Entrez sans frapper - Conseil général de l'Oise

Tribunes libres
grOupE upmD
Aller au-delà du revenu
de solidarité active
ujourd’hui, compte tenu du cumul d’aides
Aqu’une personne peut obtenir, on est
parvenu à cette situation étonnante qu’il y a des
situations dans lesquelles, du seul point de vue
financier, il vaut mieux ne pas travailler…
Le gouvernement a donc proposé d’instaurer
un « revenu de solidarité active » : il s’agit d’un
complément de ressource alloué à une personne
qui retrouve du travail, calculé de sorte que
cette personne soit assurée de gagner plus avec
ce travail qu’elle ne gagnait auparavant sans
travailler.
On ne peut qu’être d’accord avec le principe
selon lequel travailler doit permettre de gagner
plus que ne pas travailler. Mais il paraît quand
même extraordinaire que l’on ne puisse pas
demander du travail, lorsque c’est possible,
à ceux qui sont les bénéficiaires prolongés
d’aides de toute sorte. C’est pourtant ce que
semblait sous-entendre le i de RMI, i signifiant
« insertion ». Mais la pratique montre que moins
de 50 % des bénéficiaires du RMI signent un
contrat d’insertion, et qu’en outre le plus grand
nombre de ces « contrats d’insertion » comporte
peu de chose en termes de travail.
La majorité précédente du Conseil général avait
décidé des mesures correctrices, en se fixant
pour objectif qu’aucun des bénéficiaires du
RMI de moins de 30 ans ne reste anonyme mais
qu’au contraire, soit il entre en formation, soit il
participe à un chantier d’insertion.
Dans le contexte actuel de revalorisation
du travail, selon la politique du président de
la République, peut-être le Conseil général
devrait-il aller plus loin. Mais organiser des
chantiers spécifiques coûte cher. Ne peut-on
imaginer que les bénéficiaires du RMI aptes à
une activité encadrée, au moins les plus jeunes
d’entre eux, soient mis à temps partiel à la
disposition de mairies, et par leur entremise,
d’associations, voire d’entreprises ? Les maires
connaissent leurs citoyens, et ils auraient à cœur
de contribuer ainsi au mieux à leur réinsertion.
Le grouPe uPmD-uDF-DiVers Droite
> contact : 03 44 06 60 16
grOupE COmmunISTE
L’enjeu des prochaines
élections
es élections municipales et cantonales auront
Llieu en mars prochain. Les électeurs qui
veulent participer à ces importants scrutins ont
jusqu’au 31 décembre 2007 pour s’inscrire ou
veiller à ce qu’ils sont bien inscrits sur les listes
électorales.
Car avec ces scrutins il s’agit d’élire des hommes
et des femmes proches de la vie quotidienne
des gens, ayant donc immédiatement le pouvoir
de soulager et non pas au contraire d’aggraver
les difficultés que tous ou presque connaissent.
Les conseillers généraux communistes se sont
efforcés d’œuvrer pour contribuer à ce que
le Conseil général de l’Oise développe une
politique active et efficace au service du plus
grand nombre des Isariens et Isariennes et rompe
ainsi avec la gestion superficielle et clientéliste de
la droite – et les scandales de l’ancien Président
– engluée dans les turpitudes et tournée vers
les intérêts d’une mince caste des privilégiés de
notre département. Ces derniers sont parmi le
plus riches et les plus nombreux de notre pays.
En trois ans, beaucoup a été fait en matière de
logement social, de collèges, de réseaux routiers,
de politique sociale et culturelle, de transport,
en matière de rapprochement de la politique du
Conseil général du terrain. La transparence de la
gestion a été soulignée par la Cour des comptes,
à l’inverse des précédentes affaires, des Caddies,
de la fermeture de l’Agence de développement de
l’Oise (ADO) dont le directeur s’était vu octroyé
une « libéralité » de 170 000 francs pour « service
rendu » à la précédente majorité.
Nous agissons pour que la majorité actuelle soit
confirmée et amplifiée et que notre présence
permette de poursuivre une authentique
politique de gauche, mieux encore en prise avec
la réalité de la vie difficile de l’immense majorité
de nos concitoyens, en particulier les jeunes et
les personnes âgées, les salariés, les personnes
handicapées.
Enfin sur le plan national ces élections
seront l’occasion de résister à l’entreprise
de destruction systématique, de précarisation
de nos concitoyens menée par un Président
et sa majorité de droite omnipotent, et
dont la présence médiatique permanente est
tout bonnement insupportable.
Les conseiLLers généraux communistes
> contact : cg60.groupepc@wanadoo.fr
60 - N°33 - Novembre 2007
Espaces d’expression ouverts à chacun des groupes politiques
de l’Assemblée départementale en vertu de la loi sur la démocratie
de proximité adoptée en 2002.
grOupE OISE À gAuChE
Délinquance xxL
contre justice sociale ?
es deux « affaires » qui ont défrayé la
Lchronique tout au long du mois précédent
pourraient, si les soupçons étaient confirmés,
provoquer la colère justifiée de nos concitoyens,
à commencer par toutes celles et tous ceux
qui ont subi un plan social, celles et ceux à qui
il n’est proposé que la précarité, rejoints par
tous les salariés qui, de plus en plus nombreux,
des ouvriers, employés jusqu’aux cadres
intermédiaires, peinent à boucler leur fin de
mois.
L’éventuelle caisse noire du syndicat patronal
de la métallurgie, l’UIMM, d’une part, et les
soupçons d’un délit d’initiés massif au sommet
d’EADS, ont en effet de quoi indigner, si les
soupçons étaient avérés. Notamment dans
notre département où les salariés de l’industrie
métallurgique subissent des restructurations
successives, où plus de mille salariés sont liés
directement ou indirectement, par la soustraitance,
à EADS.
Ces éventuelles malversations sont de nature
différente et portent sur des montants de
l’ordre de la dizaine de millions d’euros dans
un cas, près d’une centaine de millions d’euros
dans l’autre cas. Avérées, elles constitueraient
évidemment une spoliation condamnable. Mais
elles témoigneraient aussi du mépris scandaleux
par lequel certains parmi les plus hauts
dirigeants économiques traitent les salariés.
À l’heure où les outils de la justice sociale,
mis en place au sortir de la Seconde Guerre
mondiale, sont de plus en plus souvent présentés
comme des obstacles à la compétitivité, à
l’heure où la rigueur est l’horizon présenté à
la majorité de nos concitoyens alors que les
inégalités galopent, de tels « exemples » sont
profondément choquants et relativisent la portée
de certaines leçons économiques, ajoutant une
touche d’amertume supplémentaire à la potion
néolibérale qui est administrée aux Français.
grouPe oise à gauche
> contact : 03 44 06 64 99
oiseagauche1@hotmail.com