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01.01.2013 Views

3. Déplacements et gestes de Junie indispensables pour dynamiser le monologue, les intonations. Mais ne pas multiplier les didascalies qui risquent de devenir agaçantes, rompant la fluidité du monologue. 4. Brouillon avant rédaction : – étapes du monologue : de l’incrédulité à l’accusation, pour finir sur la déploration de l’être aimé ; – didascalies accompagnant cette évolution : d’abord immobile, comme paralysée devant le cadavre, puis agitée de soubresauts de colère, enfin prostrée au sol ; – énonciation expressive de registre tragique. Début du monologue : – Junie (immobile, face au corps sans vie de Britannicus) Fiche méthode 4 Objectif : Produire un texte argumentatif respectant des consignes précises en relation avec le corpus. Exercices d'entraînement ➜ p. 543 1 Analyser des consignes Inventer et argumenter ➜ Livre de l’élève, p. 540 1. Sujets a et c : La tragédie et la comédie au xvii e siècle : le classicisme. Sujet b : La poésie du xix e au xx e siècle : du romantisme au surréalisme. 2. a. Sujet a : un article (titre, signature fictive, présence de la thèse et des arguments du journaliste, procédés de persuasion, exemples précis tirés du spectacle). Sujet b : dialogue avec deux thèses qui s’opposent. Sujet c : poursuite d’un dialogue de théâtre reprenant les mêmes personnages et la même façon de parler que dans la pièce de Molière. b. Présence de didascalies dans le sujet c. 3. Thèse : faire l’éloge d’une mise en scène réussie. 4. Sujet a : journaliste s’adressant à ses lecteurs. Sujets b et c : dialogue avec débat. Point commun : apostrophes de façon à capter l’attention de celui qui lit (sujet a) ou écoute (sujets b et c). Comment est-ce possible ? Ô Dieux ! je ne peux croire que ce corps sans vie soit celui de Britannicus ! Réveillez-moi de ce songe étrange ! Je suis sûre qu’il va se lever et s’avancer vers moi renouvelant ses promesses éternelles. (Elle s’approche du corps de Britannicus et ses larmes commencent à couler). Britannicus, Britannicus, réponds-moi, réponds à ma douleur comme tu as toujours répondu à mon amour. Ô Destin implacable !…. Prolongement. Écriture d’invention : imaginer le passage qui précède l’extrait du poème de Cendrars ➜ p. 241 à compter de l’entrée des deux personnages dans le train, en respectant la forme du poème en vers libres. 2 Chercher des arguments J.-J. Rousseau, Émile ou De l’éducation 1. Thèse : l’enfant n’a pas besoin de faire preuve de jugement et d’intelligence raisonnée, c’est-à-dire d’être un adulte en réduction. 2. Vercors, Les Animaux dénaturés : la différence entre l’animal et l’homme réside dans la complexité du cerveau (thèse explicite, l. 45-47) ➜ p. 135. J. Swift, Les Voyages de Gulliver : l’utilisation de la raison permet de progresser ➜ p. 137. Thèses ≠ Rousseau qui dénigre l’emploi précoce de la raison. 3. Contraintes du sujet : – codes épistolaires (date, formules d’entrée et de politesse, signature fictive) ; – texte de type argumentatif (défendre la thèse du bénéfice tiré de l’utilisation précoce de la raison) ; – registre polémique (prise à partie, vocabulaire péjoratif, apostrophes). 4. a. Dans Jeannot et Colin ➜ p. 131, Voltaire expose la thèse d’un gouverneur qualifié ironiquement de gracieux ignorant (l. 36) qui pense que l’on étouffe l’esprit des enfants sous un amas de connaissances inutiles (l. 45-46), mais les parents de l’enfant ne comprennent même pas de quoi parle le gouverneur. 315

Voltaire démontre ainsi la nécessité du savoir pour porter un jugement éclairé sur les personnes, afin de ne pas se laisser manipuler. b. Autres arguments avec exemples : – l’exercice de la raison éloigne l’enfant des instincts naturels sauvages et violents. Ex. : Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron (récit de Jean Itard) est retrouvé trop tard. Sa rééducation ne parvient pas à lui faire récupérer des capacités intellectuelles normales ; il reste plus ou moins à l’état d’animal. – l’utilisation de la raison et la volonté d’apprendre témoignent d’une vision optimiste de l’homme, héritée de l’humanisme. Ex. : l’éducation de Pantagruel dans le roman éponyme de Rabelais. 3 Écrire une fable 1. Mots clés : – dénonçant : texte argumentatif visant à critiquer une thèse ; – effets pervers : conséquences négatives ; – éducation trop précoce : instruire, faire réfléchir un enfant avant que cela ne soit nécessaire. 2. a. Fable : poème argumentatif composé d’un récit et d’une morale, mettant souvent en scène des animaux personnifiés et allégoriques => argumentation indirecte. b. Les textes de la séquence 5 ➜ p. 109. c. Contraintes : écriture en vers, présence d’un récit vif intégrant des dialogues, formulation d’une morale au présent de vérité générale. 4 Écrire un dialogue argumentatif 1. Thèse : éloge du roman réaliste ; antithèse : critique du roman réaliste. 2 et 3. 316 Éloge du roman réaliste Critique du roman réaliste – il permet de s’identifier aux personnages. Ex. : le désir d’ascension d’un jeune homme issu d’un milieu simple dans Le Rouge et le Noir de Stendhal ➜ p. 262 – il permet de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons (fonction didactique) Ex. : F. Bon, Sortie d’usine ➜ p. 321 – on peut préférer l’identification à des héros supérieurs, voire extraordinaires. Ex. : les personnages parfaits de La Princesse de Clèves de M me de La Fayette ➜ p. 278 – il nuit au rêve, à l’évasion, au divertissement, en raison de ses sujets sordides de boue – Il dénonce les travers de la société (fonction argumentative) Ex. : É. Zola, L’Assommoir ➜ p. 365 Ex. : la vision sombre de l’amour dans Thérèse Raquin de Zola ➜ p. 300 – il entretient une vision pessimiste de la société Ex. : Balzac, Le Père Goriot ➜ p. 266 : Il voyait le monde comme un océan 4. Proposition rédigée du début du dialogue (1 er échange) : GabrIel : L’étude des romans réalistes a été une véritable découverte pour moi cette année. J’ai aimé la manière dont les personnages et le monde sont montrés dans ce type de roman. lucas : Peux-tu développer ton point de vue ? Moi, j’ai en horreur cette littérature qui m’a déprimé ! GabrIel : J’ai surtout apprécié de pouvoir m’identifier aux héros de ces romans : ils se retrouvent dans des situations qui pourraient être les nôtres, tu ne trouves pas ? Cela nous permet de mieux nous comprendre. Je me suis senti très proche de Julien Sorel, ce jeune homme issu d’un milieu simple et qui rêve d’ascension sociale. C’est fou comme il incarne le désir, l’ambition qui doit s’emparer de tout jeune homme qui débute dans la vie ! lucas : Je te rappelle que ton Julien Sorel finit très mal ; alors moi, je préfère m’identifier à d’autres personnages beaux, magnifiques qui me permettent de compenser mon existence… médiocre, pour ne pas dire plus. Le duc de Nemours, avec son « air brillant », et sa façon d’être au centre de tous les regards, me donne confiance en moi. En m’identifiant à lui j’étouffe mes doutes, mes appréhensions et mes interrogations sur l’existence, et je vais de l’avant, comme ce héros qui saute par dessus les chaises pour arriver au centre du bal et danser avec la plus belle des femmes. 5 Éloge ou blâme 1. Article : titre, signature fictive du journaliste, invention du titre du journal. Journaliste qui s’adresse aux lecteurs (fonction conative). 2. Vocabulaire appréciatif (éloge) ou dépréciatif (blâme), procédés d’amplification (hyperboles, énumérations, gradations, ironie, tournures exclamatives). 3. L’adaptation réussie du roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary, par Claude Chabrol. Ex. : des gros plans qui filment au plus près l’héroïne afin de faire ressentir sa subjectivité. 4. Ce film est une perle rare dans l’océan de médiocrité des adaptations cinématographiques souvent

3. Déplacements et gestes de Junie indispensables pour<br />

dynamiser le monologue, les intonations.<br />

Mais ne pas multiplier les didascalies qui risquent de<br />

devenir agaçantes, rompant la fluidité du monologue.<br />

4. Brouillon avant rédaction :<br />

– étapes du monologue : de l’incrédulité à l’accusation,<br />

pour finir sur la déploration de l’être aimé ;<br />

– didascalies accompagnant cette évolution :<br />

d’abord immobile, comme paralysée devant le<br />

cadavre, puis agitée de soubresauts de colère, enfin<br />

prostrée au sol ;<br />

– énonciation expressive de registre tragique.<br />

Début du monologue :<br />

– Junie (immobile, face au corps sans vie de Britannicus)<br />

Fiche<br />

méthode 4<br />

Objectif : Produire un texte argumentatif respectant<br />

des consignes précises en relation avec le corpus.<br />

Exercices d'entraînement<br />

➜ p. 543<br />

1 Analyser des consignes<br />

Inventer et argumenter<br />

➜ Livre de l’élève, p. 540<br />

1. Sujets a et c : La tragédie et la comédie au xvii e siècle :<br />

le classicisme.<br />

Sujet b : La poésie du xix e au xx e siècle : du romantisme<br />

au surréalisme.<br />

2. a. Sujet a : un article (titre, signature fictive, présence<br />

de la thèse et des arguments du journaliste, procédés<br />

de persuasion, exemples précis tirés du spectacle).<br />

Sujet b : dialogue avec deux thèses qui s’opposent.<br />

Sujet c : poursuite d’un dialogue de théâtre reprenant<br />

les mêmes personnages et la même façon de parler que<br />

dans la pièce de Molière.<br />

b. Présence de didascalies dans le sujet c.<br />

3. Thèse : faire l’éloge d’une mise en scène réussie.<br />

4. Sujet a : journaliste s’adressant à ses lecteurs.<br />

Sujets b et c : dialogue avec débat.<br />

Point commun : apostrophes de façon à capter l’attention<br />

de celui qui lit (sujet a) ou écoute (sujets b et c).<br />

Comment est-ce possible ? Ô Dieux ! je ne peux<br />

croire que ce corps sans vie soit celui de Britannicus<br />

! Réveillez-moi de ce songe étrange ! Je suis sûre<br />

qu’il va se lever et s’avancer vers moi renouvelant<br />

ses promesses éternelles. (Elle s’approche du corps<br />

de Britannicus et ses larmes commencent à couler).<br />

Britannicus, Britannicus, réponds-moi, réponds à<br />

ma douleur comme tu as toujours répondu à mon<br />

amour. Ô Destin implacable !….<br />

Prolongement. Écriture d’invention : imaginer le<br />

passage qui précède l’extrait du poème de Cendrars<br />

➜ p. 241 à compter de l’entrée des deux personnages<br />

dans le train, en respectant la forme du poème en vers<br />

libres.<br />

2 Chercher des arguments<br />

J.-J. Rousseau, Émile ou De l’éducation<br />

1. Thèse : l’enfant n’a pas besoin de faire preuve de<br />

jugement et d’intelligence raisonnée, c’est-à-dire d’être<br />

un adulte en réduction.<br />

2. Vercors, Les Animaux dénaturés : la différence entre<br />

l’animal et l’homme réside dans la complexité du cerveau<br />

(thèse explicite, l. 45-47) ➜ p. 135.<br />

J. Swift, Les Voyages de Gulliver : l’utilisation de la raison<br />

permet de progresser ➜ p. 137.<br />

Thèses ≠ Rousseau qui dénigre l’emploi précoce de la<br />

raison.<br />

3. Contraintes du sujet :<br />

– codes épistolaires (date, formules d’entrée et de politesse,<br />

signature fictive) ;<br />

– texte de type argumentatif (défendre la thèse du<br />

bénéfice tiré de l’utilisation précoce de la raison) ;<br />

– registre polémique (prise à partie, vocabulaire péjoratif,<br />

apostrophes).<br />

4. a. Dans Jeannot et Colin ➜ p. 131, Voltaire expose<br />

la thèse d’un gouverneur qualifié ironiquement de<br />

gracieux ignorant (l. 36) qui pense que l’on étouffe<br />

l’esprit des enfants sous un amas de connaissances<br />

inutiles (l. 45-46), mais les parents de l’enfant ne<br />

comprennent même pas de quoi parle le gouverneur.<br />

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