01.01.2013 Views

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

humain => mise en scène plaisante / discours direct /<br />

retournement de situation / leçon qui valorise le loup<br />

par rapport aux hommes, aussi indulgents envers<br />

eux-mêmes qu’impitoyables envers autrui ;<br />

– projet de lecture : comment cette fable remplit-elle<br />

la double mission de l’apologue, instruire et divertir<br />

?<br />

– plan :<br />

Partie I. La mise en scène plaisante de l’animal<br />

=> l’art du récit.<br />

Partie II. L’animal donneur de leçon => la visée<br />

didactique.<br />

2. Proposition de rédaction :<br />

Parmi les formes de l’argumentation indirecte, la<br />

fable et le conte ont connu un vif succès à l’époque<br />

classique, où les auteurs étaient aussi des moralistes<br />

et appliquaient la doctrine des anciens, « docere,<br />

placere, movere », enseigner, plaire et émouvoir.<br />

Jean de La Fontaine a ainsi remis au goût du jour le<br />

genre de la fable en s’inspirant notamment du Grec<br />

Ésope. « Le Loup et les Bergers » est la cinquième<br />

fable du livre X, qui figure dans le second recueil des<br />

Fables publié en 1678. L’auteur compare le mode de<br />

vie des loups et celui des hommes afin de montrer<br />

que le plus cruel des deux n’est peut-être pas celui<br />

qu’on imagine. Pour mieux persuader le lecteur, le<br />

fabuliste met en scène de façon plaisante un loup qui<br />

philosophe et tire les conclusions de son expérience.<br />

Afin de montrer comment La Fontaine illustre bien<br />

ici les deux objectifs de la fable, divertir et instruire,<br />

nous analyserons d’abord l’art du récit, qui accorde<br />

une place essentielle aux discours de l’animal raisonneur,<br />

puis nous montrerons comment est mise en<br />

valeur la leçon à tirer de l’anecdote.<br />

4 Étudier une conclusion<br />

Support : V. Hugo, Les Feuilles d’automne, « Soleils<br />

couchants » ➜ p. 238<br />

1. Registre lyrique : sentiment mélancolique lié à la<br />

fuite du temps (thème tragique) et nature personnifiée.<br />

2. Bien que : valeur d’opposition => homme mortel ≠<br />

nature et poésie immortelles ; fuite du temps => sentiment<br />

tragique ≠ écriture poétique => moyen de défier<br />

le temps.<br />

3. Bien d’autres romantiques ont abordé le motif du<br />

soleil couchant, comme Lamartine et Vigny ou le<br />

peintre allemand Friedrich, mais on le retrouve encore<br />

chez les Parnassiens, comme José-Maria de Heredia,<br />

les symbolistes, comme Verlaine, ou chez les précurseurs<br />

du mouvement impressionniste, Constable et<br />

Turner, fascinés par cette lumière dorée du crépuscule.<br />

292<br />

5 Rédiger une conclusion<br />

Support : Molière, L’École des femmes ➜ p. 33<br />

1. ➜ Livre du professeur, corrigé de la lecture analytique,<br />

p. 17<br />

Comédie classique – Arnolphe = 42 ans, personnage<br />

monomaniaque, obsédé par l’infidélité féminine /<br />

Agnès = adolescente, ingénue destinée à épouser<br />

Arnolphe contre son gré – la tirade (acte III, scène 2)<br />

prononcée devant Agnès silencieuse = leçon magistrale<br />

d’Arnolphe, sermon ayant pour objectif de lui<br />

inculquer la soumission de la femme et de l’intimider<br />

par des menaces et des images effrayantes de l’Enfer<br />

=> effet comique.<br />

Plan :<br />

Partie I. La stratégie argumentative d’Arnolphe => l’art<br />

de la manipulation.<br />

Partie II. Un discours qui révèle les visées satiriques de<br />

la comédie => une scène divertissante.<br />

2. Proposition de rédaction :<br />

Cette longue tirade, loin d’être ennuyeuse pour<br />

le spectateur, est un divertissement révélateur des<br />

multiples talents de Molière, qui interpréta lui-même<br />

le rôle d’Arnolphe. Tout d’abord, le personnage fait<br />

preuve d’une grande maîtrise de l’art oratoire et sait<br />

se rendre persuasif par un discours utilisant toutes<br />

les ressources de la rhétorique. Toutefois, au fil de<br />

son sermon, en filigrane, rejaillissent ses angoisses<br />

et ses obsessions, à savoir la peur d’être trompé<br />

et sa jalousie maladive, qu’il ne parvient guère à<br />

dissimuler. Croyant se prémunir contre l’infidélité<br />

féminine, Arnolphe s’appuie sur la naïveté d’Agnès<br />

en la menaçant de l’Enfer d’une façon grotesque<br />

qui rend son discours finalement comique, bien que<br />

sa thèse, n’accordant aucun droit à l’épouse, soit<br />

en elle-même effrayante. À sa manière, Arnolphe<br />

n’est-il pas lui aussi une illustration des ravages de<br />

la passion amoureuse, thème abondamment traité<br />

dans les tragédies de Racine ? Arnolphe et Phèdre,<br />

chacun à sa manière, sont finalement punis pour<br />

avoir été prêts à tout afin d’assouvir leurs désirs :<br />

la visée morale du théâtre est bel et bien commune<br />

à la tragédie et à la comédie classiques, même si les<br />

moyens sont radicalement opposés.<br />

6 Rédiger les parties du développement<br />

Support : C. Cros, Le Collier de griffes ➜ p. 499<br />

Première partie de commentaire :<br />

Dès la lecture des premiers vers de ce sonnet, le<br />

registre lyrique est affirmé, puisque les deux premiers<br />

mots du texte sont « Moi, je ». La première<br />

personne scande d’ailleurs l’ensemble du poème, on

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!