sommaire - Hachette
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2. Points de suspension : personnage hésitant, ne<br />
sachant que raconter, ou le faisant volontairement mal,<br />
conscient que l’oncle de sa femme n’entend pas bien<br />
=> rythme haché.<br />
3. Définition du vaudeville illustrée :<br />
– une comédie légère : l’intrigue porte sur le mariage<br />
de Fadinard et la noce ;<br />
– dialogue de sourds : ces sentiments vous honorent<br />
(l. 17), J’oublie toujours qu’il est sourd ! (l. 19). Fadinard<br />
s’obstine à raconter ce que l’oncle ne comprendra pas ;<br />
– situation cocasse : la disparition du cabriolet avec la<br />
répétition de cabriolet (l. 26-28).<br />
4. a. Fadinard s’apprête à révéler à Vézinet sa mésaventure<br />
au bois de Vincennes : son cheval a mangé le chapeau<br />
de paille d’une jeune femme, Anaïs Beauperthuis,<br />
qui se trouvait avec son amant, le lieutenant Émile<br />
Tavernier. Ce chapeau est très rare, il faut pourtant le<br />
lui remplacer pour que son mari ne s’aperçoive pas de<br />
sa sortie.<br />
b. Vézinet apporte un cadeau de noces, on découvre<br />
à la fin de la pièce qu’il a offert un chapeau de paille<br />
d’Italie, identique à celui qui a été mangé par le cheval<br />
de Fadinard. La solution était donc là dès le début de<br />
la pièce.<br />
3 La fonction morale de la comédie<br />
Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro<br />
1. Ton polémique :<br />
– vocabulaire à connotation péjorative : aussi stérile<br />
que funeste (l. 2-3), punissable abus (l. 4-5), plumes<br />
vénales (l. 9) ;<br />
– insultes par périphrase (faiseurs de bulletins, l. 12)<br />
ou métaphore (vermine, l. 15) ;<br />
– verbe de jugement de valeur : Je hais (l. 3-4).<br />
Procédés de l’art du discours :<br />
– registre épidictique : blâme ;<br />
– implication personnelle du locuteur : pronom je (l. 3,<br />
4, 5…) et modalisateurs : subjonctif imparfait, se crût<br />
(l. 8), adverbe malheureusement (l. 9), expression On<br />
doit (l. 18) ;<br />
– cohérence du propos : question rhétorique (l. 11-14),<br />
connecteurs logiques : donc (l. 11), mais (l. 16).<br />
2. Excès visés :<br />
– théâtre comme lieu de règlement de comptes personnels<br />
(l. 2) ;<br />
– auteurs cupides : plumes vénales (l. 9).<br />
Antithèse entre critique et satire personnelle avec<br />
chiasme : porte du fruit sans nous blesser / blesse toujours<br />
et ne produit jamais (l. 1-2). La critique des vices<br />
ou des défauts de la société est générale, elle n’atteint<br />
donc personne en particulier et peut aboutir à un changement<br />
de comportement / la critique d’une personne<br />
n’aboutit à rien d’autre qu’à la toucher de manière grave<br />
et durable.<br />
3. a. L’auteur de théâtre est opposé au journaliste.<br />
Énumération péjorative : des mille et un feuillistes, faiseurs<br />
de bulletins, afficheurs (l. 11-12). Leur nombre<br />
renforce leur médiocrité.<br />
b. Modalisateurs : la plus amère (l. 1), aussi stérile<br />
que funeste (l. 2-3), Je hais (l. 3-4), si punissable abus<br />
(l. 4-5), se crût en droit (l. 8), un bien lâche (l. 13)…<br />
= termes péjoratifs reposant sur des superlatifs et des<br />
hyperboles.<br />
4. Métaphores :<br />
– arène de gladiateurs (l. 7) : loi du plus fort, idée de<br />
spectacle, mise à mort publique ;<br />
– géant qui blesse à mort tout ce qu’il frappe (l. 17-18) :<br />
personnification qui rend le théâtre redoutable.<br />
5. Thèmes à aborder : abus et maux publics (l. 19).<br />
ÉcRiRe<br />
4 Comique et tragique<br />
E. Ionesco, Notes et contre-notes<br />
1. a. Deux objectifs différents : faire rire (comique) /<br />
indigner et émouvoir (tragique).<br />
b. Opinion paradoxale :<br />
– pour le sens commun : comique = dérision, mais tragique<br />
= désespoir ;<br />
– pour Ionesco, c’est le contraire : il s’explique en<br />
enchaînant les liens logiques et les définitions, mais<br />
il ajoute des modalisateurs de doute pour marquer la<br />
subjectivité de son propos : il me semble (l. 3), Pour<br />
certains (l. 7), paraître (l. 7, 14), me semble-t-il (l. 17).<br />
=> raisonnement logique :<br />
– le comique est absurde, l’absence d’issue provoque<br />
le désespoir ;<br />
– le tragique se caractérise par notre impuissance face<br />
au destin et par la vanité de nos actes, il revêt en cela<br />
une apparence comique.<br />
2. a. Beckett, En attendant Godot ➜ p. 58 :<br />
– relation entre la victime et son bourreau : Pozzo et<br />
Lucky ;<br />
– émotion, révolte de Vladimir et Estragon devant l’absurdité<br />
de la situation ;<br />
– fin de la scène : pleurs de Lucky.<br />
b. Aristophane, Lysistrata ➜ p. 35 : difficultés des rela-<br />
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