sommaire - Hachette
sommaire - Hachette
sommaire - Hachette
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
8. Au début du texte : Assurons-nous bien du fait,<br />
avant que de nous inquiéter de la cause (l. 3) => la<br />
thèse oriente ainsi le lecteur : l’anecdote l’illustrera et<br />
la justifiera.<br />
Question de synthèse<br />
9. Structure du passage :<br />
1er § : l’énoncé de la thèse.<br />
2e § : l’introduction du récit sur le mode de la plaisanterie.<br />
3e § : le récit ironique de la dent d’or.<br />
4e § : la leçon à tirer de cette histoire.<br />
=> avant tout, volonté de convaincre le lecteur par des<br />
arguments objectifs (thèse explicite encadrant l’anecdote).<br />
Pour aller plus loin<br />
10. Recherche. Oracle, du latin oraculum, dérivé du<br />
verbe orare (prononcer une formule rituelle). À l’origine<br />
: « lieu où l’on fait requête aux dieux », puis<br />
« lieu de l’oracle », enfin « réponse de l’oracle » (sens<br />
moderne).<br />
11. Oral. Plan :<br />
Partie I. Fontenelle expose sa thèse.<br />
1er § : implication du locuteur (interventions, commentaires).<br />
2e § : leçon tirée à la fin (généralités).<br />
3e § : thèse qui place la raison au centre de la<br />
réflexion.<br />
Partie II. Il utilise un récit plaisant pour l’illustrer.<br />
1er § : schéma narratif complet, tension dramatique.<br />
2e § : jeu avec le réalisme, l’ironie et la satire (les<br />
noms des personnages, par exemple).<br />
3e § : coup de théâtre efficace.<br />
Prolongement : Écriture d’invention : imaginez le<br />
discours de l’un des savants moqués par Fontenelle,<br />
en vous appuyant sur les éléments donnés par le<br />
texte, et présentez-le de façon à ce que la satire soit<br />
explicite.<br />
Texte G. E. Lessing,<br />
d’un<br />
À À l’autre 3<br />
Nathan le Sage ➜ p. 118<br />
Objectif : Analyser une parabole insérée dans un texte<br />
théâtral.<br />
Questions<br />
1. Parabole = récit qui emprunte ses éléments à la vie<br />
quotidienne et dispense un enseignement religieux<br />
ou moral. Ici, le contexte, les personnages, les relations<br />
familiales sont tirés du quotidien, et les éléments<br />
(anneaux, père, fils) sont des symboles religieux (Dieu<br />
et les trois religions monothéistes).<br />
2. Construction du récit de Nathan :<br />
– étape 1 : présentation du contexte temporel, géographique<br />
et culturel et description de l’anneau magique<br />
(l. 1-4) ;<br />
– étape 2 : la règle du legs de l’anneau (l. 5-13) ;<br />
– étape 3 : choix difficile du père = auquel de ses<br />
trois fils, d’égale valeur à ses yeux, doit-il léguer son<br />
anneau ? (l. 15-26) ;<br />
– étape 4 : astuce d’un artisan = modelage de deux<br />
autres anneaux, identiques au premier => chacun sera<br />
satisfait ! (l. 26-32) ;<br />
– étape 5 : fin de l’histoire, chaque fils croit avoir l’anneau<br />
magique et tous se disputent (l. 35-38).<br />
Le récit comporte également des interventions régulières<br />
de l’interlocuteur, Saladin.<br />
3. Les réactions de Saladin mettent en valeur les péripéties,<br />
indiquent leur sens symbolique et soulignent<br />
la clarté du discours, compréhensible pour lui et donc<br />
pour les lecteurs / spectateurs : Je t’entends (l. 14),<br />
J’écoute (l. 33).<br />
4. Dialogue entre deux personnages très différents,<br />
l’un juif, l’autre musulman : tension dramatique qui<br />
rend le récit moins ardu. Tension perçue dans l’émotion<br />
de Saladin qui semble saisir la portée de l’apologue :<br />
ému (l. 33).<br />
5. Comparaison finale expliquant le sens du récit :<br />
Presque aussi impossible à prouver qu’aujourd’hui<br />
pour nous – la vraie croyance (l. 39-40).<br />
Trois religions monothéistes : même origine, donc<br />
même valeur, comme les trois anneaux.<br />
– Père = Dieu.<br />
– Trois fils = trois religions du Livre (juive, chrétienne<br />
et musulmane).<br />
– Anneau = Livre initial (Ancien Testament qui mêle ces<br />
trois cultures). Personnage emblématique = Abraham.<br />
6. Morale = impossible d’affirmer qu’une religion est<br />
la vraie => appel à la tolérance, au respect de l’autre,<br />
quelles que soient ses convictions.<br />
Vis-à-vis : Fontenelle et Lessing<br />
7. Points communs :<br />
– aspect formel : recours au récit pour donner une<br />
leçon ;<br />
– aspect philosophique : réflexion sur la croyance et<br />
ses écueils.<br />
63