thèse de doctorat d'université biologie - Portail national SIST
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reproduction dépend fortement <strong>de</strong>s blooms saisonniers phytoplanctoniques et la ponte<br />
requiert une température minimale spécifique pour l’émission <strong>de</strong>s gamètes.<br />
Chez les espèces à large répartition géographique <strong>de</strong> ce groupe, la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
reproduction peut être prolongée dans les régions chau<strong>de</strong>s. Ce serait le cas <strong>de</strong> c:. J~LI.suI~ tic<br />
Karabane qui se reproduit principalement cn saison chau<strong>de</strong>.<br />
Dans sa zone centrale <strong>de</strong> rcpartltrtw <strong>de</strong> l’csptke, <strong>de</strong> la Guinée au Camenwl. l’huître <strong>de</strong><br />
palétuvier. C‘ gasar. se reproduit tcwtc l’anntic avec <strong>de</strong>s variations saisonniQrcs ,.Y[<br />
interannuellcs dans l’apparition <strong>de</strong> ce ph~nonkntz (Zaby et 1-e Loeuf‘f: 1 W21. C’IU S,I:J<br />
Sénégal et au Congo par contre, la reproduction a lieu à une pério<strong>de</strong> bien dtitinic. lc)rs & ;ti<br />
transition saison skche-saison <strong>de</strong>s pluies. cntrc Ics mois <strong>de</strong> juillet et août au SCnégal. cntw<br />
octobre et décembre au Congo. En Sicarra LPow. Hunter (1969) signale un maximum tic<br />
reproduction en saison sèche (mai-juin) ;tlors que Kamara (1982) indique une’ émission <strong>de</strong>s<br />
gamètes entre avril et mai ct à la tin <strong>de</strong> saison <strong>de</strong>s pluies (octobre-décembre’). Plus au sud. ~*II<br />
Guinée. dans l’estuaire <strong>de</strong> Tabounsou. 3 reproductions sont signalées, une plus intense CII<br />
saison <strong>de</strong>s pluies (août-novembre) et une moins importante en saison sèche. ‘Touleti,is,<br />
c,edaines années (1985-86) font exception à cette règle. Au Nigéria, la reproduction est<br />
localisée en saison sèche et au début <strong>de</strong> la saison <strong>de</strong>s pluies (Sandison, 1966 ; Sandison Art<br />
Hill, 1966).<br />
1.2. La përio<strong>de</strong> post reproduction<br />
Le fort pourcentage du nombre d’huîtres ayant déjà émis leurs gmètes observk entre<br />
octobre et décembre 1903 (prk <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s huîtres observées sur cette pério<strong>de</strong>) coïnci<strong>de</strong> avec<br />
une pério<strong>de</strong> où le synchronisme reste très important au niveau <strong>de</strong>s échantillons étudiés (faibles<br />
fluctuations <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> condition autour <strong>de</strong> ces mois). En Guinée, cette phase du cycle<br />
sexuel occupe toute la saison sèche (Marozova et ai.. 1991).<br />
1.3. La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance<br />
La croissance gonadique est importante entre août et septembre en 1992. La moyenne<br />
<strong>de</strong> la température <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> l’eau avoisine les 30 “C. La salinité se situe à cette pério<strong>de</strong><br />
autour <strong>de</strong> 35 900. DP mai à mars 1993, le nombre d’huîtres en croissance gonadique est faible<br />
(réduction du nombre d’individus dans cette situation <strong>de</strong> 70 % à moins <strong>de</strong> 20 $4 ). Le nombre<br />
d’huîtres possédant <strong>de</strong>s gona<strong>de</strong>s en croissance serait donc plus importante pendant la saison<br />
chau<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssalée qu’au cours <strong>de</strong>s autres saisons. Un tel résultat semble mettre en évi<strong>de</strong>nce le