Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

N. 150 transkriptionen 1703–1716 179
weiß, wo er ist. Sie selbst wißen es auch nicht. So bald was erfahre, will es gewiß melden.
Und weil bißher in der grösten unwißenheit gewesen, so habe an des H rn Grafen Excell. zu
schreiben bedencken getragen. Hätten Sie ihren H rn Söhnen nicht so einen wunderlichen
Officier als der H. Liska war, mitgegeben; so hätten Sie, wie ich gewiß glaube, ihre kinder
noch willen zuhause. Ich kann sagen, daß sie stille, fleißig v. artig jederzeit befunden: v. 5
solte ihr H r Vater sich freuen, dergl. zuhaben. Hier redet auch noch jederman guts von
ihnen sonderlich von den jüngsten. Die Post will fort, drum muß schließen v. versichern,
daß ich von hertzen sey
Ewr Excellentz Meines Gnädigen H rn Geheimen Raths gehorsamster Diener J. G.
Eckhart. 10
Hanover in eil am tage S. Johannis 1714.
150. J. M. VON DER SCHULENBURG AN LEIBNIZ
Emden, 25. Juni 1714.
Überlieferung: K Abfertigung:
Emden ce 25 me de juin 714 15
Monsieur
je continue de Vous envoyer ce que je recois de temps en temp du correspondant
d’Angleterre etant persuade du bon usage que vous en ferez et que personne scaura que
cela vient de moy, j’ai eu encor d’autres lettres mais qui ne sont pas de poids, ce qui est
cause que vous n’en recevez pas de copies, je suis jmportant de recevoir de ce pais ce qu’il 20
dira en reponce a votre precedante, vous voyez ce qu’il en dit et combien il eleve ce qui
vient de vous Monsieur, il en seroit moins supris s’il scavoit votre Nom, vos lettres me
font un si grand plaisir, que si j’etois en emplois voudrois les achetter au prix de l’or, quel
usage ne pourroit on pas faire de vous, mais tout va de travers, les hommes et surtout les
Grands suivent leur panchant, ce qui s’y oppose ne leurs convient pas, je viens de faire 25
partir la copie de votre derniere lettre, qui fera faire des reflexions serieuses, vous scaurez
ce qu’il m’y repondera, quand il parle de notre homme c’est le Grand Tresorier, et a ce
qui paroit Boulembruek va quiter la partie je Vous diray aussi que ma soeur qui est a la
Cour a heureusemant raccommode le Prince, avec l’El t qui vivent presantemant en fort
bonne jntelligance et sont allez ensamble a Pirmont, je suis sur que cet accommodemant 30
1. 9. 2005