Entrez sans frapper - Conseil général de l'Oise
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LAurIE LACOSTE<br />
Elle mène sa barque<br />
André Lejarre / Le bar Floréal<br />
André Lejarre / Le bar Floréal<br />
guy hArLé D’OphOvE<br />
Héritage chasse<br />
CéCILE ChAmOrIn<br />
Double croche<br />
« La chasse ? Je suis tombé dans la marmite étant petit », confie Guy Harlé<br />
d’Ophove. À 59 ans, « je viens <strong>de</strong> léguer à mon fils le fusil hérité <strong>de</strong> mon<br />
père ». Une affaire <strong>de</strong> famille. D’hommes, plus précisément. « Une culture,<br />
même », glisse dans la conversation le nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération<br />
<strong>de</strong>s chasseurs <strong>de</strong> l’Oise – forte <strong>de</strong> 19 000 adhérents. Directeur d’une agence<br />
<strong>de</strong> communication, Guy Harlé d’Ophove habite Longueil-Sainte-Marie ; il<br />
confie vivre la chasse la plupart du temps : « Même en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> fermeture<br />
! Il faut recenser les animaux, assurer la veille sanitaire, aménager le<br />
territoire…» Mais les émotions fortes reviennent sur le terrain « avec les vieux<br />
compagnons <strong>de</strong> route, et surtout mes chiens ».<br />
CONTACT Fédération <strong>de</strong>s chasseurs <strong>de</strong> l’Oise,<br />
03 44 19 40 40<br />
Dans la famille Lacoste, les parents se sont connus grâce à la joute nautique. Aujourd’hui, leurs trois<br />
enfants ont pris la relève. De juin à septembre, à Longueil-Annel, ils embarquent, tout <strong>de</strong> blanc vêtus,<br />
pour <strong>de</strong>s combats qui nécessitent le sens <strong>de</strong> l’équilibre et une certaine <strong>de</strong>xtérité : c’est qu’il s’agit <strong>de</strong><br />
faire tomber à l’eau l’adversaire, perché lui aussi sur une barque. « On prend ça à la rigola<strong>de</strong>, dit Laurie.<br />
Sauf en compétition. » À 16 ans et <strong>de</strong>mi, la lycéenne, passionnée d’informatique, apprécie cette tradition<br />
familiale qui a valu cette saison à son frère aîné un titre <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France.<br />
60 - N°33 - Novembre 2007<br />
Pour sa première rentrée, l’association Hanicroche réunit plus <strong>de</strong> quarante<br />
élèves : enfants vali<strong>de</strong>s ou handicapés, ils sont pris en charge par un trio <strong>de</strong><br />
musiciens professionnels qui dispensent cours <strong>de</strong> flûte, <strong>de</strong> chant, <strong>de</strong> guitare,<br />
<strong>de</strong> clarinette, <strong>de</strong> saxophone… La fondatrice, Cécile Chamorin, née à Beauvais<br />
il y a 29 ans, est flûtiste, professeur au conservatoire <strong>de</strong> Beauvais, et intervient<br />
dans les classes primaires du Beauvaisis. « J’ai toujours eu beaucoup <strong>de</strong> plaisir<br />
à travailler avec les enfants », raconte cette jeune femme qui a découvert<br />
la pédagogie à la faculté <strong>de</strong> musicologie <strong>de</strong> Rouen. Quant à son engagement<br />
auprès <strong>de</strong>s personnes handicapées, elle le doit à sa mère, kiné à l’Association<br />
<strong>de</strong>s paralysés <strong>de</strong> France. « Mon idée est surtout <strong>de</strong> ne pas “parquer” les enfants<br />
handicapés, insiste-t-elle, mais <strong>de</strong> leur permettre <strong>de</strong> faire partie d’un groupe,<br />
auprès d’enfants vali<strong>de</strong>s. » Petite-fille d’un marchand <strong>de</strong> charbon picard, chef<br />
d’orchestre passionné à ses heures, Cécile Chamorin est convaincue <strong>de</strong>s vertus<br />
<strong>de</strong> la musique. Elle voudrait faire résonner ses notes dans les services <strong>de</strong><br />
néonatologie, « pour canaliser l’angoisse <strong>de</strong>s bébés et leur donner la pêche<br />
pour se battre ».<br />
CONTACT Hanicroche, 06 80 58 05 55<br />
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Éric Facon / Le bar Floréal