le journal - Caritas Vaud

N˚ 136 Mars 2008
LE JOURNAL
Page 3:
l’invitée
Danielle Jaquier.
Page 4 et 5:
Les Centres d’appui
social et d’insertion en
chantier.
Une nouvelle Epicerie
à Renens.
Page 7:
Secteur Bénévolat.
Premier bilan présidentiel
de notre stratégie 2005-2010
«Aux côtés des pauvres»
En novembre 2003, le Comité de Caritas Vaud confiait à un groupe de travail représentatif de toute l’association
la tâche de formuler une nouvelle stratégie institutionnelle pour les années 2005-2010. Comment
traduire au quotidien la mission de Caritas Vaud? Comment faire évoluer son action dans une société vaudoise
en perpétuel changement?
Une année plus tard, ce même Comité adoptait la nouvelle stratégie résumée en un slogan : « Aux côtés
des pauvres». Président de Caritas Vaud, Paul J. Zimmermann tire un premier bilan après trois années de
mise en œuvre.
Le Journal: Monsieur le Président, pourquoi avoir
intitulé votre stratégie «Aux côtés des pauvres»?
N’est-ce pas là la raison d’être de Caritas?
P. J. Zimmermann: La mission de Caritas est bien évidemment
d’être aux côtés des pauvres. Aux côtés de
Nous sommes solidaires
tous les pauvres. Il était important pour nous de rappeler
que les actions de Caritas s’adressent à tous, indépendamment
de l’âge, de la religion ou encore du
statut familial des nécessiteux. Et ce, dans tout le canton.
L’augmentation de la pauvreté exige de nous un

Thème 2
engagement et une couverture territoriale toujours plus
considérables et efficaces pour que nous puissions
répondre aux besoins toujours plus grands.
Le Journal: En parlant de couverture territoriale,
qu’en est-il de la volonté de Caritas de poursuivre le
processus de régionalisation, quelles sont les nouvelles
régions touchées par Caritas Vaud?
P. J. Zimmermann: Nous avons ouvert de nouveaux
services comme la consultation conjugale à Echallens
et à Orbe. Une nouvelle Epicerie Caritas a été ouverte
l’année dernière à Yverdon-les-Bains et une le sera
sous peu à Renens. Les cours de français ont été organisés
à Nyon.
Le Journal: Comment jugez-vous l’important développement
des projets dans le domaine de l’insertion
socioprofessionnelle? Sont-ils aussi une réponse
contre la pauvreté?
P. J. Zimmermann: Effectivement, nous restons persuadés
que la prévention de la précarité auprès des
jeunes passe par des projets de réinsertion socioprofessionnelle.
C’est pourquoi nous déployons beaucoup
d’efforts dans ce sens. Je pense en particulier à
nos programmes en faveur des jeunes adultes en difficulté
(JAD), aux mesures d’insertion sociale des CASI,
au projet de mentorat DUO et aux cours de gestion
développés par le service social. L’ensemble de ces
projets s’intègre dans les programmes prioritaires
développés par les autorités cantonales, comme le
programme JAD ou celui visant à lutter contre le surendettement.
Le Journal: Caritas Vaud intensifie son travail en
réseau. Quels sont les nouveaux partenariats développés
à ce jour dans le cadre de cette nouvelle
stratégie?
P. J. Zimmermann: Aujourd’hui, le réseau Caritas est
très bien huilé et fonctionne parfaitement. Mais nous travaillons
également activement avec d’autres comme la
plateforme Asile-Migration, celle de la Consultation
conjugal Vaud ou celle en matière de promotion du bénévolat.
Sans oublier le travail en partenariat initié avec le
département Solidarité
de l’Eglise catholique
en Pays de Vaud. De
plus, notre association
est aujourd’hui directement
engagée dans la
gestion de nouvelles
organisations comme
JOKER, ou concrètement
active aux côtés
du SAJE ou de la
CARL depuis plusieurs
années déjà.
Le Journal: Le développement de la recherche de
fonds et la consolidation financière des projets
existants sont désignés comme facteurs clés de
succès de la stratégie. Quels progrès ont été faits
dans ce domaine?
P. J. Zimmermann: Nous sommes malheureusement
victimes de notre succès : plus nous développons de
nouveaux projets pour être véritablement «Aux côtés
des pauvres» plus nous devons trouver du financement.
Nos comptes 2007 boucleront d’ailleurs avec un
déficit de CHF 130'000.-. Mais, heureusement, nous
pouvons compter sur des dons réguliers et, ce qui est
encore plus réjouissant, en constante augmentation. Il
n’en reste pas moins que nous nous devons d’être de
plus en plus imaginatifs pour trouver le financement de
nos nouveaux projets. Concrètement, les deux nouvelles
Epiceries d’Yverdon-les-Bains et de Renens ont
été ouvertes grâce au soutien de la Loterie Romande
qui a octroyé à Caritas Vaud un montant de CHF
270'000.- pour le développement des Epiceries dans le
canton. Les transferts des CASI de Vevey et Lausanne,
par exemple, nécessiteront un soutien financier de
même hauteur.
Mais notre plus grand défi réside dans la capacité à
faire reconnaître les prestations actuelles de Caritas
Vaud comme partie intégrante des différentes politiques
cantonales d’action sociale. 2008 constitue, sur
ce plan, une année cruciale puisque notre organisation
négociera ses subventions futures avec ses principaux
«subventionneurs» que sont l’Etat de Vaud, les Communes
et la Fédération ecclésiastique catholique
romaine du Canton de Vaud.
Le Journal: Enfin, Caritas Vaud a souligné l’importance
de communiquer sur son engagement «Aux
côté des pauvres». Considérez-vous que votre
organisation a appris à mieux se vendre, à mieux
communiquer sur son travail?
P. J. Zimmermann: Il me plaît de relever qu’il ne se
passe pas un mois sans qu’un média cantonal ne mentionne
le nom de notre association. Ceci témoigne à la
fois du dynamisme créatif de notre organisation, de sa
présence accrue sur le terrain, mais aussi de sa capacité
grandissante de communiquer sur son travail «Aux
côtés des pauvres». C’est dans ce sens que des
actions plus ponctuelles, comme le livret de recettes
ou le repas de soutien annuel, ont été imaginées.
Paul J. Zimmermann
Président

Invité
Hommage de Danielle Jaquier
à Raymond Baudère
Raymond Baudère, ancien directeur et pilier fondateur de Caritas Vaud, s’est éteint en
décembre dernier. Nous avons choisi de lui rendre hommage à travers le regard de Danielle
Jaquier, secrétaire de direction, qui prend une retraite bien méritée après avoir œuvré 30
années au sein de notre association et vu passer trois générations de directeurs…
Qui ne connaît pas Danielle Jaquier, la mémoire
de Caritas Vaud ? Personne d’autre que Danielle
ne peut, aujourd’hui, nous faire revivre l’époque
des pionniers, en particulier celle où elle fut la
secrétaire du premier directeur, M. Raymond
Baudère. Elle en parle avec infiniment d’admiration
et de respect.
Danielle: A ses débuts, la «Section Vaudoise
de Caritas» s’occupait des réfugiés polonais
avec quelques bénévoles seulement. Puis M.
Baudère fut engagé en 1961 comme secrétaire
général de la Section. Il a œuvré seul pendant
une année, puis s’est adjoint les services d’une
assistante sociale, Mlle Egger, lors de l’afflux
massif de réfugiés en provenance d’horizons
divers. Lucie et «Bobo», comme nous l’appelions
familièrement entre nous, ont posé les
bases de Caritas Vaud: Service réfugiés, Service
social polyvalent, Service pour les migrants
italiens et espagnols, Journal de Caritas Vaud,
Accompagnement en fin de vie, boutiques de
vêtements, tout ce que M. Baudère à créé se
retrouve aujourd’hui dans les services de Caritas
Vaud. En 1978, M. Baudère m’a engagée
pour 3 semaines de remplacement, qui ont duré
30 ans!
Le Journal: M. Baudère fut donc le bâtisseur
de Caritas Vaud. Quel rôle ont joué ses successeurs?
Danielle: En 1985, au départ de M. Baudère, le
nouveau directeur est M. Becco qui, jusque-là,
était adjoint social à Caritas Vaud. Sous sa direction,
Caritas Vaud sera reconnue comme
membre à part entière de la Fédération des
paroisses catlholiques du canton de Vaud. Puis,
en 1996 arrive Pierre-Alain Praz: c’est l’explosion!
Avec lui, le nombre de bénévoles quadruple,
les antennes aussi! Sans parler du reste !
Je crois retrouver un deuxième Baudère, ce qui
n’est pas, de ma part, un maigre compliment!
Avec le décès de M. Baudère, c’est une figure
marquante de Caritas Vaud qui s’en va: on peut
Carte de visite
Nom: Jaquier
Prénom: Danielle
Age: 64 ans
Etat civil: mariée, 2 enfants
Profession: secrétaire de direction
Hobbies: marche, lecture et camping
Plat préféré: les patates sous toutes leurs formes
Dernier livre: Les semailles et les moissons
de Henri Troyat
dire que notre association se retrouve en
quelque sorte orpheline de son père fondateur…
Heureusement qu’elle est entre de bonnes
mains avec mon futur ex-directeur, puisque je
m’en vais en mai !
Le Journal: Et vous, à part la correspondance
du directeur, que faites-vous de vos journées?
…Il faut creuser pour apprendre que Danielle
s’occupe de l’administration des ressources
humaines, tient à jour les innombrables
adresses du fichier, gère l’économat, rédige les
procès-verbaux du Comité, de l’équipe de
direction (l’EDIR), de l’Assemblée générale, des
colloques des collaborateurs et qu’elle s’occupe
du compte de chèques. Elle a même préparé
les étiquettes pour l’envoi du Journal selon
l’ordre bien précis des codes postaux et, en des
temps où l’ordinateur n’était encore que de la
science-fiction, elle tapait tous les articles de
l’ancêtre du Journal de Caritas Vaud!
Editorial 3
Caritas Vaud en chantier!
Nouvelle Epicerie Caritas à Renens, aménagements
de nouveaux locaux pour les CASI de
Lausanne et Vevey, projet de lieu d’hébergement
de nuit à Vevey, nouveaux projets dans le
domaine de la prévention contre le surendettement,
les chantiers 2008 ne manquent pas!
La dynamique enclenchée par notre stratégie
«Aux côtés des pauvres» ne laisse décidément
aucun répit au personnel salarié et aux
bénévoles de Caritas. A un point tel que certains
signes de «surchauffe» se font sentir en
ce début d’année 2008. Nos équipes font un
effort remarquable, elles ne pourront cependant
poursuivre longtemps à un tel rythme. Il
faudra «engager» pour poursuivre notre développement.
Pour cette raison, Caritas Vaud a
demandé à pouvoir renégocier ses subventions
avec les instances cantonales et communales.
La renégociation du soutien de la
Fédération ecclésiastique catholique romaine
du canton de Vaud sera aussi à l’ordre du jour
en 2008.
Nous sommes convaincus que nos partenaires
sauront reconnaître la pertinence de
notre engagement aux côtés des pauvres dans
ce canton. Du résultat de ces importantes
négociations découleront la poursuite de notre
stratégie et le développement de nos projets.
Il ne restera alors plus qu’à trouver – et ce n’est
pas une mince affaire - les fonds qui nous permettront
de faire face aux investissements
découlant de nos différents chantiers. Quand
le bâtiment va, tout va… sauf à Caritas où bâtiment
rime avec dépenses extraordinaires pour
lesquelles la générosité des donateurs nous
est indispensable.
Nous comptons sur vous, Caritas en vaut la
peine!
Pierre-Alain Praz
Directeur
En fait, une grande responsabilité a pesé sur ses
épaules, au niveau de l’administration, durant
ces trente années de bons et loyaux services!
Danielle quittera Caritas Vaud en mai 2008. Il y
aura eu la période «avec» et il y aura celle
d’«après»; on verra bien le vide créé par son
départ! Merci Danielle, Vous savez bien à quelle
adresse se logeront vos amitiés!
Interview de Jacques Dumas,
membre du Comité

Centres d’appui social et d’insertion 4
Les Centres d’appui social et d’insertion
en chantier
Victimes de leur succès, les Centres d’appui social et d’insertion de Lausanne et de Vevey se trouvaient trop à l’étroit. Tous
deux ont trouvé de nouveaux locaux et déménagent à fin mars. Le centre d’Yverdon-les-Bains, quant à lui, planche sur un nouveau
projet. Ce sont de belles preuves de dynamisme, certes, mais aussi preuves de nécessité: de plus en plus de personnes
dans la précarité ont recours à nos CASI pour retrouver leur dignité et reprendre confiance en elles.
C’est en 1977 que Caritas Vaud a créé, sous
l’impulsion d’un assistant social du Service
social polyvalent, le premier centre qui s’appelait
alors «Atelier de rencontre et d’occupation».
Il fallait développer un lieu où
pourraient se retrouver les personnes sans
travail, sans occupation, vivant dans une
précarité telle qu’un repas chaud était
devenu rare. L’idée de faire participer les
bénéficiaires à la préparation du repas a
immédiatement été évidente. Et puis,
d’autres ateliers (menuiserie, couture, etc.)
sont venus se greffer, permettant ainsi d’occuper
tout le monde.
Aujourd’hui, Caritas Vaud gère quatre CASI
dans le canton (Lausanne, Vevey, Nyon et
Yverdon-les-Bains). D’autres devraient
ouvrir dans les années à venir.
CASI de Vevey
Ouvert en 1998, le CASI de Vevey est
devenu trop exigu pour accueillir les
quelque 15 à 20 personnes qui viennent
quotidiennement participer aux travaux des
ateliers et partager le repas de midi. En
2007, 108 personnes ont effectué en totalité
23'056 journées !
Le bail arrivant à échéance, et le propriétaire
de nos actuels locaux souhaitant louer l’ensemble
de son immeuble au même locataire,
nous avons cherché un nouveau lieu,
plus grand et mieux adapté à nos activités.
L’opportunité de louer – aux mêmes conditions
– les locaux de l’Eglise méthodiste de
Vevey à la rue du Clos 8 s’est alors présentée.
Une aubaine pour Caritas : des locaux
deux fois plus spacieux que ceux de la rue
d’Italie 46 et disponibles en 2008.
Grâce au dédoublement de la surface à disposition
du CASI, nous pourrons développer
plus d’activités pour un plus grand nombre.
Ainsi, nous pourrons également ouvrir nos
ateliers aux personnes concernées par la
5ème révision de l’AI. A terme, nous
devrions également pouvoir y installer un
centre d’accueil de nuit, à l’image de La
Lucarne à Yverdon-les-Bains. Une réflexion
Le nouveau bâtiment qui abritera le CASI de Vevey (photo Patrick Martin).
au niveau de la région est actuellement en
cours.
Notons encore que parmi les avantages de
nos nouveaux locaux, il en est un de taille:
l’accessibilité pour les personnes à mobilité
réduite.
Le projet prévoit l’aménagement de la cuisine
et du réfectoire, la construction d’une
rampe d’accès handicapés, celle de cloisons
permettant de délimiter les espaces, la
réfection des WC, la mise en conformité de
l’électricité et l’achat de mobilier. Le tout est
devisé à CHF 185'000.- dont un tiers sera
pris en charge par l’OFAS. Le déménagement
est prévu pour fin mars.
CASI de Lausanne
Depuis le déménagement de la centrale
d’achats à Sévelin, les locaux de la Colline 6
étaient à la recherche d’une nouvelle affectation.
Le CASI de Lausanne (ouvert en
1977) situé à la rue César-Roux devait
déménager: les locaux étaient trop petits et
trop chers.
Voilà qui est donc devenu une évidence: le
CASI de Lausanne allait se situer dorénavant
à la Colline 6. Certes, le bâtiment est un
peu décentré – bien que proche du métro
m1 - mais la surface sera tellement plus
adaptée à nos besoins. Ainsi, Lausanne
pourra développer de véritables ateliers:
une menuiserie, un atelier de couture et un
service de tri de vêtements accompagneront
l’atelier cuisine, seule occupation organisée
jusqu’alors à Lausanne, contrairement
à tous les autres CASI du canton.
Notons ici que l’atelier de tri de vêtements
sera particulièrement bienvenu, tant les
Boutiques NiouLouke sont débordées. En
effet, les vêtements et accessoires qui sont

Centres d’appui social et d’insertion Epiceries
5
>> suite de la page 4
régulièrement apportés à Caritas Vaud augmentent
considérablement de mois en mois.
Rappelons que tout est trié avant d’être lavé
et réparé et ensuite vendu dans les Boutiques
NiouLouke.
Le projet de la Colline 6 prévoit la construction
de cloisons pour délimiter les différents
espaces ateliers, la construction d’une
rampe pour accéder à la cuisine, la mise en
conformité aux mesures de sécurité et électriques
et l’achat de mobilier. Coût: CHF
150'000.-, et là aussi, comme pour Vevey, le
déménagement est prévu pour fin mars.
Le CASI d’Yverdon
Si au niveau logistique, tout est parfait à
Yverdon-les-Bains, le responsable du CASI
a néanmoins quelques projets dans son
escarcelle. Nous parlerons ici du projet qui
est actuellement à l’étude avec les autorités
communales: le tri des déchets encombrants.
L’idée est que Caritas soit chargée,
par la Commune, de récupérer les déchets
encombrants laissés sur la voie publique (ou
sur appel pour les personnes dans l’incapacité
de déposer ces objets sur le trottoir).
Dans un endroit approprié, les équipes formées
et gérées par Caritas trieraient les
déchets pour qu’ils puissent être recyclés.
Ils seraient ensuite vendus à une entreprise
spécialisée.
Ainsi, tous seraient gagnants: la Commune,
qui donnerait en sous-traitance une tâche
ardue à une association caritative, les
citoyens, qui auraient un service adapté à
leurs possibilités physiques et financières,
l’entreprise de récupération qui recevrait
des matériaux déjà triés et, bien évidemment,
Caritas, qui offrirait une activité supplémentaire
à ses résidents de jour.
Françoise Crausaz
Bientôt une nouvelle
Epicerie à Renens
L’idée des Epiceries Caritas a été développée pour permettre aux personnes en
situation de détresse financière d’acheter des denrées alimentaires et des biens de
consommation courante à des prix réduits. Elles soulagent les budgets les plus serrés
tout en évitant le gaspillage des biens qui ne peuvent plus être écoulés dans le
commerce de détail.
Seuls les bénéficiaires détenteurs d’une
carte de légitimation sont autorisés à s’approvisionner
dans les Epiceries Caritas.
Ceux-ci sont désignés par les services
sociaux publics et privés. Ce contrôle est
nécessaire car les fournisseurs tiennent à ce
que les marchandises qu’ils cèdent gratuitement
(ou à bon marché) parviennent à ceux
qui en ont véritablement besoin.
Aujourd’hui, nos Epiceries fonctionnent avec
beaucoup de succès. Elles sont situées à
Lausanne (ouverture en 2000), Vevey (2001 -
anciennement Clarens), Morges (2004), et,
dernière en date, Yverdon-les-Bains (2007).
Elles sont sous la responsabilité de gérants
(pour Lausanne et Yverdon-les-Bains) et de
bénévoles extrêmement compétents (pour
Morges et Vevey).
Les Epiceries Caritas offrent une palette de
150 produits et garantissent 10 produits de
première nécessité aux prix les plus bas du
marché; notre ambition est de passer à 20
produits l’année prochaine.
Une nouvelle Epicerie à Renens
Il y a plus de trois ans que Caritas Vaud souhaitait
ouvrir une Epicerie à Renens. Il manquait
néanmoins les locaux. Jusqu’à ce que
les autorités communales, sous l’impulsion
de Madame la Syndique Marianne Huguenin,
proposent un bâtiment industriel à la rue de la
Savonnerie. Une situation et des dimensions
totalement adaptées à nos besoins.
Le projet prévoit l’aménagement intérieur
(réfrigérateurs, congélateurs, consoles de
vente, etc.), la transformation des portes
vitrées (ancienne usine), la construction de
cloisons, la réfection des WC, la mise en
conformité de l’électricité et l’achat de mobilier.
Le tout est devisé à CHF 140'000.-, pris
en charge par la Loterie Romande qui a
choisi d’aider concrètement les Epiceries de
Caritas.
Françoise Crausaz

Secteur Bénévolat
Le programme «Tout
Compte Fait» se régionalise
Sur mandat du Canton, le programme « Tout compte fait » - dont l’objectif est de prévenir
le surendettement des personnes dans la précarité – va être proposé dans les
principales villes du canton.
Les travailleurs sociaux constatent que, de
plus en plus, les personnes en situation de
précarité financière demandent une aide
pour leur gestion administrative et la structuration
de leur budget. Les participants à la
mesure AGIR*, qui ont acquis des compétences
dans la gestion quotidienne de leur
budget, souhaitent, elles, être consolidées et
renforcées grâce à une expérience pratique.
Rappelons encore que si la personne n’est
pas surendettée, l’intervention d’un assistant
social d’un CSR n’est en principe pas
requise. A ce stade, il est nécessaire d’aider
au tri des factures qui s’accumulent, d’aider
à l’élaboration d’un budget ou à la rédaction
de correspondance aux divers créanciers.
Le programme « Tout Compte Fait » se veut
être un soutien social simple par des bénévoles
formés. Ces derniers ne sont ni assistants
sociaux, ni professionnels de la
relation d’aide. Juste des personnes qui
s’engagent à mettre à disposition leur expé-
rience personnelle et leur vécu professionnel,
encadrés par un(e) coordinateur(trice).
Le secteur Bénévolat de Caritas Vaud orientera
les bénévoles en fonction de leurs
atouts et de leurs capacités.
Ouvert à toute personne qui souhaite un
soutien ou la consolidation de ses acquis, le
programme « Tout Compte Fait » n’est pas
inscrit dans une durée limitée. Toutefois, une
évaluation, réunissant le coordinateur du
programme, le bénévole et l’usager, a lieu
tous les trois mois.
Pour plus d’informations, Christine Burki,
responsable du secteur Bénévolat, se tient à
votre disposition.
Françoise Crausaz
*AGIR : aide à la gestion individuelle des ressources,
module créé par Caritas Vaud.
Rens. Tamara Kazadi, tél. 021/320 34 61
Si j’étais l’Bon Dieu...
Lettre au Bon Dieu
mais surtout lettre à la voix de mon
Alter Ego
«Boire un verre et parler ensuite»
Ça, c’est une vraie parole d’un pays vinicole!
Admirable voix de l’Alter Ego.
Oh! Merci mille fois pour cette Voix
Compatissante et généreuse, celle
de la voix du partage.
Lettre à Dieu… et prendre un verre!
Tout est dit dans ce commandement
nouveau!
Chère voix de mon Alter Ego!
Tu sais que je n’étais pas bien!
et boire un verre avec toi, et
avec Dieu qui ne m’a jamais abandonné,
jamais !
Tu l’as dit, prendre un verre
et parler! Comme c’est simple,
viens me voir comme tu l’as souhaité!
Peut-il m’oublier alors que la voix
de mon Alter Ego est si forte, si
généreuse : me voici guéri pour la Vie!..
Réservez d’ores et déjà le
7
Alter Ego
JEUDI 13 NOVEMBRE
dès 18 H 30
pour partager le traditionnel
repas de soutien
annuel.
Les organisateurs préparent de
nouvelles surprises pour
l’animation et le menu afin
de combler les participants
que nous espérons nombreux
(ils étaient 260 en 2007).

Tranches de vie Services
Que le fils puisse poursuivre sereinement son apprentissage - n o 307
Mme Baud élève seule ses deux enfants âgés de 13 et 18 ans. Son ex-mari paie une pension minimale car
il est insolvable. Mme souffre depuis 10 ans d’une grave maladie physique dégénérative et touche une rente
de l’AI. Ce seul revenu permet difficilement à cette famille monoparentale de sortir la tête de l’eau, surtout
depuis que le fils aîné a commencé une formation professionnelle. Depuis lors, cette famille n’a pas pu payer
certaines factures d’électricité. Aidons-la à garder espoir en lui octroyant 1'400 fr. Un grand merci pour elle.
Aidons une mère seule et deux enfants en bas âge - n o 308
Sophie, mère de deux enfants en bas âge, avait emménagé dans une maison avec le père de ses enfants.
Le loyer et les charges, conséquents, pouvaient facilement être supportés grâce au salaire très confortable
du père, jusqu’au jour où celui-ci décide de partir, laissant sa famille dans le besoin. Mme est alors au chômage
et son faible revenu ne lui permet pas de s’en sortir financièrement. Le père refusant de payer la pension
alimentaire, les factures s’accumulent rapidement. Aidons-les à s’en sortir en participant à leur facture
de chauffage, qui se monte à 1’900 fr. Un grand merci.
Pour relancer la prise en charge des soins par la caisse maladie - n o 309
Pierre est au chômage depuis presqu’une année; après 1 mois de service militaire, de gros problèmes de
dos, des recherches d’emploi difficiles car il est sans formation; découragé, il a laissé traîner son administration
et surtout le paiement des primes d’assurance maladie. Croyant être toujours subventionné par
l’OCC, il ne les a pas payées. A ce jour, sa caisse maladie ne le rembourse plus. Malade, il n’a pas osé se
faire soigner. Sa maman l’épaule à nouveau, mais ils ont besoin d’un coup de pouce pour les retards de
primes. En plus de la reprise des paiements par ce jeune, un soutien de 540 fr. l’aiderait à pouvoir négocier
avec sa caisse la prise en charge de ses soins.
Pour recevoir son fils dans de meilleures conditions - n o 310
Théodore a toujours travaillé, mais il a un tout petit salaire, et avec ses charges de loyer, électricité, téléphone,
une partie de la caisse maladie et une pension alimentaire de 500 fr. par mois, il n’a que 400 fr. par
mois pour vivre. Il aime recevoir son fils de 12 ans, mais il a peu de moyens. Il a cumulé de petites dettes
qui l’empêchent de changer d’appartement: une aide de 600 fr. permettrait de négocier le règlement définitif
des dettes.
Mieux formée pour envisager une meilleure situation - n o 311
Lucie, jeune mère divorcée, s’occupe seule de sa fille de 4 ans. Elle n’a pas pu faire d’études par le passé,
vu la situation familiale durant son enfance. Aujourd’hui, elle suit avec succès une formation, tout en travaillant
à un pourcentage réduit afin de faire face à ses dépenses. Néanmoins, pour combler le trou et continuer
ses études, Lucie a besoin d’un soutien de 1'500 fr. pour ces quelques semaines difficiles. Merci de
votre don qui permettra à une jeune mère de famille de reprendre espoir.
Merci pour vos dons
La facture qui fait exploser le budget... – n° 302 Fr. 810.00
Une vieille casserole qui traîne... – n° 303 Fr. 385.00
Augmenter ses chances de trouver un travail... – n° 304 Fr. 190.00
Depuis le chômage, ça peine pour le loyer... – n° 305 Fr. 860.00
Les mauvaises surprises de la retraite... – n° 306 Fr. 565.00
Libre choix Fr. 795.00
ccp 10-10936-3 Total Fr. 3'605.00
Nouveau
Fr. 35.-
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de patrons patrons
En faveur de CARITAS Vaud
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Recettes de 17 patrons
Merci de passer commande:
par tél. 021 320 34 61
ou par fax 021 320 34 01;
par courriel: info@caritas-vaud.ch
ou par écrit à Caritas Vaud,
César-Roux 8, 1005 Lausanne
Centres d’appui social et d’insertion (CASI)
Lausanne et région
Ch. de la Colline 6, Lausanne, tél. 079 796 36 40
Nyon, la Côte
Point-Virgule, rte de l’Etraz 20, Nyon
Tél. 022 361 03 84
Vevey, Riviera
Rue du Clos 8, Vevey, tél. 021 923 78 50
Yverdon, Nord vaudois
Curtil-Maillet 23, Yverdon, tél. 024 420 33 62
La Lucarne (accueil de nuit d’urgence)
toutes les nuits de 19h00 à 9h00
Service social et consultation
Service social
Permanences ou sur rendez-vous dans les CASI
• à Lausanne, tél. 021 320 34 61
• à Nyon,tél. 022 361 03 84
• à Vevey, tél. 021 923 78 50
• à Yverdon, tél. 024 420 33 62
Consultation conjugale
Sur rendez-vous à Echallens, Grand-Rue 7
à Lausanne, César-Roux 8
et Orbe, rue de la Poste 3
Tél. 021 320 34 61
Ateliers d’insertion et magasins (AIM)
Centrale alimentaire de la région
lausannoise (CARL), av. Sévelin 15
Tél. 021 622 06 22
Epiceries Caritas
• Lausanne, Couvaloup 13
• Morges, rue des Fossés 5
• Vevey, rue du Simplon 14
• Yverdon, rue des Philosophes 13
Boutiques
Tél. 021 622 06 22
• Lausanne, rue de la Tour 10, rue du Tunnel 15
et av. de Morges 33
• Clarens, rue des Vergers 14
• Nyon, rue de la Combe 9
• Yverdon, rue de la Maison-Rouge 11
Secteur Bénévolat
César-Roux 8, Lausanne, tél. 021 320 34 61
• Accompagnement en fin de vie,
coordination des groupes (sur appel)
• Personnes-relais
• Projet DUO
• Cours d’alphabétisation et de français :
Nyon, tél. 079 621 43 93
Yverdon, tél. 079 614 19 21
• Tout compte fait, tél. 021 320 34 61
Administration
César-Roux 8, Lausanne
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Caritas Vaud, César-Roux 8, 1005 Lausanne
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Rédacteur responsable: Pierre-Alain Praz
Sprint votre imprimeur, Av. de Grandson 39
1400 Yverdon-les-Bains
Tirage: 13200 exemplaires
Paraît 2 fois l’an
Cotisation membre: Fr. 30.– et plus (soutien)