La pomme de terre en Égypte, pour perenniser la production La ...

Export
La pomme de terre en Égypte,
l’enjeu de la qualité
DE NOS JOURS, LA QUALITE EST LE MOT
D’ORDRE DANS DE NOMBREUSES PRODUCTIONS
AGRICOLES, DANS LES PAYS DITS DÉVELOPPÉS
ET EN FRANCE NOTAMMENT. POUR L’ÉGYPTE,
QUI DOIT ASSUMER SA POSITION DE PAYS
ÉMERGEANT DANS LA ZONE DU PROCHE
ET MOYEN ORIENT, CET IMPÉRATIF
DEVIENT PROGRESSIVEMENT INCONTOURNABLE
ET EN PARTICULIER POUR RENFORCER
SES ÉCHANGES AGRICOLES.
DANS LE DOMAINE DE LA POMME DE TERRE,
L’ÉGYPTE RELÈVE AINSI AUJOURD’HUI LE DÉFI
DE LA QUALITÉ AFIN DE PÉRENNISER SA PRO-
DUCTION DE POMME DE TERRE QUI EST TOU-
JOURS UNE CULTURE STRATÉGIQUE EN TERMES
D’EXPORTATIONS MAIS AUSSI DE TRANSFORMA-
TION SUR LE MARCHÉ LOCAL. DANS CET
ENJEU, L’ÉGYPTE RECHERCHE, ENTRE AUTRES,
DU PLANT ET DES VARIÉTÉS DE QUALITÉ. C’EST
AINSI QUE L’ÉGYPTE SE TOURNE DE PLUS EN
PLUS VERS L’OFFRE FRANÇAISE. DANS CE
CONTEXTE, LE PROJET FRANCO-ÉGYPTIEN
CASC/GNIS-FNPPPT FINANCÉ PAR LE
BLAFE TENTE D’APPUYER LA PRODUCTION
LOCALE DE PLANT DE POMME DE TERRE GRÂCE
AU RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE CERTIFICA-
TION. CET ARTICLE VOUS PROPOSE DE RETRA-
CER LES GRANDES LIGNES DU SECTEUR POMME
DE TERRE EN ÉGYPTE ET DE S’ATTARDER SUR
CETTE PROBLÉMATIQUE ÉGYPTIENNE DE LA
QUALITÉ.
pour pérenniser perenniser la production
La dualité du secteur
pomme de terre en Égypte
Export et transformation,
les deux segments
les plus rémunérateurs
En Égypte, la pomme de terre est à ce
jour le premier légume exporté (et,
en valeur, la deuxième culture exportée
après le coton). Les exportations
représentent un volume annuel d’environ
300000 tonnes sur l’Europe et
les pays Arabes. Les exportations sur
l’Europe représentent près de 60 millions
d’Euros par an pour un volume
de 150 000 à 200 000 tonnes de
pommes de terre selon les années
(avec un pic à 235000 pour la saison
2004-2005), la Grèce et l’Italie étant
les principales portes d’entrée. La
variété Nicola est la variété de réfé-
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Petits conditionnements pour l'export.
rence cultivée pour ce marché qui
recherche des tubercules plutôt
moyens (35-55 mm), allongés et de
belle présentation.
Le marché de la transformation, frites
et chips en particulier, est le segment
porteur de ces dernières années. Le
volume de pommes de terre transformées
représente à ce jour 300 000
tonnes avec une demande croissante
tous les ans. Quatre opérateurs principaux
sont présents sur le marché:
Farm Frites, Chipsy, Unifood et Sevco.
Pour la transformation en chips, Lady
Rosetta et Hermès sont les variétés
références ; Agria et Diamant pour la
transformation en frites.
Le marché du frais est quant à lui très
instable et les prix varient beaucoup.
La consommation représente près de
23 kg par an et par habitant. Les

écoltes sont vendues généralement
sur des marchés de gros par des
courtiers qui paient le producteur
après avoir effectué la vente. La distribution
se fait ensuite sur des petits
marchés au détail ou en supermarchés
(Carrefour possède deux
enseignes au Caire et une à Alexandrie).
Les gros tubercules, à chair et
peau claires, type Spunta, sont recherchés.
Les variétés qui ne trouvent pas
preneurs sur les autres marchés se
retrouvent également sur le marché
local du frais. Il n’y a pas ou peu
d’identification variétale. Ce marché
du frais dépend beaucoup de la santé
du marché export, ainsi les lots refusés
à destination retournent en Égypte
et viennent gonfler l’offre sur le
marché local et par conséquent occasionnent
une chute des prix (0,02 €
par kilo en mars 2005 suite à des
retours de lots de Grèce, contre
0,21 € en août 2005 en période de
pénurie).
Plants et consommation,
les 2 types de production
Outre les pommes de terre de
consommation que l’Égypte produit
pour ses différents marchés, il y a également
une production locale de
plants de pomme de terre à partir de
plants importés. La demande en
plants représente environ 250 000
tonnes par an, trois catégories sont à
distinguer:
• Le plant importé, 22 %
• Le plant local non certifié, 60 %
• Le plant local certifié pour une production
finale de pomme de terre
export, 18 %.
Le plant importé représente un volume
annuel d’environ 60000 à 70 000
tonnes par an, avec un pic pour les
importations 2006 à 72000 tonnes.
Ces plants proviennent d’Europe et
notamment de Hollande à 55 %. La
part du plant français augmente progressivement
tous les ans et représente
aujourd’hui environ 10 % (7188
tonnes en 2006, pour une valeur de
près de 2,2 millions d’euros); le plant
breton représentait quant à lui 4800
tonnes en 2005/2006 contre 3 600
tonnes en 2004/2005. Une centaine
de variétés sont inscrites à ce jour au
catalogue égyptien (dont 7 d’origine
française) et une quinzaine de variétés
sont importées tous les ans mais
Spunta représente toujours les plus
gros volumes (25 % pour la campagne
2006). Par contre, la variété Nicola
perd progressivement des parts de
marché (4,7 % des volumes importés
en 2006 contre 12 % en 2002) au profit
de variétés comme Diamant (8 %),
Cara (7,5 %) et Mondial (5,2 %).Atlas
est la variété française (inscrite en
Égypte) la plus commercialisée avec
environ 600 tonnes pour la campagne
2005/2006. Le prix de vente des
plants importés au producteur final
est quant à lui très variable en atteignant
des sommets en janvier 2005
(plus de 825 euros la tonne pour de
la Spunta) et en plongeant en dessous
du prix de revient en février 2006
(200 euros la tonne pour de la Spunta).
Été et hiver,
les deux saisons de production
Le climat égyptien permet deux cultures
de pomme de terre dans l’année.
La première culture dite d’été se
caractérise par des plantations en janvier
(voire début février) et des
récoltes en mai. La deuxième culture,
qualifiée d’hiver ou arrière saison, est
quant à elle plus étalée. En effet les
plantations peuvent commencer en
septembre pour les plus précoces
pour se terminer en décembre pour
les plus tardives, les récoltes s’échelonnant
de décembre à fin mars, voire
début avril. Cette production est
issue des plants multipliés localement
et conservés en magasins réfrigérés.
Delta et nouvelles terres,
les deux zones de production
En termes de surfaces, entre
80000 et 85000 hectares de pomme
de terre sont emblavés annuellement
sur les deux saisons de production.
L’Égypte cultive traditionnellement
depuis des millénaires les terres rendues
fertiles par les crues du Nil dans
la vallée et le delta. Il n’est donc pas
surprenant de retrouver la culture de
pomme de terre à 70 % dans la zone
du delta, essentiellement dans le gou-
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Population :
Export
L’Égypte
face à son défi démographique
• 71,5 millions d’habitants (71 personnes au km2 en
moyenne avec par endroit 1500 habitants au km2 )
• 43% de la population vit en zone urbaine
• Près de 2% de taux de croissance par an
Superficie :
• 997739 km 2 , 10% de la surface habitée et cultivée
L’Agriculture égyptienne 20% du PIB
Emploi
• 40% de la population active
Terre cultivée
• 3,5 millions d’hectares, 100% de la surface irriguée
Les cultures
• Blé: plus d’un million d’hectares, plus de 7 millions
de tonnes par an
• Coton: 300000 hectares, 800000 tonnes
• Trèfle d’Alexandrie: plus d’un million d’hectares
• Maïs: 850000 hectares, 6,7 millions de tonnes
• Riz: 650000 hectares, 6,3 millions de tonnes
• Fruits: 8,3 millions de tonnes, 442000 hectares
• Légumes: 624000 hectares, 16 millions de tonnes
• Canne à sucre: 116000 hectares, 9,9 millions de
tonnes
• Betterave à sucre: 63000 hectares, 3 millions de
tonnes
Les productions animales
• Bovins: 6,3 millions de têtes dont 4,7 millions
de vaches laitières (3 millions de tonnes de lait)
et 1,5 millions de bovins à l’engraissement
(442000 tonnes de viande)
• Caprins: 4 millions de têtes
• Volaille: 551000 tonnes de volaille de chair;
5,7 milliards d’oeufs

Projet CASC-MALR/GNIS-FNPPPT en Égypte :
Apporter un appui pour
contribuer à la qualité
de la production
Après un premier projet débuté en 2002,
le GNIS/FNPPPT a poursuivi, depuis
août 2005, son assistance technique au
CASC (Central Administration for Seed
Testing and Certification, agence officielle
de certification des semences en Égypte)
dans le cadre d’un deuxième projet pomme
de terre, projet toujours financé par
le BLAFE (Bureau de Liaison Franco-
Egyptien) sur le Fonds de Contrepartie
de l’Aide Alimentaire Française. Le même
conseiller technique (Bernard Quéré) est
détaché à plein temps en Égypte. Les opérateurs
français apportent également leur
contribution en fournissant les plants
nécessaires pour les essais et en couvrant
les charges liées à l’expédition de ces
plants.
L’objectif est de contribuer à la qualité de
la production de pomme de terre en
Égypte via un appui institutionnel au
CASC dans ses activités de contrôle et
de certification des plants de pomme de
terre.Ainsi le projet concentre ses efforts
sur les activités suivantes:
• Mise en place d’un système qualité grâce
à des formations en France et en
Égypte, des audits internes et externes,
la conception d’une base règlementaire,
l’établissement d’un système de postcontrol,
l’évaluation de la situation sanitaire,
l’organisation de séminaires.
• L’information du système de certification
grâce à des missions d’un expert
français, des formations locales, la
conception d’une application pour l’impression
des certificats.
• Le renforcement du laboratoire de
détection des maladies grâce à des missions
d’experts français, des formations
en France et en Égypte, la mise en place
de ring tests et d’autocontrôles, le financement
d’équipements et de consommables.
• La vulgarisation et la communication
grâce à des parcelles d’essais (évaluation
variétale et démonstration), des field
days, des supports de communication
(livrets et guides techniques, posters,
etc.), des campagnes de sensibilisation,
des séminaires.
vernorat de Beheyra (nord-ouest du
Delta, où sont installés les principaux
opérateurs du secteur).
Mais pour satisfaire aux exigences de
l’Europe pour les pommes de terre
exportées, 30 % des pommes de terre
sont maintenant produites dans les
Parcelle du projet
dans le désert du Sinaï.
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Parcelle sous pivot.
nouvelles terres bonifiées situées
dans le désert à l’ouest du delta
(région de Nubarya) et à l’est du delta
(régions de Sharkeya et d’Ismaïlia).
Ces zones sont consacrées à la production
de plants locaux certifiés
(2600 hectares en 2005) et à la production
de pommes de terre de
consommation destinées à l’export
sur l’Europe (8000 hectares pour la
campagne d’export 2005-2006) et
depuis quelques années pour les
pommes de terre de transformation
(grands parcellaires disponibles). A
noter également une production sporadique
dans le désert en haute Égypte
à Oweinat, le principal frein au
développement de la pomme de terre
dans cette zone étant le coût du
transport (15 à 20 heures de route
pour s’y rendre depuis Le Caire).
Quelle que soit la zone de production,
la pomme de terre est une culture
irriguée (comme toutes cultures
en Égypte).
Plantation manuelle dans la vallée du Nil.

Agro-business et fellahin,
les deux types de producteurs
L’Égypte combine une agriculture traditionnelle
essentiellement dans les
anciennes terres du delta et une agriculture
moderne dans les nouvelles
terres. Le parcellaire, très morcelé,
dans le delta (et vallée du Nil) est aux
mains de petits producteurs (locataires
ou propriétaires) appelés fellahin
et qui y pratiquent une agriculture
traditionnelle: peu de mécanisation,
irrigation par submersion à la raie,
programmes de fertilisation et de
protection peu raisonnés, conservation
traditionnelle en «nawallas » (en
vrac, avec une protection en paille de
riz).
Cela tranche avec l’agriculture de
pointe menée dans les nouvelles
terres par d’importantes structures
impliquées dans l’agrobusiness: grand
parcellaire, irrigation sous pivots (30 à
60 ha d’un seul tenant), ou par
gouttes à gouttes, fertilisation raisonnée
et parfois pilotée automatique-
ment, programmes raisonnés de protection,
stations de conditionnement,
importantes capacités de stockage en
magasins réfrigérés, etc.
L’exigence de la qualité…
…pour les pommes de terre de
consommation exportées
Sur le marché export, le problème
majeur est d’ordre sanitaire. En effet,
l’Égypte doit se soumettre aux règles
européennes concernant la pourriture
brune (Ralstonia solanacearum)
sous peine de se voir fermer les
portes du marché européen. L’Égypte
a ainsi droit à un maximum de 5 interceptions
(lots positifs) à destination
durant toute la campagne d’exportation
(allant du 31 décembre au
31 mars pour le contingent tarifaire).
Au-delà de ce seuil, les importations
en provenance de l’Égypte sont bannies.
Depuis 1998, l’Union Européenne
a financé un projet en Égypte
(PBRP, Potato Brown Rot Project)
ayant pour objectif de contrôler le
parasite incriminé. Diverses mesures
ont été mises en place et notamment:
• la production dans des zones
indemnes de parasite (PFA, Pest Free
Area) avec contrôle systématique des
sols et de l’eau d’irrigation,
• le contrôle systématique des plants
locaux (en végétation et en conservation),
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Conditionnement manuel pour l'export.
• le contrôle systématique des productions
de conso (en végétation et
avant export),
• la sélection de sociétés autorisées
pour l’export (une petite quinzaine en
2005/2006 contre une quarantaine les
campagnes précédentes).
Malgré tous ces efforts, il y a toujours
des refus sur les lots exportés. En
2005, 28 interceptions ont été opérées
à destination et des lots positifs
ont été détectés chez le deuxième
plus gros exportateur égyptien en
2006.
Les financements européens de ce
projet vont prochainement s’arrêter
(fin juin 2006), il est prévu une institutionnalisation
de ce projet au sein du
Ministère de l’Agriculture égyptien.
Mais les problèmes sur l’export ne
s’arrêtent pas là. En effet, des normes
de qualité de plus en plus strictes sont
maintenant demandées par les importateurs
européens. Et les problèmes
de rhizoctone de plus en plus fréquents
à cause notamment d’un
manque de rotation dans les zones de
production de conso export (Nubarya
en particulier) rendent plus difficiles
les exportations.A cela, viennent
s’ajouter également des problèmes de
nématodes à galle.
Concernant la qualité de présentation
des tubercules, beaucoup de sociétés
reviennent maintenant à un triage et à
Export

Export
La pomme de terre en Égypte suite…
un conditionnement à la main et laissent
tomber la mécanisation de ces
opérations présentant trop de risques
de blessures des tubercules (source
de refus à destination).
…pour les plants importés
et les plants certifiés
Les problèmes sanitaires sur les
plants importés par l’Égypte ces dernières
campagnes ont eu pour conséquence
le renforcement des
contrôles par les services égyptiens
de la quarantaine. Beaucoup d’opérateurs
égyptiens cherchent maintenant
à diversifier leurs origines en plants
afin d’être moins dépendants d’un ou
deux fournisseurs.
Le contrôle de la multiplication locale
de ces plants importés se renforce
également. Ainsi, pour la campagne
2006, de nombreuses surfaces ont été
refusées par le CASC pour non res-
pect des règles de rotation et les
contrôles en végétation s’intensifient
pour les parasites de qualité et de
quarantaine.
…pour la recherche
denouveaux marchés:
transformation, bio, marché local
De nombreuses sociétés égyptiennes
cherchent maintenant à se différencier
de la concurrence et commencent
à miser sur le variétal avec des
variétés pour la transformation mais
ayant aussi de bonnes qualités de présentation
pour pouvoir être éventuellement
vendues sur le frais, pour la
production bio destinée au marché
export (variété comme Ditta commence
à se développer) mais aussi
pour le marché local (niche commerciale
présente en Égypte depuis
quelques années). Les balbutiements
d’une segmentation sur le marché
local commencent à être observés.
Ainsi, dans certains supermarchés le
consommateur égyptien commence à
voir des pommes de terre étiquetées
en fonction de l’utilisation (frites par
exemple).
Toutefois, les variétés à peau rouge
souffrent toujours de leur connotation
à être utilisées pour les chips.
Le panel de variétés en cours d’expérimentation
en vue d’une inscription
éventuelle reflète cet engouement
pour le variétal en Égypte.Ainsi, pour
la campagne 2006, 45 variétés (dont
une douzaine de variétés françaises)
ont été introduites dans le circuit officiel
d’inscription.
L’Égypte :
un marché complexe mais
où les opportunités existent
L’approche du marché égyptien de
la pomme de terre est très complexe
(cet article est là pour en
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donner un bref aperçu) et jamais rien
n’y est acquis. Mais depuis quelques
années, il y a un engouement certain
pour le plant et les variétés d’origine
française pour justement que l’Égypte
puisse faire face à son défi de la qualité
(condition sine qua non pour la
durabilité de la filière égyptienne). Et
le projet CASC/GNIS-FNPPPT est là
pour entretenir cette émulation et
offrir une plateforme de communication
aux professionnels français en
plus du transfert de technologies
assuré par les experts de la FNPPPT
et du GNIS/SOC dans une optique de
qualité du plant de pomme de terre.
Le projet est également là pour maintenir
un lien institutionnel fort entre
la France et l’Égypte. Pour reprendre
les propos de Philippe AME, directeur
du Bureau de Liaison Agricole Franco
Egyptien (BLAFE) finançant le projet :
“Le BLAFE n’a pas pour vocation ni à faire
le marketing des sociétés françaises ni
à se substituer à leur clients. Par contre,
ses projets de développement, proposés
par les institutions égyptiennes, se veulent
des plateformes où le savoir-faire
français peut s'afficher et où le potentiel
commercial des entreprises trouve un
canal d'expression, dynamisé, le cas
échéant, par les associations professionnelles
et les interprofessions. Le principe
est simple : contribuer au développement
de l'agriculture égyptienne tout en favorisant
nos échanges. Ce que nous recherchons
dans nos choix de financement, ce
sont des situations « gagnant-gagnant »”.
Le projet «plant de pomme de terre»
se situe exactement dans ce cadre là,
aux professionnels maintenant de saisir
les opportunités et de trouver la
situation «gagnante».