Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Autour <strong>du</strong> monde / Brass Corporation / iPhil /<br />
<strong>Luxembourg</strong> Festival 2012<br />
Lundi / Montag / Monday 12.11.2012 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
«Bhangra Funk & Dhol’n’Brass»<br />
Red Baraat<br />
Sunny Jain dhol, Master of Ceremonies<br />
Rohin Khemani percussion<br />
Tomas Fujiwara drumset<br />
Alex Hamlin baritone saxophone<br />
Sonny Singh trumpet, vocals<br />
MiWi La Lupa bass trumpet, vocals<br />
Ernest Stuart trombone<br />
John Altieri sousaphone, rap<br />
Backstage<br />
19:15 Grand Auditorium (stage)<br />
Rhythm and funk workshop with the musicians of Red Baraat (E)<br />
En coopération avec le Mierscher Kulturhaus<br />
Dans le cadre de <strong>Luxembourg</strong> Festival
2<br />
«Le grand carnaval indien»<br />
Red Baraat<br />
Loïc Picaud<br />
Après avoir embrasé les petites et grandes scènes américaines, les<br />
neuf musiciens <strong>du</strong> collectif Red Baraat s’apprêtent à conquérir<br />
l’Europe avec leur mélange festif de musique populaire indienne,<br />
de fanfare New Orleans et de jazz débridé baptisé dhol’n’brass.<br />
Des rives parfumées <strong>du</strong> Gange à l’atmosphère plus <strong>du</strong> tout enfu-<br />
mée des clubs new-yorkais, il n’y a parfois qu’une courte distance<br />
à franchir grâce au miracle de la musique. Un battement de per-<br />
cussions suffit pour se retrouver dans un univers totalement étran-<br />
ger, déconcertant ou immédiatement sé<strong>du</strong>isant comme celui pro-<br />
posé par le collectif de neuf musiciens baptisé Red Baraat. L’adjec-<br />
tif anglais Red est évidemment pour le rouge, couleur des robes<br />
de mariées indiennes traditionnelles tandis que le mot indien<br />
Baraat désigne la procession qui con<strong>du</strong>it, à dos de cheval ou d’élé-<br />
phant, le promis à la belle qui l’attend dans la salle de mariage.<br />
Le rouge et le blanc en quelque sorte. Dans la tradition indienne,<br />
cette cérémonie solennelle est rythmée par le son <strong>du</strong> dhol, un<br />
tambour à deux peaux utilisé lors des fêtes et souvent enten<strong>du</strong><br />
dans les films de Bollywood.
Le nom de Red Baraat associe deux langages. Il en est de même<br />
pour sa musique qui résulte aussi d’un mariage, celui de la mu-<br />
sique populaire indienne avec la culture occidentale moderne<br />
symbolisée par l’armada de saxophones, trompette, trombone et<br />
sousaphone accompagnant le son mêlé <strong>du</strong> tambour et des per-<br />
cussions. Un grand brassage transatlantique qualifié de dhol’n’brass,<br />
appellation barbare pour tenter de définir l’impact de cette mu-<br />
sique en forme de choc interculturel, en référence à la drum’n’bass,<br />
alliage rythmique au service de l’electro. Quand une fanfare amé-<br />
ricaine rencontre une fanfare indienne, il y a plus que de l’électri-<br />
cité dans l’air: une explosion de rythmes et de riffs en fusion abo-<br />
lissant les frontières.<br />
Rap à la sauce bhangra<br />
Décrit par le National Geographic comme «l’un des secrets les mieux<br />
gardés de la scène new-yorkaise», Red Baraat trouve son essence<br />
dans la musique bhangra, une forme populaire née dans la région<br />
<strong>du</strong> Pendjab qui a semé dans tout le sous-continent indien et a<br />
même récemment conquis les répertoires de stars américaines<br />
désireuses d’apporter un peu d’épices à une variété assez fade.<br />
C’est ainsi qu’on a pu assister ces dernières années à un déferle-<br />
ment de sonorités bhangra dans des tubes de Shania Twain, Craig<br />
David, Ashanti ou dans le Rishi Rich Project <strong>du</strong> rappeur Jay Sean,<br />
jusqu’à Britney Spears pour les remixes de Me Against The Music<br />
en 2003 et Till The World Ends en 2011. Mais le plus grand succès<br />
à s’accommoder des sonorités exotiques de la musique bhangra<br />
est certainement le coup fomenté en 2001 par le pro<strong>du</strong>cteur Tim-<br />
baland pour l’explosive rappeuse Missy Elliott et son Get Ur Freak<br />
On, morceau truffé d’un motif orientalisant répété entre les beats<br />
et les samples. Un titre qui a relancé la carrière <strong>du</strong> Mundian To<br />
Bach Ke (Beware Of The Boys) de Panjabi MC, sorti une première<br />
fois en 1998 et réédité avec réussite en 2002. Ambassadeur d’une<br />
musique bhangra modernisée et frottée à des rythmes urbains,<br />
Panjabi MC est l’un de ces audacieux à avoir distillé un échan-<br />
tillon de la culture indienne dans un univers musical formaté, au<br />
même titre que les groupes de fusion rock Transglobal Under-<br />
ground, Asian Dub Foundation, Fun-Da-Mental et Cornershop,<br />
le chanteur Apache Indian, le joueur de tabla et DJ Talvin Singh,<br />
3
4<br />
le pro<strong>du</strong>cteur Nitin Sawhney ou le compositeur Allah Rakha<br />
Rahman, auteur de la bande originale <strong>du</strong> film triomphant Slum-<br />
dog Millionaire.<br />
Suite indo-jazz<br />
Le fil d’Ariane qui relie la musique indienne aux courants occiden-<br />
taux n’est pas nouveau. Dans les années 1960, le maître <strong>du</strong> sitar<br />
Ravi Shankar flirtait déjà avec le jazz, de même que de grands<br />
solistes comme John Coltrane puis sa femme Alice, Yusef Lateef,<br />
Bud Shank ou Don Cherry ont effectué le chemin inverse en ab-<br />
sorbant quelques éléments indiens à leur cuisine. L’exemple le<br />
plus flagrant de cet échange demeure l’expérience Indo-Jazz<br />
Fusions réalisée en 1965 par le compositeur et violoniste John<br />
Mayer et le saxophoniste alto Joe Harriott, à la tête d’un quintette<br />
de jazz et d’un autre formé de musiciens indiens. L’album «Indo-<br />
Jazz Suite» qui en découla célébrait de nouvelles noces entre l’est<br />
et l’ouest tout comme il désarçonna les critiques interdits et sans<br />
repères. Par la suite, le guitariste écossais John McLaughlin, attiré<br />
par la méditation transcendantale, devait s’intéresser au rapproche-<br />
ment des deux cultures avec le célèbre Mahavishnu Orchestra<br />
qui pro<strong>du</strong>isit «The Inner Mounting Flame» en 1971 et surtout le<br />
projet Shakti mené avec le violoniste Lakshminarayanan Shankar<br />
et le percussionniste Zakir Hussain, dont les tablas illuminent les<br />
trois albums publiés par le groupe. Dans le domaine de la pop,<br />
la contagion indienne toucha jusque les Beatles qui, au sommet<br />
de leur créativité et par l’intermédiaire <strong>du</strong> guitariste George Harri-<br />
son, injectèrent <strong>du</strong> sitar et des tablas dans les chansons Norwegian<br />
Wood, Love You To et Within You Without You, extraits respective-<br />
ment des albums «Rubber Soul» (1965), «Revolver» (1966) et le<br />
fameux «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band» (1967), album<br />
pivot de l’histoire <strong>du</strong> rock. D’autres groupes de rock, parfois pré-<br />
curseurs, se joignirent au mouvement, tels The Kinks (See My<br />
Friends), The Yardbirds (Hearf Full Of Soul), The Byrds (Eight Miles<br />
High) ou The Paul Butterfield Blues Band avec East-West, longue<br />
improvisation de treize minutes.
Légataire d’une histoire écrite en filigrane, Red Baraat ouvre les<br />
portes d’un nouvel univers où se mêlent et s’entrechoquent les<br />
infusions bhangra, les cuivres des fanfares de La Nouvelle-Orléans<br />
et de larges effluves provenant <strong>du</strong> free jazz. Cette drôle de<br />
dhol’n’brass toute en démesure s’écrit au présent au rythme de<br />
concerts dans la chaleur des clubs de New York et de tournées<br />
intensives à courir les festivals. Refuge des amateurs de jazz pointu,<br />
la célèbre Knitting Factory de Brooklyn a accueilli les ébats scé-<br />
niques de Red Baraat comme The Kitchen dans le quartier de<br />
Chelsea ou le très huppé Lincoln Center.<br />
La réputation <strong>du</strong> collectif établie sur ses prestations de folie l’a<br />
ensuite con<strong>du</strong>it à tourner dans des sites plus éten<strong>du</strong>s comme le<br />
Bonnaroo Festival <strong>du</strong> Tennessee qui chaque année draine une<br />
foule avide de sensations hétéroclites. La troupe festive et colorée<br />
menée par le joueur de dhol américano-indien Sunny Jain ne cesse<br />
d’enthousiasmer un public de plus en plus large, curieux de voir<br />
s’opérer en direct la fusion inédite pro<strong>du</strong>ite par les neuf sages se<br />
réclamant autant de la tradition que de l’avant-garde.<br />
Vague alternative indienne<br />
Natif de Rochester dans l’État de New York, Sunny Jain s’est frotté<br />
très tôt à la musique par le biais de parents mélomanes, originaires<br />
<strong>du</strong> Pendjab, qui lui ont transmis le savoir de la musique tradition-<br />
nelle indienne comme on hérite d’un code génétique. En grandis-<br />
sant, le garçon bien de son époque s’est trouvé d’autres passions<br />
pour le jazz, le rap ou le rock. Ces découvertes l’ont amené à<br />
participer à des groupes comme ceux que les adolescents de son<br />
âge fréquentent pour sortir <strong>du</strong> quotidien ordinaire, pour le plai-<br />
sir de jouer plus que par ambition, tout en conservant ce qui fait<br />
sa spécificité musicale. Musicien accompli et compositeur doué,<br />
Sunny Jain est aussi un pédagogue demandé à qui le Kennedy<br />
Center et d’autres institutions musicales confient des missions<br />
d’Ambassadeur <strong>du</strong> jazz dans les écoles. En 2006, après une colla-<br />
boration à la comédie musicale Bombay Dreams jouée sur Broad-<br />
way, la Chambre musicale américaine lui commandite la musique<br />
d’un spectacle intitulé Taboo, tournant autour des percussions.<br />
Parallèlement, le musicien lie connaissance avec le groupe Junoon<br />
7
8<br />
qui lui propose de participer à leur concert donné à Oslo en l’hon-<br />
neur <strong>du</strong> Prix Nobel pour la paix de l’année 2007, Al Gore. Sunny<br />
Jain a alors le vent en poupe. Il accompagne le saxophoniste Dewey<br />
Redman, la chanteuse indienne Asha Puthli et joue le rôle de per-<br />
cussionniste exotique dans le film Un mari de trop (The Accidental<br />
Husband), aux côtés d’Ima Thurman, Colin Firth, Sam Shepard<br />
et Isabella Rossellini. Est-ce cette comédie légère sur le mariage<br />
qui lui donne l’idée de former Red Baraat? Toujours est-il que<br />
le projet naît dans la foulée et occupe à plein temps le musicien<br />
qui en prend les rênes et en développe le concept.<br />
La formule développée par Red Baraat tout au long de ses con-<br />
certs trouve son accomplissement en studio avec l’enregistrement<br />
fin 2009 de l’album «Chaal Baby», porté par le morceau homo-<br />
nyme qui à lui seul résume l’ambiance explosive et les rythmes<br />
obsédants de l’orchestre. Soutenue par un long bouche-à-oreille<br />
qui électrise les <strong>soir</strong>ées new-yorkaises, la formation surfe sur une<br />
vague alternative qui lui vaut des mini-concerts radio improvisés<br />
et sa programmation à l’affiche de festivals. Red Baraat devient<br />
alors le groupe à la mode, celui qu’il faut inviter pour pimenter<br />
une émission, ce dont il s’acquitte avec panache lors de prestations<br />
mémorables.<br />
Cette réputation n’empêche pas l’orchestre d’être pris très au sé-<br />
rieux par la critique jazz ou world. Lors de son référen<strong>du</strong>m de<br />
fin d’année, la respectable revue Downbeat sacre son leader meil-<br />
leure révélation percussionniste de la saison 2011, pendant que<br />
l’intéressé joue avec ses camarades devant Wall Street en soutien<br />
au mouvement Occupy. Six mois après vient la consécration<br />
quand le président Barack Obama, intrigué par ce succès, invite<br />
la troupe à la Maison-Blanche. Si Sunny Jain est d’évidence la<br />
star <strong>du</strong> collectif qu’il qualifie officieusement de «Brooklyn Bhangra<br />
Funk Party Band», il faut saluer les qualités de ses huit accompagna-<br />
teurs: Mike Bomwell et Alex Hamlin aux saxophones soprano<br />
et baryton, Sonny Singh et MiWi La Lupa aux trompettes et au<br />
chant, Ernest Stuart au trombone, John Altieri acces<strong>soir</strong>ement<br />
rappeur, au sousaphone (cousin américain <strong>du</strong> tuba), Rohin Khe-<br />
mani aux percussions et Tomas Fujiwara à la batterie. La notoriété
Red Baraat<br />
grandissante de Red Baraat est désormais en passe de conquérir<br />
le monde avec ses hymnes chaleureux débités en cœur. Ce <strong>soir</strong>,<br />
à l’invitation de la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, la troupe multi-<br />
colore ne va pas manquer ce grand rendez-vous européen et em-<br />
braser les travées <strong>du</strong> Grand Auditorium le temps d’un concert<br />
fort en rythmes et haut en couleurs.<br />
photo: Ulrich Balß<br />
11
14<br />
Zwischen Bollywood<br />
und Brooklyn<br />
Red Baraat mischen die Genres auf<br />
Franz X.A. Zipperer<br />
Hatte Amerika bisher ein adäquate Antwort auf den <strong>du</strong>rchschla-<br />
genden internationalen Erfolg der Klänge von Balkan Brass,<br />
Russendisko oder Latin-Ska? Definitiv nicht! Und doch, es gibt<br />
eine. Nur hat sie sich bisher gut versteckt. In den letzten noch<br />
nicht von der Gentrifizierung abgerissenen alten Backstein-Lager-<br />
häusern im New Yorker Stadtteil Brooklyn finden seit einiger<br />
Zeit unangekündigte Feten statt. Die Besucher sind schnell heiß-<br />
gelaufen bei der rhythmisch aufregenden Musik, die ihnen da<br />
entgegenschallt. Zugegebenermaßen ungewöhnliche Musik, sind<br />
doch Instrumente involviert, die nicht in jedem amerikanischem<br />
Hinterzimmer rumstehen, etwa eine Dhol. Eine was? Eine Dhol<br />
ist eine vor dem Bauch hängende und mit Stöcken gespielte<br />
Doppelfelltrommel. die in der indischen Volksmusik gespielt wird.<br />
Traditionell wird eine nahezu zylindrische Dhol als Rhythmus-<br />
instrument in der Bhangra-Musik des Punjab verwendet. Zumin-<br />
dest können die Wurzeln der Musik nun besser verortet werden –<br />
und zwar im fernen Indien. Auch der Bandname der neunköpfigen<br />
Truppe, welche die Brooklyner Lagerhäuser zum Erbeben bringt,<br />
Red Baraat klingt – jedenfalls in zweiten Teil – indisch.<br />
Led Zeppelin, die Indo-Jazz-Welle und das Weiße Haus<br />
Die weiteren Instrumente werden schnell als noch mehr Perkus-<br />
sives und eine Ansammlung von Blasinstrumenten identifiziert.<br />
Im Gesamtklang lassen die Filmmelodien aus Bollywood grüßen.<br />
Doch nicht nur die. Da erklingt noch Unzahl anderer Klänge:<br />
Soul, Funk, Latin, Jazz oder Rap. Das führt unweigerlich zur Frage,<br />
wie das wohl alles zusammenhängt? Darauf hat Dhol-Spieler und<br />
MC Sunny Jain – der 2011 in der Kritikerumfrage der Zeitschrift
Downbeat zum «Rising-Star-Perkussionist» gekürt wurde – eine<br />
Antwort: «Als Sohn von Immigranteneltern aus dem Punjab wuchs ich<br />
in Rochester, New York auf. Indische Känge begleiteten auf der einen, und<br />
westliche Rockmusik – darunter Led Zeppelin, Genesis oder Rush – auf<br />
der anderen Seite. Mit elf Jahren verliebte ich mich in den Jazz, und als<br />
Sechzehnjähriger wusste ich, dass würde für den Rest meines Lebens auch<br />
so bleiben.»<br />
Fortan tauchte Sunny Jain ein in die Auseinandersetzung mit der<br />
Sprache des Jazz und ihren großen Meistern. In diesem Zusam-<br />
menhang trifft er auf den aus Kanada stammenden Perkussionis-<br />
ten und Komponisten Rohin Khemani. «Von Kind auf zunächst<br />
als Geiger ausgebildet, erlebte ich während einer London-Reise den legen-<br />
dären Schlagzeuger Billy Cobham», erzählt er, «daraufhin begann für<br />
mich eine Beschäftigung mit den Einspielungen des Mahavishnu-Orches-<br />
ters, Shakti und anderer Bands der ersten Indo-Jazz-Welle, die mich in<br />
die Welt der Perkussion und der musikalischen Improvisation hineinlockten.»<br />
Ebenfalls für den Rhythmus zuständig ist der Schlagzeuger und<br />
Komponist Tomas Fujiwara. Zum Instrumentenarsenal von Alex<br />
Hamlin gehören Bariton-, Tenor-, Alt- und Sopransaxophon, Quer-<br />
und Piccoloflöte, Klarinette, Bassklarinette und Fagott. Mike<br />
Bomwell ist für das Baritonsaxophon zuständig, Ernest Stuart für<br />
die Posaune. Der Trompeter Sonny Singh hat auch einen spannen-<br />
den Zugang zur Musik gefunden. «Es waren die Gurdwaras – Gebets-<br />
stätten der Sikhs –, die mir einen ersten Rahmen für meinen musikalischen<br />
Ausdruck boten», erinnert er sich, «dort spielte ich allerdings das Har-<br />
monium und sang. Erst später, mit neun Jahren wechselte ich zur Trompete.»<br />
Als Sänger tritt er auch in der Red Baraat-Riege in Erscheinung.<br />
Dies tut auch MiWi La Lupa und Basstrompeter ist er zudem.<br />
«Mein vielleicht zunächst seltsamer Künstlername ist darauf zurückzu-<br />
führen, dass ich für den Schutz der Wölfe eintrete.» John Altieri und<br />
sein Sousaphon komplettieren den Bläsersatz. Setzt er diese Riesen-<br />
tröte mal nicht ein, rappt er drauflos. Dieses wuchtige Gebräu<br />
schreit geradezu nach Erleben. Denn die kreuz-und-quere, ein-<br />
malig groovende Mixtur schlägt den Bogen von aufgestachelter<br />
nordindischer Rund-herum-wohlfühl-Musik, dem Bhangra hin<br />
zu funky New Orleans-Gebläse.<br />
15
Komplexe Trommelmuster und bombastische Blasmusik<br />
Für diesen Klangkosmos, der für sich sein einzigartig eigenes Ter-<br />
rain absteckt, ist es nur eine Frage der Zeit, bis er sich von den<br />
in<strong>du</strong>striellen Backsteinbauten Brooklyns emanzipiert. So dauert<br />
es auch keine zwei Jahre, bis sich der Klangkosmos von kleinen<br />
Clubs zu renommierten Festivals und Konzerthäusern hochgear-<br />
beitet hat. Weltberühmte Models staksten zur Musik von Red<br />
Baraat auf einer Modenshau den Laufsteg auf und ab Im April<br />
dieses Jahres wurde dieser stetige Konzertaufstieg <strong>du</strong>rch eins im<br />
Weißen Haus in Washington gekrönt.<br />
In Anlehnung an die Schreibweise Rock’n’Roll etikettiert die Brook-<br />
lyner Combo Red Baraat ihre Musik als Dhol’n’Brass. Baraat ist<br />
übrigens Hindi und bedeutet Hochzeitsprozession. In der nord-<br />
indischen Ausprägung dieser Tradition macht sich der Bräutigam<br />
am Tage der Hochzeit hoch zu fürstlich geschmücktem Ross zum<br />
Hause seiner Braut auf. Begleitet wird er dabei von einem Tross<br />
von Freunden und Familienangehörigen – und lautstarke Musik<br />
darf dabei nicht fehlen.<br />
Die Initialzün<strong>du</strong>ng für die Grün<strong>du</strong>ng von Red Baraat ist die Tat-<br />
sache, dass Sunny Jain 2008 für seine eigene Hochzeit nach den<br />
entsprechenden Musikern Ausschau hält. Doch es bleibt nicht beim<br />
Hochzeitskonzert; denn die Partymeute aus den Backsteinlager-<br />
häusern schreit nach neuem, hippen musikalischem Futter. Nach<br />
komplexen Trommelmustern und bombastischer Blasmusik. «Diese<br />
Band passt zu den unterschiedlichsten Anlässen und <strong>Programme</strong>n», stellt<br />
Sunny Jain schnell fest, «von Weltmusik über Jazz und einer Jam-Band<br />
bis hin zu Ethno-Festivals.» Die drei Trommler oder Perkussionisten<br />
verweben dabei ihre Noten mit denen der sechs Bläser. Das tiefe<br />
Blech von Posaune oder Sousaphon erzeugen das Bassfundament,<br />
auf dem sich die Trompeten und Saxofone heiße Duelle liefern,<br />
in die Höhen von üppigen Melodien entführen und zu improvi-<br />
sierenden Soli ausscheren.<br />
Selbst für eine neunköpfige Formation entfalten Red Baraat eine<br />
unvorstellbare Klangkraft. Und sie schaffen es sogar, dies auf<br />
Platte zu bannen. So überrascht es keiner Weise, dass ihr Debüt-<br />
17
18<br />
Album «Chaal Baby» aus dem Jahr 2010 gleich von einer Vielzahl<br />
von Musikjournalisten auf Platz eins der Weltmusik- und Jazzver-<br />
öffentlichungen gehoben wird. Red Baraats musikalisches Voka-<br />
bular verschiedenster Farben changiert auch auf der CD zwischen<br />
Hochgeschwindigkeits-Stücken, wie etwa das titelgebende «Chaal<br />
Baby» oder «Punjabi Wedding Song (Balle Balle)» und langsamen,<br />
schleichenden Liedern, wie das hymnische «Samaro Mantra». Was<br />
live als unerhörtes klangtechnisches Naturereignis daherkommt,<br />
steigert auch konserviert die Lust auf wildes Tanzen.<br />
Späte Wiedergutmachung und der indische Traum<br />
Dieser grandiose, weltweite Erfolg von Red Baraat ist für Sunny<br />
Jain auch eine späte Wiedergutmachung. «Musik überhaupt, aber<br />
speziell die Dhol’n’Brass-Klänge von Red Baraat haben meine indischen<br />
Wurzeln mit meinen amerikanischen versöhnt», sagt Sunny Jain eher<br />
freudig, als nachdenklich, «doch vergesse ich nie, wie ich als Heranwach-<br />
sender nie verstanden habe, dass in unseren Garten in Brooklyn Rauch-<br />
bomben flogen, unser Haus mit der Aufschrift ‹Fucker› beschmiert wurde<br />
und mein Großvater aufgrund seiner traditionellen indischen Klei<strong>du</strong>ng<br />
als Schlafanzugmann beschimpft wurde. Wir Inder hatten es vor allem<br />
auch deshalb so schwer, weil die Leute nicht wussten, was genau wir den<br />
sind: Schwarze, Latinos oder Asiaten. Als ich mich zum ersten Mal mit<br />
einer weißen Frau traf, riefen sie ‹Nigger-Lover› hinter ihr her.»<br />
Dass all diese rassistischen Ressentiments, wenn nicht überwunden,<br />
so doch zumindest aufgebrochen werden können, zeigt die Kraft,<br />
die Musik entfalten kann. Doch an einem Ort ist es Red Baraat<br />
noch nicht gelungen, diese Kraft ausspielen zu können. «Ich will<br />
mit Red Baraat dort spielen, wo diese Hochzeitsmusik ursprünglich her-<br />
kommt, in Indien», erzählt Sunny Jain, «wir wollen dort spielen, wo<br />
Hochzeitsmusiker nicht das Ansehen genießen, dass wir uns inzwischen<br />
erarbeitet haben.»<br />
Doch vorher steht Luxemburg auf dem Reiseplan. Und auch dort<br />
wird die Musik von Red Baraat fröhlich, lustvoll und verdammt<br />
laut sein.
20<br />
Interprètes<br />
Biographies<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Red Baraat<br />
Leur son est si puissant qu’il a contribué à créer le style tout à<br />
fait unique et enviable <strong>du</strong> groupe. Ces jours-ci, vous avez autant<br />
de chance de rencontrer Red Baraat en train de se lancer dans<br />
une party improvisée et surchauffée dans un entrepôt de leur<br />
quartier de Brooklyn que de le croiser au Barbican, au Montreal<br />
Jazz Festival ou au Lincoln Center. Le groupe a très vite joué<br />
dans les festivals et théâtres les plus prestigieux au monde, tout<br />
en affinant son style en jouant sold out dans les caves et clubs<br />
new-yorkais. Entraînant joyeusement le public comme le groupe<br />
lui-même, Red Baraat a essaimé dans le monde entier, fusionnant<br />
et exportant partout le style de Brooklyn. En à peine quatre ans,<br />
le pionnier de Brooklyn des partys dhol’n’brass s’est fait un nom<br />
et affirmé comme l’un des meilleurs groupes live. Mené par le<br />
percussionniste et joueur de dhol (tambour indien) Sunny Jain, le<br />
groupe new-yorkais Red Baraat (drumset, percussion, sousaphone,<br />
cinq cors) fusionne les rythmes bhangra <strong>du</strong> nord de l’Inde aux<br />
sonorités latines, funk, gogo et jazz. Sunny Jain et Red Baraat<br />
ont créé et défini un son qui leur est propre. La dernière paru-<br />
tion <strong>du</strong> groupe, «Bootleg Bhangra», enregistré à Southpaw (Brook-<br />
lyn) lors de leur second anniversaire, reflète leur incroyable puis-<br />
sance en live. Avec des chansons tirées principalement de leur<br />
premier album «Chaal Baby», ils étaient conscients de la diffi-<br />
culté de rendre le son live au disque. Mais cela s’est pro<strong>du</strong>it cette<br />
nuit-là et le disque qui en résulte vous entraîne dans ce petit club<br />
plein à craquer de Brooklyn, coincé entre les beautés qui se dé-<br />
hanchent, les mains levées jusqu’au plafond dégoulinant. Le
Red Baraat<br />
groupe a ensuite enchaîné sur un second rendez-vous studio,<br />
«Shruggy Ji», paru début 2012. Dernièrement, la plage de titre<br />
Chaal Baby a servi de musique de fond pour les annonces promo-<br />
tionnelles <strong>du</strong> spectacle FX TV It’s Always Sunny In Philadelphia.<br />
Suite au concert <strong>du</strong> groupe au 2011 globalFEST, Red Baraat, très<br />
courtisé, est apparu sur PRI’s The World, NPR’s All Songs Consi-<br />
dered, New York Times, The Village Voice et le magazine Mother<br />
Jones. Le premier CD <strong>du</strong> groupe, «Chaal Baby» (Sinj Records),<br />
a été désigné par certains critiques comme «top world and jazz<br />
release» 2010. Depuis la formation <strong>du</strong> groupe en octobre 2008,<br />
Red Baraat a donné de foudroyants concerts à globalFEST, au<br />
Montreal Jazz Festival, à Sunfest, au Festival De Louisiane, au<br />
Quebec City Summer Festival, au Chicago World Music Festival,<br />
au Lincoln Center, au Kennedy Center, au Madison World Music<br />
Festival, au New Orleans Jazz Festival, au Pori Jazz Festival (Fin-<br />
lande), au Molde Jazz Festival (Norvège), au Chicago Folks &<br />
Roots Festival, etc. Red Baraat est apparu sur Soundcheck WNYC-<br />
FM 93.9 de John Schaefer, une filiale NPR, désigné comme «top<br />
live radio performance» 2009. Le groupe a également enregistré<br />
le thème de la chanson <strong>du</strong> film The Yes Men Fix the World et<br />
photo: Ferny Chung<br />
21
joué pour la Mercedes-Benz Fashion Week à New York en 2009<br />
pour le défilé de Ports 1961. Red Baraat a fait l’objet d’articles <strong>du</strong><br />
National Geographic, Wall Street Journal, The New Yorker, Relix,<br />
Songlines, etc.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Red Baraat<br />
It’s a sound so powerful it has left the band in its own utterly<br />
unique and enviable class. These days you are as likely to find<br />
Red Baraat throwing down at an overheated and unannounced<br />
warehouse party in their Brooklyn neighborhood as you are at<br />
the Barbican or the Montreal Jazz Festival, or Lincoln Center. It’s<br />
a band unquestionably on the ascent playing some of the most<br />
prestigious festivals and theatres worldwide, and keeping their<br />
chops razor sharp in basements and sweaty sold out clubs across<br />
New York City. Leading an audience as diverse and joyful as the<br />
band itself, Red Baraat has subsumed a plateful of global influ-<br />
ence, fused it, and is now exporting it Brooklyn-style to the world.<br />
In just four short years, the pioneering Brooklyn dhol’n’brass<br />
party juggernaut Red Baraat have made a name for themselves<br />
as one of the best live bands playing anywhere in the world. Led<br />
by dhol player Sunny Jain, the nine piece comprised of dhol<br />
(double-sided barrel shaped North Indian drum slung over one<br />
shoulder) drumset, percussion, sousaphone and five horns, melds<br />
the infectious North Indian rhythm Bhangra with a host of sounds,<br />
namely funk, go-go, latin, and jazz. Simply put, Sunny Jain and<br />
Red Baraat have created and defined a sound entirely their own.<br />
The group’s most recent release, «Bootleg Bhangra», is the<br />
band’s incredibly powerful live show captured at Brooklyn’s South-<br />
paw on the band’s second anniversary. With songs pulled primar-<br />
ily from their debut album, «Chaal Baby» the group was mind-<br />
ful of the challenge to capture a rapturous live sound on record.<br />
Well, it happened on this night, and the resulting document places<br />
you squarely in that small Brooklyn club jammed from front to<br />
back with hip shaking beauties – hands raised to a ceiling drip-<br />
ping with condensation. The band is currently at work on their<br />
second studio date, «Shruggy Ji», which was released in early<br />
2012. Most recently, the title track, Chaal Baby, is being used<br />
23
24<br />
as the background music for the promo ads for the hit FX TV<br />
show It’s Always Sunny In Philadelphia. After the group’s perfor-<br />
mance at the 2011 globalFEST, Red Baraat was a top pick favorite<br />
and featured on PRI’s The World, NPR’s All Songs Considered,<br />
New York Times, The Village Voice and Mother Jones magazine.<br />
The group’s debut CD, «Chaal Baby» (Sinj Records) was voted<br />
by several music critics as a top world and jazz release of 2010.<br />
Since their inception in October 2008, Red Baraat has delivered<br />
blistering performances at globalFEST, Montreal Jazz Festival,<br />
Sunfest, Festival De Louisiane, Quebec City Summer Festival,<br />
Chicago World Music Festival, Lincoln Center, The Kennedy<br />
Center, Madison World Music Festival, New Orleans Jazz Festival,<br />
Pori Jazz Festival (Finland), Molde Jazz Festival (Norway) and<br />
Chicago Folks & Roots Festival, among many others. Red Baraat<br />
appeared on John Schaefer’s Soundcheck WNYC-FM 93.9, an<br />
NPR affiliate, in which they were picked as a top live radio perfor-<br />
mance of 2009. They also recorded the credit roll theme song<br />
for the movie, The Yes Men Fix the World and performed for the<br />
2009 Mercedes-Benz Fashion Week (NYC) for Ports 1961 run-<br />
way models. Red Baraat has been featured in National Geogra-<br />
phic, Wall Street Journal, The New Yorker, Relix and Songlines,<br />
among many others.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII AUTOUR DU MONDE<br />
Prochain concert <strong>du</strong> cycle «Autour <strong>du</strong> monde»<br />
Nächstes Konzert im Zyklus «Autour <strong>du</strong> monde»<br />
Next concert in the cycle «Autour <strong>du</strong> monde»<br />
Lundi / Montag / Monday 28.01.2013 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
Tomatito flamenco guitar<br />
El Cristi flamenco guitar<br />
Lucky Losada percussion<br />
Juan de Juan dance<br />
Simón Román vocals<br />
Morenito de Illora vocals<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII BRASS CORPORATION<br />
Prochain concert <strong>du</strong> cycle «Brass Corporation»<br />
Nächstes Konzert im Zyklus «Brass Corporation»<br />
Next concert in the cycle «Brass Corporation»<br />
Samedi / Samstag / Saturday 02.02.2013 20:00<br />
Mierscher Kulturhaus<br />
«Pushing the Limits»<br />
Belgian Brass<br />
Pro<strong>du</strong>ction Mierscher Kulturhaus en coopération<br />
avec la <strong>Philharmonie</strong>
30<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII IPHIL<br />
Prochain concert <strong>du</strong> cycle «iPhil»<br />
Nächstes Konzert im Zyklus «iPhil»<br />
Next concert in the cycle «iPhil»<br />
Jeudi / Donnerstag / Thursday 13.12.2012 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
London Symphony Orchestra<br />
Valery Gergiev direction<br />
Denis Matsuev piano<br />
Leonidas Kavakos violon<br />
Karol Szymanowski: Symphonie N° 4 (Symphonie concertante)<br />
pour piano et orchestre<br />
Karol Szymanowski: Concerto pour violon et orchestre N° 2<br />
Johannes Brahms: Symphonie N° 4<br />
Backstage 19:15 SMC<br />
Didier van Moere: «Karol Szymanowski, musicien national?» (F)<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL<br />
Prochain concert «<strong>Luxembourg</strong> Festival» à la <strong>Philharmonie</strong><br />
Nächstes «<strong>Luxembourg</strong> Festival»-Konzert in der <strong>Philharmonie</strong><br />
Next «<strong>Luxembourg</strong> Festival» concert at the <strong>Philharmonie</strong><br />
Vendredi / Freitag / Friday 16.11.2012 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
Kazushi Ono direction<br />
François-Frédéric Guy piano<br />
Igor Stravinsky: Le Chant <strong>du</strong> Rossignol<br />
Camille Saint-Saëns: Concerto pour piano et orchestre N° 5<br />
(«L’Égyptien» / «Ägyptisches»)<br />
Claude Debussy: La Mer<br />
Backstage 19:15 Salon d’Honneur<br />
Dr. Dominique Escande: «Du Nil à La Mer» (F)
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL<br />
Prochain événement «<strong>Luxembourg</strong> Festival» au Grand Théâtre<br />
Nächste «<strong>Luxembourg</strong> Festival»-Veranstaltung im Grand Théâtre<br />
Next «<strong>Luxembourg</strong> Festival» event at the Grand Théâtre<br />
Mercredi / Mittwoch / Wednesday 14.11.2012 20:00<br />
Grand Théâtre<br />
«Desh (Solo)»<br />
Akram Khan Company<br />
Akram Khan direction, chorégraphie, performance<br />
Karthika Nair, PolarBear, Akram Khantexte<br />
Jocelyn Pook musique<br />
Ruth Little dramaturgie<br />
Zoë Nathenson creative acting director<br />
Tim Yip visual design<br />
Yeast Culture animation visuelle<br />
Michael Hulls lumières<br />
Nicolas Faure son<br />
31
32<br />
La plupart des programmes <strong>du</strong> <strong>soir</strong> de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />
disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />
www.philharmonie.lu<br />
Die meisten Abendprogramme der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />
Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />
www.philharmonie.lu<br />
Impressum<br />
your comments are welcome on<br />
www.facebook.com/philharmonie<br />
© Etablissement public Salle de Concerts<br />
Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2012<br />
Pierre Ahlborn, Président<br />
Matthias Naske, Directeur Général<br />
Responsable de la publication: Matthias Naske<br />
Design: Pentagram Design Limited<br />
Print Management: print solutions, <strong>Luxembourg</strong><br />
Tous droits réservés.