L'électronique décodée »: Éclairage d'ESG France sur

More documents

Recommendations

Info

4 & 5 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09 À L A u n e - S u i t e DES ÉCHANGES EN INTERNE La coopération joue à plein entre filiales et entre branches du groupe. Ainsi, les équipes qui ont travaillé aux Etats-Unis sur les projets liés aux véhicules électriques (« Mini-E » avec BMW) et hybrides (projet Karma de Fisker) ont échangé avec la France, où ces sujets sont également d’actualité. Energy manager Ce sont même des axes prioritaires avec la stratégie du véhicule électrique au sein de l’alliance Renault- Nissan d’une part et d’autre part avec les projets hybrides du groupe PSA Peugeot Citroën, sans oublier le plan « véhicules décarbonés » du gouvernement français qui souhaite encourager l’utilisation de l’énergie électrique, en lien avec une infrastructure de recharge. Cela permet d’acquérir un savoir-faire, avec un retour d’expérience et d’aider les constructeurs à avancer plus vite sur ce nouveau marché. « Il y a une expertise désormais reconnue dans ce domaine dans notre pays », témoigne Oliver Nass, Président d’ESG France. La culture « véhicule électrique » progresse rapidement chez ESG, grâce à des innovations comme le pronostic d’autonomie (système multi-plateformes de gestion d’énergie développé avec HS Genion) et les projets de recherche menés en interne. En outre, un certain nombre de « rituels » internes permettent de favoriser efficacement les échanges entre spécialistes techniques en France: on peut notamment citer les demi-journées techniques organisées régulièrement tout au long de l’année, et les « mini-sujets » du jeudi soir. Ces deux types d’évènements sont l’occasion, pour un ingénieur, de présenter un sujet technique ou une expérience individuelle particulière. En place depuis de nombreuses années, ils ont montré leur impact plus que positif sur les équipes et le partage de savoir-faire. UN LIEN AVEC LES CLUSTERS Le travail en coopération avec des équipes extérieures fait partie aussi de la stratégie d’ESG. Ainsi, la filiale française tire pleinement parti de ses liens avec des pôles de compétitivité, comme par exemple Num@tec Auto motive (qui fait partie de System@tic sur le thème du transport) et de Mov’eo, le plus gros pôle français sur l’automobile. La division auto d’ESG est par exemple impliquée dans le cadre d’un projet (SASHA : Safety Check of Automotive Software and Hardware Architectures) qui investigue de nouvelles méthodes autour de la sûreté de fonctionnement, en prévision de la future norme ISO 26262. Le projet, qui fait partie de l’appel à propositions DGE/FUI8 de 2009, traite à la fois d’architectures, de méthodes et d’outils pour les systèmes embarqués et mécatroniques. « L’originalité vient du fait que le fournisseur de composants, le constructeur et l’équipementier peuvent travailler en commun, grâce à un outil collaboratif », témoigne le Directeur Technique d’ESG Automotive France, Thierry Seynaeve. « Une véritable filière peut se mettre en place et aider chacun des acteurs à aller plus vite pour intégrer les données dans les calculateurs et les logiciels. » Le secteur automobile peut aussi compter sur la division aéronautique, qui, grâce à sa maîtrise des architectures complexes et de l’interface homme-machine, peut apporter des réponses à certaines problématiques des constructeurs. On peut par exemple citer le cas des outils de conception d’architecture, basés sur l’open source, et qui permettent d’évaluer les volumes et les coûts. Le salon du Bourget sera d’ailleurs l’occasion, une fois de plus, pour des représentants de l’industrie automobile d’avoir un aperçu d’ESG en la matière (voir notre dossier sur Le Bourget). UN CO-PILOTE ARTIFICIEL L’expérience acquise dans l’assistance au pilotage des avions de combat et des hélicoptères peut aussi bénéficier à l’automobile. C’est ainsi qu’est né le projet « Artificial co-pilot » dans le cadre des projets « TI ». L’idée est d’utiliser l’électronique pour évaluer le comportement du conducteur et déterminer l’incidence d’une erreur sur la route. « Le concours des collègues de l’aéronautique a été précieux », souligne M. Fischer. « La démarche repose sur le traitement de données complexes, une restitution au tableau de bord et une action pertinente au niveau des systèmes d’aide à la conduite. » Il convient toutefois de préciser que ce co-pilote artificiel ne CH53 vise pas à se substituer au conducteur, qui n’a rien à voir avec un pilote de chasse. Le projet vise à développer une interface homme-machine permettant à l’automobiliste de prendre la bonne décision. PROJETS INNOVANTS DANS L’AÉRO NAUTIQUE L’expertise d’ESG est telle que cela lui a valu d’être contactée par l’Armée allemande dans le cadre d’un projet de recherche porté par l’Office Fédéral de la Défense en charge de la Technologie et des Achats, le BWB (l’équivalent en France de la DGA). Le projet SeLa (Sensor Assisted Landing Aid for Helicopter) a été développé pour apporter une réponse à un phénomène bien connu des pilotes engagés dans le conflit en Afghanistan : le « brown out » (ce nuage de poussière soulevé par les mouvements du rotor et qui rend la visibilité nulle au moment de l’atterrissage). « Nous avons bénéficié de notre expérience dans le domaine de l’aéronautique, mais aussi d’un aéronef expérimental, le MAT : Mission Avionics Test Helicopter. », explique Thomas Pfenninger, responsable du centre de compétences de la division aéronautique d’ESG (voir le dossier sur le salon du Bourget). En agissant de façon pragmatique, et en veillant à pouvoir intégrer la technologie dans des appareils existants (CH53GS), ESG a finalement développé tout un éventail de capteurs – 5 radars de 94 GHz très précis, combinés avec des caméras et un capteur de mesure de dérive
– en coopération avec des instituts spécialisés (dont la Forschungsgesellschaft für Angewandte Naturwissenschaften, institut de recherche sur les sciences appliquées). Les solutions ont été testées sur simulateur et dans une chambre de poussière recréant les conditions rencontrées en Afghanistan ou en Irak. Si l’Armée a été convaincue, le projet SeLa ne s’arrête pas pour autant. « Nous travaillons à présent sur d’autres capteurs qui scannent tout ce qui se passe autour de l’hélicoptère, et non pas seulement en dessous », ajoute M. Pfenninger. Ces travaux pourront être utilisés pour d’autres applications et peut-être d’autres secteurs. UNE IMPLICATION DANS LES CONSORTIA ESG n’est pas seulement un partenaire privilégié pour l’introduction d’innovations (exemple : le réseau à haut débit FLEXRAY sur le BMW X5), c’est aussi un acteur qui s’implique fortement dans les instances de normalisation. Si l’on prend l’exemple du standard AUTOSAR dans l’automobile, L’INNOVATION DANS LA FORMATION ESG appartient à ce consortium et en tire une expertise reconnue. Cela lui permet de développer la partie « middleware » pour des clients ainsi que du logiciel conforme aux spécifications d’AUTOSAR, avec l’aide d’outils disponibles sur le marché. Et là encore, la connaissance ne vient pas uniquement de l’Allemagne. Un expert français est notamment impliqué dans plusieurs projets, en France comme Outre-Rhin. La branche automobile est aussi impliquée dans ASAM (Association for Standardisation of Automation and Measurement), un consortium dont les normes sont utilisées pour les essais, la simulation et le diagnostic (ODX). Dans l’aéronautique, ESG dispose également de sérieux atouts. C’est par exemple une des rares compagnies à disposer de l’habilitation Part 21 J de l’EASA (European Aviation Safety Agency) pour développer, adapter et faire voler des hélicoptères ainsi que de petits avions. Ce privilège permet de tester en vol des systèmes embarqués et, encore une fois, de faciliter le transfert d’innovations. L.M. ESG ne se contente pas seulement de développer des innovations. La société assure également des formations pour les réseaux des constructeurs (Audi, BMW, Daimler-Smart, Ford, Jaguar, Porsche, PSA Peugeot Citroën, Saab, Volkswagen, Volvo), quelles soient commerciales, technique ou non technique (p. ex. processus ou outil de l’après-vente). Et même dans ce domaine, on peut innover. Ainsi, le centre de compétences d’ESG entretient une veille sur tout ce qui touche au e-learning et à la formation par Internet, en évaluant les nouvelles méthodes et les logiciels. Parmi les exemples de formations « high tech », on peut citer la télévision interactive par satellite du réseau Volkswagen, qui éduque ainsi ses techniciens à distance pour les méthodes de réparation. Cette « VW TV » sert également de support pour les lancements de produit, comme cela a été le cas pour la Phaeton et la Golf V. Le réseau suit la formation sur PC, avec de la vidéo haute définition et un contenu animé. La cellule dirigée par Bernhard Dülpers au centre de compétences d’ESG est aussi impliquée dans le projet européen MYCAREVENT (Mobility and Collaborative Work in European Vehicle Emergency Network) qui consiste à mieux partager l’information technique auprès des garagistes, sur Internet et en mode mobile pour la formation des techniciens. L.M. e S G n e W S PRÉSENCE REMARQUÉE D’ESG AUTOMOTIVE INC. AU CONGRèS INTERNATIONAL DE LA SAE À DETROIT La direction d’ESG Automotive Inc. avec Jennifer Granholm (au milieu), Gouverneur de Michigan, au congrès SAE A l’occasion du Congrès International de la SAE, la société des ingénieurs en automobile américaine, qui a eu lieu du 20 au 23 avril dernier à Détroit, deux conférenciers d’ESG ont suscité un vif intérêt avec leurs présentations. L’une d’elle avait pour sujet la gestion d’énergie en tant que module logiciel configurable et la deuxième traitait de la problématique des temps de latence et des services réseaux utilisés pour les fonctions critiques. Tout au long de leurs exposés, ils ont ainsi eu l’occasion de présenter des sujets d’innovation pour l’industrie automobile. Ils ont montré le haut niveau d’expertise d’ESG dans ces domaines à un auditoire constitué essentiellement d’experts qui les ont écoutés avec beaucoup d’attention. Même le gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger, n’a pas hésité à profiter de l’occasion pour venir se renseigner sur les produits et services novateurs proposés par les 600 exposants venus du monde entier. ESG Automotive Inc., filiale du groupe basée à Détroit et sponsor de ce congrès, a lancé un appel fort en faveur de l’innovation en se projetant au-delà des difficultés actuellement rencontrées par le secteur automobile mondial. http://www.sae.org N.B./F.B.
Page 1 and 2: ÉCLAIRAGE D’ESG FRANCE SUR L’
Page 3: À L A u n e Centre Technique d’E
Page 7 and 8: DÉCRET CLIMATISATION : ESG RECONNU
Page 9 and 10: d’aide à l’atterrissage (voir
Page 11 and 12: F o c u S L o G i c i e L e M B A r

L'électronique décodée »: Éclairage d'ESG France sur

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?