L'électronique décodée »: Éclairage d'ESG France sur

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2 & 3 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09 Oliver Nass L’É d i t o r i A L Le plus grand salon aérospatial au monde fête ses cent ans cette année au Bourget. Ce rendez-vous réunira les plus grands acteurs de ce secteur et donne également à ESG la possibilité de présenter son savoir-faire. ESG peut parallèlement faire le bilan de cinq ans de présence en France pendant lesquels elle a fait une entrée réussie d’abord dans l’industrie automobile et depuis peu dans l’aéronautique. Dés le début, la stratégie d’ESG a été de mettre en œuvre une propre organisation en France qui pouvait d’une part adapter au marché français le savoir-faire notamment en ingénierie systèmes de la maison mère, et d’autre part de développer ses propres domaines d’expertise (par exemple dans le domaine des logiciels embarqués avec l’intégration de l’ancienne société Créalie). Aujourd’hui, ESG France a trouvé sa place dans le réseau de compétences intra-groupe L’ÉLectronique dÉcodÉe Éditeur ESG France Centre Paris Pleyel 153, Boulevard Anatole France 93521 Saint-Denis Cedex, FRANCE Tél +33 (0) 1 55 87 05 70 contact@esg-group.fr www.esg-group.fr Responsable du contenu Oliver Nass et accompagne ses clients français, par exemple, pour l’intégration dans les véhicules de systèmes spéciaux ou de technologies de pointe ou dans la mise en œuvre de méthodes d’ingénierie innovantes. A ce propos, la crédibilité d’ESG ne repose pas seulement sur ses références issues de projets clients, mais aussi sur l’effort permanent qu’elle fournit dans le cadre de sa propre gestion de l’innovation. Un élément notable à ce propos est la participation aux pôles de compétitivité comme Systematic - Numatec et Moveo, pour ce qui relève de l’industrie automobile. On abordera ce sujet plus en détails dans la rubrique « A La Une ». « ESG Inside » met en évidence une des dernières « success stories » de l’innovation : ESG a pu développer une véritable solution pour contrer le phénomène des hélicoptères baptisé « Brownout ». La caractéristique « typique pour ESG » est qu’il s’agit d’une fonction critique qui n’a pu être résolue qu’avec l’intégration de différentes technologies et la fusion de données complexes. En ce qui concerne l’industrie automobile, nous nous focalisons constamment sur plus d’éco-compatibilité, par l’intermédiaire d’une gestion d’énergie améliorée, par exemple, ou par l’utilisation de technologie photovoltaïque ; ce qui semblait être une « sciencefiction » jusqu’à une date très récente Collaborateurs pour cette édition Fatou Ba (F.B.), Nina Bichlmaier (N.B.), Bruno Blons (B.B.), Christophe Brunschweiler (C.B.), Edmund Echter (E.E.), Julia Gerold (J.G.), Laurent Meillaud (L.M.), Ulrich-Joachim Müller (U.M.), Agata Piatek (A.P.) Images Toutes les images © ESG, sauf si mentionné autrement pourrait bientôt devenir une réalité. La protection du climat est aussi à la base d’une directive européenne sur les gaz nocifs pour la couche d’ozone, dont la transposition en droit national concerne dorénavant tous les ateliers de maintenance pour leur intervention sur les liquides frigorigènes des climatisations. Le département de formation d’ESG France s’est mis à travailler sur ce thème avec pour résultat qu’ESG peut maintenant certifier en tant que « organisme évaluateur » les techniciens des réseaux d’après-vente (cf. « ESG News »). Il arrive qu’on ne travaille pas seulement sur la sûreté, mais aussi sur la sécurité dans le sens propre du terme : Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre « Focus Logiciel embarqué ». Et quel est le dénominateur commun entre ces thèmes ? A côté de la complexité technologique apparente, ESG essaie – et en cette période économiquement difficile plus que jamais – de toujours faire évoluer ses compétences aux cotés de ses clients, mais aussi avec ses propres moyens. Nous augmentons ainsi la valeur ajoutée pour nos clients et pouvons par la même occasion renforcer notre position sur le marché. Toujours dans l’esprit du Bourget, nous espérons qu’ESG France et ses clients vont voler ensemble encore plus haut ! Oliver Nass
À L A u n e Centre Technique d’ESG LE MANAGEMENT DE L’INNOVATION @ ESG De par son expertise sur l’électronique embarquée et son positionnement unique sur plusieurs marchés qui font appel à des technologies de pointe (automobile, aéronautique, militaire, télécoms…), ESG maîtrise parfaitement le transfert d’innovations. Ce savoir-faire s’appuie également sur une organisation originale, favorisant la veille pour les technologies émergentes et la force de proposition interne. Constat confirmé dans une étude récente qui a classé le groupe parmi les 100 entreprises les plus innovatrices d’Allemagne. ESG disposait déjà d’une « dream team » avec des experts très pointus (ingénieurs, informaticiens, mathématiciens, physiciens…), chargés de faire une veille sur les technologies émergentes pour ses marchés cibles. Ces experts font partie des centres de compétences. Désor- mais, il y a aussi une « TIM » (Management des Technologies et Innovations). Il s’agit d’une approche globale pour tous les secteurs et les pays, pilotée par le CTM (Corporate Technology Manager) du groupe, Hans-Jürgen Thönnissen, et qui reporte directement à la direction, en lien avec un représentant de chaque division qui siège au sein du « TIM Board ». Ce management repose sur plusieurs outils : sur les centres de compétences, mais également sur des équipes « ad hoc » (chargées par exemple de réfléchir pour la mise en place de la gestion des exigences en interne), sur des réseaux de compétences dans chaque branche du groupe, sur l’implication dans plusieurs projets ou consortia nationales ou européenne et sur un prix attribué aux employés pour la meilleure innovation. L’aspect le plus novateur concerne toutefois les projets « TI » (Technologie et Innovation) et « mini-TI ». DES PROJETS « TI » POUR IDENTI- FIER DE FUTURES TECHNOLOGIES D’AVENIR « La rigueur et le souci de concrétisation des résultats avec lesquels nous poursuivons nos projets d’innovations est plutôt unique pour une société dite d’ingénierie », commente Hans-Jürgen Thönnissen. « Nous regroupons sous ce vocable des projets menés sur fonds propres, avec des idées fournies en interne et qui traitent d’architecture logicielle, d’ingénierie et d’innovations de rupture. Ces projets ne durent qu’un an, le temps d’évaluer si les technologies identifiées peuvent déboucher sur de nouveaux marchés. » L’un de ces projets concerne par exemple la gestion de l’énergie, sujet particulièrement important pour les véhicules électriques ou hybrides. « Grâce à ce projet TI nous avons aujourd’hui une vraie compétence autour des thèmes connexes à la gestion d’énergie, sur le développement de fonctions complètes et également autour d’AUTOSAR », souligne Hieronymus Fischer, responsable du centre de compétences systèmes embarqués. A côté de ces projets parfois lourds coexistent des « mini-TI ». « Il s’agit de micro-projets d’un budget de 10 000 € », explique le CTM du groupe. « Chaque employé peut participer, en résumant en quelques lignes la description de la technologie et son domaine d’application. Nous nous engageons à répondre en 5 jours ouvrés. Le projet dure 8 semaines et peut éventuellement être poursuivi sous la forme d’un projet TI. » Cette dernière initiative a débuté en avril 2008. 12 « mini-projets TI » ont été validés l’année dernière et 12 autres de plus depuis le début de cette année. Et pour quel bilan ? « Nous avons eu des projets sur les communications optiques sans fil, ou encore sur les batteries à haute tension », avance M. Thönnissen. La démarche, qui n’est pas sans rappeler ce que fait par exemple Toyota au Japon, permet à ESG de se positionner sur les marchés émergents.
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