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Questions à - GHICL

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Symbiose 54 - Septembre 2012<br />

Perspectives<br />

Plein feu sur... Actualités<br />

Le dossier patient informatisé<br />

P. 1 <strong>à</strong> 3<br />

Plein feu sur...<br />

ça bouge<br />

<strong>Questions</strong> <strong>à</strong><br />

Découverte<br />

Une nouvelle<br />

gouvernance Commission Nationale<br />

P. 4<br />

Des nouvelles<br />

du médico-social P. 5<br />

de l’Informatique et<br />

des Libertés P. 6<br />

L’HPDD de Saint Vincent<br />

de Paul P. 7<br />

n°54<br />

Journal du Groupe Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille - Université Catholique de Lille<br />

Le dossier patient informatisé :<br />

une aide <strong>à</strong> la prise en charge<br />

des patients<br />

Gagner en efficacité, en sécurité, en coûts… L’informatisation du<br />

dossier patient offre de nombreux avantages et facilite le travail des<br />

soignants. Au <strong>GHICL</strong>, une équipe pluridisciplinaire est en charge de<br />

sa mise en place avec le nouveau système TrakCare. Une innovation<br />

au service des soignants et des patients.<br />

Incontournable de la médecine de demain,<br />

l’informatisation du dossier patient est une<br />

aide <strong>à</strong> la décision, un outil qui doit permettre<br />

d’éviter les erreurs, de faire gagner du temps<br />

au personnel soignant et de réaliser des économies.<br />

Obligation fixée par l’Agence Régionale de<br />

Santé (ARS) dans le cadre du Contrat de Bon<br />

Usage (CBU) du médicament, l’informatisation<br />

est aussi une nécessité que rappelle Philippe<br />

Wlodyka, directeur des Systèmes d’Information<br />

et d’Organisation : «si le <strong>GHICL</strong> veut rester un<br />

hôpital attractif, tant pour son personnel que pour<br />

ses patients, il doit intégrer et s’approprier les outils<br />

qui font et feront la médecine moderne. L’informatisation<br />

du dossier patient en fait partie.»<br />

Que comprend le dossier<br />

patient ?<br />

Dans sa version informatisée, le dossier patient<br />

comprend un socle commun d’informations :<br />

résultats de laboratoires, imagerie radio, informations<br />

d’ordre général (âge, poids, taille, allergies…).<br />

Une autre partie est liée <strong>à</strong> la prescription, qu’il<br />

s’agisse d’actes techniques, de médicaments ou de<br />

soins (kinésithérapie, diététique…).<br />

Les courriers médicaux et les informations de<br />

surveillance, permettant de suivre l’évolution de<br />

la santé du patient, sont naturellement intégrés.<br />

Outil professionnel, TrakCare permet un partage<br />

d’information organisé, facilite l’interdisciplinarité<br />

et ouvre la voie de l’aide <strong>à</strong> la décision médicale<br />

et <strong>à</strong> la prise en charge avec le système d’information.<br />

Des moyens <strong>à</strong> la hauteur<br />

des enjeux<br />

Développé par la société InterSystems, le logiciel<br />

TrakCare a déj<strong>à</strong> fait ses preuves dans d’autres pays.<br />

Son potentiel, le nombre de ses utilisateurs, sa fiabilité<br />

et sa pérennité ont été des facteurs clefs dans<br />

le choix de cette solution. Parallèlement, un groupe<br />

projet pluridisciplinaire composé de professionnels<br />

du <strong>GHICL</strong> a été installé sur un plateau intégré avec<br />

une équipe d’InterSystems, au cœur d’un des services<br />

pilote (voir encadré p.2). Il prépare le système<br />

et son déploiement et accompagnera les équipes de<br />

soins dans les différentes étapes de sa mise en place.<br />

Au niveau des soins, l’informatique est peu développée.<br />

La première étape dans le déploiement<br />

du Dossier Patient Informatisé (DPI) est donc<br />

matérielle : démultiplier le nombre de postes<br />

informatiques pour permettre aux soignants<br />

l’accès aux dossiers des patients. Des ordinateurs<br />

seront intégrés sur les chariots de soins afin de<br />

faciliter leur accessibilité.<br />

•••<br />

Les étapes du projet<br />

Quand a débuté le projet d’informatisation<br />

du dossier patient ?<br />

Nous avions commencé <strong>à</strong> informatiser le circuit<br />

du médicament en 2011. Il devait être réalisé avec<br />

Clinicom, notre logiciel de suivi patient, de facturation<br />

et de dossier médical. Suite au rachat de l’éditeur<br />

de Clinicom par la société InterSystems, nous avons<br />

mis en attente ce projet. Après un lobbying intense<br />

du <strong>GHICL</strong>, InterSystems a proposé TrakCare, logiciel<br />

spécialement développé pour les hôpitaux, qui a fait<br />

ses preuves dans d’autres pays. Au printemps, l’équipe<br />

créée pour le premier projet a été remobilisée et<br />

renforcée pour travailler avec ce nouveau partenaire<br />

sur la mise en place du DPI.<br />

Que permet le nouveau système ?<br />

Tout d’abord, ce qui est actuellement réalisé sur<br />

Clinicom sera intégralement effectué sur TrakCare.<br />

En plus, le futur système permettra le partage contrôlé<br />

et l’accès <strong>à</strong> l’ensemble des données des patients :<br />

leurs antécédents, leurs résultats d’examens<br />

et leurs documents médicaux.<br />

Quelles sont les prochaines échéances du projet ?<br />

D’ici fin août, le paramétrage du système sera<br />

réalisé. Nous procéderons aux premiers tests.<br />

S’ils sont concluants, le logiciel sera progressivement<br />

installé sur les postes. Début octobre, le portail<br />

TrakCare sera accessible dans tous les services du<br />

<strong>GHICL</strong> et deviendra la nouvelle interface d’accès aux<br />

informations administratives et médicales du patient.<br />

À partir de mi-octobre, le DPI sera déployé dans<br />

13 services de médecine qui se sont portés volontaires,<br />

soit 250 lits. Les personnels soignants concernés<br />

recevront des formations courant septembre et<br />

octobre. Une communication spécifique a été réalisée<br />

dans ces services et l’ensemble du personnel a été<br />

informé via une lettre distribuée avec<br />

la fiche de paie de mai. L’objectif<br />

principal est le déploiement<br />

du DPI <strong>à</strong> tous les services du<br />

<strong>GHICL</strong> en 2013. Les buts sont<br />

multiples : élargir la prescription<br />

informatisée de médicaments<br />

<strong>à</strong> la prescription d’examens,<br />

étendre le champ<br />

fonctionnel du dossier<br />

patient et ouvrir<br />

l’informatisation<br />

<strong>à</strong> la maternité<br />

et <strong>à</strong> la gestion<br />

du bloc opératoire.<br />

David Leclaire,<br />

chef de projet DPI


Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

Plein feu sur...<br />

«Afin d’éviter les infections, nous<br />

•••<br />

ne rentrons pas les ordinateurs dans les<br />

chambres» souligne Agathe Martin, infirmière<br />

en pneumologie <strong>à</strong> Saint Philibert.<br />

«Leur présence est bien perçue par les<br />

patients et les visiteurs. C’est une image de<br />

modernité.»<br />

Au service des soignants<br />

Deux services dont celui de pneumologie<br />

de Saint Philibert ont été précurseurs<br />

dans l’informatisation du dossier patient,<br />

qu’ils testent depuis un an sur le logiciel<br />

actuel, Clinicom. «L’outil centralise les informations.<br />

Tous les patients présents dans<br />

le service sont visibles depuis l’ordinateur<br />

en un clin d’œil, ce qui permet un meilleur<br />

suivi», témoigne Agathe Martin. «Les<br />

données sont entrées en temps réel dans<br />

le logiciel et une fois les bons réflexes intégrés,<br />

nous gagnons du temps. Aujourd’hui,<br />

nous ne saurions plus nous en passer !»<br />

Un point de vue que partage Thomas<br />

Develter, médecin urgentiste et membre<br />

du groupe projet DPI : «l’informatisation<br />

est un plus. Si quelques difficultés semblent<br />

inévitables au début, au final cela nous<br />

permettra d’être plus efficaces et mieux<br />

organisés dans le suivi des patients.»<br />

Le dossier patient informatisé : une aide <strong>à</strong> la prise en charge des patients<br />

Les avantages de la<br />

prescription informatisée<br />

«Actuellement, la pharmacie reçoit des<br />

commandes globales de médicaments et<br />

des prescriptions nominatives pour certains<br />

médicaments. Avec le logiciel nous<br />

allons accéder au traitement du patient<br />

dans sa globalité et dans son contexte ce<br />

qui optimisera l’analyse pharmaceutique»<br />

commente Cécilia Decourcelle, pharmacien<br />

et membre du groupe projet. «Nous<br />

pourrons nous recentrer sur notre cœur de<br />

métier. Le travail des préparateurs va également<br />

être impacté, car l’informatique laisse<br />

entrevoir de nouvelles possibilités dans les<br />

modalités de délivrance des médicaments.»<br />

L’informatisation de la prescription constitue<br />

un élément de sécurisation du circuit<br />

du médicament en repositionnant<br />

chaque acteur (médecin/pharmacien/préparateur/infirmière)<br />

dans son rôle propre<br />

et en facilitant les échanges directs autour<br />

d’une prescription unique et accessible. Et<br />

comme le remarque malicieusement une<br />

infirmière, «avec l’informatisation, plus de<br />

problèmes pour lire les prescriptions des<br />

médecins !»<br />

Une équipe dédiée au projet DPI<br />

Pour mettre en place le DPI, en collaboration avec<br />

InterSystems, un groupe projet pluridisciplinaire<br />

composé de huit personnes a été créé. Implanté au<br />

cœur des unités de soins, en médecine polyvalente<br />

<strong>à</strong> Saint Vincent de Paul, il intègre des spécialistes de<br />

la gestion de projets de la DSIO et des soignants.<br />

Des soignants impliqués<br />

La présence de soignants dans un groupe projet n’est pas<br />

anodine. Ces derniers apportent leur expérience du terrain<br />

et leur regard de spécialistes : «j’apporte mon point de<br />

vue de médecin en expliquant, par exemple, comment et<br />

dans quelles conditions nous réalisons une prescription<br />

pour adapter au mieux l’outil <strong>à</strong> ces pratiques» témoigne<br />

Thomas Develter. «La présence de personnes du corps<br />

médical, d’une pharmacienne et de soignants dans<br />

le groupe projet est une garantie supplémentaire de<br />

l’adéquation de la solution qui sera déployée aux<br />

besoins. Elle est précieuse au quotidien dans la succession<br />

de décisions et d’arbitrages qui caractérise un tel projet.<br />

Elle le sera encore demain, quand le système sera utilisé.»<br />

Des experts en systèmes d’information<br />

Le groupe peut également s’appuyer sur l’expérience<br />

de spécialistes de la gestion de projet comme Aymeric<br />

Bondelu. Il a été chef de projet au CHR de Lille sur<br />

l’informatisation du dossier patient et apporte depuis juin<br />

son expertise et sa connaissance du sujet au <strong>GHICL</strong>. Selon<br />

lui, «le projet avance vite, il y a une grande réactivité. Si<br />

la contrainte temporelle est forte, elle permet <strong>à</strong> la fois<br />

de garder la même équipe projet, de limiter l’attente du<br />

personnel soignant et d’optimiser le logiciel.»<br />

De gauche <strong>à</strong> droite : Thomas Develter, médecin urgentiste, Christelle N’Gono N’ti, cadre supérieur de<br />

santé, David Leclaire, chef de projet DPI, Aymeric Bondelu, gestionnaire de projet informatique, Cécilia<br />

Decourcelle, pharmacien, Philippe Delecluse, pneumologue et Philippe Delebarre, cadre de santé.<br />

page 2<br />

La sécurité au cœur<br />

des préoccupations<br />

Avec les dossiers papier, il est difficile de<br />

filtrer et de sécuriser les informations : une<br />

fois que quelqu’un a accès au dossier, rien<br />

ne l’empêche de consulter tout son contenu.<br />

«L’informatisation du dossier patient va<br />

améliorer la traçabilité et limiter les accès<br />

aux personnes habilitées. Cela permet un<br />

partage maîtrisé de l’information» explique<br />

Philippe Wlodyka. «La sécurité c’est aussi la<br />

disponibilité et l’intégrité de l’information. La<br />

dématérialisation est un véritable levier vis-<strong>à</strong>vis<br />

de ces attentes et permet d’envisager les<br />

choses différemment aux échelles de temps<br />

médico-légales.» Toujours dans un souci de<br />

confidentialité, les portables installés sur les<br />

chariots de soins seront configurés comme<br />

des «clients légers» ne contenant quasiment<br />

aucune information sur leurs disques durs.<br />

Ce sont des «vitrines» permettant un accès<br />

aux données médicales stockées <strong>à</strong> distance.<br />

Si un matériel est volé, les données des<br />

patients sont sauves.<br />

•••<br />

Agathe Martin,<br />

infirmière en pneumologie<br />

Philippe Wlodyka,<br />

directeur des systèmes<br />

d’information et d’organisation<br />

Le groupe projet intervient sur tous les aspects du logiciel,<br />

s’assure de sa facilité de paramétrage et d’adaptation aux<br />

différents soins. Il est chargé de mettre en œuvre son<br />

déploiement et d’accompagner le personnel hospitalier<br />

<strong>à</strong> chaque étape de sa mise en place : paramétrage,<br />

formation, déploiement et bien sûr lors de son utilisation<br />

et des évolutions futures.


•••<br />

Tourné vers l’avenir avec pragmatisme<br />

Pour cette première phase d’informatisation du dossier patient,<br />

des choix pragmatiques sont privilégiés et certaines<br />

simplifications ont été consenties car la réussite de ce projet<br />

constitue un enjeu de crédibilité institutionnelle fort. Pour<br />

autant, l’équipe projet a quelques pépites en réserve et elle<br />

accompagne la DSIO (Direction des Systèmes d’Information<br />

et d’Organisation) et InterSystems dans leur réflexion sur les<br />

prochains services <strong>à</strong> proposer et les usages <strong>à</strong> développer. De<br />

l’aide <strong>à</strong> la décision appliquée aux soins en passant par la gestion<br />

des parcours cliniques, l’appui <strong>à</strong> la recherche clinique, la<br />

recherche de nouvelles interfaces homme-machine, l’étude<br />

de matériels alternatifs (tablettes, smartphones…), différents<br />

projets sont en cours.<br />

Zoom<br />

La formation<br />

La formation est un enjeu capital du DPI et doit s’inscrire<br />

dans le temps, avant, pendant et après son déploiement.<br />

Pour que l’ensemble du personnel soit <strong>à</strong> l’aise avec ces<br />

nouveaux outils, dont l’importance ne cessera de croître<br />

dans la pratique médicale, les compétences doivent<br />

être développées et entretenues. S’il n’est pas question<br />

de transformer médecins, pharmaciens et soignants en<br />

informaticiens, la formation au système d’information<br />

est essentielle.<br />

L’équipe projet a décidé de mettre en place une offre variée de<br />

formations, dont certaines seront testées pour la première fois<br />

au <strong>GHICL</strong>. Le DPI est un sujet trop vaste pour en faire le tour en<br />

une seule fois. La formation a donc été pensée pour s’inscrire dans<br />

la durée. Son premier objectif est de donner les principales clefs<br />

pour une utilisation rapide et sécurisée du DPI et de procurer les<br />

moyens d’approfondir rapidement ses compétences.<br />

Un dispositif complet<br />

S’inscrivant dans le prolongement des actions de communication,<br />

la formation comprend des séances pédagogiques en salle,<br />

relayées dans les unités par des référents, des formations <strong>à</strong> distance<br />

sur les postes de travail et un accompagnement dans les unités lors<br />

du démarrage. Une composante d’autoformation complète ce dispositif.<br />

Elle s’appuiera notamment sur un portail multimédia testé<br />

depuis cet été par l’équipe projet, sur lequel sont proposés des<br />

fiches courtes, des captures d’écran, des petites vidéos, des liens et<br />

une foire aux questions. Les solutions pratiques aux questions du<br />

quotidien s’y trouveront également.<br />

Des interlocuteurs dédiés<br />

Les formations seront assurées par Fanny Boitelle, chargée de formations<br />

au <strong>GHICL</strong>, et des membres du groupe projet DPI, eux-mêmes<br />

formés par InterSystems : Thomas Develter, Philippe Delebarre et<br />

Christelle N’Gono N’ti. InterSystems formera directement les référents<br />

des services. Avec les membres du groupe projet, ils seront les<br />

interlocuteurs privilégiés de leurs collègues lorsque ceux-ci rencontreront<br />

des difficultés.<br />

Évaluer les compétences<br />

«Les formations sont mises en place avec Caroline Dufour, responsable<br />

emploi et formation qui souhaitait un véritable accompagnement des<br />

professionnels dans la mise en place du logiciel. Un questionnaire a<br />

été envoyé <strong>à</strong> toutes les équipes soignantes pour évaluer le niveau des<br />

personnes en informatique et détecter les carences dans ce domaine»<br />

ajoute Fanny Boitelle. Résultat : la quasi-totalité du personnel semble<br />

avoir toutes les cartes en main pour utiliser sans encombre le logiciel.<br />

La formation effacera les dernières interrogations.<br />

Combien d’arbres<br />

sauverons-nous ?<br />

L’an passé le <strong>GHICL</strong> a consommé plus de 8 millions de pages<br />

de papier. L’impression de courriers médicaux, de résultats,<br />

d’extraits de dossiers médicaux constitue une part importante.<br />

L’utilisation du dossier médical permettrait de réduire ce nombre.<br />

Alors <strong>à</strong> votre avis combien d’arbres sauverons nous en 2013 ?<br />

ET DEmAIN ?<br />

Que se passera t-il<br />

l’an prochain ?<br />

L’informatisation de la<br />

prescription du médicament<br />

dès cet automne est un<br />

objectif ambitieux.<br />

D’ici fin 2013 d’autres<br />

avancées vers l’hôpital<br />

numérique sont envisagées :<br />

• le dossier d’obstétrique ;<br />

• l’informatisation des blocs<br />

au-del<strong>à</strong> de l’accès au PACS ;<br />

• La fin du déploiement de la<br />

prescription informatisée ;<br />

• La prescription des examens<br />

de laboratoire et de radiologie ;<br />

• L’équipement de la clinique<br />

Sainte Marie avec un<br />

réseau Wifi en prévision des<br />

nouveaux usages du système<br />

d’information.<br />

Où en sont ces projets ?<br />

Le PACS qui constitue la<br />

partie imagerie du dossier<br />

patient est désormais utilisé<br />

par le service d’imagerie<br />

de l’hôpital Saint Philibert.<br />

Son extension au site de<br />

Saint Vincent de Paul devrait<br />

intervenir en octobre, date <strong>à</strong><br />

partir de laquelle il pourra être<br />

ensuite rendu accessible<br />

<strong>à</strong> l’ensemble des cliniciens.<br />

La pose <strong>à</strong> travers le métro<br />

de la fibre optique qui reliera<br />

nos deux établissements<br />

lillois avance bien. La fibre<br />

a été tirée fin août. Les<br />

soudures seront achevées<br />

d’ici mi-septembre et les<br />

tranchées qui permettent de<br />

relier le métro aux hôpitaux<br />

seront bientôt rebouchées.<br />

Le <strong>GHICL</strong> disposera de son<br />

autoroute de l’information<br />

en octobre, ce qui se traduira<br />

immédiatement par une bien<br />

meilleure fluidité de travail<br />

<strong>à</strong> Saint Vincent de Paul et<br />

permettra l’ouverture du<br />

PACS et la mise en place du<br />

dossier médical informatisé.<br />

page 3<br />

ParoLes<br />

Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

Faire le lien entre<br />

la technique et les soins<br />

Christelle N’Gono N’ti et Philippe Delebarre sont<br />

détachés par la direction des soins infirmiers dans<br />

le groupe projet DPI. Ils font partie des experts<br />

métier qui travaillent auprès d’InterSystems.<br />

Christelle, cadre supérieur de santé, livre son point<br />

de vue transverse sur le dossier patient. Philippe,<br />

qui assurait la fonction de cadre de santé en pneumologie<br />

<strong>à</strong> Saint Philibert lorsque le service était<br />

pilote sur l’informatisation de la prescription,<br />

apporte son expérience.<br />

Recenser et prioriser les besoins<br />

«Nous faisons la liste des besoins des soignants par rapport<br />

au logiciel. Notre rôle est de s’assurer que ce qui<br />

sera proposé dans TrakCare au <strong>GHICL</strong> correspondra<br />

au mieux <strong>à</strong> ces attentes. Nous apportons notre vision et<br />

notre expérience concrète du terrain dans le développement<br />

de l’outil et vérifions <strong>à</strong> la fois son côté pratique et son<br />

efficacité», poursuit Philippe. «Nous sommes les garants<br />

que TrakCare s’adapte aux pratiques des services et non<br />

l’inverse, sans méconnaitre que l’hôpital numérique fera<br />

évoluer les organisations. Nous tirons aussi profit des enseignements<br />

du projet pilote sur Clinicom (mené entre juin<br />

2011 et 2012)». Christelle le reconnaît : «tout ne peut pas<br />

être parfait du premier coup. Il faut savoir prioriser et gérer<br />

les impatiences des uns et des autres.»<br />

Un rôle rassurant<br />

«C’est rassurant pour les équipes de savoir que des soignants<br />

interviennent dans le projet. C’est la garantie que<br />

sont prises en compte les spécificités et contraintes liées<br />

aux pratiques» poursuit Christelle. «Nous sentons que les<br />

gens attendent avec une certaine impatience d’être informatisés.<br />

En général, ils sont contents de l’outil proposé. Le<br />

projet reçoit un excellent accueil dans les différents services<br />

que nous avons rencontrés» témoigne Philippe. «Le service<br />

de pneumologie par exemple, après une première<br />

année d’informatisation, ne reviendrait pas en arrière. Bien<br />

sûr, il y a eu quelques difficultés rencontrées au début (un<br />

wifi parfois défaillant, des problèmes de mobilité…), mais<br />

quel progrès !»<br />

Déj<strong>à</strong> des avantages<br />

Pour Christelle et Philippe, «avant même sa mise en place,<br />

le logiciel a déj<strong>à</strong> mis en évidence le besoin de re-coordonner<br />

le travail entre les médecins et les infirmières.» De leur<br />

point de vue d’experts, ils confirment que l’outil, <strong>à</strong> terme,<br />

permettra de gagner du temps, de la place et de la qualité<br />

de soin. Il facilite le recoupement et la recherche<br />

d’informations, offre d’avantage d’autonomie et limite la<br />

quantité de papier. Autre avantage et non des moindres :<br />

la possibilité d’accéder au dossier du patient où l’on veut<br />

et quand on veut et de pouvoir y ajouter facilement des<br />

informations. Le tout de manière sécurisée.<br />

Christelle N’Gono N’ti et Philippe Delebarre,<br />

cadres de santé


Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

Perspectives<br />

Une nouvelle gouvernance<br />

Conjonction des calendriers, la constitution du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) entre le <strong>GHICL</strong> et la Clinique<br />

Sainte Marie coïncide avec le changement de Président-Recteur de l’Université Catholique de Lille. Deux évolutions qui<br />

conduisent <strong>à</strong> une modification de la gouvernance de notre groupe hospitalier en termes d’organisation et de personnes.<br />

Avec la constitution du GCS établissement de santé,<br />

nait une nouvelle personne morale qui regroupe les<br />

établissements et services gérés jusqu’alors par l’ICL<br />

et l’association de la Clinique Sainte Marie. C’est donc<br />

désormais l’assemblée générale du GCS, composée de<br />

cinq représentants de l’ICL et de deux représentants de<br />

l’association Maison de santé Sainte Marie qui administrera<br />

le groupement dénommé Groupement des Hôpitaux de<br />

l’Institut Catholique de Lille. Statutairement l’assemblée<br />

générale a la faculté de désigner la gouvernance du<br />

groupement.<br />

<strong>Questions</strong> <strong>à</strong>...<br />

Un binôme Délégué - Directeur<br />

Thérèse Lebrun, en tant que déléguée générale du GCS,<br />

a la charge de conduire avec Laurent Delaby, directeur<br />

général du GCS, l’action du groupement.<br />

De façon plus précise elle animera la dimension hospitalouniversitaire<br />

incluant la recherche.<br />

Elle partagera avec Laurent Delaby la définition des<br />

orientations stratégiques ainsi que la représentation<br />

institutionnelle, plus particulièrement dans le champ des<br />

politiques de santé.<br />

Thérèse Lebrun, Président-Recteur Délégué <strong>à</strong> la Santé<br />

En tant que Président-Recteur Délégué <strong>à</strong> la Santé vous animez le pôle<br />

Santé Social de l’Université Catholique de Lille. Vous êtes également<br />

déléguée générale du GCS nouvellement créé. Quelles sont les principales<br />

orientations qui vont guider votre action ?<br />

Tout d’abord, il nous faut mettre en œuvre le GCS en consolidant l’articulation<br />

entre le sanitaire et le médico-social. Notre objectif est de renforcer notre<br />

positionnement régional en tant qu’offreur de soins mais aussi en termes de<br />

reconnaissance de la qualité des soins produits. Parallèlement, nous allons<br />

poursuivre le développement de la recherche en lien avec la FLM et les autres<br />

composantes de l’UCL.<br />

page 4<br />

Thérèse Lebrun, en sa qualité de Président-Recteur<br />

Délégué <strong>à</strong> la Santé animera également le Pôle Santé<br />

Social de l’Université Catholique de Lille qui regroupe<br />

les établissements et services, les écoles et instituts de<br />

formation et de recherche intervenant dans le champ<br />

sanitaire et médico-social.<br />

Laurent Delaby quant <strong>à</strong> lui assurera la gestion<br />

opérationnelle du Groupement et animera les différentes<br />

fonctions supports et les directions de site.<br />

Déconcentration et mutualisation<br />

La nouvelle organisation repose sur une double<br />

préoccupation : celle de mutualiser les moyens tout en<br />

évitant une trop grande centralisation qui amoindrirait<br />

la réactivité.<br />

La direction générale regroupe donc d’une part des<br />

fonctions supports, au service de l’ensemble des<br />

établissements et services (cf. organigramme), et d’autre<br />

part des directions opérationnelles chargées de gérer au<br />

plus près l’activité de chaque entité.<br />

C’est ainsi que chaque site sera placé sous la responsabilité<br />

d’un directeur*. Ces derniers ont une mission de pilotage<br />

stratégique des activités en lien étroit avec le corps médical<br />

et en cohérence avec les orientations du groupe et les<br />

priorités de santé de leur territoire. Ils assurent également la<br />

gestion opérationnelle des affaires médicales, coordonnent<br />

les organisations de travail au sein de leur établissement<br />

et veillent <strong>à</strong> la bonne utilisation des ressources en lien<br />

avec les directions fonctionnelles. Les directeurs de site<br />

sont également responsables de la sécurité au sein de leur<br />

établissement et <strong>à</strong> ce titre président le CHSCT.<br />

Autres directions opérationnelles, la Direction des<br />

Établissements et Services Personnes Âgées - Personnes<br />

Handicapées (Caroline Hennion) qui réunit les établissements<br />

(EHPAD) et services (HAD, SAMSAH, SRAD…) tournés vers<br />

la prise en charge du handicap et de la dépendance et la<br />

direction de la Recherche Médicale (Docteur Catalina Iliescu).<br />

* Clinique Sainte Marie : Christophe BECQUES,<br />

Hôpital Saint Philibert : Philippe FAUCHOIT,<br />

Hôpital Saint Vincent de Paul : Pascal DUTRONC<br />

En matière de formation, nous comptons développer notre action autour des<br />

nouveaux métiers de la santé et du médicosocial : métiers de coordination,<br />

d’accompagnement des personnes âgées ou handicapées... Il s’agit, au travers de<br />

ces nouvelles compétences, de favoriser le développement des prises en charge<br />

ambulatoires et l’articulation ville-hôpital. Nous ambitionnons, en nous appuyant<br />

sur l’expertise existante des membres du pôle Santé Social, d’offrir des formations<br />

de niveau licence et master.<br />

Une troisième orientation concerne Humanicité avec l’enjeu de réussir le<br />

positionnement de l’hôpital dans sa relation avec le site et les autres composantes<br />

du projet. Cela inclut le vivre ensemble où l’hôpital a son rôle <strong>à</strong> jouer en lien avec<br />

les patients, les soignants, les étudiants et les autres acteurs de ce projet.


Agenda<br />

Intervisions<br />

éthiques<br />

• Mardi 9 octobre 2012<br />

12h - 14h00<br />

Salle polyvalente B<br />

- Saint Philibert<br />

• Mardi 27 novembre 2012<br />

12h - 14h<br />

Salle polyvalente<br />

- Saint Vincent de Paul<br />

Permanences<br />

de la mutuelle<br />

Générale<br />

• Jeudi 20 septembre 2012<br />

10h - 13h / 13h45 - 17h<br />

Salle du Conseil<br />

- Saint Philibert<br />

• Lundi 22 octobre 2012<br />

10h - 13h / 13h45 - 17h<br />

Saint Vincent de Paul<br />

(salle <strong>à</strong> confirmer<br />

ultérieurement)<br />

Réunions<br />

d’information retraite<br />

• Mercredi 26 septembre 2012<br />

Salle polyvalente A<br />

- Saint Philibert<br />

• Lundi 1 er et mardi<br />

2 octobre 2012<br />

Salle polyvalente<br />

- Saint Vincent de Paul<br />

Contact : Service Formation<br />

03 20 22 38 17<br />

Actualités<br />

Des nouvelles du médico-social<br />

Ouverture d’un Service<br />

de Réadaptation <strong>à</strong> Domicile<br />

(SRAD) «Chute»<br />

S’inscrivant dans le cadre du développement<br />

des établissements et services<br />

pour les personnes âgées et handicapées,<br />

le SRAD «Chute» a démarré son activité<br />

le 10 mai 2012. Ce service de 10 places<br />

(dont 5 intégrées au Service Polyvalent<br />

d’Aide et de Soins <strong>à</strong> Domicile SPASAD<br />

DOMASANTÉ) s’adresse <strong>à</strong> des personnes<br />

de plus de 60 ans ayant présenté<br />

des chutes ou <strong>à</strong> risque de chute.<br />

Un programme personnalisé<br />

La prise en charge est assurée par un programme<br />

personnalisé d’une durée de 6 <strong>à</strong><br />

8 semaines, <strong>à</strong> raison de 2 <strong>à</strong> 3 séances par<br />

semaine, validé par Bruno Pollez, médecin<br />

de médecine physique et de réadaptation.<br />

Il est placé sous la responsabilité d’une<br />

infirmière dont le rôle est de coordonner<br />

l’action des ergothérapeutes du service<br />

et des acteurs de la ville, notamment les<br />

kinésithérapeutes intervenant au domicile.<br />

L’équipe SRAD «Chute» : au premier plan<br />

B. romagny, infirmière coordinatrice.<br />

Les ergothérapeutes : e. Decallonne et F. Vandemaele<br />

Un nouveau Centre<br />

de Recherche Clinique dans le Nord<br />

«Permettre l’avancée des<br />

soins, s’engager au service<br />

de l’humain» est l’objectif<br />

poursuivi par la recherche<br />

clinique du Groupement<br />

des Hôpitaux de l’Institut<br />

Catholique de Lille.<br />

Le Centre de Recherche Clinique (CRC),<br />

associé <strong>à</strong> la Direction de la Recherche<br />

Médicale <strong>GHICL</strong>-FLM, coordonné par<br />

le Docteur Catalina Iliescu ouvrira ses<br />

portes le 4 septembre 2012 sur le site<br />

de l’hôpital Saint Vincent de Paul. Cette<br />

page 5<br />

L’équipe est composée d’une infirmière coordinatrice<br />

et de deux ergothérapeutes.<br />

Pour rappel, 81 % des chutes de la<br />

personne âgée se produisent au domicile,<br />

dont 46 % dans la salle de bain, 18 % dans<br />

la salle de séjour et 17 % dans la chambre.<br />

Cela représente 40 % des motifs d’admission<br />

en institution.<br />

nouvelle unité d’investigation clinique<br />

permettra plus que jamais de prodiguer<br />

de meilleurs soins <strong>à</strong> nos patients. Elle<br />

sera ouverte <strong>à</strong> tous les chercheurs du<br />

site hospitalo-universitaire, mais aussi aux<br />

chercheurs issus de toute structure<br />

universitaire ou institutionnelle de la<br />

région. Le CRC va contribuer <strong>à</strong> développer<br />

nos thématiques scientifiques<br />

sur les quatre axes de recherche définis<br />

: «Mère-enfant», «Handicap et<br />

accompagnement individuel, recherche<br />

sur l’approche transdisciplinaire», «Maladie<br />

chronique de l’adulte et vieillissement»<br />

L’art thérapie s’invite aux Soins<br />

de Suite et de Réadaptation<br />

Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

mAIA, une maison pour<br />

l’Autonomie et l’Intégration<br />

des malades Alzheimer<br />

Ce nouveau service du <strong>GHICL</strong> vise <strong>à</strong> améliorer<br />

l’accueil, l’orientation et la prise en<br />

charge multidisciplinaire des personnes atteintes<br />

de la maladie d’Alzheimer ou d’une<br />

maladie apparentée et des personnes âgées<br />

en perte d’autonomie vivant <strong>à</strong> domicile.<br />

Soutien des familles et des aidants<br />

En mars 2012, le réseau de Soins Gérontologiques<br />

Lille Hellemmes Lomme a répondu<br />

<strong>à</strong> l’appel <strong>à</strong> candidature de l’Agence<br />

Régionale de Santé en vue du déploiement<br />

d’un dispositif MAIA, dans le cadre de la<br />

mesure 4 du plan Alzheimer 2008-2012.<br />

Le projet a été retenu en mai 2012 et sera<br />

coporté par le réseau et 3 Centres Locaux<br />

d’Information et de Coordination : CLIC<br />

de Lille Hellemmes Lomme, CLIC des<br />

Weppes, CLIC Métropole Nord Ouest. Ce<br />

nouveau service se déploiera au cours du<br />

second semestre 2012 qui s’articulera avec<br />

les nouveaux services émergents sur le secteur<br />

comme la Maison des Aidants portée<br />

par l’Association Féron Vrau.<br />

et «Oncologie-hématologie». Le projet<br />

scientifique intègrera également le domaine<br />

des sciences humaines et sociales<br />

avec l’unité Handicaps Dépendance et<br />

Participation sociale (HaDePas) ainsi que<br />

le Centre d’Éthique Médicale.<br />

Notre CRC sera également un lieu de<br />

contact privilégié entre chercheurs, paramédicaux<br />

et cliniciens dans le domaine<br />

des sciences humaines, médico-social et<br />

médical favorisant la mise en œuvre des<br />

projets de recherche.<br />

Des ateliers <strong>à</strong> destination des personnes âgées ou handicapées ont vu le jour grâce <strong>à</strong> l’appel <strong>à</strong> projet lancé par la<br />

fondation Demotti située <strong>à</strong> Wambrechies sous l’égide de la Fondation de France. Le projet a été retenu en décembre<br />

2011. Après contact avec Jeannine Glorian, infirmière chef coordinatrice <strong>à</strong> Saint Vincent de Paul et Fabienne Grenier,<br />

cadre de santé <strong>à</strong> Saint Philibert, l’art thérapeute Chantal Groux est intervenue dans les services de Soins de Suite et<br />

de Réadaptation de mai <strong>à</strong> juillet 2012, <strong>à</strong> raison de 12 séances par établissement.<br />

L’atelier de peinture est un lieu convivial, d’échange et de rencontre qui permet de favoriser l’expression, la<br />

communication, la détente pour oublier la maladie, soulager la souffrance et permettre aux personnes âgées<br />

d’accepter le temps d’hospitalisation et les soins nécessaires. Chantal Groux a un diplôme universitaire d’art thérapie<br />

délivré par l’AFRATEPEM de Tours. Notre Faculté Libre de Médecine propose également cette formation.<br />

Contact : Faculté Libre de médecine - 56 rue du Port - 59046 Lille cedex<br />

Tél. : 03 20 13 41 30 - mail : art-therapie@icl-lille.fr


Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

ça bouge<br />

Commission Nationale de l’Informatique et<br />

des Libertés (CNIL): Protection des données<br />

Parce que de nombreuses données personnelles<br />

(administratives, données de santé, etc.) sont enregistrées<br />

au sein d’un établissement de santé, il est indispensable<br />

d’en garantir la conservation, la sécurité,<br />

la confidentialité. En France, la CNIL garantit l’application<br />

de la loi Informatique et Libertés et effectue<br />

chaque année des contrôles.<br />

Une correspondante CNIL? Pourquoi ?<br />

Les établissements sont encouragés <strong>à</strong> désigner un<br />

correspondant informatique et libertés au sein de<br />

leur structure pour disposer d’un vecteur de la culture<br />

informatique et libertés et alléger les formalités administratives.<br />

C’est aussi le signe d’un engagement<br />

éthique et citoyen. Un projet de règlement européen<br />

souhaite d’ailleurs rendre le correspondant CNIL obligatoire<br />

dans les entreprises de plus de 250 employés<br />

et dans le secteur public.<br />

L’objectif est de mettre en conformité les pratiques des<br />

professionnels avec les règles de protection des données.<br />

Des «relais-CNIL», désignés dans les services<br />

concernés, seront mis en place afin d’auditer leur service<br />

et d’assurer la diffusion de la culture informatique<br />

et libertés, en lien avec la correspondante.<br />

Laëtitia Nasser vient d’être désignée correspondante informatique<br />

et libertés pour le <strong>GHICL</strong> hors activités de recherche.<br />

Qualité<br />

nasser.laetitia@ghicl.net - 52 91<br />

Indicateurs qualité :<br />

résultats et évolutions<br />

Les résultats des indicateurs<br />

IPAQSS* sont désormais connus<br />

pour la plupart d’entre eux et<br />

seront rendus publics sur le site<br />

internet Platines** en novembre<br />

prochain. Ce dispositif qui monte<br />

en puissance devrait connaître<br />

des évolutions <strong>à</strong> court terme.<br />

Des résultats plutôt en progrès<br />

Tenue du Dossier du Patient :<br />

• MCO<br />

• HAD<br />

• SSR<br />

• PSY<br />

dont notamment :<br />

• la traçabilité de l’évaluation de la douleur ( )<br />

• le dépistage des troubles nutritionnels ( )<br />

Tenue du dossier anesthésique : ( )<br />

Réunion de concertation pluridisciplinaire :<br />

Les indicateurs relatifs <strong>à</strong> la lutte contre les infections<br />

nosocomiales ont été revus et le niveau d’exigence<br />

relevé, la plupart des établissements étant désormais<br />

classés en A ou B. Les résultats 2011 ne sont<br />

pas encore connus.<br />

Interlocuteur privilégié de la CNIL,<br />

la correspondante a pour principales<br />

missions de :<br />

• réaliser un registre (liste des traitements<br />

mis en œuvre au sein de l’organisme) et<br />

permettre son accès,<br />

• veiller au respect de la loi par le responsable<br />

de traitement en toute indépendance,<br />

• rendre compte de son action devant la CNIL,<br />

• être l’interface avec les professionnels,<br />

• informer.<br />

Et pour la recherche,<br />

comment ça se passe ?<br />

Le traitement automatisé de données nominatives<br />

ayant pour fin la recherche dans le domaine de la<br />

santé fait l’objet d’une demande d’autorisation auprès<br />

de la CNIL pour protéger les personnes participant <strong>à</strong><br />

un projet de recherche clinique contre les risques liés<br />

<strong>à</strong> l’utilisation de fichiers informatiques.<br />

Contact : drc@ghicl.net<br />

Un rôle croissant dans l’évaluation<br />

de la qualité<br />

Outre le fait qu’ils sont rendus publics, les indicateurs<br />

représentent un enjeu qui va aller croissant dans<br />

l’évaluation de la qualité. La part des indicateurs de<br />

pratique clinique va augmenter et ceux-ci vont être<br />

progressivement intégrés comme éléments d’appréciation<br />

dans la certification. Le <strong>GHICL</strong> a participé <strong>à</strong><br />

l’expérimentation de certains d’entre eux avant généralisation<br />

: hémorragie du post-partum, chirurgie<br />

de l’obésité chez l’adulte…<br />

Autre projet d’évolution, l’instauration d’un mécanisme<br />

d’incitation financière <strong>à</strong> la qualité. Ce dispositif<br />

qui va faire l’objet d’une expérimentation auprès<br />

d’établissements volontaires vise <strong>à</strong> accorder une<br />

bonification financière aux établissements selon la<br />

valeur de leurs indicateurs, des progrès constatés et<br />

de l’évaluation de certains critères de la certification.<br />

L’ensemble des résultats est consultable dans<br />

l’Intranet : «Démarche Qualité - Indicateurs Qualité<br />

- IPAQSS 2011».<br />

*Indicateurs pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins<br />

** http://www.platines.sante.gouv.fr<br />

page 6<br />

Rencontre avec...<br />

Le choix<br />

de l’économie sociale<br />

Directeur général de Saint Vincent de Paul, depuis<br />

la mi-mai, Pascal Dutronc a fait la majeure partie de<br />

sa carrière dans l’économie sociale. Une préférence<br />

qui a largement déterminé son choix de rejoindre<br />

le <strong>GHICL</strong>.<br />

Après une formation en gestion <strong>à</strong> Paris Dauphine,<br />

le nouveau directeur de Saint Vincent de Paul s’investit<br />

pendant trois ans <strong>à</strong> Action contre la faim. Il intègre ensuite<br />

l’UCPA (association loi 1901) où il demeure 15 ans. Il y<br />

a cinq ans, il rejoint la Générale de Santé - et le Nord -,<br />

en prenant le poste de directeur général de l’Hôpital Privé<br />

La Louvière.<br />

Souplesse du privé, sens du service public,<br />

richesse du projet de santé.<br />

Pourquoi la santé ? «Prendre soins des patients est un métier<br />

magnifique. C’est un environnement où les professionnels sont<br />

très impliqués dans leur mission : ils sont au service de leurs<br />

patients. Et la nécessité de compétences de gestion pour<br />

maîtriser une économie contrainte», explique Pascal Dutronc.<br />

Le récent choix de Saint Vincent de Paul a été porté par<br />

la structure juridique de l’établissement. «J’avais envie<br />

de revenir dans l’économie sociale tout en restant dans<br />

le domaine de la santé. Le positionnement du <strong>GHICL</strong><br />

est passionnant : il conjugue la souplesse du privé (plus petit,<br />

plus réactif que les gros centres hospitaliers) le sens du service<br />

public (plus de sens que les structures privées lucratives très<br />

focalisées sur la finance) et la richesse d’un projet de santé<br />

sous toutes ses dimensions (médecine, chirurgie, obstétrique,<br />

psychiatrie, soins de suite et réadaptation, médico-sociale,<br />

formation et recherche).»<br />

Un vrai esprit d’équipe<br />

Depuis son arrivée, Pascal Dutronc met un point d’honneur<br />

<strong>à</strong> rencontrer l’ensemble des collaborateurs de Saint Vincent<br />

de Paul, en petits groupes de 15 personnes maximum.<br />

Son objectif ? Comprendre les missions de chacun, ce<br />

qui les motive <strong>à</strong> travailler au <strong>GHICL</strong>... «Je suis frappé par le<br />

nombre de points positifs exprimés par les personnes : la fierté<br />

de travailler sur le site, la satisfaction de s’investir, la qualité<br />

de l’ambiance. Il existe dans l’établissement un vrai esprit<br />

d’équipe, y compris inter disciplinaire, et une réelle capacité<br />

des médecins <strong>à</strong> travailler dans une logique verticale de filière<br />

autant que de manière transversale inter spécialité ; c’est<br />

un point clé de différenciation avec le secteur privé lucratif»,<br />

relate Pascal Dutronc.<br />

Assurer la performance de l’établissement<br />

Plusieurs enjeux majeurs attendent le nouveau directeur.<br />

Tout d’abord, avec les équipes médicales, la finalisation<br />

et la conduite du projet médical 2012/2017. «Ensuite le<br />

déploiement de projets stratégiques : mettre en place le DPI*,<br />

optimiser le capacitaire, renforcer la performance du bloc<br />

opératoire, fluidifier les prises en charge... Le tout en assurant<br />

la performance globale de l’établissement<br />

en trouvant, avec les équipes<br />

médicales, paramédicales<br />

et administratives, un équilibre entre<br />

la qualité de la prise en charge des<br />

patients et le niveau de résultat<br />

économique <strong>à</strong> atteindre, dans un<br />

environnement externe contraint.<br />

Je suis heureux et fier de<br />

rejoindre le <strong>GHICL</strong>»,<br />

conclut Pascal Dutronc.<br />

*Dossier Patient Informatisé<br />

Pascal Dutronc,<br />

Directeur de Saint<br />

Vincent de Paul


Découverte<br />

page 7<br />

Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

Hospitalisation Programmée <strong>à</strong> Durée Déterminée (HPDD)<br />

médico-chirurgicale : une activité multidisciplinaire<br />

au service de six spécialités<br />

Planifier les examens et informer les<br />

patients, leur apprendre <strong>à</strong> gérer leur<br />

traitement et leur maladie : l’HPDD<br />

de Saint Vincent de Paul intervient<br />

dans l’éducation thérapeutique et la prise<br />

en charge multidisciplinaire du diabète.<br />

Il participe également dans la préparation<br />

et la surveillance d’interventions<br />

chirurgicales de courtes durées.<br />

Des missions qui impliquent adaptation<br />

et organisation pour l’équipe soignante.<br />

L’ HPDD de Saint Vincent de Paul<br />

accueille six spécialités : ophtalmologie,<br />

dermatologie et gastro-<br />

entérologie en programmation chirurgicale,<br />

pneumologie et dermatologie en programmation<br />

médicale et endocrino-diabétologie.<br />

«Il faut être multidisciplinaire, savoir s’adapter<br />

aux différents protocoles des nombreux<br />

médecins avec lesquels nous travaillons»,<br />

souligne Pascale Cantarutti, cadre de santé.<br />

Un travail transversal<br />

À sa création en 1999, le service accueillait<br />

principalement des patients en chirurgie<br />

ambulatoire. La diabétologie a peu <strong>à</strong><br />

peu intégré le service. Aujourd’hui, cette<br />

pathologie occupe environ 12 des 20 lits<br />

disponibles. Les personnes qui viennent<br />

<strong>à</strong> l’HPDD sont principalement issues de<br />

l’hôpital de jour de Saint Philibert ou des<br />

consultations réalisées au <strong>GHICL</strong>. Plus<br />

rarement, elles viennent sur prescription<br />

de médecins généralistes, avec l’accord<br />

d’un spécialiste. L’HPDD travaille avec le<br />

service des explorations fonctionnelles<br />

pour l’organisation des examens, l’imagerie<br />

médicale, les consultations, et le bloc<br />

opératoire.<br />

Soigner la prise en charge<br />

Le service est composé de cinq infirmières<br />

(dont une de nuit), deux aides soignantes,<br />

deux agents de service logistique et une<br />

cadre de santé. Pour la diabétologie,<br />

il reçoit l’appui de deux secrétaires<br />

médicales et d’une infirmière de consultations.<br />

Pour les autres spécialités, chaque<br />

secrétariat s’organise pour envoyer les<br />

convocations et les courriers. Les diététi-<br />

Pascale Cantarutti,<br />

cadre de santé<br />

ciennes et les pédicures-podologues, avec<br />

leurs étudiants, interviennent dans la semaine<br />

pour soigner et éduquer le patient.<br />

«L’équipe est soudée. Tout le monde participe<br />

<strong>à</strong> l’amélioration de la prise en charge<br />

des patients. Les agents de service logistique<br />

se rendent par exemple <strong>à</strong> l’accueil<br />

de l’hôpital pour accompagner les patients<br />

dans le service pour personnaliser l’accueil»,<br />

témoigne Karine Szajnik, infirmière.<br />

Organiser la semaine<br />

Toute la semaine, la programmation et<br />

l’organisation de l’hospitalisation des<br />

patients sont assurées par les infirmières<br />

du service. Ouvert du lundi au vendredi,<br />

«les jours se suivent mais ne se ressemblent<br />

pas <strong>à</strong> l’HPDD !» confie l’infirmière<br />

Christine Lionet. «Le lundi est consacré<br />

<strong>à</strong> l’accueil des patients. Il y a quasiment<br />

20 entrées dont 11 <strong>à</strong> 12 diabétiques qui<br />

sont hospitalisés jusqu’au vendredi aprèsmidi.<br />

Nous recueillons leurs données et<br />

réalisons un diagnostic éducatif : nous cherchons<br />

<strong>à</strong> connaître leurs pratiques alimentaires,<br />

leur activité physique et l’adaptation au(x)<br />

traitement(s)… Le but est de comprendre<br />

l’origine du déséquilibre de la pathologie afin<br />

d’envisager des modifications thérapeutiques<br />

adaptées. Un bilan sanguin est réalisé. Nous<br />

procédons également <strong>à</strong> la pose de pompe <strong>à</strong><br />

insuline transitoire.»<br />

Le mardi, une réunion de groupe dédiée<br />

aux diabétiques est animée par une diététicienne<br />

: Perinne Dubaele ou Anne-<br />

Sophie Deletoille et une infirmière de<br />

consultation : Nathalie Dugardin. Une<br />

aide-soignante remet aux patients un<br />

De gauche <strong>à</strong> droite : Fanny Delmé, infirmière, Corinne Douchez, Catherine Delcroix,<br />

aides-soignantes, Karine Szajnik, Christine Lionet et Sophie Hary, infirmières<br />

questionnaire consacré aux pieds, car,<br />

rappelle Catherine Delcroix, «les pieds sont<br />

très importants chez les diabétiques. Ils sont<br />

les premiers exposés aux risques d’amputations<br />

non traumatiques pour ces patients.»<br />

Le rôle des aides-soignantes est essentiel<br />

lors de la distribution des repas. Elles<br />

s’assurent que les régimes alimentaires<br />

sont correctement suivis. Régulièrement<br />

au cours de la semaine, les patients sont<br />

préparés et surveillés en fonction des différents<br />

examens ou interventions.<br />

Vers de nouvelles activités ?<br />

Pour les patients diabétiques, le service<br />

aimerait proposer une offre d’activité<br />

physique et développer l’insulinothérapie<br />

fonctionnelle.<br />

Un centre initiateur<br />

de pose de pompes <strong>à</strong> insuline ambulatoires<br />

Le Docteur Marianne Contestin<br />

Celle-ci permettrait de déterminer au plus<br />

près les doses d’insuline dont chaque patient<br />

a besoin, en fonction de ses apports<br />

alimentaires, de son activité physique et<br />

de ses glycémies préprandiales. À l’avenir,<br />

le service pourrait élargir son activité<br />

médico-chirurgicale <strong>à</strong> d’autres spécialités<br />

pour des patients nécessitant une durée<br />

d’hospitalisation programmée d’au moins<br />

deux jours. Une mission qui enrichirait encore<br />

le savoir-faire de l’équipe soignante.<br />

De beaux challenges en perspectives !<br />

L’HPDD de Saint Vincent de Paul accueille de nombreux patients diabétiques. Pour<br />

améliorer leur prise en charge, il est devenu centre initiateur de pose de pompes <strong>à</strong><br />

insuline.<br />

«Deux semaines par an, en avril et en octobre, l’HPDD accueille des patients pour<br />

les former <strong>à</strong> l’usage de pompes <strong>à</strong> insuline et <strong>à</strong> la gestion de leur diabète», explique<br />

le docteur Marianne Contestin. Ces deux semaines sont organisées avec les services<br />

prestataires des pompes <strong>à</strong> domicile. «Les matinées sont consacrées aux formations<br />

techniques et <strong>à</strong> l’utilisation de la pompe. Les après-midis, des ateliers<br />

d’éducation collectifs sont mis en place. Le jeudi est consacré <strong>à</strong><br />

la diététique avec prise de repas au self et un atelier d’activité<br />

physique est parfois proposé» détaille Fanny Delmé, infirmière.<br />

Être centre initiateur impose une formation annuelle des personnels<br />

soignants. Elle permet <strong>à</strong> l’équipe de faire le point sur l’évolution des<br />

matériels et technologies pour ensuite pouvoir éduquer les patients.<br />

«Nous testons la pose d’une pompe. Cela nous permet<br />

de vivre les difficultés que rencontrent les patients au<br />

quotidien et de donner des conseils adaptés», témoigne<br />

Sophie Hary, infirmière dans le service.


Symbiose n°54 - Septembre 2012<br />

Nous y étions<br />

Intervisions éthiques<br />

Depuis un an sont proposées<br />

des intervisions éthiques.<br />

Le principe en est simple :<br />

discuter de façon pluridisciplinaire<br />

et en interservices<br />

de situations posant une<br />

question éthique.<br />

C<br />

hacun peut, quel que soit son secteur<br />

d’activité, sa qualification, soumettre un<br />

sujet. Une boîte aux lettres de messagerie<br />

intitulée CARE permet de le faire et plus<br />

largement de contacter le Comité d’Animation<br />

de la Réflexion Éthique.<br />

Chaque séance est préparée par la personne ou<br />

l’équipe <strong>à</strong> l’origine de la sollicitation en relation<br />

avec un membre de la CARE ou un éthicien<br />

du Centre d’Éthique Médicale. La situation est<br />

présentée aux participants et donne lieu ensuite<br />

<strong>à</strong> un échange.<br />

Quelques exemples de thèmes traités : prise en<br />

charge d’un patient en fin de vie <strong>à</strong> domicile, refus<br />

de soins et respect des directives anticipées,<br />

demande d’interruption de grossesse suite <strong>à</strong> un<br />

diagnostic anténatal…<br />

Le compte-rendu des différentes intervisions est<br />

disponible sur l’Intranet : J - Prise en charge du<br />

patient - Réflexion éthique - Intervisions<br />

Réception de fin d’année<br />

universitaire : passation de fonction<br />

de Président-Recteur <strong>à</strong> l’Université Catholique de Lille<br />

Pierre Giorgini a été élu Président<br />

de l’Université Catholique de Lille<br />

lors du Conseil de l’Université du<br />

29 mars 2012 et a ensuite été agréé par<br />

le Conseil Supérieur du 30 mai 2012<br />

pour en être nommé le Recteur.<br />

La passation de fonction de Président-<br />

Recteur a eu lieu lors de la cérémonie de<br />

fin d’année universitaire du 28 juin 2012.<br />

Le 1 er juillet 2012, Pierre Giorgini a succédé<br />

<strong>à</strong> Thérèse Lebrun comme Recteur<br />

de l’Université Catholique de Lille, pour<br />

un mandat de 5 ans. Monseigneur<br />

Laurent Ulrich, archevêque de Lille et<br />

chancelier de l’Université Catholique<br />

de Lille, a nommé officiellement Pierre<br />

Giorgini nouveau recteur de cette<br />

université.<br />

À l’issue de ses neuf années <strong>à</strong> la tête de<br />

l’Université Catholique, Thérèse Lebrun<br />

devient président-recteur délégué au<br />

secteur santé et social pour 5 ans.<br />

Préparer sa retraite<br />

Pierre Giorgini a un parcours académique,<br />

scientifique et industriel. Avant de<br />

rejoindre l’ISEN et l’UCL en 2007, il a<br />

occupé le poste de Directeur délégué de<br />

France Télécom Recherche et Développement.<br />

Ingénieur diplômé de l’Institut<br />

National des Télécommunications (INT),<br />

il a démarré sa carrière dans l’enseignement<br />

<strong>à</strong> l’Institut National des Cadres<br />

des Télécommunications de Villeneuve<br />

d’Ascq.<br />

Source : Communiqué de presse-UCL<br />

Dans le cadre de la mise en œuvre de son accord relatif aux seniors, le <strong>GHICL</strong> propose<br />

<strong>à</strong> la rentrée des «réunions d’information retraite» <strong>à</strong> destination de ses collaborateurs<br />

âgés de 55 ans et plus.<br />

Lors de ces rencontres, organisées en partenariat avec la Caisse d’Assurance Retraite et de<br />

la Santé Au Travail (CARSAT), de nombreuses thématiques seront abordées afin d’accompagner<br />

les salariés concernés dans la préparation de leur départ <strong>à</strong> la retraite.<br />

Ces réunions, d’une durée de deux heures, se dérouleront le mercredi 26 septembre <strong>à</strong> Saint<br />

Philibert en salle polyvalente A et les lundi 1 er et mardi 2 octobre a Saint Vincent de Paul en<br />

salle polyvalente. Si vous souhaitez y participer, nous vous invitons <strong>à</strong> vous rapprocher dès<br />

que possible du service formation afin de procéder <strong>à</strong> votre inscription, le nombre de places<br />

disponibles étant limité.<br />

Contact : Service Formation - 03 20 22 38 17<br />

Pierre Giorgini et Thérèse Lebrun<br />

page 8<br />

Services du<br />

personnel :<br />

des documents<br />

administratifs <strong>à</strong><br />

disposition des<br />

salariés.<br />

Courant mai 2012, des<br />

présentoirs ont été mis <strong>à</strong> la<br />

disposition des salariés au<br />

niveau des services du personnel<br />

de Saint Philibert et<br />

de Saint Vincent de Paul.<br />

Cette démarche s’inscrit<br />

dans le souhait d’améliorer<br />

le service rendu<br />

aux salariés du Groupe<br />

Hospitalier. Vous pouvez<br />

y trouver des documents<br />

relatifs <strong>à</strong> la vie des salariés<br />

dans l’établissement : demande<br />

d’acompte, notices<br />

d’information et bulletins<br />

d’affiliation relatifs <strong>à</strong><br />

la mutuelle et la prévoyance,<br />

guide spécifique<br />

<strong>à</strong> l’usage des futurs retraités<br />

du Groupe Hospitalier,<br />

Vilogia, etc. Vous n’êtes<br />

plus obligés de vous<br />

conformer aux horaires<br />

d’ouverture des services<br />

du personnel, les présentoirs<br />

se situant <strong>à</strong> l’extérieur<br />

des bureaux, et vous pouvez<br />

y avoir accès de 8h <strong>à</strong><br />

17h.<br />

La Journée<br />

Mondiale<br />

sans Tabac<br />

À l’occasion de la Journée Mondiale sans tabac<br />

du 31 mai 2012, les médecins tabacologues de<br />

l’hôpital Saint Philibert, Béatrice Sannier,<br />

Philippe Delecluse et le médecin du travail,<br />

Olivier Deloraine, ont tenu un stand afin de<br />

sensibiliser le personnel.<br />

Depuis 2004, le <strong>GHICL</strong> s’est engagé dans une<br />

démarche «Hôpital Sans Tabac» (HST).<br />

En 2005, une consultation de tabacologie s’est<br />

ouverte au personnel et propose un accompagnement<br />

aux salariés désireux d’arrêter<br />

de fumer. À l’hôpital Saint Philibert ces consultations<br />

sont assurées par le Docteur Delecluse<br />

le vendredi après-midi et le Docteur Sannier<br />

le mardi matin. Le Docteur Croxo consulte le<br />

mardi matin <strong>à</strong> l’hôpital Saint Vincent de Paul.<br />

Dans le cadre d’un sevrage, le premier mois de<br />

traitement par substituts nicotiniques est pris<br />

en charge par l’établissement et le second mois<br />

par la sécurité sociale.<br />

Pour plus d’information, vous pouvez appeler le<br />

5054 ou le 03 20 22 50 54, de l’extérieur.<br />

Vous pouvez également contacter la médecine<br />

du travail : Saint Philibert, poste 5105 et<br />

Saint Vincent de Paul 4210.<br />

Directeur de la publication : Laurent Delaby<br />

Rédacteur en chef : Pascale Coevoet Breucq<br />

Comité de rédaction :<br />

Érick Mizzi, Isabelle Hervein, Isabelle Brassart,<br />

Catherine Ficquet-Jactat, Pascale Cantarutti,<br />

Olivier Deloraine, Stéphanie Mangot, Isabelle Dumont,<br />

Silvana Sion, Laura Vélu<br />

Réalisation : Caillé associés<br />

Tirage : 1 500 ex.<br />

<strong>GHICL</strong> Hôpital Saint Philibert – Service communication<br />

BP 249 – 59462 Lomme cedex<br />

Votre journal interne Symbiose<br />

est distribué tous les trois mois.

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