sommaire - Hachette

3. Autre entrée en matière : Le poète est souvent associé
à la figure d’Orphée, ce personnage mythique qui
est parvenu grâce au chant de sa lyre à faire oublier à
Cerbère son rôle de gardien des enfers. C’est ainsi que
la poésie apparaît dans sa capacité à sortir le lecteur de
son quotidien…
Autre ouverture : Victor Hugo ne considère-t-il pas
d’ailleurs le poète comme un prophète, comme un
mage romantique qui doit faire flamboyer l’avenir ?
Exercices d'entraînement
➜ p. 522
1 L’entrée en matière
1. réalisme = mouvement littéraire qui se caractérise
par la volonté de retranscrire la réalité telle qu’elle est ;
liens = points communs, relations ; littérature et peinture
= deux domaines concernés par le sujet.
Question ouverte => plan thématique.
2. Comment le réalisme relie-t-il littérature et peinture
?
3. a. Définition du réalisme avec une citation et ses
principes.
b. Personnage du peintre dans les romans réalistes.
4. a. … L’école réaliste qu’il fonde avec Louis
Duranty regroupe non seulement des écrivains mais
aussi des peintres. Mais dans quelle mesure le réalisme
témoigne-t-il des liens entre la littérature et la
peinture ?
b. … Ainsi existe-t-il des liens entre littérature et
peinture. Le réalisme en témoigne justement.
2 Améliorer une introduction
1. poètes, dramatique = auteurs de pièces de théâtre
écrites en vers => auteurs classiques ; longues suites
de vers pompeux = périphrase péjorative pour parler
des tirades ; admire = apprécie ; comprend moins =
incompréhension.
Réflexion sur une citation : jugement négatif de La
Bruyère sur les tirades => explicitation de son point de
vue, puis discussion.
2. a. Respect des trois étapes.
b. Extraits de la citation donnée par le sujet et référence
précise de l’extrait et rappel de la périphrase
désignant souvent la tirade (« morceau de bravoure »)
= présentation du sujet de la dissertation.
3. Défauts :
– formulation de la problématique avec mise en abyme
du devoir (le développement ci-dessous) ;
– annonce du plan avec l’emploi du pronom je ;
– contradiction induite par la formulation radicale et
maladroite de l’antithèse : je défendrai / je réfuterai.
4. Rédaction de la présentation :
Dans son Art poétique, Nicolas Boileau recommande
aux auteurs de théâtre : « Quelque sujet
qu’on traite, ou plaisant, ou sublime, / Que toujours
le bon sens s’accorde avec la rime ». Les dramaturges
classiques obéissent à ces prescriptions,
mais La Bruyère, dans ses Caractères, les juge avec
sévérité, qualifiant les tirades de « longues suites de
vers pompeux », et associe l’admiration du public
populaire à une incompréhension des paroles prononcées.
Les tirades constituent-elles une faiblesse
dans une pièce de théâtre ? Certes, elles sont complexes
par leur stylisation élaborée. Cependant,
elles constituent un passage obligé, essentiel à la
compréhension de l’intrigue.
3 Le bilan
1. a. Lecture de la fiche.
b. Qu’est-ce qu’un poème moderne ?
2. a. Corpus :
Texte A : B. Cendrars, « La prose du Transsibérien et de
la petite Jehanne de France » ➜ p. 241 => poème en
vers libres caractéristique de l’Esprit nouveau.
Texte B : P. Soupault, Westwego ➜ p. 243 => poème
surréaliste en vers libres, vision singulière du monde.
Texte C : A. Breton, « L’aigrette » ➜ p. 250 => poème
surréaliste en vers libres, excentricité des images poétiques.
Texte D : P. Reverdy, « Outre mesure » ➜ p. 259
=> poème en vers libres, question de la mort.
b. Partie I. Une liberté totale
1 er § : diversité des thèmes abordés.
Ex. : texte A => voyage initiatique à travers le temps
et l’espace par association d’idées.
2 e § : absence de contrainte quant à la versification
ou à la forme.
Ex. : A. Breton et P. Soupault, « La glace sans tain »
➜ p. 258 => poème en prose surréaliste.
3 e § : part de l’inconscient dans la création.
Ex. : texte C => originalité et excentricité des images.
Partie II. Une transformation poétique du monde
1 er § : nouveau regard sur les objets du quotidien.
Ex. : F. Ponge, « La bougie » ➜ p. 411
2 e § : le goût du progrès.
Ex. : G. Apollinaire, « Zone » ➜ p. 245
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