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sommaire - Hachette

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28<br />

Texte A. de Musset, Les Caprices<br />

d’un<br />

À l’autre 1<br />

de Marianne ➜ p. 54<br />

Objectif : Étudier l’évolution de la relation maîtrevalet<br />

à l’époque romantique.<br />

Questions<br />

1. a. Point de départ = soupçons de Claudio vis-à-vis de<br />

sa femme, Marianne. Question de morale et d’honneur<br />

comme moteur de l’intrigue : me venger d’un outrage<br />

(l. 1-2).<br />

b. Couple maître-valet :<br />

– fonction de serviteur et valet de chambre (l. 1) dès la<br />

première réplique : mon fidèle serviteur ;<br />

– vouvoiement employé par Tibia : Vous, Monsieur ?<br />

(l. 2) ;<br />

– franchise brutale de Claudio vis-à-vis de son valet : Tu<br />

es fort laid (l. 19) ;<br />

– ordre du maître dans la dernière réplique : tu me<br />

ferais plaisir de le croire (l. 32).<br />

2. Quiproquo sur la fidélité de Marianne : J’en conviens<br />

(l. 21). Tibia répond à la mention de son intelligence,<br />

et Claudio croit que son valet évoque l’infidélité de sa<br />

femme : tu en conviens toi-même, mon déshonneur<br />

est public (l. 22-23).<br />

3. Hyperboles propres à la jalousie qui amplifie la<br />

menace :<br />

– outrage (l. 2) : vocabulaire d’emblée excessif ;<br />

– ces impudentes guitares ne cessent de murmurer<br />

(l. 4) : personnification exagérée ;<br />

– odeur d’amants (l. 11) : pluriel, alors qu’un seul amant<br />

n’est peut-être même pas attesté ;<br />

– il y pleut des guitares et des entremetteuses (l. 12) :<br />

métaphore qui amplifie la menace ;<br />

– déshonneur public (l. 23) : personnage paranoïaque ;<br />

– Je ne me sens pas de colère, épouvantable trame,<br />

mourir de douleur (l. 28-30) : excès langagier, dramatisation<br />

de la situation.<br />

=> barbon, car ses excès rhétoriques le ridiculisent et<br />

en font un mari jaloux qui perd la raison, excessivement<br />

précautionneux avec sa jeune femme.<br />

4. a. Machination de Claudio : utiliser un spadassin<br />

(l. 7), un homme derrière la poterne (l. 15) pour tuer<br />

l’amant de sa femme.<br />

b. Tibia ne parvient pas à le raisonner.<br />

Questions = mises en doute qui énervent Claudio<br />

=> comique de mots à travers les reprises d’une<br />

réplique à l’autre :<br />

– Vous (l. 3) => Moi-même (l. 4) ;<br />

– Je crois (l. 9) => Vous croyez (l. 10) ;<br />

– vous pouvez (l. 13) => je puis (l. 15), etc.<br />

= enchaînement mécanique de répliques qui souligne<br />

la folie aveugle du mari jaloux.<br />

Vis-à-vis : Molière et Musset<br />

5. a. Points communs :<br />

– même complicité avec la confidence de Claudio à Tibia<br />

et leur dialogue / sujet intime de la foi chez Molière ;<br />

– Claudio s’impose : dernière réplique et vivacité du dialogue<br />

qui ne permet pas à Tibia de défendre Marianne /<br />

Dom Juan qui ironise sur le raisonnement de son valet :<br />

Voilà ton raisonnement qui a le nez cassé (l. 56).<br />

b. La relation Claudio-Tibia est la plus typique de la<br />

comédie :<br />

– la confidence, la complicité dans la discussion sur<br />

un sujet très intime et grave (la foi) / Chez Musset, le<br />

maître est plus directif et caricatural : Je te dis qu’il est<br />

public (l. 25), et dans la dernière réplique ;<br />

– le comique du valet : comique de gestes (chute finale<br />

de Sganarelle) mais aussi comique de mots et hyperboles<br />

constantes dans la scène de Musset.<br />

=> personnages plus stéréotypés et influence de la<br />

farce chez Musset.<br />

Prolongement : analyser la photographie de mise en<br />

scène ➜ p. 54. Identifier les personnages présents,<br />

expliquer pourquoi Gérard Philipe porte un masque<br />

et rédiger la biographie de Jean Vilar.<br />

Texte2 Texte Molière, Les Fourberies<br />

de Scapin ➜ p. 56<br />

Objectif : Analyser une scène représentative de<br />

l’infl uence persistante de la farce sur certaines<br />

comédies classiques.<br />

lectuRe analytiQue<br />

Première lecture<br />

1. Hyperbole le péril le plus grand du monde (l. 3)<br />

= exagération liée à la supercherie de Scapin.<br />

Mise au point<br />

2. Farce :<br />

– Il se retourne, et fait semblant d’aller voir au bout du<br />

théâtre s’il n’y a personne (l. 21-22) : sembler = supercherie<br />

de Scapin qui trompe Géronte ;<br />

– En contrefaisant sa voix (l. 54-55) = comique de situation<br />

et de mots propre à la farce.

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