L'électronique décodée »: Éclairage d'ESG France sur

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Photo Alain Ernoult 6 & 7 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09 L e d o S S i e r SALON DU BOURGET : L’ÉLECTRONIQUE EMBARQU Présent au salon du Bourget, ESG profite de ce rendez-vous très couru pour présenter son savoirfaire dans l’aéronautique civile et militaire. C’est une vitrine exceptionnelle pour le business, mais aussi pour discuter d’innovation et de transfert de technologie. Malgré la crise, le salon du Bourget affiche complet. Toutes les surfaces sont louées, ainsi que les chalets, et on attend plus de 2000 exposants en provenance de 42 pays dont pour la première fois l’Australie, la Lituanie, la Libye, le Mexique et la Tunisie. Pour ses cent ans, le salon ne pouvait rêver mieux. Il reste la plus grande manifestation au monde de ce type, avec des avions et objets volants venant de tous les horizons. Mais, aussi alléchante soit-elle (voir encadré), l’affiche ne peut masquer complètement une certaine morosité dans ce secteur avec moins de nouveautés cette année. « L’aéronautique est à son tour touchée par la crise économique », reconnaît Philippe Tavitian, Directeur Général d’ESG France et en charge des activités autour de l’aviation. « Les difficultés sont arrivées par le secteur civil, avec des compagnies qui demandent aux fabricants comme Airbus de décaler leurs livraisons. Ce phénomène a bien sûr un impact sur la trésorerie des donneurs d’ordre ainsi que sur des entreprises impliquées dans des programmes de recherche comme ESG. Mais, cela est moins vrai dans le secteur militaire où il y a une volonté des gouvernements de maintenir les programmes. Ce contexte fait que l’édition 2009 du Bourget pourrait-être plus à connotation militaire que civile », conclut Philippe Tavitian. LE RENDEz-VOUS DE TOUTE LA FILIèRE Le Bourget n’est pas seulement une aérogare géante. C’est tout simplement le rendez-vous incontournable de la filière aéronautique. On y trouve aussi bien des fabricants d’avions et d’aéronefs que des sociétés de services (sous-traitance, aménagement de cabines, matériaux, maintenance) et les équipements aéroportuaires. Il ne faut pas oublier non plus les systèmes d’aide au pilotage, toujours plus sophistiqués. Le salon du Bourget couvre également l’aérospatiale avec les propulseurs, les satellites et les télécommunications. ESG, qui est impliquée dans bien des projets avec des acteurs de renom (EADS, Eurocopter) ne pouvait évidemment pas manquer un tel événement. C’est aussi une opportunité pour rencontrer des acteurs tels que les pôles de compétitivité. « En France, nous avons des liens avec le pôle Pégase, qui fédère les acteurs de la filière aéronautique et aérospatiale de la région Provence- Alpes-Côte d’Azur », indique Philippe Tavitian. « Ce pôle étudie notamment le développement de dirigeables, qui pourraient servir à transporter des marchandises ou pour des applications plus événementielles. Ce moyen de transport plus léger que l’air représente un véritable défi technologique, en raison des échanges gazeux, des problèmes de dilatation et des forces exercées sur l’enveloppe extérieure. Le pôle s’intéresse également aux drones, les avions sans pilote, sur lesquels ESG a une expertise. » Le groupe en profite par ailleurs pour rencontrer des clients étrangers, dont des gouvernements et des fabricants de composants de plusieurs pays européens. ESG MISE SUR LES SIMULATEURS Sur son stand (Hall 2C, stand C197), ESG va montrer un aperçu de son savoir-faire, avec entre autres son aéronef expérimental MAT (Mission Avionics Test Helicopter), une doublure censée représenter un hélicoptère de test pour l’Armée allemande à bord duquel il est possible de tester des équipements en vol. Sur le vrai modèle, l’appareil est équipé à la fois de commandes classiques et de commandes plus expérimentales (séparées), avec un équipage qui comprend deux pilotes et jusqu’à deux ingénieurs. Le MAT servira à illustrer auprès des visiteurs le dispositif SeLa
d’aide à l’atterrissage (voir l’article « ESG Inside ») par visibilité faible ou nulle. Dans le domaine de la simulation pure, ESG est un acteur reconnu avec des simulateurs de vol sur PC et des bancs qui permettent aux pilotes de s’exercer dans des conditions réalistes. Sur son stand, ESG présentera un système de gestion de mission par exemple pour des drones (UAV : Unmanned Aerial Vehicles). Ces avions sans pilote ont un potentiel énorme en matière de surveillance des côtes (immigration, pollution) ou pour des opérations de police. Le groupe intervient au niveau du pilotage des systèmes autonomes, de l’interface homme-machine pour l’opérateur qui contrôle à distance le drone, du transfert de donnés jusqu’à une station de contrôle au sol et de la certification. L’édition 2009 du Bourget sera également l’occasion d’annoncer les activités internationales d’ESG (livraisons en direct dans des pays européens à partir des filiales, dont ESG France) et de mettre en avant la filiale AC&S (Aerospace Consulting & Services) Nous sommes présents au Hall 2C, stand C197 ÉE PREND DE LA HAUTEUR qui propose des prestations de haut niveau en matière d’ingénierie et de formation. LE SPÉCIALISTE ET MAîTRE D’OUVRAGE POUR L’INTÉGRATION D’ÉQUIPEMENTS Réputée dans le domaine aéronautique pour le développement de logiciels et de systèmes complexes (architectures, interface homme-machine), ESG a aussi une expertise reconnue dans l’intégration d’équipements. C’est même une spécialité du groupe pour le secteur sensible de l’avionique de missions, de l’équipement fonctionnel et des missions mobiles. Ce vocable désigne en fait les capteurs (radars, laser, caméras infrarouge, moyens de communication par voix et données) qu’utilisent l’Armée ou la police pour leurs patrouilles, à bord d’avions ou d’hélicoptères. ESG intègre par exemple des équipements pour le compte de l’armée et de la police allemande, tels que des capteurs optiques, de l’équipement radio ou des radars. « Nous développons sur des exigences spécifiques de nos clients comme maitre d’ouvrage pour des équipements de mission, en nous assurant de leur compatibilité par rapport aux exigences liées à l’ingénierie », explique Dieter John, le responsable du département aéronautique civile du groupe. ESG n’a pas d’intérêt sur les équipements en tant que tels. « Notre rôle est de chercher les meilleurs équipements sur le marché pour lesquels nous proposons l’architecture adaptée pour les intégrer ensuite », renchérit Ingo Eickmann, qui chapeaute le département avions et drones. « Nous ne sommes pas seulement un architecte indépendant, mais aussi celui qui adapte des fonctions automatiques d’analyse et de support sur mesure pour le client. On y parvient avec peu d’exigences pour des aéronefs et nous pouvons ainsi trouver des solutions pour des petits avions ou des UAV. Notre plus value est par exemple de pouvoir analyser automatiquement des données, ce qu’un opérateur manuel ne saurait pas faire. » ESG est de ce point de vue unique, car elle propose un package complet qui comprend même la certification en vol. QUAND L’AUTOMOBILE REN- CONTRE L’AERONAUTIQUE Enfin, comme cela est de tradition depuis maintenant quelques années, des représentants de l’industrie automobile seront conviés sur le salon du Bourget pour une visite privée et des démonstrations du savoir-faire d’ESG. La filiale française prévoit un événement VIP le 18 juin avec notamment un atelier-débat sur le thème : « Maintenance et innovations technologiques, quelles conséquences pour les réseaux ? ». Animée par Jean-Michel Colson, le responsable formation d’ESG France, la conférence abordera des sujets tels que les véhicules hybrides, les conditions pour former une chaîne continue de la R&D jusqu’à la maintenance et les moyens d’améliorer les performances de l’atelier. Autant dire que les discussions entre les Le salon du centenaire Après le centenaire du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), célébré en octobre 2008, c’est au tour du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de célébrer son premier siècle. Sous l’impulsion des pionniers qu’étaient Blériot, Bréguet et Voisin, le premier Salon de la Locomotion Aérienne eut lieu au Grand Palais, à Paris, en annexe du 2ème Salon de l’Automobile. Une première qui, finalement, se poursuivit pendant 44 ans. A partir de 1953, la manifestation quitta la capitale pour prendre ses quartiers au Bourget, terre d’envols et dont le cadre était mieux adapté pour les démonstrations d’aéronefs. Depuis 50 ans, ce salon est le plus grand au monde et les organisateurs ont bien l’intention de célébrer comme il se doit le centième anniversaire. Absente depuis 1975, la Patrouille de France sera notamment de retour au Bourget. On pourra aussi admirer une trentaine d’avions témoignant des évolutions de l’aéronautique de 1909 à 1960 (Blériot XI type traversée de la Manche, Bréguet XIV, Corsair, Junker JU52, Noratlas). Des animations quotidiennes rythmeront cette 48ème édition. Du côté des nouveautés, on attend notamment le Lockheed Martin F22 de l’US Air Force, le Sukhoi Super Jet 100 (biréacteur de transport régional) et le drone hélicoptère Camcopter de la société Schiebel qui sera le premier drone présenté en vol lors d’un salon. L.M. experts d’ESG et les représentants de haut rang de l’industrie automobile, dans le cadre prestigieux du Bourget, ne seront pas « des paroles en l’air ». L.M. http://www.salon-du-bourget.fr
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