sommaire - Hachette

8. Utilisation de la parabole et appel à la tolérance religieuse
= volonté de plaire tout en instruisant => leçon
de tolérance et esprit critique propres aux Lumières.
Prolongement : retrouver le texte originel de l’écrivain
italien Boccace pour mettre en évidence les
points communs et les divergences entre le modèle
et sa réécriture.
Histoire des arts ➜ p. 121
Paraboles et allégories
Questions
1. Bouches ouvertes des humains et démons à la face
torturée, gueule ouverte, encadrant significativement
l’âme du mauvais riche avant de la conduire dans les
flammes => message religieux = Si vous ne faites pas
le bien sur terre, vous irez en Enfer.
2. Statue équestre du roi Henri IV par Lemot (1818),
place du Pont-Neuf (île de la Cité, Paris) :
– roi Henri IV en armure, sur un cheval en marche =
guerrier ;
– couronne de laurier = symbole de triomphe des
empereurs romains, repris par la monarchie française ;
– sceptre à fleur de lys dans la main droite = symbole
du pouvoir royal en France.
Statue de Jean-Baptiste Kléber, place Kléber (Strasbourg)
réalisée par Philippe Grass (1840) :
– commandant suprême de l’armée d’Égypte dans une
attitude triomphante ;
– il tient dans sa main la lettre de l’amiral Keith qui
réclamait la capitulation de la France, lettre à laquelle le
général répondit par une nouvelle bataille victorieuse.
exercices d’approfondissement
➜ p. 123
64
RevoiR
1 Forme et force de la fable
J. de la Fontaine, Fables, « Le Pouvoir des fables »
1. a. Le fabuliste (v. 1-2, 6-7, 14-23), le harangueur
(v. 2-6, 8-13) et la foule (v. 7).
b. Le fabuliste prend en charge le récit et utilise la
1re personne du singulier à la fin de la fable ; pour lui,
comme pour le harangueur (v. 1), l’Orateur (v. 16), ce
qui importe c’est la parole et le message qu’elle doit
communiquer à l’assemblée (v. 6, 14), à son peuple
(v. 10).
2. L’orateur raconte une anecdote qui met en scène des
animaux et la déesse Cérès, mais s’arrête en cours de
route, suspendant son récit à l’adverbe bientôt (v. 6)
=> les auditeurs, captivés, veulent en savoir plus : Et
Cérès, que fit-elle ? (v. 7)
3. prit un autre tour (v. 1), contes d’enfants (v. 10), Apologue
(v. 15), trait de Fable (v. 17) : argumentation indirecte
plus efficace grâce à une astuce (autre tour), mais
récit attirant l’attention des auditeurs comparés à des
enfants aimant les fictions (connotation péjorative) et
peu soucieux des dangers menaçant leur nation.
4. Ménager le suspense pour susciter l’attention.
aPPRofondiR
2 Fable et leçon de vie
Florian, Fables, « Le Lierre et le Thym »
1. L’essentiel du texte prend la forme d’un dialogue
=> le texte est ainsi incarné, plus vivant, mettant en
lumière l’opposition entre les deux protagonistes.
2. Champ lexical de la bassesse pour le thym : ramper
(v. 3), tige chétive (v. 4), terre (v. 5) ≠ hauteur pour le
lierre : dans l’air (v. 5), chêne altier (v. 6), S’élance
(v. 7), la nue (v. 7), hauteur (v. 8) = insistance sur la
capacité du lierre à s’élever, symbole de supériorité sur
le thym.
3. Après une concession, Il est vrai, …ta hauteur m’est
connue (v. 8), le thym attaque avec une opposition marquée
par Mais (v. 10).
Hyperboles : ta faiblesse extrême (v. 11) et hypothèse au
conditionnel : Tu ramperais plus bas (v. 12) = manque
d’indépendance du lierre.
4. a. Morale aux vers 13 à 16. Reformulation : l’indépendance
intellectuelle est plus précieuse et plus
honorable que la référence constante aux auteurs qui
vous ont précédé.
b. Traducteurs, éditeurs, faiseurs de commentaires
(v. 13) = pas des créateurs, mais des personnes qui
vivent, se nourrissent du travail des autres, des vrais
écrivains.
5. Il faut cultiver sa liberté et son indépendance, quel
que soit le prix à payer (le fait de rester humble).