sommaire - Hachette
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aCtivités ComPlémentaiRes<br />
1. Entraînement au commentaire<br />
Plan détaillé du commentaire de la fable « Le Curé et<br />
le Mort » (livre VII, fable 10) :<br />
Partie I. Une visée satirique<br />
1er § : opposition entre le rôle du curé et ses actions.<br />
Ex. : antithèse « tristement » / « gaiement » mise en<br />
valeur à la rime (v. 1, 3).<br />
2e § : manque de respect dû au Mort.<br />
Ex. : « Enterrer ce mort au plus vite » (v. 4).<br />
3e § : avidité du curé.<br />
Ex. : champ lexical de l’argent.<br />
Partie II. Une visée morale<br />
1er § : le rêve indécent du curé.<br />
Ex. : alcool « meilleur vin » (v. 25) et sensualité des<br />
« cotillons » (v. 26-28).<br />
2e § : la punition.<br />
Ex. : « Qui du choc de son mort a la tête cassée »<br />
(v. 32) = ironie dans le déterminant possessif « son ».<br />
3e § : la leçon.<br />
Ex. : comparaison avec la fable précédente « Et la<br />
fable du Pot au lait » (v. 38).<br />
2. Dissertation<br />
Plan dialectique :<br />
Partie I. Les fables répondent à ce souci d’instruction<br />
et de divertissement.<br />
1 er § : personnages symboliques / plaisir lié à la narration<br />
et à l’action.<br />
2 e § : discours et dialogues vivants / plaisir procuré<br />
par ces saynètes comiques.<br />
3 e § : instruction et visée morale / leçons facilement<br />
tirées d’histoires plaisantes.<br />
Partie II. Mais le plaisir des fables cache une plus<br />
grande complexité.<br />
1 er § : l’art de la réécriture, les phénomènes d’échos<br />
d’une fable à l’autre.<br />
2 e § : présence de fables sans morale explicite et<br />
dont il est difficile de tirer une morale unique.<br />
3 e § : certaines fables peuvent se contredire : quelle<br />
est alors la leçon à retenir ?<br />
Texte3 Texte Fontenelle,<br />
Histoire des oracles ➜ p. 117<br />
Objectif : Analyser une argumentation complexe<br />
révélatrice des Lumières.<br />
leCtuRe analytiQue<br />
Première lecture<br />
1. il impersonnel et nous qui inclut l’énonciateur et le<br />
lecteur => généralisation : insistance sur la rigueur, la<br />
méthode (l. 4) consistant à s’assurer des faits.<br />
2. L’histoire se situe en 1593, en Silésie (l. 9), Horstius,<br />
professeur en médecine dans l’université de Helmstad,<br />
écrivit en 1595 l’histoire de cette dent (l. 11-12) = effets<br />
de réel. Impression d’un document historique à compulser<br />
sérieusement.<br />
Mise au point<br />
3. Antithèse : malheur ≠ plaisamment (l. 7) => ton de la<br />
plaisanterie, légèreté, mise à distance de l’événement<br />
à relater.<br />
Analyse<br />
4. Deux 1ers § servent à introduire le récit = volonté de<br />
présenter une histoire vraie et vérifiable pour justifier<br />
l’argumentation.<br />
Interpellation du lecteur Figurez-vous (l. 14) = complicité<br />
ironique.<br />
Commentaires ironiques : afin que cette dent d’or ne<br />
manquât pas d’historiens (l. 15-16), aussitôt une belle<br />
et docte réplique (l. 18) = explicitation de la mise à distance.<br />
Modalisateurs ironiques : prétendit (l. 12), encore<br />
(l. 16), Un autre grand homme (l. 18-19), tant de beaux<br />
ouvrages (l. 20) = façon constante de se moquer de la<br />
méprise.<br />
Morale finale avec expression ironique rappelant la<br />
façon facile de ne pas se méprendre : Rien n’est plus<br />
naturel que… (l. 24).<br />
=> mise en évidence du caractère absurde de l’anecdote.<br />
5. Apparence sérieuse des noms latins, qui sont pourtant<br />
ridicules = ironie, charge portée sur des pseudosavants.<br />
6. 3e § = récit à la 3e personne, agrémenté de commentaires<br />
ironiques.<br />
Dernier paragraphe = leçon tirée par le locuteur à la<br />
1re personne.<br />
Écart entre la dernière phrase du récit : on commença…<br />
et puis on consulta (l. 23), et la leçon du narrateur :<br />
Rien n’est plus naturel (l. 24) avec généralisation : sur<br />
toutes sortes de matières (l. 24) = insistance sur la facilité<br />
avec laquelle on pouvait déceler la supercherie.<br />
7. Présentatif Cela veut dire (l. 27) = conclusion du locuteur,<br />
la leçon de cette histoire.<br />
Balancement, non seulement… mais… (l. 27-28),<br />
construction latine, introduisant l’antithèse entre vrai<br />
(l. 28) et faux (l. 29), moteur de l’histoire.<br />
=> récapitulatif mordant de l’ironie de cette anecdote.