Leibniz, Akademie-Ausgabe, 1704--1716

N. 98 transkriptionen 1703–1716 117
modentur rotis, duplici reductione ad Siphram circa mitium operationis, et in plano
verticali et horizontali, (quorum ultimum ad aliam et aliam transfertur rotam) opus sit.
Faxo tamen ut bono cum Deo succedat opus.
Dab: Cizae d. ♀Januar: Ao. 1714
Per Illustris Excellentiae V. addictissimus M. Gotfried Teuber 5
98. J. F. VON ALVENSLEBEN AN LEIBNIZ
Magdeburg, 27. Januar 1714. [72. 131.]
Überlieferung: K LBr. 10 Bl. 104-105
à Magdebourg le 27 Janvier 1714
Monsieur 10
Je vous suis tres obligé de l’honneur de votre souvenir, et des bons souhaits, que
vous me faites sur l’entrée dans cette nouvelle année. Je les reciproque, Monsieur, par des
voeux sinceres et cordiaux pour votre parfaite prosperité, que j’apprendray toujours avec
beaucoup de joye et de plaisir. L’acquisition du Roy mon Souverain seroit plus considerable,
si elle etoit à perpetuité et accompagnée de moins envie; mais comme jusqu’icy 15
elle ne passe pas les bornes d’une simile sequestration, la peine et l’embarras, qu’elle
cause, emportent presque la balance sur l’utilité. Ce qu’il y a de plus profitable regarde
les quartiers de notre Allemagne, qu’elle met en sureté, en prevenant par une composition
à l’amiable le deg〈û/â〉t general de toute la Pomeranie, en eloignant des etrangers
formidables, et en conservant à la Suede une place, qu’Elle n’auroit pas apparemment 20
retiré des mains des ennemis dans la même integrité, qu’ elle luy va etre restituée un jour.
Je suis persuadé que notre Roy sera toujours porté à concourir de tout son mieux, à la
conservation de l’Empire, par ce que Sa Majté y a plus d’interest que personne pour les
pays qu’Elle possede. Cependant il me semble qu’il faudra toujours avoir quelque regard
à la compatibilité 〈d’avec〉 la paix qu’Elle a faite fraichement comme Roy de Prusse avec 25
la France; car il ne seroit pas de l’equité, qu’on demandoit qu’Elle exposat par une contravention
ce que la dite paix luy attribue, pour ameliorer la condition des autres. Mais
comme dans la dite paix Sa Majté s’est reservée la concurrence aux besoins de l’Empire
par son contingent, je crois qu’Elle n’y manquera pas. Les nouvelles de Rastadt font
pourtant esperer, que le repos de l’Allemagne n’est plus fort eloigné, et que nous aurons 30
1. 9. 2005