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Symbiose 52 - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Perspectives<br />
Plein feu sur... Actualités<br />
Groupement de<br />
Coopération Sanitaire<br />
P. 1 à 3<br />
Plein feu sur...<br />
D’un côté le <strong>GHICL</strong>, fortement implanté<br />
sur la métropole lilloise, adossé<br />
à l’Institut Catholique de Lille qui<br />
cherche à s’ouvrir hors métropole. De l’autre,<br />
la clinique Sainte-Marie : un établissement<br />
reconnu sur le territoire de Cambrai, seul établissement<br />
autorisé en cancérologie, leader<br />
en obstétrique et en chirurgie ambulatoire…<br />
mais dans une situation financière difficile.<br />
Les avantages<br />
pour Sainte-Marie<br />
« La clinique est gérée par une association à<br />
but non-lucratif, mais fonctionne comme une<br />
clinique privée, explique Christophe Becques,<br />
directeur adjoint de la clinique Sainte-Marie.<br />
Nos valeurs exigent que nous accueillions<br />
ça bouge<br />
Questions à<br />
Découverte<br />
Projet Régional<br />
de Santé<br />
<strong>2012</strong> - 2016<br />
P. 4<br />
Recherche <strong>GHICL</strong> :<br />
labellisée<br />
P. 5<br />
EHPAD<br />
Saint-François<br />
de Sales P. 6<br />
Urgences<br />
Saint-Philibert P. 7<br />
En route vers<br />
le GCS-<strong>GHICL</strong> !<br />
<strong>n°52</strong><br />
Journal du Groupe Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille - Université Catholique de Lille<br />
Groupement<br />
de Coopération Sanitaire :<br />
Dernière ligne droite.<br />
Le <strong>GHICL</strong> et la clinique Sainte-Marie de Cambrai s’associent<br />
pour former un Groupement de Coopération Sanitaireétablissement<br />
de Santé. Symbiose vous livre les coulisses<br />
de ce rapprochement.<br />
tout le monde, mais notre fonctionnement<br />
est celui d’une clinique “commerciale”… ».<br />
L’entrée de la clinique au sein du GCS met fin<br />
à ce paradoxe : elle quitte le giron commercial,<br />
a une mission de service public, bénéficie<br />
des mêmes conditions économiques que le<br />
<strong>GHICL</strong>.<br />
Elle va pouvoir ainsi développer son projet<br />
d’établissement, retrouver un équilibre économique<br />
et intégrer la convention de la FEHAP.<br />
La distance entre les deux sites est, certes,<br />
une difficulté. Mais le rapprochement des<br />
deux établissements peut infléchir les problèmes<br />
de démographie médicale auxquels<br />
est confronté Cambrai. Chacun y trouve son<br />
avantage, sans compter la volonté d’élargir le<br />
rayonnement des hôpitaux privés d’inspi- •••<br />
Quels sont les objectifs de la création<br />
de ce Groupement de Coopération<br />
Sanitaire (GCS) ?<br />
Il s’agit tout d’abord de répondre à un élan<br />
solidaire en lien avec les valeurs fondatrices de<br />
l’ICL, à savoir, l’assistance portée à une structure<br />
sanitaire catholique en difficulté, la clinique Sainte-<br />
Marie de Cambrai. Les difficultés de cette dernière<br />
s’expliquent notamment par un accès aux soins<br />
rendu difficile, et ce, pour plusieurs raisons : sa<br />
localisation dans une zone géographique encline<br />
à la paupérisation et l’application par une partie<br />
de ses médecins, libéraux et non salariés de la<br />
clinique, de dépassements d’honoraires.<br />
A contrario, nos médecins ne pratiquent pas le<br />
dépassement d’honoraires et ont le statut de<br />
salarié. La clinique Sainte-Marie va donc devoir<br />
glisser vers le modèle actuel du <strong>GHICL</strong> avec<br />
l’application d’une grille tarifaire unique.<br />
En quoi ce projet est innovant ?<br />
Ce projet est d’autant plus ambitieux qu’il est<br />
unique en France. En effet, c’est la première<br />
fois que deux établissements de santé aux<br />
structures différentes (établissement commercial/<br />
non commercial) vont unir leurs forces autour<br />
d’une même personne morale dans le cadre<br />
du Groupement de coopération sanitaire<br />
établissement de santé.<br />
Quelles sont aujourd’hui les perspectives<br />
d’avenir du GCS-<strong>GHICL</strong> ?<br />
Cette union permettra de développer de nouvelles<br />
collaborations externes et de renforcer la présence<br />
de l’ICL dans l’environnement sanitaire régional.<br />
Le cadre juridique ainsi créé permet de développer<br />
des coopérations avec d’autres partenaires avec<br />
lesquels nous aurions des convergences en termes<br />
d’activité, de valeurs, sans passer par la fusion<br />
absorption. C’est un outil qui offre une grande<br />
souplesse, et qui autoriserait l’admission<br />
d’autres structures sanitaires<br />
ou médico-sociales dès<br />
lors que les deux membres<br />
actuels en sont d’accord.<br />
Le GCS peut également<br />
concourir à proposer<br />
des terrains de stage hors<br />
métropole aux étudiants de<br />
l’Université Catholique de<br />
Lille.<br />
Laurent Delaby,<br />
directeur général
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Plein feu sur...<br />
Hôpital<br />
Saint-Philibert (Lomme)<br />
••• ration catholique.<br />
Enfin, ce changement de statut facilitera<br />
le rapprochement initié avec le<br />
Centre Hospitalier de Cambrai, par la<br />
constitution d’un pôle de santé dont le<br />
projet le plus ambitieux est le transfert<br />
de la clinique sur le site hospitalier.<br />
Pourquoi un GCS ?<br />
Un Groupement de Coopération<br />
Sanitaire est une entité juridique spécifique<br />
aux établissements de santé, leur<br />
permettant de se rapprocher et de se<br />
donner des perspectives d’avenir communes,<br />
tout en gardant leur spécificité.<br />
L’outil juridique permet de contourner<br />
bon nombre de difficultés et notamment<br />
les différences de statuts, fiscalité,<br />
convention collective…<br />
Ainsi, la clinique Sainte-Marie était fiscalisée<br />
et le <strong>GHICL</strong> non. Les praticiens<br />
de Cambrai exercent en libéral alors<br />
que ceux du <strong>GHICL</strong> sont salariés :<br />
le GCS permet de faire coexister ces<br />
deux statuts. Les deux parties ne<br />
relèvent pas de la même convention<br />
collective : les salariés de Sainte-Marie<br />
vont rejoindre celle appliquée par le<br />
<strong>GHICL</strong> qui couvre le secteur sanitaire<br />
et social non lucratif, plus avantageuse<br />
pour un grand nombre.<br />
Tous sur Clinicom<br />
Pas de changement pour l’ensemble<br />
L’enjeu de la création de ce groupement de<br />
coopération sanitaire est de créer une nouvelle<br />
personnalité morale. Les deux associations, ICL<br />
et association de la Maison de Santé Sainte-<br />
Marie, apportent au sein de ce groupement leurs<br />
autorisations et leurs ressources (financières,<br />
humaines…)<br />
L’immobilier reste la propriété de l’ICL, mis à<br />
disposition du GCS.<br />
des personnels soignants qui vont<br />
continuer à travailler comme avant, sur<br />
leur site. Par contre, les directions fonctionnelles<br />
(ressources humaines, financières,<br />
système d’information, services<br />
économiques) s’unissent pour mener<br />
le projet d’intégration de la clinique au<br />
système d’information.<br />
Le modèle retenu est celui du <strong>GHICL</strong>.<br />
« À Lille, comme à Cambrai, les agents<br />
vont travailler sur les mêmes outils<br />
informatiques : Clinicom pour la gestion<br />
administrative, la facturation… Ils<br />
auront les mêmes outils de bureautique,<br />
le même environnement de travail<br />
: messagerie, partage de plannings…<br />
Ils travailleront sur le même<br />
socle, les mêmes bases de données, la<br />
même organisation, le même process »<br />
explique Matthieu Nevelstyn, directeur<br />
technique du système d’information.<br />
Un gros travail<br />
Un tel projet implique la mobilisation<br />
de tous. « Plus de vingt personnes<br />
travaillent à faire entrer la clinique dans<br />
le système d’information du <strong>GHICL</strong> :<br />
gestion administrative des patients, ressources<br />
humaines, pharmaciens pour<br />
uniformiser les références des médicaments,<br />
rationaliser les fournisseurs…<br />
Tous les corps de métier se rassemblent<br />
pour accompagner la clinique dans<br />
cette transformation. »<br />
Une nouvelle personnalité morale<br />
Groupement de Coopération Sanitaire : Dernière ligne droite.<br />
Font partie de ce GCS, outre la clinique Sainte-<br />
Marie, les hôpitaux Saint-Philibert et Saint-<br />
Vincent de Paul, l’EHPAD l’Accueil et le futur<br />
EHPAD Saint-François de Sales ainsi que les<br />
structures médico-sociales du <strong>GHICL</strong> (SAMSAH,<br />
SSIAD…).<br />
IF Santé et l’Ecole de Sages-Femmes restent au<br />
sein de l’Institut Catholique de Lille.<br />
Le GCS disposera de son propre conseil d’ad-<br />
page 2<br />
Hôpital Saint-Vincent<br />
de Paul (Lille)<br />
Clinique Sainte-Marie (Cambrai)<br />
À Cambrai, les agents vont devoir<br />
apprendre de nouvelles façons de travailler.<br />
Ils devront se servir de Clinicom,<br />
un nouveau logiciel pour eux.<br />
Thierno Sow, adjoint de direction du<br />
directeur financier, explique : « Une<br />
douzaine de personnes sont concernées.<br />
Elles sont venues une première<br />
fois ici pour rencontrer pendant quatre<br />
jours les salariés du <strong>GHICL</strong> et voir<br />
comment ils travaillaient : agents d’accueil,<br />
bureau des entrées, facturation…<br />
D’autres formations se sont déroulées<br />
en mars à Sainte-Marie. L’outil informatique<br />
a été paramétré sur place, c’està-dire<br />
que les noms des médecins, les<br />
activités, les spécialités, les tarifs… ont<br />
été créés dans l’application. »<br />
Confiants<br />
Car « le grand changement concerne le<br />
système d’information, souligne Anne<br />
Hanssens, médecin DIM (Directeur<br />
de l’Information Médicale) à Cambrai.<br />
On change de logiciel pour les entrées,<br />
la facturation, le DIM, le codage<br />
des actes. C’est un gros challenge à<br />
relever. »<br />
Au niveau des Ressources Humaines<br />
le projet a été présenté aux instances<br />
syndicales de la clinique et du<br />
<strong>GHICL</strong>, aux Comités d’Établissement<br />
et aux Comités Hygiène Sécurité et<br />
Conditions de Travail et « a reçu •••<br />
Christophe Becques, directeur<br />
adjoint et Anne Hanssens, médecin<br />
DIM à la clinique Saint-Marie.<br />
« C’est un beau projet, l’histoire<br />
se continue... »<br />
Jean-Philippe Willem, directeur<br />
adjoint au <strong>GHICL</strong>, chargé de l’école<br />
de sages-femmes d’IF Santé et de<br />
la clinique Sainte-Marie.<br />
« Tout était à inventer »<br />
ministration. 95 % des parts du GCS sont<br />
détenues par l’ICL et 5 % par l’association de<br />
la maison de santé Sainte-Marie, ce qui rend le<br />
<strong>GHICL</strong> et l’ICL indissociables.<br />
Le nouveau groupement prendra le nom de<br />
GCS <strong>GHICL</strong> afin de garder la notoriété qui est<br />
celle du <strong>GHICL</strong> auprès des professionnels de<br />
santé, des tutelles et institutions…
•••<br />
dans les deux cas un avis favorable à l’unanimité<br />
sous réserve de la non remise en question des accords<br />
et usages en vigueur, » souligne Benjamin Lerouge,<br />
directeur adjoint chargé des Ressources Humaines au<br />
<strong>GHICL</strong>.<br />
« C’est un beau projet, insiste Christophe Becques, directeur<br />
adjoint de la clinique Sainte-Marie. Il y a des<br />
valeurs à défendre. L’histoire se continue et malgré<br />
quelques appréhensions, les personnels sont confiants. »<br />
Zoom<br />
Une mission<br />
de service public<br />
Pourquoi l’ARS soutient-elle le projet de la création<br />
d’un Groupement de Coopération Sanitaire ?<br />
Ce nouvel établissement de santé, né du rapprochement des deux<br />
structures, a pour objectif de renforcer la présence hospitalière de<br />
l’Institut Catholique de Lille (ICL) mais aussi d’améliorer l’accessibilité<br />
aux soins par une offre sur le Cambrésis. En mettant en œuvre<br />
un projet médical commun aux deux établissements, le GCS<br />
deviendra un important acteur de santé répondant aux besoins<br />
de la population de la zone.<br />
Ce GCS établissement de santé est la forme la plus nouvelle de<br />
coopération, un outil de coopération approfondie. Sa constitution<br />
a été approuvée et signée le 23 décembre 2011. La cession de<br />
l’ensemble des autorisations devrait être effective avant l’été.<br />
Est-ce une façon de soutenir la clinique Sainte-Marie<br />
et d’étoffer l’offre en secteur 1 sur Cambrai ?<br />
L’ARS apporte son soutien à la constitution de ce GCS établissement<br />
de santé en précisant qu’il doit s’accompagner d’un rapprochement<br />
de la Clinique sur le site du Centre Hospitalier de Cambrai<br />
autour d’un projet médical commun et de coopération entre<br />
les deux structures.<br />
L’ARS souhaite également une généralisation du secteur 1 pour<br />
les praticiens de la clinique Sainte-Marie. Cette volonté est reprise<br />
dans la convention constitutive du GCS établissement de santé qui<br />
précise que le GCS du Groupement des Hôpitaux de l’ICL sera<br />
détenteur de « l’ensemble des autorisations d’activités de soins et<br />
médico-sociales, y compris sous la forme d’alternatives à l’hospitalisation<br />
ou d’hospitalisation à domicile et des autorisations d’exploitation<br />
d’équipements et matériels lourds (EML), dont le <strong>GHICL</strong> et la<br />
Clinique Sainte-Marie sont actuellement titulaires. »<br />
Cette création s’inscrit-elle dans la perspective<br />
d’un rapprochement avec l’hôpital ?<br />
Le Centre Hospitalier de Cambrai et la clinique Sainte-Marie se<br />
sont engagés dans un processus de partenariat dont l’objectif principal<br />
est d’améliorer l’accès et l’organisation de l’offre de soins pour<br />
la population de leurs secteurs.<br />
En effet, le GCS, et son statut économique, permettra de répondre<br />
à certaines problématiques de recrutement médical et d’accès aux<br />
soins relevées à la clinique Sainte-Marie et sur le Cambrésis. La clinique<br />
pourra recruter des médecins salariés participant à des missions<br />
de service public en lien<br />
avec l’hôpital. Et elle continuera<br />
à proposer le statut libéral aux<br />
médecins qui y exercent selon<br />
leur modèle conventionnel.<br />
Les patients n’auront plus<br />
à supporter de dépassement<br />
d’honoraires. Un accord cadre<br />
sur la création d’un pôle de<br />
santé à Cambrai a été signé<br />
entre la clinique Sainte-Marie<br />
et le CH de Cambrai.<br />
Daniel Lenoir, directeur<br />
général de l’Agence<br />
Régionale de Santé du<br />
Nord-Pas de Calais.<br />
Comment<br />
ça marche ?<br />
Le GCS compte sept<br />
administrateurs : deux<br />
représentent Sainte-Marie et<br />
cinq, le <strong>GHICL</strong>. Les décisions<br />
seront prises par l’Assemblée<br />
Générale et le Conseil<br />
d’Administration.<br />
« Nous travaillons sur ce<br />
dossier depuis 2010, souligne<br />
Jean-Philippe Willem, directeur<br />
adjoint au <strong>GHICL</strong>, chargé de<br />
l’école de sages-femmes et d’IF<br />
Santé et de la clinique Sainte-<br />
Marie. Avec la loi Hôpital Santé<br />
et Territoire, la notion de GCS<br />
s’affine et la volonté de créer<br />
un GCS s’affirme. Le GCS<br />
<strong>GHICL</strong> sera un des premiers<br />
établissement de santé créé sur<br />
ce modèle juridique. Tout était<br />
donc à inventer pour les tutelles,<br />
les recherches de financements,<br />
les questions sociales.<br />
Notre vraie chance a été d’être<br />
accompagnés du début jusqu’à<br />
la fin par l’Agence Régionale<br />
de Santé. »<br />
page 3<br />
«<br />
«<br />
ParoLes<br />
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Un rapprochement<br />
qui a du sens<br />
Pour l’ICL, la création du GCS avec la clinique Sainte-<br />
Marie n’a de sens que parce qu’elle sert la finalité de<br />
son action. Il ne s’agit pas, à la différence d’autres acteurs de<br />
la santé, de ne rechercher dans la croissance qu’une source<br />
de rentabilité supplémentaire mais de l’asservir aux buts<br />
que nous poursuivons : être au service des malades dans le<br />
respect des valeurs chrétiennes, former des professionnels de<br />
santé compétents et porteurs de ces valeurs.<br />
La création du GCS contribue pleinement à l’accomplissement<br />
de l’engagement de l’ICL dans l’action sanitaire et<br />
médico-sociale et à l’exercice de ses missions de service<br />
public. La facturation en secteur I de tous les soins dispensés<br />
par la clinique, que permet le regroupement, est de ce point<br />
de vue emblématique, alors que de nombreuses études font<br />
état d’une progression du renoncement aux soins pour des<br />
motifs d’ordre économique. Le GCS offre également une<br />
structure propre à accueillir d’autres établissements ou à<br />
favoriser l’émergence de nouveaux projets et, en cela, être<br />
le vecteur d’un développement de l’offre de soins sur un<br />
territoire défavorisé en termes de démographie médicale et<br />
d’équipements.<br />
L’ICL est complètement investi dans la<br />
gouvernance de cette nouvelle entité<br />
avec la préoccupation de pérenniser<br />
une dimension hospitalo-universitaire<br />
dans toutes ses com-posantes ».<br />
Jean-Claude Thiriez,<br />
président du Conseil<br />
d’Administration de l’Institut<br />
Catholique de Lille<br />
Un établissement<br />
hospitalier d’inspiration<br />
chrétienne<br />
L<br />
’engagement de l’Institut catholique de Lille est important<br />
pour la clinique de Cambrai : cette clinique privée à but non<br />
lucratif devient ESPIC (Etablissement de Santé Privé à Intérêt<br />
Collectif) ce qui signifie qu’elle reste à but non lucratif, mais<br />
aussi qu’elle a une obligation de service public. Elle bénéficie<br />
alors, d’un mode de financement plus avantageux que celui<br />
dont elle relevait jusqu’à aujourd’hui.Cette opération était<br />
nécessaire à la survie de la clinique qui, sans cela, risquait d’être<br />
reprise par des groupes privés lucratifs. Pour Sainte-Marie,<br />
rejoindre le <strong>GHICL</strong> au sein d’un Groupement de Coopération<br />
Sanitaire (GCS) permet de maintenir et développer sur<br />
Cambrai un établissement hospitalier d’inspiration chrétienne.<br />
Et ce n’est pas neutre dans les choix qui sont faits : dès que le<br />
<strong>GHICL</strong> a repris la gestion de Sainte-Marie, nous avons<br />
eu à cœur de développer, parallèlement à l’activité<br />
de cancérologie, quelques lits de soins palliatifs afin<br />
d’accompagner les personnes en fin de vie.<br />
Nous avons également pris, auprès de l’ARS<br />
l’engagement de travailler en complémentarité<br />
avec l’hôpital public. Ainsi, même si le <strong>GHICL</strong><br />
a développé son pôle gériatrie sur Lille,<br />
Sainte-Marie ne le fera pas puisque<br />
ce secteur est largement couvert sur<br />
place, par l’hôpital public ».<br />
Jacques richir, président du<br />
Conseil d’Administration de la<br />
clinique Sainte-Marie à Cambrai.
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Perspectives<br />
Projet Régional de Santé <strong>2012</strong>-2016 :<br />
le cap est donné !<br />
Le Projet Régional de Santé (PRS) qui découle de la réflexion conduite par l’Agence Régionale de Santé,<br />
en concertation avec les acteurs régionaux, fixe les grandes actions de santé pour les 5 prochaines<br />
années. Symbiose s’arrête sur une des pièces maîtresses du PRS, le Schéma Régional d’Organisation<br />
de Soins (SROS), et en particulier sur les actions qui impactent les orientations du <strong>GHICL</strong>.<br />
L’avenir d’un bloc opératoire,<br />
la permanence des soins,<br />
l’installation des médecins<br />
dans les zones fragiles, l’accueil des<br />
personnes en situation précaire, l’aide<br />
aux aidants, la prévention des conduites<br />
addictives… Autant de situations qui<br />
préoccupent aujourd’hui la population<br />
et les décideurs publics, autour d’un<br />
double objectif fondamental de santé<br />
publique : permettre un égal accès<br />
aux soins à tous, de qualité, tout en<br />
rationnalisant les fonds publics, gage de<br />
pérennité du système.<br />
Le recours précoce<br />
aux soins<br />
Afin de limiter les situations de<br />
renoncement aux soins, l’accessibilité<br />
(géographique, économique) et les<br />
délais de prise en charge sont des axes<br />
prioritaires du SROS.<br />
Certes, notre territoire de santé, la<br />
métropole lilloise, n’est pas une zone<br />
définie comme fragile, elle reste<br />
attractive pour les professionnels de<br />
premier recours. Il s’agit de lutter contre<br />
la précarité, synonyme trop souvent<br />
d’une entrée trop tardive dans les filières.<br />
Le <strong>GHICL</strong> a toujours su sauvegarder<br />
le secteur 1 et porte le dispositif de<br />
Permanence d’Accès aux Soins de<br />
Santé (PASS), et se situe de fait en<br />
parfaite cohérence avec le SROS. Par<br />
ailleurs, le <strong>GHICL</strong> participe activement<br />
au projet des consultations avancées<br />
de spécialités, projet porté par la Mairie<br />
de Lille.<br />
Vers un parcours<br />
coordonné<br />
L’Agence souhaite une meilleure visibilité<br />
de la permanence des soins,<br />
qu’elle soit ambulatoire ou en établissement,<br />
avec en perspective la<br />
mutualisation des lignes d’astreinte.<br />
Concernant l’articulation Urgences/<br />
Soins de ville, le <strong>GHICL</strong> s’est de longue<br />
date positionné comme précurseur,<br />
en contribuant, en lien avec l’ADER,<br />
à l’installation d’une des premières<br />
Maison médicale de garde, située à<br />
proximité immédiate des urgences de<br />
Saint-Vincent de Paul.<br />
Autre dispositif émergeant en lien<br />
avec les urgences, celui des Maisons<br />
de santé pluridisciplinaires, associant<br />
professionnels de premier recours, et<br />
pour lesquelles des prises en charges<br />
non programmées devront être<br />
possibles.<br />
Là encore, les complémentarités/partenariats<br />
avec nos hôpitaux seront à<br />
définir et pourront toucher d’autres<br />
champs, comme notamment celui de<br />
l’éducation thérapeutique, pour laquelle<br />
la gradation de l’offre reste à structurer.<br />
Mission de service<br />
public du <strong>GHICL</strong><br />
De statut Etablissement de Santé Public<br />
d’Intérêt Collectif (ESPIC), le <strong>GHICL</strong><br />
confirmera également son implication<br />
dans la réalisation des Missions de<br />
Service Public (MSP) (recherche,<br />
enseignement, prévention….).<br />
Plus globalement, l’Agence encouragera<br />
le développement des filières<br />
respectant la gradation des soins ainsi<br />
que les plateformes polyvalentes de<br />
coordination, favorisant ainsi l’articulation<br />
Réseaux/Etablissements de<br />
Santé, projet également d’actualité au<br />
<strong>GHICL</strong> (rapprochement des réseaux<br />
RSG-ROSALIE-TEMPOSANTE).<br />
Répondant également à une demande<br />
forte des usagers et de la tutelle, le<br />
<strong>GHICL</strong> s’inscrira dans une dynamique<br />
d’alternative à l’hospitalisation conventionnelle<br />
par le développement accru<br />
de la chirurgie ambulatoire.<br />
Pour chaque spécialité…<br />
Au-delà de ces actions relatives au<br />
parcours du patient, chaque spécialité<br />
bénéficie également d’actions<br />
spécifiques : mutualisation des<br />
moyens, démographie médicale<br />
et accompagnement à la formation,<br />
page 4<br />
télémédecine et outils de partage<br />
d’information, prévention et dépistages<br />
précoces, coopérations et gradations<br />
des soins (transferts, spécialisations,<br />
autorisations, labellisations…), organisation<br />
des filières, développement des<br />
alternatives à l’hospitalisation, prise en<br />
charge de la précarité…<br />
Notre projet d’établissement, en<br />
concertation avec les chefs de<br />
service, intégrera l’ensemble de ces<br />
problématiques spécifiques au sein de<br />
volets médicaux prédéfinis.<br />
En conclusion<br />
Ces quelques exemples illustrent la<br />
nécessité d’une synchronisation de nos<br />
orientations avec le Projet Régional<br />
de Santé. Rendez vous est pris pour<br />
l’écriture de notre prochain Projet<br />
d’Etablissement <strong>2012</strong>-2016, pour lequel<br />
votre contribution est la bienvenue.<br />
1 PLAN STRATÉGIQUE 3 SCHÉMAS 7 PROGRAMMES<br />
Plan Stratégique<br />
Régional de Santé<br />
(PSRS)<br />
Schéma régional<br />
de prévention (SRP)<br />
Schéma Régional<br />
d’Organisation<br />
des Soins Ambulatoires<br />
et Hospitaliers (SROS)<br />
Schéma Régional<br />
d’Organisation Médico<br />
Sociale (SROSMS)<br />
Programme d’accès à<br />
la prévention et soins<br />
des personnes démunies<br />
Programme Télémédecine<br />
Programme Gestion<br />
des risques<br />
Programme d’accompagnement<br />
du Handicap et<br />
de la perte d’Autonomie<br />
(PRIAC)<br />
4 programmes spécifiques :<br />
Cancer, détenus, urgences<br />
sanitaires, préventions<br />
infections liées aux soins<br />
➜ Les documents sont en accès libre sur Intranet :<br />
C - Communication > Documentation Santé > Politique Régionale de Santé > Projet Régional de santé
Agenda<br />
Du 5 avril au 7 mai<br />
Exposition artistique<br />
Développement Durable<br />
sur le thème de « l’eau ».<br />
« Rue » de l’hôpital<br />
Saint-Vincent de Paul<br />
En partenariat avec la maison<br />
Folie de Moulins, l’Usine bis<br />
et les élèves de deux écoles<br />
primaires moulinoises.<br />
Rens. : Catherine Ficquet-Jactat,<br />
03.20.87.45.61 ou<br />
ficquet.catherine@ghicl.net<br />
12 avril <strong>2012</strong><br />
De 18h30 à 20h30<br />
au 60, bd Vauban à Lille<br />
« Reconstruire ou continuer<br />
sa vie après l’épreuve du<br />
veuvage»<br />
Par Claire de la Bretesche,<br />
secrétaire générale de l’Iifac,<br />
diplômée en théologie, formée<br />
en psychologie de la famille.<br />
Renseignements : 03.20.13.47.47<br />
ou culture@univ-catholille.fr<br />
16 mai <strong>2012</strong><br />
A 18h<br />
au 60, bd Vauban à Lille<br />
« Actualités en<br />
paléopathologie »<br />
Par le Dr. Philippe<br />
Charlier, médecin légiste,<br />
paléopathologiste.<br />
Renseignements :<br />
Pr H.Ducoulombier au<br />
03.20.13.41.39<br />
Carnet<br />
Nous avons appris avec tristesse<br />
le décès de Béatrice Delecour,<br />
manipulatrice radio en imagerie<br />
médicale à Saint-Philibert.<br />
Nous adressons à ses proches<br />
et à ses collègues de travail, nos<br />
sincères condoléances.<br />
Monsieur Christian Langlois<br />
nous a quittés. Il fut directeur<br />
technique du <strong>GHICL</strong> et<br />
directeur de l’Hôpital Saint-<br />
Vincent de Paul.<br />
Nous adressons à sa famille,<br />
nos sincères condoléances.<br />
Actualités<br />
page 5<br />
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Centre de Recherche Clinique - <strong>GHICL</strong> :<br />
labellisé !<br />
Le projet coordonné par le Dr. Catalina Iliescu, a été agréé comme Centre de Recherche<br />
Clinique (CRC) par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé suite à l’appel d’offre<br />
DGOS ( Direction Générale de l’Offre de Soins) de juillet 2011 (vingt-huit CRC retenus<br />
parmi les quatre vingt quinze projets déposés).<br />
Le CRC <strong>GHICL</strong> sera un soutien efficace<br />
pour les médecins investigateurs<br />
et l’équipe hospitalière de recherche<br />
clinique (infirmières de recherche, techniciens,<br />
responsables qualité, attachés de<br />
recherche, psychologues,…). Il permettra<br />
de développer une activité de recherche<br />
qui s’inscrit dans la politique et la stratégie<br />
de l’Université Catholique de Lille, de<br />
l’ICL et de la Région.<br />
Quatre axes principaux<br />
Notre projet, basé sur les thématiques<br />
multidisciplinaires de recherche déclinées<br />
autour de quatre axes principaux<br />
: « Mère-Enfant », « Oncologiehématologie<br />
», « Maladies chroniques<br />
de l’adulte et vieillissement », « Handicap<br />
et accompagnement individuel : le<br />
prendre soin », permettra également<br />
de développer des collaborations avec<br />
les nouvelles unités de recherche de<br />
l’Université Catholique dans le domaine<br />
des Sciences Sociales et de l’Ethique<br />
Médicale : Hadepas (Handicaps<br />
Dépendance et Participation sociale) et<br />
CEM (Centre d’Ethique Médicale). Ainsi,<br />
le projet scientifique des différents axes<br />
Qualité<br />
de recherche clinique intègre également<br />
le domaine des sciences humaines et<br />
sociales.<br />
Son financement permettra d’étoffer les<br />
équipes sur le terrain afin d’assurer des<br />
missions communes de recherche, de<br />
soins, de prévention, de formation continue<br />
à, et par la recherche clinique.<br />
Le label obtenu doit être une ambition<br />
renouvelée pour renforcer notre position<br />
dans la région comme pôle de compé-<br />
Première semaine<br />
de la sécurité des patients<br />
tences dans le domaine de la recherche<br />
clinique et favoriser le développement<br />
de collaborations avec les promoteurs<br />
industriels, institutionnels et les structures<br />
de recherche existantes.<br />
Site DGOS : http://www.sante.gouv.fr/<br />
la-recherche-et-l-innovation.html<br />
Direction de la Recherche Médicale<br />
http://www.ghicl.fr<br />
Le Groupe Hospitalier a participé<br />
en 2011 à la 1ère édition de la semaine de la<br />
sécurité des patients du 21 au 25 novembre<br />
à l’initiative du ministère chargé de la Santé.<br />
L<br />
’un des thèmes retenu dans l’établissement a été la<br />
sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.<br />
A cet effet des brochures « Bien utiliser les médicaments »<br />
ont été distribuées toute la semaine aux soignants et expliquées<br />
aux patients se présentant aux rétrocessions dans les<br />
deux pharmacies de l’établissement.<br />
Une campagne à succès<br />
Les patients hospitalisés le 22 novembre ont été destinataires<br />
d’une information spécifique intitulée « Agir sur les<br />
situations à risque » insistant notamment sur la problématique<br />
de l’identitovigilance. Cette campagne d’information a<br />
remporté un vif succès dans toute la France et a contribué<br />
à faire prendre conscience à chacun, professionnel mais<br />
aussi patient, du rôle qu’il a à jouer dans le domaine de<br />
la sécurité des soins. Cette « semaine de la sécurité » sera<br />
reconduite chaque année mais l’objectif est que cette<br />
démarche d’information et de communication soignants/<br />
patients se mette en place tout naturellement chaque jour<br />
pour prévenir la iatrogénie…
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
ça bouge<br />
Ethique<br />
Une expérience qui sTimul<br />
Le projet « Dignity In Care / Dignité dans les soins » a pour objectif d’ améliorer<br />
la pratique éthique et la réflexion critique par l’expérience sTimul dans des<br />
laboratoires d’éthique du care. Projet INTERREG IV A « 2 Mers Seas Zeeën »<br />
L<br />
’objectif de ce projet est de développer la<br />
réflexion éthique sur le « prendre soin » des<br />
étudiants et des soignants professionnels (médecins,<br />
infirmiers, aides soignants, kinésithérapeutes)<br />
en s’appuyant sur l’expérience d’un laboratoire<br />
d’éthique des soins, sTimul. Ce dernier permet<br />
la simulation d’un environnement de soins dans<br />
lequel les étudiants, donneurs de soins, peuvent<br />
expérimenter de façon directe l’impact des pratiques<br />
de soins sur des patients « simulés » par des<br />
professionnels de santé.<br />
Il est le fruit d’une collaboration entre 6 partenaires<br />
: belges (KAHO Sint-Lieven, Gand, le<br />
laboratoire sTimul care-ethics lab, Moorsele) ;<br />
néerlandais (Stichting Hogeschool et ZorgSaam<br />
Zeeuws), anglais (Partners in care), et l’Université<br />
Catholique de Lille.<br />
Sont impliqués pour notre université le Département<br />
d’Ethique via le Centre d’Ethique Médicale,<br />
l’école d’infirmières IFSanté, l’Institut de<br />
Kinésithérapie et de Podologie (IKPO) et la Faculté<br />
libre de Médecine, ainsi que les établissements de<br />
soins du Groupe Hospitalier de l’Institut Catholique<br />
de Lille et l’EHPAD Féron-Vrau.<br />
Contact : Pierre Boitte, Responsable du projet,<br />
Anne- Françoise Dequiré, coordinatrice du projet<br />
Centre d’Ethique Médicale<br />
Ouverture de l’EHPAD Saint-Francois de Sales<br />
Le compte à rebours a commencé<br />
L’EHPAD Saint-François de Sales ouvrira ses portes en janvier 2013,<br />
pour accueillir 82 résidents.<br />
Second EHPAD du Groupe Hospitalier, sur le<br />
site d’Humanicité à 150 mètres de l’hôpital<br />
Saint-Philibert, l’établissement est tout à fait novateur<br />
dans la population reçue.<br />
Original<br />
En effet, 42 places sont réservées pour des personnes<br />
âgées dépendantes et sourdes, certaines<br />
utilisant la langue des signes comme moyen de<br />
communication ; le <strong>GHICL</strong> étant déjà depuis<br />
Améliorer la sécurité la nuit<br />
de nombreuses années le référent régional en<br />
accueil des personnes sourdes avec notamment<br />
le Docteur Benoît Drion.<br />
L’accord des tutelles pour une unité de 14 places<br />
destinées à des personnes handicapées vieillissantes<br />
(- de 60 ans) répond à une demande<br />
actuelle d’associations telle les Papillons Blancs.<br />
S’ajoutent une unité de 14 places pour des<br />
personnes âgées fortement dépendantes et une<br />
unité de 12 places pour des personnes âgées<br />
dépendantes ayant la maladie d’ALZHEIMER.<br />
L’ensemble de ces 4 populations de résidents<br />
aura comme objectif de « Vivre Ensemble » avec<br />
notamment des interactivités et des moments<br />
partagés facilités par les professionnels.<br />
Travaux<br />
Le « clos couvert », correspondant à la mise hors<br />
d’eau et hors d’air par exécution de l’étanchéité<br />
et pose des menuiseries extérieures du bâtiment,<br />
est à peu près terminé. Le cloisonnement des<br />
chambres a débuté aux 1 er et 2 ème étages.<br />
L’objectif reste la livraison du bâtiment avant la fin<br />
d’année pour une mise en service début 2013.<br />
Afin de répondre aux préoccupations exprimées<br />
par le personnel de l’hôpital Saint-<br />
Vincent de Paul face à différents évènements<br />
survenant régulièrement la nuit, une nouvelle<br />
procédure d’accès à l’hôpital après 20h00 a été<br />
instaurée fin décembre. Celle-ci repose sur la mise<br />
en place d’un point de passage unique, muni d’un<br />
contrôle d’accès, entre l’accueil des Urgences et le<br />
reste de l’hôpital. Les règles de visite la nuit ont<br />
également été révisées et limitées, sauf cas exceptionnel,<br />
à la pédiatrie, la maternité at aux soins palliatifs.<br />
Seuls peuvent désormais accéder aux étages<br />
après 20h00, les visiteurs expressément autorisés<br />
après validation par le service concerné. Des actions de formation et une plaquette d’information à<br />
destination des salariés complèteront ce dispositif.<br />
page 6<br />
Rencontre avec...<br />
Du recrutement<br />
à la formation<br />
Depuis septembre 2011, Caroline Dufour occupe<br />
le poste de responsable emploi/formation, précédemment<br />
occupé par Benjamin Lerouge, nommé<br />
au poste de directeur adjoint. Après six mois passés<br />
au sein du <strong>GHICL</strong>, elle nous livre ici en quelques<br />
mots ses principales missions.<br />
Après avoir travaillé dans la distribution spécialisée<br />
et la restauration collective, sur des missions de<br />
recrutement et de formation, Caroline Dufour a souhaité<br />
rejoindre notre Groupe hospitalier : « J’ai eu envie de<br />
rejoindre le <strong>GHICL</strong> pour les missions que l’on me proposait<br />
mais aussi, et plus particulièrement, pour ses valeurs<br />
humaines ».<br />
Former<br />
Sa mission s’articule autour de deux axes : la formation<br />
et le recrutement. La formation est un service déjà bien<br />
implanté et qui s’est développé depuis plusieurs années<br />
autour d’une équipe qui travaille en symbiose avec<br />
elle au quotidien et avec la participation de prestataires<br />
extérieurs.<br />
En 2010, le service a entrepris la formation de 1 514<br />
stagiaires, pour un total de 58 800 heures de formation.<br />
Ainsi, il consacre près de 4% de la masse salariale à la<br />
formation professionnelle.<br />
Il lui faut également piloter le budget, maintenir et faire<br />
évoluer les formations à forts enjeux pour le Groupe<br />
hospitalier (parcours cadre, langue des signes…), de<br />
manière à développer les compétences du personnel et<br />
communiquer sur les formations proposées.<br />
Recruter<br />
Le recrutement est quant à lui bien plus récent et se<br />
structure. « Le recrutement est un travail plus opérationnel<br />
». A la suite de l’ouverture de postes (Contrat à<br />
Durée Déterminée ou Contrat à Durée Indéterminée),<br />
validée par les directions des Ressources Humaines et<br />
Financières, Caroline Dufour communique le besoin via<br />
une annonce qui est diffusée sur différents supports : par<br />
voie d’affichage et intranet à l’interne, par voie de presse<br />
à l’externe, ou encore les jobs board (sites de recrutement<br />
en ligne).<br />
Après avoir reçu les curriculum vitae, elle organise un<br />
entretien avec le ou les candidats présumés et le cadre de<br />
santé du service concerné. Les recrutements des médecins<br />
sont réalisés par la direction générale, en lien avec les<br />
chefs de service. Les recrutements des paramédicaux sont<br />
directement effectués par la direction des soins infirmiers.<br />
Les projets<br />
Les chantiers pour <strong>2012</strong> sont nombreux pour le service<br />
comme par exemple, l’évolution du support d’Entretien<br />
Individuel d’Appréciation et des Objectifs Professionnels<br />
(EIAOP). Utilisé depuis 2006, il a été modifié par la mise<br />
en place d’une grille d’appréciation des compétences, à<br />
travers laquelle les cadres de santé apprécient<br />
leurs collaborateurs chaque année.<br />
Le mois d’avril représente également<br />
un tournant pour le service puisque<br />
le Groupe Hospitalier fusionne avec<br />
la clinique Sainte-Marie. L’enjeu<br />
sera donc de taille pour l’équipe<br />
qui devra bientôt gérer les plans<br />
formation du personnel arrivant.<br />
Caroline Dufour<br />
responsable emploi et<br />
formation. Poste 5720
Découverte<br />
Urgences à Saint-Philibert<br />
Un savoir-faire incontournable<br />
Le service des urgences à Saint-Philibert est divisé en trois secteurs : le secteur<br />
couché où se trouve la salle de déchoquage, le secteur ambulatoire et l’Unité<br />
d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD).<br />
leur arrivée, si leur état le permet, les<br />
à patients sont reçus par la secrétaire<br />
d’accueil. Sophie Valenduc travaille vite,<br />
calmement et efficacement, passe, sans<br />
stress d’un dossier à l’autre : « Je fais l’accueil<br />
administratif en direct. Grâce à Clinicom, je<br />
retrouve le dossier du patient ou en crée un<br />
nouveau. Dans un dossier papier, je dépose<br />
les feuilles laissées par les pompiers…<br />
Je demande à chaque personne son motif<br />
d’entrée… ».<br />
Évaluer la gravité<br />
L’orientation du patient est réalisée par l’Infirmière<br />
Organisatrice de l’Accueil (IOA) :<br />
« J’accueille tous les patients qui se présentent,<br />
explique Leila Bencharki. En fonction<br />
de la gravité de son état, j’oriente le patient<br />
dans un box plus ou moins équipé d’appareillages<br />
et de matériel de réanimation<br />
(salle de déchoquage). Il faut souvent faire<br />
vite et on n’a pas droit à l’erreur. C’est une<br />
lourde responsabilité qui ne peut se prendre<br />
qu’après deux ans passés dans le service. »<br />
Contrairement à Saint-Vincent de Paul,<br />
l’IOA n’est pas présente toute la journée.<br />
Durant son absence, « nous faisons le tri<br />
en direct. C’est possible pour un flux habituel<br />
et quand l’équipe n’est pas réduite,<br />
reconnaît Nathalie Bronet, chef du service<br />
des urgences. Lors des pics d’affluence, les<br />
week-ends, c’est plus difficile. » Clinicom<br />
prévient les médecins lorsque les motifs<br />
d’entrée indiquent une urgence « vraie » :<br />
ils se déplacent alors immédiatement au<br />
chevet du patient.<br />
Trois secteurs<br />
Le secteur des urgences « couchées » est<br />
souvent le plus engorgé. C’est là que sont<br />
orientées les urgences neurovasculaires de<br />
la filière : « Nous devons donner la réponse<br />
adaptée le plus rapidement possible : la<br />
thrombolyse, si elle s’avère indiquée après<br />
l’IRM cérébrale, doit être réalisée dans les<br />
4h30 suivant le début des symptômes, »<br />
rappelle Nathalie Bronet.<br />
Le circuit court accueille les patients ayant<br />
une pathologie moins lourde : petite<br />
traumatologie, fractures, éruption cutanée,<br />
angine…<br />
L’Unité d’Hospitalisation de Courte<br />
Durée (UHCD) compte sept lits pour les<br />
patients qui nécessitent une surveillance<br />
de quelques heures ou qui ont besoin<br />
d’examens complémentaires. « Nous y<br />
accueillons aussi des patients instables pour<br />
lesquels nous avons besoin de recul avant<br />
de les orienter en réanimation ou en hospitalisation<br />
conventionnelle. On y trouve<br />
également des patients en attente d’une<br />
place dans les services ».<br />
Travail pluridisciplinaire<br />
Le service social intervient sur demande. Il<br />
faut en effet préparer en amont les sorties<br />
des patients âgés. Cela se fait en équipe<br />
pluridisciplinaire : urgentiste, gériatre et<br />
assistante sociale avant une sortie après hospitalisation<br />
aux urgences. Alors qu’à Saint-<br />
Vincent de Paul, Julie Jonquel, assistante<br />
sociale, référente PASS (Permanence d’Accès<br />
aux Soins et de Santé) pour le Groupe,<br />
a son bureau au cœur des Urgences et y<br />
intervient à temps plein, l’organisation du<br />
service social à Saint-Philibert est différente.<br />
L’équipe intervient sur simple appel des<br />
urgences. Jacqueline Sobecki , assistante<br />
sociale, planifie les interventions. Une psychologue<br />
intervient prioritairement auprès<br />
des patients ayant des problèmes psychosociaux<br />
: tentative de suicide…<br />
Le service accueille de nombreux étudiants.<br />
Travailler aux Urgences, c’est en<br />
effet avoir l’assurance de rencontrer des<br />
pathologies très diversifiées. « Nous avons<br />
un livret d’accueil pour les étudiants et une<br />
infirmière référente les suit durant l’ensemble<br />
de leur stage, souligne Caroline Lemoine,<br />
infirmière. Le parcours est bien identifié en<br />
fonction de l’année d’étude. Des bilans tout<br />
au long du parcours permettent de vérifier<br />
les compétences acquises… »<br />
Prioriser les soins<br />
Car travailler aux urgences, c’est se retrouver<br />
confronté à la polyvalence des soins :<br />
« le plus difficile est de prioriser les soins et<br />
d’organiser la prise en charge durant les pics<br />
d’affluence. En UHCD, les patients nécessitent<br />
une grande surveillance et des gestes<br />
techniques… » souligne Fabienne Martellier,<br />
cadre-infirmier.<br />
« Les urgences exigent des compétences, du<br />
savoir-faire et du savoir être, Il faut savoir<br />
page 7<br />
gérer les patients en crise aiguë, les familles,<br />
les conflits qui peuvent naître du stress… On<br />
n’a pas le droit à l’erreur. Médecins urgentistes<br />
et infirmières travaillent en binôme de<br />
façon complémentaire ».<br />
L’aide-soignante accompagne l’infirmière :<br />
« Nous les assistons dans bien des gestes :<br />
tenir le patient lors d’une prise de sang, le<br />
déshabiller avant un examen… Mais aussi<br />
le rassurer, l’accompagner, être attentif à sa<br />
douleur, » explique Laurence Trache.<br />
Beaucoup de passage<br />
On ne reste pas aux urgences, et entre<br />
deux passages, les boxes doivent être lavés.<br />
Aussi, le travail des ASL est-il primordial<br />
explique Christiane Vansteenkiste : « Nous<br />
devons travailler vite et bien : les salles sont<br />
lavées plusieurs fois par jour. Nous nettoyons<br />
tout : lit, bassin, table… Par contre, la nuit,<br />
c’est l’aide-soignante qui doit gérer. »<br />
À l’autre bout de la chaîne, Stéphanie<br />
Ghesquière, secrétaire médicale, récupère<br />
les dossiers patients auprès des secrétaires<br />
d’accueil : « Nous reclassons les résultats au<br />
fur et à mesure, réalisons les saisies pour le<br />
DIM pour les patients en UHCD… Nous ne<br />
recevons pas les patients, mais les avons parfois<br />
au téléphone lorsqu’ils veulent récupérer<br />
leur dossier… ».<br />
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Leila Bencharki, infirmière organisatrice<br />
de l’accueil.<br />
Stéphanie Ghesquière, secrétaire médicale.<br />
Laurence Trache, aide-soignante.<br />
Chrstiane Vansteenkiste, agent de service<br />
logistique.<br />
Xxxxx<br />
Sophie Valenduc, secrétaire d’accueil.<br />
Urgences à Saint-Philibert<br />
- 20 800 passages / an<br />
- 10 % des interventions sont des urgences vitales.<br />
- 7 médecins urgentistes<br />
- 1 équipe de 14 infirmières renforcée par les IDE de l’équipe<br />
mobile de remplacements, formées aux urgences.<br />
- 6 aides-soignantes<br />
- 3 agents de service logistique<br />
- 6 secrétaires d’accueil<br />
- 2 secrétaires médicales<br />
- 2 brancardiers en poste aux urgences de 9h à 18 h.<br />
De 18h à 21h, ils interviennent pour l’ensemble de l’hôpital.<br />
La nuit, il n’y en a plus qu’un.
Symbiose <strong>n°52</strong> - <strong>Mars</strong> <strong>2012</strong><br />
Nous y étions<br />
Journée Mondiale du Diabète<br />
l’occasion de la Journée Mondiale<br />
à du Diabète de novembre, la CPAM<br />
Lille-Douai a organisé un forum grand<br />
public axé sur le dépistage, l’information<br />
et les services d’accompagnement<br />
existants pour les patients confrontés au<br />
quotidien, à la maladie chronique.<br />
La plateforme Temposanté du <strong>GHICL</strong>,<br />
opérationnelle depuis 2010 sur le terri-<br />
Inauguration de domasanté<br />
Domasanté, une innovation majeure pour l’aide et le soin à domicile<br />
chez les personnes âgées dépendantes et handicapées, a été inauguré<br />
le 14 février dernier.<br />
Patrick Kanner, Président du Conseil<br />
Général du Nord et Daniel Lenoir,<br />
Directeur Général de l’Agence Régionale<br />
de Santé Nord – Pas de Calais ont inauguré<br />
Domasanté le mardi<br />
14 février <strong>2012</strong> dans les<br />
locaux de la Maison de<br />
l’Education Permanente<br />
de Lille en présence des<br />
professionnels de santé,<br />
du secteur médico-social<br />
et des partenaires.<br />
Ce nouveau service d’aide<br />
et de soins à domicile,<br />
Domasanté, a été créé en<br />
août 2011, associant la Maison de l’Aide à<br />
Domicile, le Groupe Hospitalier de l’Institut<br />
Où les souvenirs partent-ils ?<br />
Voici la question qui s’est posée à Stéphanie Martin de la Compagnie « La Valise » pour<br />
créer l’entresort manipulé « À perte de sens » principalement auprès de résidents<br />
d’EPHAD à travers la France et lors de sa résidence artistique en octobre 2011 à l’hôpital<br />
Saint-Vincent de Paul.<br />
Très inspiré par les travaux de Pierre<br />
Teilhard de Chardin sur la Noosphère<br />
(composée de l’ensemble de la pensée<br />
des hommes), ce spectacle fut présenté<br />
en avant première le 3 février dans<br />
les chambres des patients de SSR et de<br />
l’unité de santé de l’adolescent.<br />
Merci à la maison Folie de Moulins<br />
pour avoir soutenu et permis ce beau<br />
projet en nos murs.<br />
toire de la métropole lilloise était présente<br />
à cet évènement interactif, attirant<br />
plus de 200 personnes.<br />
Ceci a permis à Cécile Curtaz, coordinatrice<br />
téléphonique, de présenter le<br />
dispositif et l’offre d’accompagnement<br />
proposée dans le domaine de l’éducation<br />
thérapeutique pour les patients<br />
diabétiques.<br />
Catholique de Lille et l’association Béthanie.<br />
Ce Service Polyvalent d’Aide et de Soins<br />
à Domicile (SPASAD), qui est assuré aux<br />
personnes âgées de plus de 60 ans, dépendantes<br />
ou en situation<br />
de handicap et intervient sur<br />
Lille et huit communes environnantes,<br />
constitue une<br />
innovation en région Nord -<br />
Pas de Calais : évaluation des<br />
besoins de la personne, prise<br />
en charge globale et unifiée,<br />
coordination et continuité<br />
des interventions à domicile<br />
: infirmier, aide-soignant, aide<br />
médico- psychologique, auxiliaire de vie,<br />
aide-ménagère.<br />
page 8<br />
Négociation<br />
Annuelle<br />
Obligatoire<br />
de 2011<br />
Quatre accords ont été<br />
signés par les partenaires<br />
sociaux et la direction :<br />
- l’accord relatif à la prime<br />
décentralisée,<br />
- l’accord portant<br />
sur les absences de<br />
courte durée,<br />
- l’accord relatif au<br />
traitement des jours<br />
fériés pour le personnel<br />
de nuit qui restent<br />
inchangées,<br />
- l’accord relatif au régime<br />
de frais de soins de santé<br />
à titre obligatoire pour le<br />
personnel non cadre.<br />
Ces différents accords<br />
maintiennent, et pour<br />
certains, améliorent les<br />
dispositifs antérieurs.<br />
Vous pouvez les consulter<br />
sur l’intranet au sein<br />
de l’espace consacré<br />
au management des<br />
ressources humaines<br />
(Gestion du Personnel<br />
/ Accords d’établissement).<br />
La Rue s’anime<br />
« La Petite Habitude »<br />
A travers une dizaine de portraits d’habitants<br />
du quartier Wazemmes interrogés sur<br />
leurs habitudes de consommations dans la<br />
perspectives de la 7 ème édition des Journées<br />
Thématiques Santé, l’association « Parlons<br />
d’avenir » et le Service Prévention du CSAPA,<br />
Le PARI, ont proposé une réflexion sur les<br />
conduites à risque, nos petites habitudes et<br />
leurs éventuelles dérives.<br />
L’exposition, visible dans la « Rue » de l’hôpital<br />
Saint-Vincent de Paul du 9 au 30 janvier,<br />
posait principalement une question : « A partir<br />
de quand une petite habitude devient-elle<br />
mauvaise ? ».<br />
« Heroes and Villains »<br />
Du 2 au 28 février,<br />
la «Rue» de l’hôpital<br />
Saint-Vincent de Paul<br />
a eu le plaisir de<br />
recevoir Spiderman et<br />
d’autres super-héros à<br />
travers l’exposition de<br />
Toubab. L’illustrateur<br />
nordiste, qui a travaillé<br />
e s s e n t i e l l e m e n t<br />
l’aquarelle pour le thème, proposait aux<br />
visiteurs de se plonger dans le monde de la<br />
Bande-Dessinée et plus particulièrement dans<br />
son interprétation de l’univers comics.<br />
Ce fut pour tous l’occasion de découvrir<br />
ou redécouvrir certes des super-héros mais<br />
également leurs ennemis jurés « super-vilains »<br />
pour une trêve exceptionnelle !<br />
« La Rue dans<br />
son ensemble »<br />
L’association « Nouvelle Vision » de l’Institut des<br />
Stratégies et des Techniques de Communication<br />
de Lille (ISTC) a organisé pour la quatrième<br />
année consécutive une exposition d’art du 5 au<br />
29 mars dernier.<br />
Cette année, alors que les étudiants souhaitaient<br />
une mise en abîme de la « Rue » par du street art,<br />
cinq artistes principaux ont accepté de participer<br />
au projet : Denis Bisch (parrain de cette édition),<br />
Evelyne Develay, Pasquale Lecreux, Gérard<br />
Tröel, The Dude Compagny.<br />
Directeur de publication : Laurent Delaby<br />
Rédacteur en chef : Pascale Coevoet Breucq<br />
Comité de rédaction :<br />
Erick Mizzi, Isabelle Hervein, Isabelle Brassart,<br />
Catherine Ficquet-Jactat, Pascale Cantarutti,<br />
Olivier Deloraine, Stéphanie Mangot, Isabelle Dumont,<br />
Silvana Sion, Charlotte Souchon, stagiaire.<br />
Réalisation : Dominique Garcette.<br />
ISSN en cours - Tirage : 1500 ex.<br />
<strong>GHICL</strong> Hôpital Saint-Philibert - Service communication<br />
BP 249 - 59462 Lomme cedex<br />
Votre journal interne Symbiose est distribué, tous les trois mois.