Entrez sans frapper - Conseil général de l'Oise

conseil De DéveloPPement DurAble De l’oise
Des avis pour l’avenir
Depuis 2005, le travail réalisé par
le Conseil de développement durable
de l’Oise offre au Département
un échange constructif pour que
l’action politique soit la plus efficace
possible.
Forums d’expression, Conseil général des
jeunes, visites cantonales : le Département
souhaite associer les Isariens à la politique
locale. Au cœur de ce dispositif, le Conseil
de développement durable de l’Oise (CDDO) est
un vivier d’expériences multiples. Responsables
associatifs, élus, chefs d’entreprise, universitaires,
au total une soixantaine de membres planchent,
à la demande du Conseil général, sur des projets
d’avenir pour l’Oise. Leur feuille de route ?
L’Agenda 21, 105 actions définies conjointement
par le CDDO et les élus, autour d’une notion clé,
le développement durable.
Derrière ce terme, c’est un projet de société qui
est en jeu : celui d’un département plus solidaire,
garant de la croissance économique et respectueux
de l’environnement. Une vision de l’Oise
DEuX quESTIOnS À
roger puff, délégué régional de l’ineris et rapporteur du groupe de travail
« suivi et évaluation de l’Agenda 21 départemental »
DR
Quel est votre rôle au sein
du CDDo ?
Nous étudions les
indicateurs et les objectifs
fixés par le Conseil général
dans le cadre de l’Agenda 21,
pour voir s’ils reflètent les
préoccupations liées au
développement durable,
et nous proposons si
besoin de les modifier. Cela
s’apparente aux démarches
de management mises en
place dans les entreprises,
notamment pour la qualité, la
sécurité ou l’environnement.
en quoi cette culture du
résultat améliore-t-elle la
politique départementale ?
Le Conseil général a la
volonté de progresser dans
le sens du développement
durable et souhaite pour
60 - N°33 - Novembre 2007
d’aujourd’hui, qui intègre ce qu’elle sera demain.
Handicap, tourisme, transports, culture ou
personnes âgées : chaque thème pour lequel
est saisi un groupe de travail donne lieu à des
propositions, qui viennent en appui de la décision
politique.
Dernièrement, des acteurs de l’aide sociale à
l’enfance ont ainsi rendu un avis pour améliorer
la protection des petits Isariens. Parmi les pistes
de réflexion : un livret pratique à destination des
professionnels ou un numéro vert pour informer
et orienter les enfants victimes. Un autre groupe
a réfléchi sur le logement des jeunes et l’accession
sociale à la propriété. Ces deux avis ont nourri
le débat d’orientation budgétaire, fin octobre.
Hormis ces commissions « ponctuelles », il
existe une commission transversale « Suivi et
évaluation de l’Agenda 21 départemental »,
qui passe au crible la méthode employée par le
Conseil général pour respecter ses engagements
inscrits dans l’Agenda 21. Parmi ses membres, on
compte Roger Puff, délégué régional de l’Ineris,
et Bernard Christophe, spécialiste d’économie
environnementale. Des compétences affûtées, au
service d’une plus grande efficacité politique. ■
cela évaluer si chaque
action est en phase avec
ses engagements, à savoir :
économie, solidarité et
environnement.
Ces questions sont,
à mon sens, d’autant plus
importantes pour une
collectivité qu’il s’agit de
gérer le bien public. C’est
une entreprise au service
des citoyens.
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