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sommaire - Hachette

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Fiche<br />

méthode 3<br />

Objectif : Poursuivre ou compléter un texte du corpus.<br />

Exercices d'entraînement<br />

➜ p. 539<br />

1 Incipit réaliste et écriture d’invention<br />

H. de Balzac, La Peau de chagrin<br />

1. fin du mois d’octobre dernier (l. 1), au moment où les<br />

maisons de jeu s’ouvraient (l. 2-3), le Palais-Royal (l. 2)<br />

=> ancrage réaliste car avec une recherche historique,<br />

on peut situer l’action au début du xix e siècle, à Paris.<br />

2. un jeune homme (l. 1-2) opposé à une figure inquiétante<br />

qui évoque la mort : un petit vieillard blême,<br />

accroupi dans l’ombre (l. 8-9), une figure moulée sur<br />

un type ignoble (l. 10-11).<br />

3. Point de vue externe : le narrateur ne dévoile pas les<br />

pensées des personnages (jeune homme et vieillard), il<br />

décrit uniquement ce qui est visible (Sans trop hésiter,<br />

l. 4-5 => information que l’on peut donner en fonction<br />

de la démarche du jeune homme), même s’il livre ses<br />

commentaires sur cette action.<br />

4. Sujet a : trouver d’autres lieux évoquant la grande<br />

ville (salle de spectacle, restaurant, calèche ou cabriolet<br />

de sport, au vu de tous, sur les grandes artères) et<br />

adopter le point de vue du jeune homme pour découvrir<br />

ses impressions, commentaire du narrateur avertissant<br />

des dangers.<br />

Sujet b : décrire la salle de jeu, l’assistance, raconter<br />

l’échec ou la réussite du jeune homme et comment<br />

cela devient prémonitoire de son destin (focalisation<br />

omnisciente, possibilité d’une prolepse).<br />

5. Poursuivez le développement amorcé par le narrateur<br />

sur les maisons de jeu, en soulignant leur danger<br />

pour un jeune homme.<br />

2 De la lecture analytique à l’écriture<br />

d’invention<br />

F. Mauriac, Thérèse Desqueyroux<br />

1. Fin ouverte : personnage en train de déambuler dans<br />

Paris, promesse de rencontres.<br />

2. Le centre de Paris : magasin Old England (l. 1-2), rue<br />

Royale (l. 7), à l’heure du déjeuner (Elle eut faim, l. 1 ;<br />

Elle déjeuna, l. 6).<br />

314<br />

Imaginer et créer<br />

➜ Livre de l’élève, p. 536<br />

3. a. Focalisation interne sur Thérèse, sujet des verbes<br />

d’action, de vue et de pensée (ex. : Elle eut faim, se leva,<br />

vit, l. 1).<br />

b. Discours indirect libre (l. 2-5, l. 7-8, l. 12-18) :<br />

absence de verbes introducteurs de parole, absence de<br />

guillemets et cependant marques de la subjectivité et<br />

de l’oralité (exclamations et interrogations). Ex. : Pourquoi<br />

rentrer à l’hôtel puisqu’elle n’en avait pas envie ?<br />

(l. 7-8).<br />

Discours direct entre guillemets (l. 18-23) qui évoque<br />

en fait les pensées de Thérèse.<br />

Discours indirect ou narrativisé avec un verbe introducteur<br />

de paroles : Elle demanda des cigarettes (l. 10).<br />

4. Sentiments de Thérèse :<br />

– bonheur et sérénité : chaud contentement (l. 9), Elle<br />

riait (l. 24), bienheureuse (l. 25) ;<br />

– sentiment de libération, sans contraintes : comme<br />

souvent dans ses rêves (l. 7) ;<br />

– curiosité pour les autres : Rien ne l’intéressait de ce<br />

qui vit, que les êtres de sang et de chair (l. 16-18).<br />

5. Conserver le point de vue interne, respecter la même<br />

énonciation (3e personne du singulier), varier les<br />

formes de discours, intégrer des noms de rues et de<br />

lieux parisiens tout au long du parcours de Thérèse,<br />

mettre en scène une rencontre avec un homme le soir<br />

dans un dancing (rencontre très largement préparée<br />

par le sourire au jeune homme, l. 11-12).<br />

3 Imaginer et créer une scène<br />

de théâtre<br />

1. a et b. Femme bouleversée sous le choc d’une nouvelle<br />

traumatisante : l’annonce de la mort de celui<br />

qu’elle aime.<br />

2. Contraintes du sujet :<br />

– développement de la tirade ;<br />

– discours direct ;<br />

– absence d’interlocuteur (possibilité d’apostrophes et<br />

d’adresses à elle-même, à Britannicus mort ou à des<br />

entités personnifiées, aux dieux…) ;<br />

– texte en prose, expression de la souffrance et de la<br />

douleur : champ lexical de l’horreur, des larmes, exclamations,<br />

mais dans le respect de la bienséance (règle<br />

du théâtre classique) ;<br />

– invention de didascalies.

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