Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

200 transkriptionen 1703–1716 N. 162
avec la France, qu’on cassera l’article dans le traite d’Utrecht, qui exclut Philippe, pour
eloigner le Duc d’Orleans de la succession, en cas que le Dauphin vint à mourir vint à
mourir. A Bader il me se fera rien, à ce qu’on dit, en faveur de la Religion Protestante,
bien au contraire, on veut qu’il y ait une ligue contraire, à ceuxci entre les plus Puissants
5 Princes Catholiques, Je connois bien cet Anglois Midleton, c’est un jeune homme qui
cherche fortune, à ce qu’il dit, il est sage, s’il y a quelque chose d caché dans son jeu
c’est ce que je ne scais pas. Vous feres à peur pres la figure que j’ai fait à Magdeburg
parmis cette trouppe des debauchés que vous frequentes quelquefois à Vienne, qui sont
d’ailleurs gens d’esprit et de merite, je suis tres parfaitement,
10 Monsieur, votre tresh. et tres obeissant serviteur Schbg
162. J. M. VON DER SCHULENBURG AN LEIBNIZ
, 12. Juli 1714.
[P.S.]
Überlieferung: K Abfertigung:
15 M r Frisendorff, qui est à Berlin, va à Brunsuic legitimé de la part du Roy son haitre,
par ou on voit, que la Suede commence à entendre raison, que dites vous de la mort du
Duc de Berry, le vieux bon homme n’en sera pas peu embarassé, il voudroit ravoir son
petit fils le Roy de Espagne avec sa lignée en France: L’Empereur et les Allies le Duc
d’Orleans en Espagne, qui tailleroit bien de la besoigne auy Francois, pourquoy ne nous
20 sommes pas plus jeunes, nous verrions encor bien de revolutions.
1. 9. 2005