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Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

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162 transkriptionen 1703–<strong>1716</strong> N. 138<br />

L’Imperatice va a Bade 2 ou 3 jours. J’en suis faché, car cela marque que les bruits<br />

favorables n’ont pas encor eté bien fondés. Peutetre que j’auray encor l’honneur de vos<br />

lettres avant mon depart et je suis avec Zele<br />

Monsieur de V re E ce le tres humble et tres obeissant serviteur <strong>Leibniz</strong>.<br />

5 138. CAROLINE AN LEIBNIZ<br />

Hannover, 7. Juni 1714.<br />

Überlieferung: K Abfertigung:<br />

Hanower le 7 juin 1714.<br />

Le seulle avantage que j’ay diray, Monsieur, de toute les avantage qui adantoit M r<br />

10 le P. E. et votre lettre que vous mavez écrit, M r le P. E. vous a beaucoup d’oblication<br />

de vous inderesser sy fortement pour luis. il auroit estte a souhaitter que tout le monde<br />

eut heu les mes santiment, se n’est pas la feaute de M r le P. n’y de tout les honneste<br />

geans d’isy, il a remuez ciel et tere, et j’ean a’yèe parle moy même tres fortement a M r<br />

l’Electeur. nous avons estte deans la crisse jusqu’avant hier au on a receu un Courie de la<br />

15 Reine avec des lettres pour M. d l’E. et M r l’E. et le P. E., qui sont d’un violances dinge<br />

de Milord Bullinbrock, et par la le P. E. ces veu presque sans esperance daller prander sa<br />

seances celon ses droits, Je ne scais ceque le monde peu juger de la [contevuité] que nous<br />

avons denu isy, je ne regrede pas teans la perte que peudestre nostre contevuite nous<br />

adirera que d’avoir an quelque manier apandoné linteres de notre S t Religion la libertèe<br />

20 d’Uropè, et tans de pravez et honeste amis an Angeltere, je n’ay d’autre consolassion<br />

que d’avoir veu humenent faire dont au P. pour obdenir c’este permission. M d l’E. ces<br />

joint a leuis, et ille veulle anvoiyer leurs lettres de la R. qu’il on receu an Angeltere, M r<br />

le P. ma chargè de vous prier Monsieur d’assurer M r le P. de Savois, de ces tres humble<br />

service, et de le prier tres instanment de ne luis rien ynputer an toutre ceste afaire qu’il<br />

25 savoit que M r le P. la voit trouvez bon et apropo il y a plus de deux anne que sy sa avoit<br />

despantu de luis. il aurais desferais d’apore au santiment d’un sy grand homme pour<br />

le quelle il avoit teans de venerassion, mais que tous avoit estte innudile, je ne trouvez<br />

taure consolassion que destre persuadée que la providance fait tout pour notre bien, et<br />

votre prefaces sur la Doeodyces, mest d’un grand secour, enfin Monsieur jamais chacrin<br />

30 ne ma pareu sy vivez et insutenable comme ce luis la. Je crains pour la sante du P. E.<br />

1. 9. 2005

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