sommaire - Hachette

Pour aller plus loin
9. « Les souhaits ridicules » : Jupiter propose au bûcheron
de faire trois vœux, mais ce dernier, se disputant
avec sa femme, formule n’importe quel souhait => il
n’est pas facile de formuler des souhaits raisonnables.
« Riquet à la houppe » : très laid à la naissance, il est
intelligent et reçoit le don de rendre quelqu’un intelligent
=> l’apparence physique n’est pas l’essentiel,
mieux vaut une belle âme.
10. Écriture d’invention. Il faut :
– reprendre les éléments essentiels du conte de Perrault
: le schéma narratif, les commentaires du narrateur,
les caractéristiques des personnages, les dons des
deux filles… ;
– raconter l’histoire du point de vue de la fille cadette
ou de la mère ;
Conseils de rédaction :
– utiliser le pronom je ;
– adopter le point de vue interne et faire ressortir les
sentiments propres au personnage ;
– relater les événements dans l’ordre du texte.
Proposition de début :
Lorsque la mère vit quel don la fée avait octroyé
à sa fille cadette, elle ordonna à sa brutale de fille
aînée de se rendre à son tour à la fontaine, dans
l’espoir qu’elle recevrait une bénédiction comparable.
Elle voyait déjà sa fille riche et bien mariée.
Celle-ci commença par refuser, mais finit par céder
et partit, emportant avec elle le plus beau flacon
d’argent de la maison…
Prolongement : Chrétien de Troyes, Le Chevalier au
lion (vers 1175-1180) : épisode de la rencontre avec le
chevalier noir, auprès de la fontaine. Question de synthèse
: quel est le rôle de la fontaine dans les récits ou
contes merveilleux ? Que permet-elle de faire ?
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Texte « Évangile
d’un
À l’autre 1
selon saint Jean » ➜ p. 128
Objectif : Comprendre les principes et la visée
argumentative d’une parabole.
Questions
1. Sujet = eau du puits : « Donne-moi à boire » (l. 2).
Puis la conversation métaphorise le thème de l’eau, à
tel point que l’échange s’inverse, avec la Samaritaine
qui demande de l’eau à Jésus.
2. Paroles comprises au sens propre => eau vive = eau
fraîche : tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond
(l. 12-13).
3. a. Elle demande apparemment à boire au sens figuré,
ayant saisi le jeu rhétorique de Jésus => elle veut
connaître la religion prêchée par Jésus : donne-moi
cette eau, afin que je n’aie plus soif et ne vienne plus
ici pour puiser (l. 21-23).
b. L’eau vive symbolise la bonne parole, celle de la religion
évoquée dans le texte indirectement : le don de
Dieu (l. 9) ou source d’eau jaillissant en vie éternelle
(l. 20).
4. Parabole = récit qui emprunte ses éléments à la vie
quotidienne, en les rapportant à un enseignement
religieux ou moral ➜ synthèse de la séquence 5, p. 120.
– Le quotidien = puiser de l’eau à un puits et présence
d’un enseignement religieux = eau vive (l. 11) et vie
éternelle (l. 20).
– La parabole : le lecteur interprète lui-même le texte
et son message, ici en rapport avec la religion => croire
en Dieu = remède à tous les maux.
Vis-à-vis : Perrault et saint Jean
5. Éléments communs = rencontre à la fontaine, portée
symbolique du don, importance de la parole.
Sens explicite dans le conte de Perrault ≠ sens à traduire
dans la parabole biblique.
6. Histoire simple et répétitive : deux trajets à la fontaine,
deux rencontres de la fée : c’était la même fée
qui avait apparu à sa sœur (l. 18-19) ≠ action unique,
valeur de la parole de Jésus.
Pour la cadette : l’emmena au palais du roi son père,
où il l’épousa (l. 43-44) ; pour l’aînée : alla mourir au
coin d’un bois (l. 47) => fin antithétique clairement
exposée ≠ fin de la parabole à interpréter par le lecteur.
Prolongement : rechercher d’autres paraboles bibliques
célèbres (vierges folles et vierges sages, par
exemple), ou en lire une précisément avant de la
résumer et de l’interpréter.