Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

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144 transkriptionen 1703–1716 N. 122 obligé de garder la Chambre, mais Graces à Dieu Je me porte presentement mieux et souhaitte qu’il en soit de mesme de Vous avec un Ardeur tres sincere de vous obeir et servir. L’Acte pour la succession de la Toscanne qui fait tant de bruit paroit defectueux à ceux de Florence qui soutiennent que le General de l’Estat n’est pas seulement com- 5 posé des Senateurs, mais aussi du Conseil des 200 Cittoyens, les quels n’ont pas estés appellés pour deliberer de la dite succession, afin d’eviter peutestre les Contradictions de ce Corps, que l’on connoissoit porté en faveur de l’Empereur et de l’Empyre; J’ay reçeu la dessus une lettre qui me fait appercevoir du mecontentement parmy le Peuple, et Je crois que quand S. M. I. fera publier par un Manifeste les raisons qu’Elle a sur cet Estat, 10 Elle trouverà asséz de Monde qui se rengera de son party; Comme vous me dites dans Vostre derniere que le plus sur sera de porter la Cour Palatine à demander à S. M. I. la confirmation de l’Acte passé à Florence J’ay resolu de faire un tour à Dusseldorff pour y proposer cet expedient et voir quels seront les sentiments de cette Cour lá ayant d’ailleurs appris que ceux qui ont pris la resolution de faire passer l’Acte de la succession de la 15 maniere que nous savons ont la temeraire pensée de la souttenir à quel prix que ce soit, fondéz dans l’esperance d’estre secondés par la France et par les Puissances Marittimes pretendant que ce soit un’Affaire resolue à Utrecht à la derniere paix, Ainsi J’espere dans peu de vous entretenir la dessus avec quelque certitude afin que vous en puissiéz informer S. M. I. et prendre avec Elle les resolutions que vous jugeréz plus convenables, n’ayant 20 pour mon particulier aucun’autre. Veüe que celle de bien servir à S. M. et à meriter les Graces que vous me preparéz moyemant Vostre Protection de laquelle Je vous supplie tres humblement, et à estre persuadé que Je seray toutte ma Vie Monsieur Vostre tres humble et tres obeissant serviteur Nomis 122. LEIBNIZ AN KAISER KARL 25 Wien, 23. Februar 1714. Überlieferung: L Konzept: Allerdurchleuchtigster Großmächtigster und Unüberwindlichster Kayser allergd ster Herr Beykommendes ist eine continuation der bezeigung meines Eifers zu dienst und Glori 30 E. May t . 1. 9. 2005

N. 123 transkriptionen 1703–1716 145 Selbige werden längst erfahren haben, daß ich die Florentinischen Diplomata in einem Manuscripto Dero vortreflichen Bibliothec aufgesucht und gefunden. Ich erwarte noch eine Copey auß einem andern loco publico damit man desto weniger zu zweiflen habe an dem so ich zu erst privatim beybracht. Ich hoffe es werde bey E. M t Dero Reichshofrahts Praesident, als Haupt meiner 5 instanz, meine Pension, so der ordinari besoldung beyzufügen nöthig zustande bringen, damit ich hernach abreisen könne, umb bald wieder zu erscheinen. Meine Labores pro juribus Imperii et Augustissimae Domus, ex Historia Documentisque et re Archivaria illustrandis können zu deren Ursach und grund dienen. Und ich verbleibe lebenszeit mit steter devotion 10 E. Kayserl. und Catholischen M t allerunterthänigster treügehorsamster G. W. v. Leibniz. Wien 23 Febr. 1714 123. HENNENBERG AN LEIBNIZ Braunschweig, 23. Februar 1714. 15 Überlieferung: K Abfertigung: Hochwollgebohrner Herr Geheimbte Rath Großer Patron Ew. Excellence angenehme Schreiben sint mir alle woll behandiget en specie von 30 und 14 hujus. Die einlagen sint bestens versorget, sonderl. an den H. General von der 20 Schullenburg nach der gegebenen Addresse. Sonsten bitte ich in besten zu vermercken daß ich einige wochen wehrender unser Meße nicht so prompt antwordten können. Ich bin wegen vieler zu [ - ] und tägl. ambts affairen so überhäufft gewesen. daß ich meiner selber nicht mächtig gewesen. Von unßern Congres kan ich noch nicht viel melden. die Kayßerl. hohe gesandschafft 25 ist schon etliche wochen hier gewesen. aber von andern ohrten hat sich noch niemandt ein gestellet beständig zu bleiben. man erwardtet Sie zwar. allein die Zeit passiret darüber. Des Regirenden Herrn Herzog Durchl. befinden sich gottlob iezo so zimlich. die Fürstin von Arnstadt Durchl. sint hier. Die übergabe Tönning und befreyung des Geheimbten Rath von Wederkop, wirdt 30 1. 9. 2005

144 transkriptionen 1703–<strong>1716</strong> N. 122<br />

obligé de garder la Chambre, mais Graces à Dieu Je me porte presentement mieux et<br />

souhaitte qu’il en soit de mesme de Vous avec un Ardeur tres sincere de vous obeir et<br />

servir. L’Acte pour la succession de la Toscanne qui fait tant de bruit paroit defectueux<br />

à ceux de Florence qui soutiennent que le General de l’Estat n’est pas seulement com-<br />

5 posé des Senateurs, mais aussi du Conseil des 200 Cittoyens, les quels n’ont pas estés<br />

appellés pour deliberer de la dite succession, afin d’eviter peutestre les Contradictions de<br />

ce Corps, que l’on connoissoit porté en faveur de l’Empereur et de l’Empyre; J’ay reçeu<br />

la dessus une lettre qui me fait appercevoir du mecontentement parmy le Peuple, et Je<br />

crois que quand S. M. I. fera publier par un Manifeste les raisons qu’Elle a sur cet Estat,<br />

10 Elle trouverà asséz de Monde qui se rengera de son party; Comme vous me dites dans<br />

Vostre derniere que le plus sur sera de porter la Cour Palatine à demander à S. M. I. la<br />

confirmation de l’Acte passé à Florence J’ay resolu de faire un tour à Dusseldorff pour y<br />

proposer cet expedient et voir quels seront les sentiments de cette Cour lá ayant d’ailleurs<br />

appris que ceux qui ont pris la resolution de faire passer l’Acte de la succession de la<br />

15 maniere que nous savons ont la temeraire pensée de la souttenir à quel prix que ce soit,<br />

fondéz dans l’esperance d’estre secondés par la France et par les Puissances Marittimes<br />

pretendant que ce soit un’Affaire resolue à Utrecht à la derniere paix, Ainsi J’espere dans<br />

peu de vous entretenir la dessus avec quelque certitude afin que vous en puissiéz informer<br />

S. M. I. et prendre avec Elle les resolutions que vous jugeréz plus convenables, n’ayant<br />

20 pour mon particulier aucun’autre. Veüe que celle de bien servir à S. M. et à meriter les<br />

Graces que vous me preparéz moyemant Vostre Protection de laquelle Je vous supplie<br />

tres humblement, et à estre persuadé que Je seray toutte ma Vie<br />

Monsieur Vostre tres humble et tres obeissant serviteur Nomis<br />

122. LEIBNIZ AN KAISER KARL<br />

25 Wien, 23. Februar 1714.<br />

Überlieferung: L Konzept:<br />

Allerdurchleuchtigster Großmächtigster<br />

und Unüberwindlichster Kayser allergd ster Herr<br />

Beykommendes ist eine continuation der bezeigung meines Eifers zu dienst und Glori<br />

30 E. May t .<br />

1. 9. 2005

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