien moins qu’au choix du Baron Bodmar,
rien ne pourra remedier au mauvais sang, que cela fera à mon avis, que de la rappeller au
plutot afin de montrer en effet qu’il n’est venu ici que pour la seule notification, parceque
sans cela on ne trouveroit que trop la verité du prognostiq du meme Baron, enfin je crains
25 qu’on n’ait peché extremement contre la Maxime, si qua voles mittere mitto gratum, et
comme nous sommes dans des conjonctures de la derniere delicatesse, à ce que vous aures
jugé du portrait du Ministere, que je n’ai tracé qu’avec le crayon dans ma derniere partie
de reponce, vous me permettres de vous assurer qu’il est indispensablement necessaire de
reparer cette breche par la succession d’un Ministre ordinaire, qui soit au delà de toute
30 exception, au sujet de quoy je vous repete encor une fois que je ne scaurois mieux penser
1. 9. 2005