sommaire - Hachette

fille » répété trois fois opposé à « mon frère » ; idées
de bonheur et d’inclination en fin de scène = conception
moderne fondée sur le mariage d’amour).
2 e § : deux personnalités opposées (sagesse et maîtrise
de soi de Béralde, « philosophe », raisonneur
≠ emportement et égoïsme du monomane Argan).
3 e § : un dialogue posé (précautions nombreuses de
Béralde, raisonneur habile).
Partie II. Une argumentation autour de plusieurs
thèmes
1 er § : la médecine (critique acerbe, trois arguments :
savoir uniquement théorique, méconnaissance des
lois de la nature, mensonge).
2 e § : la religion (homme considéré comme un « mystère
» insondable, mentions du salut et de la « foi » à
propos de Purgon => connotation religieuse).
3 e § : le théâtre de Molière (un remède au même
titre que la médecine, objectif cathartique abordé ;
mise en abyme mettant en avant l’état de santé de
Molière).
Remarque : en vue d’un commentaire, cette scène, très
longue, peut être raccourcie, voire réduite à l’une des
tirades de Béralde, par exemple celle du dernier tiers
de la scène : Mon Dieu, mon frère, ce sont pures idées…
Histoire des arts ➜ p. 66
Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma
Questions
1. Représentation du libertin :
– maquillage : fond de teint blanc qui accentue la noirceur
du regard soulignée par le khôl ;
– regard mi-désabusé, mi-manipulateur : regard
oblique et paupières un peu baissées ;
– lèvres exprimant l’ironie.
Prolongement : regarder et commenter l’extrait du
film proposé sur le DVD-Rom.
2. Michel Piccoli : acteur charismatique sans avoir le
physique d’un séducteur. Son début de calvitie remet
en cause sa virilité et souligne son âge. Son costume
de cuir, sa chemise blanche et son rasage imparfait lui
confèrent une allure négligée mais attirante.
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exercices d’approfondissement
➜ p. 68
RevoiR
1 La mécanique comique
Molière, Le Tartuffe
1. Souffrances d’Elmire présentées avec compassion :
verbe pouvoir employé avec la négation ou le verbe
empêcher (v. 6, 12, 13) opposé au verbe falloir (v. 14)
=> devoir de la servante auprès de sa maîtresse malade.
Hyperboles : étrange à concevoir (v. 2), un grand
dégoût (v. 5), rien du tout (v. 6), cruelle (v. 7), Tant…
(v. 7), tout entière (v. 11)… => Dorine insiste sur la faiblesse
d’Elmire.
2. Même procédé : hyperboles, Gros, et gras (v. 4), il
mangea deux perdrix, / Avec une moitié de gigot en
hachis (v. 9-10).
Confrontation de Tartuffe et Elmire : antithèses accentuées
par les stichomythies :
– état général (v. 1-4) : fièvre ≠ santé ;
– dîner (v. 5-10) : jeûne ≠ festin ;
– nuit (v. 11-18) : insomnie ≠ sommeil agréable (v. 15).
3. Tonalité ironique : dénonciation du comportement
de Tartuffe très éloigné du portrait qu’en a fait
Mme Pernelle, la mère d’Orgon (I, 1).
=> type comique du valet fourbe, de la servante rusée
qui s’immisce dans les affaires de famille.
4. a. Comique de répétition : alternance de deux
répliques similaires : Et Tartuffe ? (v. 3, 8, 15) et Le
pauvre homme ! (v. 5, 11, 19). Interrogation puis exclamation
= Orgon dans l’émotion et l’inquiétude après
son absence => attachement aveugle à Tartuffe.
b. Orgon : sourd aux propos de Dorine qui cherche
pourtant à l’impressionner (hyperboles, répliques longues),
il semble « possédé » par Tartuffe.
aPPRofondiR
2 Le vaudeville
E. Labiche, Un chapeau de paille d'Italie
1. Dialogue difficile : Fadinard doit reprendre le fil de
son histoire à plusieurs reprises : reprenant le ton du
récit (l. 5-6), Reprenant (l. 10), Reprenant son récit (l. 14).
Les personnages ne se connaissent pas bien et ont du
mal à se comprendre : Il cherche à embrasser Fadinard
(l. 2) => verbe chercher = difficulté.