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En effet (l. 34) : introduction du 3 e argument, en prolongement du précédent. 3. Cinq exemples au total => déséquilibre apparent des sous-parties, car le dernier exemple est un complément aux exemples du 2e §. Les exemples sont exploités en détail, avec souvent des citations précises. 4. Bilan du 2e paragraphe et transition entre le 2e et le 3e paragraphe. Exercices d'entraînement ➜ p. 526 1 Rédiger les phrases d’annonce des parties 1. a. Le roman et la nouvelle au xix e siècle : réalisme et naturalisme. b. sans vous en tenir à la littérature : analyse attendue des autres arts => peinture. 2. réalistes = auteurs du réalisme ; décrire = présenter ; vraisemblance = crédibilité ; démarche rationnelle = méthode logique ; montrer la réalité = décrire le réel. Question déterminée => plan dialectique. Une œuvre réaliste est-elle une reproduction fidèle du réel ? 3. Partie I. L’ambition de décrire le réel 1 er § : source documentaire. Ex. : Stendhal, Le Rouge et le Noir ➜ p. 262 => inspiré d’un fait divers, un crime passionnel qui se termine par une exécution. 2 e § : exigence de vraisemblance. Ex. : H. de Balzac, Le Père Goriot ➜ p. 266 => l’auteur veut « faire concurrence à l’état civil ». 3 e § : démarche rationnelle. Ex. : J.-F. Millet, La Récolte des pommes de terre ➜ p. 277 => peintre accusé de socialisme pour avoir montré les humbles au travail, révolution artistique à l’époque. Partie II. Un échec partiel 1 er § : la subjectivité de l’auteur prend le dessus. Ex. : G. Flaubert, L’Éducation sentimentale ➜ p. 290 => ironie de l’auteur sur ses personnages au moment des retrouvailles. 2 e § : un parti pris engagé => volonté de faire réagir le lecteur. Ex. : G. Courbet, Un enterrement à Ornans ➜ p. 269 => valoriser l’homme dans une scène ordinaire. 3 e § : l’empreinte du style. Ex. : É. Zola, La Joie de vivre ➜ p. 311 => précision clinique de la scène d’accouchement et tension dramatique. 4. Partie I : Le romancier réaliste affirme sa volonté de donner une image précise et vraisemblable du réel. Partie II : Certes, Les réalistes cherchent à montrer la réalité telle qu’elle est, mais leur appréhension du réel n’échappe pas à la stylisation. 2 Choisir le bon exemple 1. b. = meilleur choix, car travail de l’auteur mis en avant : a rempli des carnets complets (l. 3-4), expliquer à froid (l. 11), véritable enquête (l. 13). a = narratif ; b = analytique 2. Quelle est l’utilité de la lecture ? 3. Corpus : Texte A : Alain, Propos sur le bonheur, « L’art d’être heureux » ➜ p. 350 Texte B : P. Grimbert, Un secret ➜ p. 329 Texte C : M. Vargas Llosa, Discours de réception du prix Nobel ➜ p. 467 4. Paragraphe rédigé : Au XXI e siècle, un autre auteur tient à partager son expérience, lui qui a subi « l’Histoire avec sa grande hache » selon l’expression de Georges Perec, dans son récit W ou le Souvenir d’enfance. Il s’agit de Philippe Grimbert dans son roman intitulé Un secret (2004). Le titre de l’œuvre renvoie au secret de famille caché à François, le narrateur. L’auteur traite de la Shoah ; le récit autobiographique met en scène Maxime et Tania, les parents de François, avant sa naissance : Maxime a épousé en premières noces, Hannah, un fils, Simon, est né de leur union. Mais Simon et Hannah vont disparaître à cause de l’antisémitisme. Dans ce récit, Philippe Grimbert livre une vision toute en pudeur de la vie des civils pendant la guerre. L’auteur fait donc œuvre de mémoire en dévoilant progressivement le sort d’une famille juive sous l’occupation. 3 Rédiger un paragraphe de dissertation 1. Sujet consacré au roman et à la réalité => le romancier cherche-t-il seulement à imiter le réel ? 2. Paragraphe rédigé : Tout d’abord, le romancier stylise le réel à travers ses personnages. Il simplifie en effet la réalité pour mieux l’incarner dans ces êtres fictifs. L’auteur parvient alors à donner une cohérence, une unité à son œuvre car il « pren[d] dans cette vie encombrée de hasards et de futilités que les détails caractéristiques utiles à son sujet, et il rejettera tout le reste, 309
tout l’à-côté » comme l’explique Maupassant dans sa préface de Pierre et Jean (1888). Pour ce faire, il procède à des ellipses temporelles afin de conserver un dynamisme à son récit. Dans L’Éducation sentimentale, Flaubert passe sous silence quinze ans de la vie de Frédéric Moreau, son héros. Une analyse minutieuse, chapitre par chapitre du roman Madame Bovary prouve que, tout en étant attentif aux secrets intimes de l’héroïne, le narrateur écarte de nombreux aspects du quotidien des personnages, mettant l’accent sur la dramatisation de l’adultère. Toute intrigue réaliste est donc un parcours exemplaire inspiré du réel. 3. Argument : II. 2. Le romancier accorde un rôle symbolique à ses personnages. Pistes : – définition du mot symbole ; – personnage = porte-parole de l’auteur ; archétype… ; – raisons de ce choix : volonté de transmettre un message aux lecteurs, identification de l’auteur à son héros… Ex. : les personnages des Misérables de Victor Hugo (p. 297) => Cosette, représentante des enfants exploités ; Marius, symbole de la jeunesse romantique, révoltée. 4 Rédiger un paragraphe de dissertation en autonomie 1. Question de la définition du théâtre comme un genre littéraire => comment le genre théâtral se définit-il ? 2. Partie I. 1. C’est un texte avant tout : notion de littérarité énoncée par Jakobson pour caractériser le texte littéraire et le différencier des autres écrits. Malgré l’aspect scénique, le théâtre est avant tout un écrit qui répond au développement progressif d’une intrigue. 3. Abbé d’Aubignac, La Pratique du Théâtre (1657) : si le poète fait paraître quelques actions sur son théâtre, c’est pour tirer occasion de faire quelque agréable discours ; tout ce qu’il invente, c’est afin de le faire dire ; il suppose beaucoup de choses afin qu’elles servent de matière à d’agréables narrations. 4. Corpus : Texte A : Aristote, Poétique ➜ p. 87 => argument d’autorité sur le langage. Texte B : J. Racine, Andromaque ➜ p. 72 => fonction du dialogue dramatique. Texte C : J. Racine, Iphigénie ➜ p. 80 => contraintes de l’écriture versifiée. 310 5. Paragraphe rédigé : Tout d’abord, une pièce de théâtre est avant tout un texte littéraire. Elle se caractérise par sa « littérarité », notion énoncée par le linguiste russe Roman Jakobson, qui la définit comme la différence entre le texte littéraire et les autres écrits, en mettant l’accent sur le style de l’auteur. Justement, la matière première du théâtre est bien le texte comme l’affirme l’abbé d’Aubignac dans sa Pratique du théâtre en 1657 : « si le poète fait paraître quelques actions sur son théâtre, c’est pour tirer occasion de faire quelque agréable discours ». L’action est alors le prétexte d’un discours considéré comme le fondement même du théâtre classique : transmettre des informations que la bienséance empêche de mettre en scène. Jean Racine s’affirme alors comme le poète dramatique par excellence à travers sa maîtrise de la rhétorique notamment lorsque Pyrrhus menace Andromaque en usant d’une antithèse : « il faut désormais que mon cœur / S’il n’aime avec transport, haïsse avec fureur ». Comment mieux formuler la confusion des sentiments ? 5 Reprendre un brouillon 1. L’analyse du sujet (caractéristique de la question, analyse des mots clés et problématique) se termine à l’énoncé de la problématique (septième tiret). 2. Partie I. La part de l’inspiration – le poète doit-il être inspiré pour créer ? Pourquoi le faudrait-il ? – poésie = art, côté inexplicable / perfection / beauté du style / trouvailles des poètes. – comment peut-il être inspiré ? influence de son mouvement littéraire et culturel. – l’écriture automatique des surréalistes. – la Muse, le génie. – la jeunesse créative de Rimbaud, puis son abandon de la poésie. Partie II. La création poétique tient-elle à autre chose ? la technique, l’expérience ? – les règles de la poésie classique. – la versification et ses contraintes. – les formes traditionnelles. – le travail au brouillon, les versions successives d’un même poème. 3. Plan concessif. 4 et 5. Partie I. Certes, l’inspiration occupe une large place dans la création poétique. 1er § : la poésie, un art inexplicable associé à la figure de la Muse et aux dieux chez Platon (Ion). Ex. : A. de Musset, « Nuit de mai » ➜ p. 203 2e § : la notion de hasard dans la création poétique.
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tout l’à-côté » comme l’explique Maupassant dans<br />
sa préface de Pierre et Jean (1888). Pour ce faire,<br />
il procède à des ellipses temporelles afin de conserver<br />
un dynamisme à son récit. Dans L’Éducation<br />
sentimentale, Flaubert passe sous silence quinze<br />
ans de la vie de Frédéric Moreau, son héros. Une<br />
analyse minutieuse, chapitre par chapitre du roman<br />
Madame Bovary prouve que, tout en étant attentif<br />
aux secrets intimes de l’héroïne, le narrateur écarte<br />
de nombreux aspects du quotidien des personnages,<br />
mettant l’accent sur la dramatisation de l’adultère.<br />
Toute intrigue réaliste est donc un parcours exemplaire<br />
inspiré du réel.<br />
3. Argument : II. 2. Le romancier accorde un rôle symbolique<br />
à ses personnages.<br />
Pistes :<br />
– définition du mot symbole ;<br />
– personnage = porte-parole de l’auteur ; archétype… ;<br />
– raisons de ce choix : volonté de transmettre un<br />
message aux lecteurs, identification de l’auteur à son<br />
héros…<br />
Ex. : les personnages des Misérables de Victor Hugo<br />
(p. 297) => Cosette, représentante des enfants exploités<br />
; Marius, symbole de la jeunesse romantique, révoltée.<br />
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de dissertation en autonomie<br />
1. Question de la définition du théâtre comme un genre<br />
littéraire => comment le genre théâtral se définit-il ?<br />
2. Partie I. 1. C’est un texte avant tout : notion de littérarité<br />
énoncée par Jakobson pour caractériser le texte<br />
littéraire et le différencier des autres écrits. Malgré<br />
l’aspect scénique, le théâtre est avant tout un écrit qui<br />
répond au développement progressif d’une intrigue.<br />
3. Abbé d’Aubignac, La Pratique du Théâtre (1657) : si<br />
le poète fait paraître quelques actions sur son théâtre,<br />
c’est pour tirer occasion de faire quelque agréable discours<br />
; tout ce qu’il invente, c’est afin de le faire dire ;<br />
il suppose beaucoup de choses afin qu’elles servent de<br />
matière à d’agréables narrations.<br />
4. Corpus :<br />
Texte A : Aristote, Poétique ➜ p. 87 => argument d’autorité<br />
sur le langage.<br />
Texte B : J. Racine, Andromaque ➜ p. 72 => fonction du<br />
dialogue dramatique.<br />
Texte C : J. Racine, Iphigénie ➜ p. 80 => contraintes de<br />
l’écriture versifiée.<br />
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5. Paragraphe rédigé :<br />
Tout d’abord, une pièce de théâtre est avant tout<br />
un texte littéraire. Elle se caractérise par sa « littérarité<br />
», notion énoncée par le linguiste russe<br />
Roman Jakobson, qui la définit comme la différence<br />
entre le texte littéraire et les autres écrits, en mettant<br />
l’accent sur le style de l’auteur. Justement, la<br />
matière première du théâtre est bien le texte comme<br />
l’affirme l’abbé d’Aubignac dans sa Pratique du<br />
théâtre en 1657 : « si le poète fait paraître quelques<br />
actions sur son théâtre, c’est pour tirer occasion de<br />
faire quelque agréable discours ». L’action est alors<br />
le prétexte d’un discours considéré comme le fondement<br />
même du théâtre classique : transmettre des<br />
informations que la bienséance empêche de mettre<br />
en scène. Jean Racine s’affirme alors comme le poète<br />
dramatique par excellence à travers sa maîtrise de<br />
la rhétorique notamment lorsque Pyrrhus menace<br />
Andromaque en usant d’une antithèse : « il faut<br />
désormais que mon cœur / S’il n’aime avec transport,<br />
haïsse avec fureur ». Comment mieux formuler<br />
la confusion des sentiments ?<br />
5 Reprendre un brouillon<br />
1. L’analyse du sujet (caractéristique de la question,<br />
analyse des mots clés et problématique) se termine à<br />
l’énoncé de la problématique (septième tiret).<br />
2. Partie I. La part de l’inspiration<br />
– le poète doit-il être inspiré pour créer ? Pourquoi<br />
le faudrait-il ?<br />
– poésie = art, côté inexplicable / perfection / beauté<br />
du style / trouvailles des poètes.<br />
– comment peut-il être inspiré ? influence de son<br />
mouvement littéraire et culturel.<br />
– l’écriture automatique des surréalistes.<br />
– la Muse, le génie.<br />
– la jeunesse créative de Rimbaud, puis son abandon<br />
de la poésie.<br />
Partie II. La création poétique tient-elle à autre<br />
chose ? la technique, l’expérience ?<br />
– les règles de la poésie classique.<br />
– la versification et ses contraintes.<br />
– les formes traditionnelles.<br />
– le travail au brouillon, les versions successives<br />
d’un même poème.<br />
3. Plan concessif.<br />
4 et 5. Partie I. Certes, l’inspiration occupe une large<br />
place dans la création poétique.<br />
1er § : la poésie, un art inexplicable associé à la<br />
figure de la Muse et aux dieux chez Platon (Ion).<br />
Ex. : A. de Musset, « Nuit de mai » ➜ p. 203<br />
2e § : la notion de hasard dans la création poétique.