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sommaire - Hachette

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62<br />

aCtivités ComPlémentaiRes<br />

1. Entraînement au commentaire<br />

Plan détaillé du commentaire de la fable « Le Curé et<br />

le Mort » (livre VII, fable 10) :<br />

Partie I. Une visée satirique<br />

1er § : opposition entre le rôle du curé et ses actions.<br />

Ex. : antithèse « tristement » / « gaiement » mise en<br />

valeur à la rime (v. 1, 3).<br />

2e § : manque de respect dû au Mort.<br />

Ex. : « Enterrer ce mort au plus vite » (v. 4).<br />

3e § : avidité du curé.<br />

Ex. : champ lexical de l’argent.<br />

Partie II. Une visée morale<br />

1er § : le rêve indécent du curé.<br />

Ex. : alcool « meilleur vin » (v. 25) et sensualité des<br />

« cotillons » (v. 26-28).<br />

2e § : la punition.<br />

Ex. : « Qui du choc de son mort a la tête cassée »<br />

(v. 32) = ironie dans le déterminant possessif « son ».<br />

3e § : la leçon.<br />

Ex. : comparaison avec la fable précédente « Et la<br />

fable du Pot au lait » (v. 38).<br />

2. Dissertation<br />

Plan dialectique :<br />

Partie I. Les fables répondent à ce souci d’instruction<br />

et de divertissement.<br />

1 er § : personnages symboliques / plaisir lié à la narration<br />

et à l’action.<br />

2 e § : discours et dialogues vivants / plaisir procuré<br />

par ces saynètes comiques.<br />

3 e § : instruction et visée morale / leçons facilement<br />

tirées d’histoires plaisantes.<br />

Partie II. Mais le plaisir des fables cache une plus<br />

grande complexité.<br />

1 er § : l’art de la réécriture, les phénomènes d’échos<br />

d’une fable à l’autre.<br />

2 e § : présence de fables sans morale explicite et<br />

dont il est difficile de tirer une morale unique.<br />

3 e § : certaines fables peuvent se contredire : quelle<br />

est alors la leçon à retenir ?<br />

Texte3 Texte Fontenelle,<br />

Histoire des oracles ➜ p. 117<br />

Objectif : Analyser une argumentation complexe<br />

révélatrice des Lumières.<br />

leCtuRe analytiQue<br />

Première lecture<br />

1. il impersonnel et nous qui inclut l’énonciateur et le<br />

lecteur => généralisation : insistance sur la rigueur, la<br />

méthode (l. 4) consistant à s’assurer des faits.<br />

2. L’histoire se situe en 1593, en Silésie (l. 9), Horstius,<br />

professeur en médecine dans l’université de Helmstad,<br />

écrivit en 1595 l’histoire de cette dent (l. 11-12) = effets<br />

de réel. Impression d’un document historique à compulser<br />

sérieusement.<br />

Mise au point<br />

3. Antithèse : malheur ≠ plaisamment (l. 7) => ton de la<br />

plaisanterie, légèreté, mise à distance de l’événement<br />

à relater.<br />

Analyse<br />

4. Deux 1ers § servent à introduire le récit = volonté de<br />

présenter une histoire vraie et vérifiable pour justifier<br />

l’argumentation.<br />

Interpellation du lecteur Figurez-vous (l. 14) = complicité<br />

ironique.<br />

Commentaires ironiques : afin que cette dent d’or ne<br />

manquât pas d’historiens (l. 15-16), aussitôt une belle<br />

et docte réplique (l. 18) = explicitation de la mise à distance.<br />

Modalisateurs ironiques : prétendit (l. 12), encore<br />

(l. 16), Un autre grand homme (l. 18-19), tant de beaux<br />

ouvrages (l. 20) = façon constante de se moquer de la<br />

méprise.<br />

Morale finale avec expression ironique rappelant la<br />

façon facile de ne pas se méprendre : Rien n’est plus<br />

naturel que… (l. 24).<br />

=> mise en évidence du caractère absurde de l’anecdote.<br />

5. Apparence sérieuse des noms latins, qui sont pourtant<br />

ridicules = ironie, charge portée sur des pseudosavants.<br />

6. 3e § = récit à la 3e personne, agrémenté de commentaires<br />

ironiques.<br />

Dernier paragraphe = leçon tirée par le locuteur à la<br />

1re personne.<br />

Écart entre la dernière phrase du récit : on commença…<br />

et puis on consulta (l. 23), et la leçon du narrateur :<br />

Rien n’est plus naturel (l. 24) avec généralisation : sur<br />

toutes sortes de matières (l. 24) = insistance sur la facilité<br />

avec laquelle on pouvait déceler la supercherie.<br />

7. Présentatif Cela veut dire (l. 27) = conclusion du locuteur,<br />

la leçon de cette histoire.<br />

Balancement, non seulement… mais… (l. 27-28),<br />

construction latine, introduisant l’antithèse entre vrai<br />

(l. 28) et faux (l. 29), moteur de l’histoire.<br />

=> récapitulatif mordant de l’ironie de cette anecdote.

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