Entrez sans frapper - Conseil général de l'Oise

André Lejarre / Le bar Floréal
> Ils font l’Oise
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guy DE bruILLE
Au pays
d’Alkor Draka
Quelque 12 000 tonnes de film plastique produites à Liancourt
l’an passé : l’usine Alkor Draka, qui appartient à un groupe
brésilien depuis 2006, est en pleine expansion. « Nous avons
cette année augmenté nos capacités de production, note Guy
de Bruille, son directeur, en faisant tourner nos machines et
nos équipes sept jours sur sept. » Avec des embauches à la
clé, bien sûr : les effectifs sont passés de 130 à 140 salariés.
Bientôt 150. Ingénieur de formation, quadrilingue, Guy a mené
une carrière professionnelle itinérante, depuis son premier
poste dans sa ville natale de Bruxelles. Avant d’arriver dans
l’Oise il y a deux ans, il est passé par Munich, Budapest, les
Pays-Bas… D’escale en escale, l’homme s’est fait une spécialité
des feuilles industrielles. Celles qui sont produites à Liancourt
servent aussi bien à fabriquer des berlingots de Javel que des
plafonds tendus ou des écrans de cinéma. « La concurrence
chinoise est rude, mais nous jouons la carte de la technicité de
nos films. » Guy de Bruille a ainsi embauché des techniciens de
laboratoire hautement qualifiés et se dit, avant tout, « motivé par
l’enthousiasme de l’équipe ». À 47 ans, pour faire tourner cette
entreprise importante (35 millions de chiffre d’affaires), il avoue
devoir faire des « sacrifices ». Père de famille, il rejoint les siens,
à Bruxelles, pour le week-end seulement.
poRtRaits Rédigés paR
isabelle FRiedMann
gEOrgES brIAnD
Tennis pour tous
Jeune père de famille, il montait au filet, il y a vingt ans, pour entraîner
ses enfants. Jeune grand-père de 61 ans, Georges Briand a raccroché
sa raquette, mais reste un acteur de premier plan pour la
promotion du tennis dans l’Oise. Avec 122 clubs, 14 200 licenciés,
le comité départemental, qu’il préside depuis 2004, est une grosse
machine qui occupe à temps plein ce retraité du secteur bancaire. Il
s’attache ainsi à mettre en application, dans les communes rurales
notamment, le slogan de la fédération : « le tennis, un sport réservé
à tous ». « Nous avons embauché un jeune qui initie des jeunes dans
huit villes de zone urbaine sensible », explique Georges Briand. Et le
Comité départemental de tennis de l’Oise se tourne vers le monde
scolaire : 6 500 enfants ont participé, l’an dernier, à des cycles d’initiation
au tennis. L’ambition est maintenant de mettre la balle dans
le camp des collèges.
CONTACT Comité départemental de tennis,
03 44 15 33 45 / comite.fft.fr/oise
André Lejarre / Le bar Floréal