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L'électronique décodée »: Éclairage d'ESG France sur

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ÉCLAIRAGE D’ESG FRANCE SUR L’ÉLECTRONIQUE EMBARQUÉE No ’ÉLectronique dÉcodÉe 2/09<br />

À LA UNE<br />

Le management de<br />

l’innovation @ ESG<br />

LE DOSSIER<br />

Salon du Bourget :<br />

L’électronique embarquée<br />

prend de la hauteur<br />

ESG INSIDE<br />

Système d’assistance « SeLa <strong>»</strong><br />

facilite l’atterrissage des<br />

hélicoptères en « Brownout <strong>»</strong>


2 & 3 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09<br />

Oliver Nass<br />

L’É d i t o r i A L<br />

Le plus grand salon aérospatial au<br />

monde fête ses cent ans cette année<br />

au Bourget. Ce rendez-vous réunira<br />

les plus grands acteurs de ce secteur<br />

et donne également à ESG la possibilité<br />

de présenter son savoir-faire.<br />

ESG peut parallèlement faire le bilan<br />

de cinq ans de présence en <strong>France</strong><br />

pendant lesquels elle a fait une entrée<br />

réussie d’abord dans l’industrie<br />

automobile et depuis peu dans l’aéronautique.<br />

Dés le début, la stratégie<br />

d’ESG a été de mettre en œuvre une<br />

propre organisation en <strong>France</strong> qui<br />

pouvait d’une part adapter au marché<br />

français le savoir-faire notamment<br />

en ingénierie systèmes de la maison<br />

mère, et d’autre part de développer<br />

ses propres domaines d’expertise (par<br />

exemple dans le domaine des logiciels<br />

embarqués avec l’intégration de l’ancienne<br />

société Créalie). Aujourd’hui,<br />

ESG <strong>France</strong> a trouvé sa place dans le<br />

réseau de compétences intra-groupe<br />

L’ÉLectronique dÉcodÉe<br />

Éditeur ESG <strong>France</strong><br />

Centre Paris Pleyel 153, Boulevard Anatole <strong>France</strong><br />

93521 Saint-Denis Cedex, FRANCE<br />

Tél +33 (0) 1 55 87 05 70<br />

contact@esg-group.fr<br />

www.esg-group.fr<br />

Responsable du contenu Oliver Nass<br />

et accompagne ses clients français,<br />

par exemple, pour l’intégration dans<br />

les véhicules de systèmes spéciaux<br />

ou de technologies de pointe ou dans<br />

la mise en œuvre de méthodes d’ingénierie<br />

innovantes. A ce propos, la<br />

crédibilité d’ESG ne repose pas seulement<br />

<strong>sur</strong> ses références issues de<br />

projets clients, mais aussi <strong>sur</strong> l’effort<br />

permanent qu’elle fournit dans le<br />

cadre de sa propre gestion de l’innovation.<br />

Un élément notable à ce propos<br />

est la participation aux pôles de<br />

compétitivité comme Systematic - Numatec<br />

et Moveo, pour ce qui relève de<br />

l’industrie automobile. On abordera ce<br />

sujet plus en détails dans la rubrique<br />

« A La Une <strong>»</strong>.<br />

« ESG Inside <strong>»</strong> met en évidence une<br />

des dernières « success stories <strong>»</strong> de<br />

l’innovation : ESG a pu développer<br />

une véritable solution pour contrer<br />

le phénomène des hélicoptères baptisé<br />

« Brownout <strong>»</strong>. La caractéristique<br />

« typique pour ESG <strong>»</strong> est qu’il s’agit<br />

d’une fonction critique qui n’a pu être<br />

résolue qu’avec l’intégration de différentes<br />

technologies et la fusion de<br />

données complexes.<br />

En ce qui concerne l’industrie automobile,<br />

nous nous focalisons constamment<br />

<strong>sur</strong> plus d’éco-compatibilité, par<br />

l’intermédiaire d’une gestion d’énergie<br />

améliorée, par exemple, ou par l’utilisation<br />

de technologie photovoltaïque<br />

; ce qui semblait être une « sciencefiction<br />

<strong>»</strong> jusqu’à une date très récente<br />

Collaborateurs pour cette édition Fatou Ba (F.B.), Nina Bichlmaier (N.B.), Bruno Blons (B.B.), Christophe Brunschweiler (C.B.),<br />

Edmund Echter (E.E.), Julia Gerold (J.G.), Laurent Meillaud (L.M.), Ulrich-Joachim Müller (U.M.),<br />

Agata Piatek (A.P.)<br />

Images Toutes les images © ESG, sauf si mentionné autrement<br />

pourrait bientôt devenir une réalité.<br />

La protection du climat est aussi à la<br />

base d’une directive européenne <strong>sur</strong><br />

les gaz nocifs pour la couche d’ozone,<br />

dont la transposition en droit national<br />

concerne dorénavant tous les ateliers<br />

de maintenance pour leur intervention<br />

<strong>sur</strong> les liquides frigorigènes des climatisations.<br />

Le département de formation<br />

d’ESG <strong>France</strong> s’est mis à travailler <strong>sur</strong><br />

ce thème avec pour résultat qu’ESG<br />

peut maintenant certifier en tant que<br />

« organisme évaluateur <strong>»</strong> les techniciens<br />

des réseaux d’après-vente<br />

(cf. « ESG News <strong>»</strong>). Il arrive qu’on ne<br />

travaille pas seulement <strong>sur</strong> la sûreté,<br />

mais aussi <strong>sur</strong> la sécurité dans le sens<br />

propre du terme : Vous trouverez plus<br />

d’informations à ce sujet dans notre<br />

« Focus Logiciel embarqué <strong>»</strong>.<br />

Et quel est le dénominateur commun<br />

entre ces thèmes ? A côté de la<br />

complexité technologique apparente,<br />

ESG essaie – et en cette période<br />

économiquement difficile plus que<br />

jamais – de toujours faire évoluer<br />

ses compétences aux cotés de ses<br />

clients, mais aussi avec ses propres<br />

moyens. Nous augmentons ainsi la<br />

valeur ajoutée pour nos clients et pouvons<br />

par la même occasion renforcer<br />

notre position <strong>sur</strong> le marché. Toujours<br />

dans l’esprit du Bourget, nous espérons<br />

qu’ESG <strong>France</strong> et ses clients vont<br />

voler ensemble encore plus haut !<br />

Oliver Nass


À L A u n e<br />

Centre Technique d’ESG<br />

LE MANAGEMENT DE L’INNOVATION @ ESG<br />

De par son expertise <strong>sur</strong> l’électronique<br />

embarquée et son positionnement<br />

unique <strong>sur</strong> plusieurs<br />

marchés qui font appel<br />

à des technologies de pointe<br />

(automobile, aéronautique, militaire,<br />

télécoms…), ESG maîtrise<br />

parfaitement le transfert<br />

d’innovations. Ce savoir-faire<br />

s’appuie également <strong>sur</strong> une organisation<br />

originale, favorisant<br />

la veille pour les technologies<br />

émergentes et la force de proposition<br />

interne. Constat confirmé<br />

dans une étude récente qui<br />

a classé le groupe parmi les 100<br />

entreprises les plus innovatrices<br />

d’Allemagne.<br />

ESG disposait déjà d’une « dream<br />

team <strong>»</strong> avec des experts très pointus<br />

(ingénieurs, informaticiens, mathématiciens,<br />

physiciens…), chargés<br />

de faire une veille <strong>sur</strong> les technologies<br />

émergentes pour ses marchés<br />

cibles. Ces experts font partie des<br />

centres de compétences. Désor-<br />

mais, il y a aussi une « TIM <strong>»</strong> (Management<br />

des Technologies et Innovations).<br />

Il s’agit d’une approche<br />

globale pour tous les secteurs et les<br />

pays, pilotée par le CTM (Corporate<br />

Technology Manager) du groupe,<br />

Hans-Jürgen Thönnissen, et qui reporte<br />

directement à la direction, en<br />

lien avec un représentant de chaque<br />

division qui siège au sein du « TIM<br />

Board <strong>»</strong>. Ce management repose<br />

<strong>sur</strong> plusieurs outils : <strong>sur</strong> les centres<br />

de compétences, mais également<br />

<strong>sur</strong> des équipes « ad hoc <strong>»</strong> (chargées<br />

par exemple de réfléchir pour<br />

la mise en place de la gestion des<br />

exigences en interne), <strong>sur</strong> des réseaux<br />

de compétences dans chaque<br />

branche du groupe, <strong>sur</strong> l’implication<br />

dans plusieurs projets ou consortia<br />

nationales ou européenne et <strong>sur</strong><br />

un prix attribué aux employés pour<br />

la meilleure innovation. L’aspect le<br />

plus novateur concerne toutefois les<br />

projets « TI <strong>»</strong> (Technologie et Innovation)<br />

et « mini-TI <strong>»</strong>.<br />

DES PROJETS « TI <strong>»</strong> POUR IDENTI-<br />

FIER DE FUTURES TECHNOLOGIES<br />

D’AVENIR<br />

« La rigueur et le souci de concrétisation<br />

des résultats avec lesquels nous<br />

poursuivons nos projets d’innovations<br />

est plutôt unique pour une société dite<br />

d’ingénierie <strong>»</strong>, commente Hans-Jürgen<br />

Thönnissen. « Nous regroupons<br />

sous ce vocable des projets menés<br />

<strong>sur</strong> fonds propres, avec des idées<br />

fournies en interne et qui traitent d’architecture<br />

logicielle, d’ingénierie et<br />

d’innovations de rupture. Ces projets<br />

ne durent qu’un an, le temps d’évaluer<br />

si les technologies identifiées peuvent<br />

déboucher <strong>sur</strong> de nouveaux marchés.<br />

<strong>»</strong> L’un de ces projets concerne<br />

par exemple la gestion de l’énergie,<br />

sujet particulièrement important pour<br />

les véhicules électriques ou hybrides.<br />

« Grâce à ce projet TI nous avons aujourd’hui<br />

une vraie compétence autour<br />

des thèmes connexes à la gestion<br />

d’énergie, <strong>sur</strong> le développement<br />

de fonctions complètes et également<br />

autour d’AUTOSAR <strong>»</strong>, souligne Hieronymus<br />

Fischer, responsable du centre<br />

de compétences systèmes embarqués.<br />

A côté de ces projets parfois<br />

lourds coexistent des « mini-TI <strong>»</strong>. « Il<br />

s’agit de micro-projets d’un budget<br />

de 10 000 € <strong>»</strong>, explique le CTM du<br />

groupe. « Chaque employé peut participer,<br />

en résumant en quelques lignes<br />

la description de la technologie et son<br />

domaine d’application. Nous nous engageons<br />

à répondre en 5 jours ouvrés.<br />

Le projet dure 8 semaines et peut<br />

éventuellement être poursuivi sous la<br />

forme d’un projet TI. <strong>»</strong> Cette dernière<br />

initiative a débuté en avril 2008. 12<br />

« mini-projets TI <strong>»</strong> ont été validés l’année<br />

dernière et 12 autres de plus depuis<br />

le début de cette année. Et pour<br />

quel bilan ? « Nous avons eu des projets<br />

<strong>sur</strong> les communications optiques<br />

sans fil, ou encore <strong>sur</strong> les batteries à<br />

haute tension <strong>»</strong>, avance M. Thönnissen.<br />

La démarche, qui n’est pas sans<br />

rappeler ce que fait par exemple Toyota<br />

au Japon, permet à ESG de se positionner<br />

<strong>sur</strong> les marchés émergents.


4 & 5 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09<br />

À L A u n e - S u i t e<br />

DES ÉCHANGES EN INTERNE<br />

La coopération joue à plein entre filiales<br />

et entre branches du groupe.<br />

Ainsi, les équipes qui ont travaillé aux<br />

Etats-Unis <strong>sur</strong> les projets liés aux véhicules<br />

électriques (« Mini-E <strong>»</strong> avec<br />

BMW) et hybrides (projet Karma de<br />

Fisker) ont échangé avec la <strong>France</strong>, où<br />

ces sujets sont également d’actualité.<br />

Energy manager<br />

Ce sont même des axes prioritaires<br />

avec la stratégie du véhicule électrique<br />

au sein de l’alliance Renault-<br />

Nissan d’une part et d’autre part avec<br />

les projets hybrides du groupe PSA<br />

Peugeot Citroën, sans oublier le plan<br />

« véhicules décarbonés <strong>»</strong> du gouvernement<br />

français qui souhaite encourager<br />

l’utilisation de l’énergie électrique,<br />

en lien avec une infrastructure<br />

de recharge. Cela permet d’acquérir<br />

un savoir-faire, avec un retour d’expérience<br />

et d’aider les constructeurs<br />

à avancer plus vite <strong>sur</strong> ce nouveau<br />

marché. « Il y a une expertise désormais<br />

reconnue dans ce domaine dans<br />

notre pays <strong>»</strong>, témoigne Oliver Nass,<br />

Président d’ESG <strong>France</strong>. La culture<br />

« véhicule électrique <strong>»</strong> progresse rapidement<br />

chez ESG, grâce à des innovations<br />

comme le pronostic d’autonomie<br />

(système multi-plateformes de gestion<br />

d’énergie développé avec HS Genion)<br />

et les projets de recherche menés en<br />

interne. En outre, un certain nombre<br />

de « rituels <strong>»</strong> internes permettent de<br />

favoriser efficacement les échanges<br />

entre spécialistes techniques en<br />

<strong>France</strong>: on peut notamment citer les<br />

demi-journées techniques organisées<br />

régulièrement tout au long de l’année,<br />

et les « mini-sujets <strong>»</strong> du jeudi soir. Ces<br />

deux types d’évènements sont l’occasion,<br />

pour un ingénieur, de présenter<br />

un sujet technique ou une expérience<br />

individuelle particulière. En place depuis<br />

de nombreuses années, ils ont<br />

montré leur impact plus que positif<br />

<strong>sur</strong> les équipes et le partage de savoir-faire.<br />

UN LIEN AVEC LES CLUSTERS<br />

Le travail en coopération avec des<br />

équipes extérieures fait partie aussi<br />

de la stratégie d’ESG. Ainsi, la filiale<br />

française tire pleinement parti<br />

de ses liens avec des pôles de<br />

compétitivité, comme par exemple<br />

Num@tec Auto motive (qui fait partie<br />

de System@tic <strong>sur</strong> le thème du transport)<br />

et de Mov’eo, le plus gros pôle<br />

français <strong>sur</strong> l’automobile. La division<br />

auto d’ESG est par exemple impliquée<br />

dans le cadre d’un projet (SASHA : Safety<br />

Check of Automotive Software and<br />

Hardware Architectures) qui investigue<br />

de nouvelles méthodes autour de<br />

la sûreté de fonctionnement, en prévision<br />

de la future norme ISO 26262.<br />

Le projet, qui fait partie de l’appel à<br />

propositions DGE/FUI8 de 2009, traite<br />

à la fois d’architectures, de méthodes<br />

et d’outils pour les systèmes embarqués<br />

et mécatroniques. « L’originalité<br />

vient du fait que le fournisseur de<br />

composants, le constructeur et l’équipementier<br />

peuvent travailler en commun,<br />

grâce à un outil collaboratif <strong>»</strong>, témoigne<br />

le Directeur Technique d’ESG<br />

Automotive <strong>France</strong>, Thierry Seynaeve.<br />

« Une véritable filière peut se mettre<br />

en place et aider chacun des acteurs<br />

à aller plus vite pour intégrer les données<br />

dans les calculateurs et les logiciels.<br />

<strong>»</strong> Le secteur automobile peut<br />

aussi compter <strong>sur</strong> la division aéronautique,<br />

qui, grâce à sa maîtrise des<br />

architectures complexes et de l’interface<br />

homme-machine, peut apporter<br />

des réponses à certaines problématiques<br />

des constructeurs. On peut<br />

par exemple citer le cas des outils<br />

de conception d’architecture, basés<br />

<strong>sur</strong> l’open source, et qui permettent<br />

d’évaluer les volumes et les coûts. Le<br />

salon du Bourget sera d’ailleurs l’occasion,<br />

une fois de plus, pour des représentants<br />

de l’industrie automobile<br />

d’avoir un aperçu d’ESG en la matière<br />

(voir notre dossier <strong>sur</strong> Le Bourget).<br />

UN CO-PILOTE ARTIFICIEL<br />

L’expérience acquise dans l’assistance<br />

au pilotage des avions de combat<br />

et des hélicoptères peut aussi<br />

bénéficier à l’automobile. C’est ainsi<br />

qu’est né le projet « Artificial co-pilot <strong>»</strong><br />

dans le cadre des projets « TI <strong>»</strong>. L’idée<br />

est d’utiliser l’électronique pour évaluer<br />

le comportement du conducteur<br />

et déterminer l’incidence d’une erreur<br />

<strong>sur</strong> la route. « Le concours des collègues<br />

de l’aéronautique a été précieux<br />

<strong>»</strong>, souligne M. Fischer. « La démarche<br />

repose <strong>sur</strong> le traitement de<br />

données complexes, une restitution<br />

au tableau de bord et une action pertinente<br />

au niveau des systèmes d’aide<br />

à la conduite. <strong>»</strong> Il convient toutefois de<br />

préciser que ce co-pilote artificiel ne<br />

CH53<br />

vise pas à se substituer au conducteur,<br />

qui n’a rien à voir avec un pilote<br />

de chasse. Le projet vise à développer<br />

une interface homme-machine permettant<br />

à l’automobiliste de prendre<br />

la bonne décision.<br />

PROJETS INNOVANTS DANS<br />

L’AÉRO NAUTIQUE<br />

L’expertise d’ESG est telle que cela lui<br />

a valu d’être contactée par l’Armée allemande<br />

dans le cadre d’un projet de<br />

recherche porté par l’Office Fédéral de<br />

la Défense en charge de la Technologie<br />

et des Achats, le BWB (l’équivalent<br />

en <strong>France</strong> de la DGA). Le projet<br />

SeLa (Sensor Assisted Landing Aid for<br />

Helicopter) a été développé pour apporter<br />

une réponse à un phénomène<br />

bien connu des pilotes engagés dans<br />

le conflit en Afghanistan : le « brown<br />

out <strong>»</strong> (ce nuage de poussière soulevé<br />

par les mouvements du rotor et qui<br />

rend la visibilité nulle au moment de<br />

l’atterrissage). « Nous avons bénéficié<br />

de notre expérience dans le domaine<br />

de l’aéronautique, mais aussi d’un aéronef<br />

expérimental, le MAT : Mission<br />

Avionics Test Helicopter. <strong>»</strong>, explique<br />

Thomas Pfenninger, responsable du<br />

centre de compétences de la division<br />

aéronautique d’ESG (voir le dossier<br />

<strong>sur</strong> le salon du Bourget). En agissant<br />

de façon pragmatique, et en veillant<br />

à pouvoir intégrer la technologie dans<br />

des appareils existants (CH53GS), ESG<br />

a finalement développé tout un éventail<br />

de capteurs – 5 radars de 94 GHz<br />

très précis, combinés avec des caméras<br />

et un capteur de me<strong>sur</strong>e de dérive


– en coopération avec des instituts<br />

spécialisés (dont la Forschungsgesellschaft<br />

für Angewandte Naturwissenschaften,<br />

institut de recherche <strong>sur</strong> les<br />

sciences appliquées). Les solutions<br />

ont été testées <strong>sur</strong> simulateur et dans<br />

une chambre de poussière recréant<br />

les conditions rencontrées en Afghanistan<br />

ou en Irak. Si l’Armée a été<br />

convaincue, le projet SeLa ne s’arrête<br />

pas pour autant. « Nous travaillons<br />

à présent <strong>sur</strong> d’autres capteurs qui<br />

scannent tout ce qui se passe autour<br />

de l’hélicoptère, et non pas seulement<br />

en dessous <strong>»</strong>, ajoute M. Pfenninger.<br />

Ces travaux pourront être utilisés<br />

pour d’autres applications et peut-être<br />

d’autres secteurs.<br />

UNE IMPLICATION DANS LES<br />

CONSORTIA<br />

ESG n’est pas seulement un partenaire<br />

privilégié pour l’introduction<br />

d’innovations (exemple : le réseau à<br />

haut débit FLEXRAY <strong>sur</strong> le BMW X5),<br />

c’est aussi un acteur qui s’implique<br />

fortement dans les instances de normalisation.<br />

Si l’on prend l’exemple du<br />

standard AUTOSAR dans l’automobile,<br />

L’INNOVATION DANS LA FORMATION<br />

ESG appartient à ce consortium et en<br />

tire une expertise reconnue. Cela lui<br />

permet de développer la partie « middleware<br />

<strong>»</strong> pour des clients ainsi que<br />

du logiciel conforme aux spécifications<br />

d’AUTOSAR, avec l’aide d’outils<br />

disponibles <strong>sur</strong> le marché. Et là<br />

encore, la connaissance ne vient pas<br />

uniquement de l’Allemagne. Un expert<br />

français est notamment impliqué<br />

dans plusieurs projets, en <strong>France</strong><br />

comme Outre-Rhin. La branche automobile<br />

est aussi impliquée dans<br />

ASAM (Association for Standardisation<br />

of Automation and Mea<strong>sur</strong>ement),<br />

un consortium dont les normes sont<br />

utilisées pour les essais, la simulation<br />

et le diagnostic (ODX). Dans l’aéronautique,<br />

ESG dispose également de<br />

sérieux atouts. C’est par exemple une<br />

des rares compagnies à disposer de<br />

l’habilitation Part 21 J de l’EASA (European<br />

Aviation Safety Agency) pour<br />

développer, adapter et faire voler des<br />

hélicoptères ainsi que de petits avions.<br />

Ce privilège permet de tester en<br />

vol des systèmes embarqués et, encore<br />

une fois, de faciliter le transfert<br />

d’innovations.<br />

L.M.<br />

ESG ne se contente pas seulement de développer des innovations. La société<br />

as<strong>sur</strong>e également des formations pour les réseaux des constructeurs<br />

(Audi, BMW, Daimler-Smart, Ford, Jaguar, Porsche, PSA Peugeot Citroën,<br />

Saab, Volkswagen, Volvo), quelles soient commerciales, technique ou non<br />

technique (p. ex. processus ou outil de l’après-vente). Et même dans ce<br />

domaine, on peut innover. Ainsi, le centre de compétences d’ESG entretient<br />

une veille <strong>sur</strong> tout ce qui touche au e-learning et à la formation par Internet,<br />

en évaluant les nouvelles méthodes et les logiciels. Parmi les exemples de<br />

formations « high tech <strong>»</strong>, on peut citer la télévision interactive par satellite<br />

du réseau Volkswagen, qui éduque ainsi ses techniciens à distance pour<br />

les méthodes de réparation. Cette « VW TV <strong>»</strong> sert également de support<br />

pour les lancements de produit, comme cela a été le cas pour la Phaeton<br />

et la Golf V. Le réseau suit la formation <strong>sur</strong> PC, avec de la vidéo haute définition<br />

et un contenu animé. La cellule dirigée par Bernhard Dülpers au<br />

centre de compétences d’ESG est aussi impliquée dans le projet européen<br />

MYCAREVENT (Mobility and Collaborative Work in European Vehicle Emergency<br />

Network) qui consiste à mieux partager l’information technique auprès<br />

des garagistes, <strong>sur</strong> Internet et en mode mobile pour la formation des<br />

techniciens.<br />

L.M.<br />

e S G n e W S<br />

PRÉSENCE REMARQUÉE D’ESG AUTOMOTIVE INC. AU<br />

CONGRèS INTERNATIONAL DE LA SAE À DETROIT<br />

La direction d’ESG Automotive Inc. avec Jennifer Granholm (au milieu),<br />

Gouverneur de Michigan, au congrès SAE<br />

A l’occasion du Congrès International<br />

de la SAE, la société des ingénieurs en<br />

automobile américaine, qui a eu lieu<br />

du 20 au 23 avril dernier à Détroit,<br />

deux conférenciers d’ESG ont suscité<br />

un vif intérêt avec leurs présentations.<br />

L’une d’elle avait pour sujet la gestion<br />

d’énergie en tant que module logiciel<br />

configurable et la deuxième traitait<br />

de la problématique des temps de<br />

latence et des services réseaux utilisés<br />

pour les fonctions critiques. Tout<br />

au long de leurs exposés, ils ont ainsi<br />

eu l’occasion de présenter des sujets<br />

d’innovation pour l’industrie automobile.<br />

Ils ont montré le haut niveau<br />

d’expertise d’ESG dans ces domaines<br />

à un auditoire constitué essentiellement<br />

d’experts qui les ont écoutés<br />

avec beaucoup d’attention.<br />

Même le gouverneur de la Californie,<br />

Arnold Schwarzenegger, n’a pas hésité<br />

à profiter de l’occasion pour venir<br />

se renseigner <strong>sur</strong> les produits et services<br />

novateurs proposés par les 600<br />

exposants venus du monde entier.<br />

ESG Automotive Inc., filiale du groupe<br />

basée à Détroit et sponsor de ce<br />

congrès, a lancé un appel fort en faveur<br />

de l’innovation en se projetant<br />

au-delà des difficultés actuellement<br />

rencontrées par le secteur automobile<br />

mondial.<br />

http://www.sae.org<br />

N.B./F.B.


8 & 9 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09<br />

e S G n e W S - S u i t e<br />

ESG FOURNIT DES SYSTèMES POUR DES PISTES D’AT-<br />

TERRISSAGE TEMPORAIRES DE L’ARMÉE ALLEMANDE<br />

Le projet intitulé « équipement matériel<br />

du groupe de contrôle des opérations<br />

<strong>»</strong> (MatAusstg ELG en allemand)<br />

développe un système qui permet aux<br />

forces spéciales de l’armée fédérale<br />

allemande de construire des pistes<br />

d’atterrissage temporaires pour les<br />

hélicoptères et les parachutistes ainsi<br />

que des pistes d’atterrissage temporaires<br />

pour avions exploitables pendant<br />

72 heures.<br />

L’objectif était de fournir un système<br />

qui relie des éléments pour l’enregistrement<br />

des caractéristiques de<br />

la piste d’atterrissage, des données<br />

météorologiques et des éléments de<br />

marquage de piste de telle sorte qu’ils<br />

soient fonctionnels et compatibles<br />

les uns avec les autres. En outre les<br />

composants du système devaient être<br />

connectés à une solution logicielle<br />

destinée à l’affichage et à l’évaluation<br />

de l’information par des moyens<br />

de connexion sans fil. ESG était chargé<br />

de la spécification du système, la<br />

sélection et l’intégration des « produits<br />

<strong>sur</strong> étagère <strong>»</strong>, la réalisation d’un<br />

total de 16 systèmes complets et la<br />

maintenance <strong>sur</strong> leur cycle de vie. La<br />

solution devait rendre possible le trafic<br />

aérien suivant les règles de vol à<br />

vue (VFR). En plus des composants<br />

de marquage de piste et de l’appareil<br />

d’essai pour enregistrer la compatibilité<br />

du sol, le système comporte aussi<br />

des systèmes d’enregistrement de<br />

données climatiques, un équipement<br />

radio, des récepteurs GPS et un appareil<br />

de me<strong>sur</strong>e laser. Le premier a été<br />

livré l’année dernière pour procéder à<br />

des tests <strong>sur</strong> le terrain ; les 15 restants<br />

seront envoyés aux forces militaires<br />

vers la fin du mois d’octobre.<br />

ESG les a conçus et développés dans<br />

leur intégralité. Les composants<br />

hardware ont été achetés chez différents<br />

constructeurs et intégrés dans<br />

le « MatAusstg ELG <strong>»</strong>. Cette solution<br />

complète a fait naître un vif intérêt au<br />

niveau international et crée des synergies<br />

avec d’autres projets.<br />

U.M./F.B.<br />

LES SOLUTIONS PHOTOVOLTAïQUES, FUTURS REMPLAçANTS<br />

DES BIDONS D’ESSENCE…<br />

En tant qu’intégrateur de systèmes<br />

E/E, ESG propose des solutions complètes<br />

dans le domaine de l’intégration<br />

et de l’évaluation de cellules photovoltaïques.<br />

Comme nous avons pu le constater<br />

au salon EVER (« Ecologic Vehicles<br />

Renewable Energies <strong>»</strong>) de Monaco,<br />

les innovations permettant de réduire<br />

les émissions de gaz à effet de serre<br />

prennent une dimension de plus en<br />

plus stratégique dans l’industrie de<br />

« l’automobile verte <strong>»</strong>. Parmi celles-ci,<br />

on trouve l’utilisation de cellules photovoltaïques<br />

au niveau du toit des futurs<br />

véhicules. L’énergie solaire est en<br />

effet une piste prometteuse pour augmenter<br />

l’autonomie des véhicules et<br />

réduire la consommation d’éléments<br />

gourmands en énergie, comme la climatisation<br />

par exemple.<br />

L’offre d’ESG dans ce domaine peut<br />

prendre les formes suivantes :<br />

• Etude de solutions optimales,<br />

avec mise en œuvre et expérimentation<br />

<strong>sur</strong> démonstrateur,<br />

• Création de spécifications système,<br />

• Intégration et test de solutions<br />

photovoltaïques au sein d’un système<br />

complet.<br />

Au sein de son propre « test center <strong>»</strong>,<br />

ESG dispose de tous les moyens nécessaires<br />

au développement de dé-<br />

monstrateurs et de prototypes permettant<br />

la mise en œuvre de diverses<br />

stratégies liées à l’énergie fournie<br />

par des capteurs solaires. Basée <strong>sur</strong><br />

une plateforme ouverte, l’offre d’ESG<br />

permet le test de différentes technologies,<br />

l’évaluation de stratégies et<br />

permet de démontrer les avantages<br />

et inconvénients de chacun des scénarios<br />

implémentés. Une campagne<br />

de caractérisation de cellules est actuellement<br />

en cours : elle a pour but<br />

de déterminer, <strong>sur</strong> le long terme, l’efficacité<br />

des cellules photovoltaïques<br />

de plusieurs fabricants. A l’aide d’un<br />

démonstrateur de véhicule électrique,<br />

ESG travaille également <strong>sur</strong> les stratégies<br />

d’injection de l’énergie issue du<br />

solaire, directement au niveau de la<br />

haute tension du véhicule sans passer<br />

par un convertisseur DC-DC.<br />

En terme de gestion d’énergie, ESG<br />

va plus loin que le simple processus<br />

conventionnel de « battery balancing<br />

<strong>»</strong>. « En visant une optimisation de<br />

la capacité de stockage par une gestion<br />

fine des différentes cellules de la<br />

batterie, les gains potentiels en autonomie<br />

sont assez significatifs <strong>»</strong>, selon<br />

Pascal Mielvaque, spécialiste du domaine<br />

chez ESG <strong>France</strong>. Le solaire<br />

apparaît ainsi comme un excellent<br />

moyen d’étendre le rayon d’action des<br />

futurs véhicules. E.E./C.B.<br />

http://www.ever-monaco.com


DÉCRET CLIMATISATION : ESG RECONNU<br />

COMME ORGANISME EVALUATEUR<br />

Le 30 juin 2008, le ministère de l’écologie<br />

et du développement durable<br />

sort un arrêté qui sera le point de départ<br />

de grands changements chez les<br />

réparateurs et installateurs des systèmes<br />

de climatisation. Le dispositif<br />

de la mise en application de la règlementation<br />

européenne est finalement<br />

consolidé au 29 Janvier 2009.<br />

Pour le monde de l’automobile, il<br />

s’agit là d’une petite révolution dans<br />

les ateliers de maintenance. Avant le<br />

4 juillet 2009, la mise en conformité<br />

d’une entreprise avec cette législation<br />

devra être validée, puis renouvelée<br />

annuellement auprès de la préfecture,<br />

via un organisme certificateur référencé<br />

à la COFRAC. Le contenu de ces<br />

dispositions concerne la qualité et le<br />

bon fonctionnement du matériel ainsi<br />

que la compétence du technicien intervenant<br />

<strong>sur</strong> les circuits réfrigérants.<br />

En fonction de l’expérience et des diplômes<br />

du technicien, un délai plus ou<br />

moins important est laissé aux entreprises<br />

pour permettre à l’intervenant<br />

d’obtenir, d’ici au 4 juillet 2011, une<br />

attestation garantissant les compétences.<br />

Ce diplôme spécifique peut<br />

être uniquement délivré par un organisme<br />

de formation évaluateur dont<br />

les outils et le processus ont été validés<br />

par l’organisme certificateur.<br />

Au fait de cette actualité, ESG a<br />

constitué en amont de la date évènement<br />

une cellule spécialisée qui est<br />

tout de suite entrée en contact avec<br />

un organisme certificateur pour devenir<br />

seulement quelques mois plus tard<br />

un des quelques organismes évaluateurs<br />

en <strong>France</strong>.<br />

ESG a pu ainsi accompagner le Groupe<br />

Volkswagen <strong>France</strong> à être le premier<br />

constructeur a proposer son propre<br />

dispositif de formation et d’évaluation<br />

en climatisation au travers de ses trois<br />

centres répartis <strong>sur</strong> le territoire. Cette<br />

maitrise du dossier, tant <strong>sur</strong> la partie<br />

technique que <strong>sur</strong> la partie législative,<br />

permet à ESG de proposer aussi<br />

à d’autres clients une palette de solutions<br />

d’évaluation souples et adaptées<br />

à leur problématique.<br />

B.B.<br />

http://www.ecologie.gouv.fr/<br />

Textes-nationaux-Decretsrelatifs.html<br />

MERCEDES-BENz FRANCE DÉPLOIE UNE NOUVELLE<br />

PLATE-FORME DE FORMATION AVEC ESG<br />

Depuis quelques années Mercedes-<br />

Benz <strong>France</strong> (MBF) utilisait un « Learning<br />

Management System <strong>»</strong> (LMS)<br />

développé localement. Suivant la stratégie<br />

mondiale du groupe, le réseau<br />

MBF a adopté, au printemps 2009,<br />

la plate-forme du groupe, basée <strong>sur</strong><br />

SABA, leader mondial en la matière.<br />

Elle permet non seulement à Mercedes-Benz<br />

d’avoir une vision globale<br />

<strong>sur</strong> l’activité de formation, mais donne<br />

aussi plus de possibilités par rapport<br />

au système précédent. Par exemple,<br />

elle permet de lancer plus facilement<br />

les formations en ligne épargnant ainsi<br />

coûts et temps de déplacement.<br />

SABA donne as<strong>sur</strong>ément aux utilisateurs<br />

des réseaux plus de flexibilité, en<br />

revanche génère plus de responsabilités<br />

que dans le système précédent.<br />

Dans cette mutation, ESG a accompagné<br />

Mercedes-Benz Academy dans le<br />

déploiement du LMS.<br />

La formation a été effectuée en présentiel<br />

et en ligne. Cette approche a<br />

permis aux « correspondants formation<br />

<strong>»</strong> de découvrir et de tester les<br />

nouvelles fonctionnalités, et de mieux<br />

s’adapter au changement. « La mission<br />

d’ESG était non seulement de<br />

leur apprendre à utiliser la plateforme,<br />

mais aussi de ‘vendre’ l’outil<br />

aux futurs utilisateurs <strong>»</strong>, explique Philippe<br />

Cortez, responsable des opérations<br />

à la Mercedes-Benz Academy.<br />

Avec des formations adaptées, des<br />

manuels et des procédures remises<br />

au point pour l’occasion, les premiers<br />

mois de déploiement ont été une période<br />

de « rodage <strong>»</strong> du système où les<br />

formateurs ESG ont pu accompagner<br />

leur client dans le changement.<br />

A.P.


Photo Alain Ernoult<br />

6 & 7 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09<br />

L e d o S S i e r<br />

SALON DU BOURGET : L’ÉLECTRONIQUE EMBARQU<br />

Présent au salon du Bourget, ESG<br />

profite de ce rendez-vous très<br />

couru pour présenter son savoirfaire<br />

dans l’aéronautique civile et<br />

militaire. C’est une vitrine exceptionnelle<br />

pour le business, mais<br />

aussi pour discuter d’innovation<br />

et de transfert de technologie.<br />

Malgré la crise, le salon du Bourget<br />

affiche complet. Toutes les <strong>sur</strong>faces<br />

sont louées, ainsi que les chalets, et<br />

on attend plus de 2000 exposants en<br />

provenance de 42 pays dont pour la<br />

première fois l’Australie, la Lituanie, la<br />

Libye, le Mexique et la Tunisie. Pour<br />

ses cent ans, le salon ne pouvait rêver<br />

mieux. Il reste la plus grande manifestation<br />

au monde de ce type, avec<br />

des avions et objets volants venant<br />

de tous les horizons. Mais, aussi alléchante<br />

soit-elle (voir encadré), l’affiche<br />

ne peut masquer complètement<br />

une certaine morosité dans ce<br />

secteur avec moins de nouveautés<br />

cette année. « L’aéronautique est à<br />

son tour touchée par la crise économique<br />

<strong>»</strong>, reconnaît Philippe Tavitian,<br />

Directeur Général d’ESG <strong>France</strong> et en<br />

charge des activités autour de l’aviation.<br />

« Les difficultés sont arrivées par<br />

le secteur civil, avec des compagnies<br />

qui demandent aux fabricants comme<br />

Airbus de décaler leurs livraisons. Ce<br />

phénomène a bien sûr un impact <strong>sur</strong><br />

la trésorerie des donneurs d’ordre ainsi<br />

que <strong>sur</strong> des entreprises impliquées<br />

dans des programmes de recherche<br />

comme ESG. Mais, cela est moins vrai<br />

dans le secteur militaire où il y a une<br />

volonté des gouvernements de maintenir<br />

les programmes. Ce contexte fait<br />

que l’édition 2009 du Bourget pourrait-être<br />

plus à connotation militaire<br />

que civile <strong>»</strong>, conclut Philippe Tavitian.<br />

LE RENDEz-VOUS DE TOUTE LA<br />

FILIèRE<br />

Le Bourget n’est pas seulement une<br />

aérogare géante. C’est tout simplement<br />

le rendez-vous incontournable<br />

de la filière aéronautique. On y trouve<br />

aussi bien des fabricants d’avions et<br />

d’aéronefs que des sociétés de services<br />

(sous-traitance, aménagement<br />

de cabines, matériaux, maintenance)<br />

et les équipements aéroportuaires. Il<br />

ne faut pas oublier non plus les systèmes<br />

d’aide au pilotage, toujours<br />

plus sophistiqués. Le salon du Bourget<br />

couvre également l’aérospatiale<br />

avec les propulseurs, les satellites et<br />

les télécommunications. ESG, qui est<br />

impliquée dans bien des projets avec<br />

des acteurs de renom (EADS, Eurocopter)<br />

ne pouvait évidemment pas<br />

manquer un tel événement. C’est aussi<br />

une opportunité pour rencontrer des<br />

acteurs tels que les pôles de compétitivité.<br />

« En <strong>France</strong>, nous avons des<br />

liens avec le pôle Pégase, qui fédère<br />

les acteurs de la filière aéronautique<br />

et aérospatiale de la région Provence-<br />

Alpes-Côte d’Azur <strong>»</strong>, indique Philippe<br />

Tavitian. « Ce pôle étudie notamment<br />

le développement de dirigeables, qui<br />

pourraient servir à transporter des<br />

marchandises ou pour des applications<br />

plus événementielles. Ce moyen<br />

de transport plus léger que l’air représente<br />

un véritable défi technologique,<br />

en raison des échanges gazeux, des<br />

problèmes de dilatation et des forces<br />

exercées <strong>sur</strong> l’enveloppe extérieure.<br />

Le pôle s’intéresse également aux<br />

drones, les avions sans pilote, <strong>sur</strong><br />

lesquels ESG a une expertise. <strong>»</strong> Le<br />

groupe en profite par ailleurs pour<br />

rencontrer des clients étrangers, dont<br />

des gouvernements et des fabricants<br />

de composants de plusieurs pays européens.<br />

ESG MISE SUR LES SIMULATEURS<br />

Sur son stand (Hall 2C, stand C197),<br />

ESG va montrer un aperçu de son<br />

savoir-faire, avec entre autres son<br />

aéronef expérimental MAT (Mission<br />

Avionics Test Helicopter), une doublure<br />

censée représenter un hélicoptère<br />

de test pour l’Armée allemande<br />

à bord duquel il est possible de tester<br />

des équipements en vol. Sur le<br />

vrai modèle, l’appareil est équipé à la<br />

fois de commandes classiques et de<br />

commandes plus expérimentales (séparées),<br />

avec un équipage qui comprend<br />

deux pilotes et jusqu’à deux<br />

ingénieurs. Le MAT servira à illustrer<br />

auprès des visiteurs le dispositif SeLa


d’aide à l’atterrissage (voir l’article<br />

« ESG Inside <strong>»</strong>) par visibilité faible ou<br />

nulle. Dans le domaine de la simulation<br />

pure, ESG est un acteur reconnu<br />

avec des simulateurs de vol <strong>sur</strong> PC et<br />

des bancs qui permettent aux pilotes<br />

de s’exercer dans des conditions réalistes.<br />

Sur son stand, ESG présentera<br />

un système de gestion de mission par<br />

exemple pour des drones (UAV : Unmanned<br />

Aerial Vehicles). Ces avions<br />

sans pilote ont un potentiel énorme<br />

en matière de <strong>sur</strong>veillance des côtes<br />

(immigration, pollution) ou pour des<br />

opérations de police. Le groupe intervient<br />

au niveau du pilotage des<br />

systèmes autonomes, de l’interface<br />

homme-machine pour l’opérateur qui<br />

contrôle à distance le drone, du transfert<br />

de donnés jusqu’à une station de<br />

contrôle au sol et de la certification.<br />

L’édition 2009 du Bourget sera également<br />

l’occasion d’annoncer les activités<br />

internationales d’ESG (livraisons<br />

en direct dans des pays européens à<br />

partir des filiales, dont ESG <strong>France</strong>)<br />

et de mettre en avant la filiale AC&S<br />

(Aerospace Consulting & Services)<br />

Nous sommes présents<br />

au Hall 2C, stand C197<br />

ÉE PREND DE LA HAUTEUR<br />

qui propose des prestations de haut<br />

niveau en matière d’ingénierie et de<br />

formation.<br />

LE SPÉCIALISTE ET MAîTRE<br />

D’OUVRAGE POUR L’INTÉGRATION<br />

D’ÉQUIPEMENTS<br />

Réputée dans le domaine aéronautique<br />

pour le développement de logiciels<br />

et de systèmes complexes<br />

(architectures, interface homme-machine),<br />

ESG a aussi une expertise reconnue<br />

dans l’intégration d’équipements.<br />

C’est même une spécialité du<br />

groupe pour le secteur sensible de<br />

l’avionique de missions, de l’équipement<br />

fonctionnel et des missions mobiles.<br />

Ce vocable désigne en fait les<br />

capteurs (radars, laser, caméras infrarouge,<br />

moyens de communication par<br />

voix et données) qu’utilisent l’Armée<br />

ou la police pour leurs patrouilles, à<br />

bord d’avions ou d’hélicoptères. ESG<br />

intègre par exemple des équipements<br />

pour le compte de l’armée et de la<br />

police allemande, tels que des capteurs<br />

optiques, de l’équipement radio<br />

ou des radars. « Nous développons<br />

<strong>sur</strong> des exigences spécifiques de nos<br />

clients comme maitre d’ouvrage pour<br />

des équipements de mission, en nous<br />

as<strong>sur</strong>ant de leur compatibilité par rapport<br />

aux exigences liées à l’ingénierie<br />

<strong>»</strong>, explique Dieter John, le responsable<br />

du département aéronautique<br />

civile du groupe. ESG n’a pas d’intérêt<br />

<strong>sur</strong> les équipements en tant que<br />

tels. « Notre rôle est de chercher les<br />

meilleurs équipements <strong>sur</strong> le marché<br />

pour lesquels nous proposons l’architecture<br />

adaptée pour les intégrer ensuite<br />

<strong>»</strong>, renchérit Ingo Eickmann, qui<br />

chapeaute le département avions et<br />

drones. « Nous ne sommes pas seulement<br />

un architecte indépendant, mais<br />

aussi celui qui adapte des fonctions<br />

automatiques d’analyse et de support<br />

<strong>sur</strong> me<strong>sur</strong>e pour le client. On y<br />

parvient avec peu d’exigences pour<br />

des aéronefs et nous pouvons ainsi<br />

trouver des solutions pour des petits<br />

avions ou des UAV. Notre plus value<br />

est par exemple de pouvoir analyser<br />

automatiquement des données, ce<br />

qu’un opérateur manuel ne saurait<br />

pas faire. <strong>»</strong> ESG est de ce point de vue<br />

unique, car elle propose un package<br />

complet qui comprend même la certification<br />

en vol.<br />

QUAND L’AUTOMOBILE REN-<br />

CONTRE L’AERONAUTIQUE<br />

Enfin, comme cela est de tradition<br />

depuis maintenant quelques années,<br />

des représentants de l’industrie automobile<br />

seront conviés <strong>sur</strong> le salon<br />

du Bourget pour une visite privée et<br />

des démonstrations du savoir-faire<br />

d’ESG. La filiale française prévoit un<br />

événement VIP le 18 juin avec notamment<br />

un atelier-débat <strong>sur</strong> le thème :<br />

« Maintenance et innovations technologiques,<br />

quelles conséquences pour<br />

les réseaux ? <strong>»</strong>. Animée par Jean-Michel<br />

Colson, le responsable formation<br />

d’ESG <strong>France</strong>, la conférence abordera<br />

des sujets tels que les véhicules hybrides,<br />

les conditions pour former une<br />

chaîne continue de la R&D jusqu’à la<br />

maintenance et les moyens d’améliorer<br />

les performances de l’atelier. Autant<br />

dire que les discussions entre les<br />

Le salon du centenaire<br />

Après le centenaire du Groupement<br />

des Industries Françaises<br />

Aéronautiques et Spatiales<br />

(GIFAS), célébré en octobre 2008,<br />

c’est au tour du Salon International<br />

de l’Aéronautique et de l’Espace<br />

de célébrer son premier<br />

siècle. Sous l’impulsion des pionniers<br />

qu’étaient Blériot, Bréguet<br />

et Voisin, le premier Salon de la<br />

Locomotion Aérienne eut lieu au<br />

Grand Palais, à Paris, en annexe<br />

du 2ème Salon de l’Automobile.<br />

Une première qui, finalement, se<br />

poursuivit pendant 44 ans. A partir<br />

de 1953, la manifestation quitta la<br />

capitale pour prendre ses quartiers<br />

au Bourget, terre d’envols et dont<br />

le cadre était mieux adapté pour<br />

les démonstrations d’aéronefs.<br />

Depuis 50 ans, ce salon est le plus<br />

grand au monde et les organisateurs<br />

ont bien l’intention de célébrer<br />

comme il se doit le centième<br />

anniversaire. Absente depuis<br />

1975, la Patrouille de <strong>France</strong> sera<br />

notamment de retour au Bourget.<br />

On pourra aussi admirer une trentaine<br />

d’avions témoignant des évolutions<br />

de l’aéronautique de 1909<br />

à 1960 (Blériot XI type traversée<br />

de la Manche, Bréguet XIV, Corsair,<br />

Junker JU52, Noratlas). Des<br />

animations quotidiennes rythmeront<br />

cette 48ème édition. Du côté<br />

des nouveautés, on attend notamment<br />

le Lockheed Martin F22 de<br />

l’US Air Force, le Sukhoi Super Jet<br />

100 (biréacteur de transport régional)<br />

et le drone hélicoptère Camcopter<br />

de la société Schiebel qui<br />

sera le premier drone présenté en<br />

vol lors d’un salon. L.M.<br />

experts d’ESG et les représentants de<br />

haut rang de l’industrie automobile,<br />

dans le cadre prestigieux du Bourget,<br />

ne seront pas « des paroles en l’air <strong>»</strong>.<br />

L.M.<br />

http://www.salon-du-bourget.fr


10 & 11 L’ÉLectronique dÉcodÉe n o 2 / 09<br />

e S G i n S i d e<br />

SYSTèME D’ASSISTANCE « SELA <strong>»</strong> FACILITE L’ATTERRISSAGE<br />

DES HÉLICOPTèRES EN « BROWNOUT <strong>»</strong><br />

Un des avantages reconnus de l’hélicoptère<br />

par rapport à l’avion, est<br />

sa facilité d’atterrissage. Il possède<br />

en effet la capacité à pouvoir atterrir<br />

<strong>sur</strong> à peu prêt n’importe quel terrain.<br />

Au moment de se poser, un phénomène<br />

peut pourtant complexifier les<br />

manœuvres : selon la nature du sol,<br />

il peut arriver qu’un tourbillonnement<br />

de poussière, de neige ou de sable se<br />

forme. Ceci peut fortement troubler<br />

la vision du pilote et peut le conduire<br />

dans des situations extrêmes à perdre<br />

ses repères et son orientation dans<br />

l’espace. On qualifie généralement<br />

cela de « Whiteout <strong>»</strong> en cas de neige<br />

et de « Brownout <strong>»</strong> pour d’autres types<br />

de tourbillons.<br />

C’est pour contrer ce phénomène<br />

qu’ESG a développé une solution<br />

permettant au pilote d’atterrir rapidement<br />

et en toute sécurité, malgré<br />

des conditions de visibilité critiques.<br />

Ce système baptisé « SeLa <strong>»</strong> (Sensor<br />

Assisted Landing Aid for Helicopter)<br />

est un assistant d’atterrissage à<br />

base de capteurs capables de « voir <strong>»</strong><br />

à travers la poussière afin de déterminer<br />

précisément la distance au sol.<br />

Cette distance est ensuite fusionnée<br />

avec d’autres données par un calculateur<br />

avant d’être présentée au pilote.<br />

« Pour mener à bien la mission,<br />

nous devions à la fois travailler <strong>sur</strong> les<br />

capteurs, la fusion de données et la<br />

représentation de ces informations <strong>»</strong>,<br />

indique Thomas Pfenninger, responsable<br />

du centre de compétences de la<br />

division aéronautique d’ESG. Affichées<br />

en temps réel <strong>sur</strong> un écran situé dans<br />

le cockpit, les valeurs de sortie du système<br />

permettent au pilote de disposer<br />

en permanence de données complémentaires<br />

fiables quant à sa position.<br />

Il peut ainsi atterrir dans les meilleures<br />

conditions.<br />

ESG a conçu l’ensemble de ce système<br />

pour le compte de l’Office Fédéral<br />

Allemand de la Défense (« BWB <strong>»</strong>).<br />

Les composants hardware ont été développés<br />

en collaboration avec différents<br />

fabricants, puis intégrés dans le<br />

système des capteurs SeLa. C’est en<br />

recourant au prototypage de fonctions<br />

<strong>sur</strong> son aéronef expérimental système<br />

de simulation « MAT <strong>»</strong> qu’ESG<br />

a pris en charge le développement<br />

et la validation des fonctionnalités du<br />

système : « MAT <strong>»</strong> est un simulateur<br />

d’hélicoptère (de type Bell UH - 1D) offrant<br />

dès la phase de développement,<br />

la possibilité de tester des systèmes<br />

dans des conditions opérationnelles. Il<br />

est ainsi possible d’exploiter au plus<br />

tôt les données issues des essais.<br />

« SeLa <strong>»</strong> est maintenant prêt à être produit<br />

en série et peut dès à présent être<br />

monté <strong>sur</strong> différents modèles d’appareils.<br />

En tant que concepteur du système,<br />

ESG contribue donc de manière<br />

significative à la mobilité aérienne et<br />

à la disponibilité opérationnelle, tout<br />

en réduisant considérablement les<br />

risques inhérents aux manœuvres effectuées<br />

en « Brownout <strong>»</strong>…<br />

J.G./F.B.


F o c u S L o G i c i e L e M B A r q u É<br />

INTERVOX ET L’ALARME INTELLIGENTE<br />

Approchée pour délivrer à l’origine<br />

les spécifications d’un nouveau logiciel<br />

pour une centrale d’alarme, ESG<br />

<strong>France</strong> a finalement as<strong>sur</strong>é la quasi-totalité<br />

du développement pour le<br />

compte d’Intervox. Cette société, leader<br />

du marché français de l’alarme<br />

sociale (personnes isolées ou dépendantes)<br />

et basée au Creusot, protège<br />

à la fois les biens et les personnes. Elle<br />

ne vend pas des systèmes d’alarme<br />

en direct au public, mais via des sociétés<br />

de télé<strong>sur</strong>veillance qui as<strong>sur</strong>ent<br />

la prestation pour des banques<br />

ou des as<strong>sur</strong>eurs. « Toute la difficulté<br />

a été de comprendre ce métier <strong>»</strong>, témoigne<br />

Franck Gauthier, responsable<br />

du département logiciel embarqué<br />

chez ESG à Saint-Denis. Profitant de<br />

son expertise dans le développement<br />

de logiciel pour des applications plus<br />

grand public, le groupe a développé<br />

une application qui fait appel au ré-<br />

seau Internet. La centrale d’alarme<br />

devient ainsi plus intelligente avec des<br />

caméras infrarouge qui envoient des<br />

photos en direct à la société de télé<strong>sur</strong>veillance,<br />

sachant que le réseau<br />

sert également à as<strong>sur</strong>er la maintenance,<br />

configurer le matériel et gérer<br />

l’envoi de fichiers (mise à jour, documentation).<br />

« Nous avons développé<br />

90% du soft, sauf la partie protocole<br />

radio <strong>»</strong>, ajoute Franck Gautier. Démarré<br />

en octobre 2008, le programme se<br />

poursuit avec la livraison de la première<br />

partie du logiciel en juin et une<br />

période de qualification pendant l’été.<br />

Un exemple de maîtrise du soft et de<br />

son environnement, en dehors des<br />

métiers traditionnels d’ESG.<br />

L.M.<br />

ETHERNET : CHAMPION TOUTES CATÉGORIES ?<br />

Ethernet, le leader des protocoles au<br />

niveau bureautique est aujourd’hui<br />

omniprésent dans les équipements informatiques<br />

et réseau. Même les périphériques<br />

s’y sont mis et il est aujourd’hui<br />

de plus en plus courant de<br />

voir des imprimantes, des disques<br />

durs (multimédia ou non), etc… disposer<br />

de la fameuse prise RJ45.<br />

L’important essor d’Ethernet a permis<br />

de réduire considérablement les coûts<br />

en terme de composants et de développement<br />

logiciel : des piles standard<br />

existent aujourd’hui, quelque soit le<br />

type de micro ou d’intégration utilisée<br />

au niveau hardware. Proposant<br />

de <strong>sur</strong>croit des débits de plus en plus<br />

élevés, Ethernet intéresse beaucoup<br />

d’autres domaines que la « simple <strong>»</strong><br />

bureautique. Ainsi, l’AFDX, que l’on<br />

retrouve aujourd’hui dans l’aéronautique,<br />

notamment dans l’A380, est un<br />

dérivé redondé et fiabilisé d’Ethernet.<br />

Le protocole CAN, massivement utilisé<br />

dans l’automobile, doit-il craindre<br />

pour son avenir ? Peut-être bien,<br />

si l’on en croit les derniers travaux<br />

d’ESG concernant l’utilisation d’Ether-<br />

net dans nos futurs véhicules… La<br />

nécessité de déterminisme et les<br />

besoins grandissants en bande passante<br />

se montrent en effet bien trop<br />

exigeants pour le CAN. « Ethernet<br />

apparaît comme une bonne base de<br />

travail <strong>»</strong> selon Thierry Bouquier, spécialiste<br />

des protocoles de communication,<br />

chez ESG <strong>France</strong>. « Les caractéristiques<br />

de base du protocole<br />

sont en effet suffisamment souples<br />

pour pouvoir adjoindre des notions<br />

de déterminisme qui, initialement, lui<br />

font défaut. De plus, le rapport coût /<br />

bande passante d’Ethernet en fait un<br />

excellent candidat pour le monde de<br />

l’automobile pour lequel il commence<br />

à y avoir une offre de composants<br />

qualifiés. <strong>»</strong><br />

Dans la ligne de mire de plusieurs<br />

constructeurs et équipementiers depuis<br />

quelques années, les premières<br />

implémentations sont en cours. Les<br />

plus avancées utilisent Ethernet<br />

comme protocole support pour le diagnostic,<br />

mais « de source sûre, les<br />

choses ne vont certainement pas en<br />

rester là… <strong>»</strong>, conclut Thierry Bouquier.<br />

C.B.


ESG <strong>France</strong><br />

Siège : Centre Paris Pleyel4153, Boulevard Anatole <strong>France</strong>493521 Saint-Denis Cedex, <strong>France</strong>4Téléphone : +33 (0) 1 55 87 05 70<br />

Division Aéronautique : 10, place de la Joliette - Les Docks Atrium 10.34BP 135434Marseille Cedex 2, <strong>France</strong>4Téléphone : +33 (0) 4 91 13 45 26<br />

TURNING SYSTEM EXPERTISE INTO VALUE4contact@esg-group.fr4http://www.esg-group.fr

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