sommaire - Hachette
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– le manifeste du mouvement : Nicolas Boileau, Art poétique (1674) : règles de la bienséance et de la vraisemblance, règle des trois unités ; – et ensuite ? Marivaux, Beaumarchais… Notices biographiques ➜ p. 544-551 : – les auteurs : Pierre Corneille, qui passe du baroque au classicisme, Molière et Racine. Deux ont écrit des tragédies (Corneille et Racine), l’autre des comédies ; – Racine, Phèdre, Andromaque, Bérénice… Corneille, Horace, Rodogune, Polyeucte… Molière, L’Avare, Les Fourberies de Scapin, Le Malade imaginaire… Etc. Notes à partir d’une encyclopédie fiable : définition du classicisme dans l’Encyclopédie Universalis, par exemple. 4. Introduction et plan de la synthèse : Le théâtre est un genre hybride à la fois texte et spectacle. Il met en scène des paroles échangées entre des personnages suivant des didascalies, c’est-à-dire des informations sur le décor, le ton que doivent adopter les acteurs, leurs gestes, mouvements, attitudes, les accessoires utilisés… Au XVIIe siècle, le théâtre, et en particulier la tragédie, est le genre le plus important : réussir en tant qu’écrivain, c’est réussir au théâtre. C’est encore plus vrai dans la deuxième moitié du siècle, quand le roi Louis XIV affirme son goût tout particulier pour l’art dramatique. Le classicisme se définit alors, au fil des pièces, par un certain nombre de règles et de contraintes que respectent ou contournent Corneille, Molière et Racine. Nous verrons d’abord quels sont ces codes, puis nous brosserons un tableau de la production théâtrale classique avant d’évoquer la postérité du classicisme au-delà de ses limites historiques. Partie I. Les règles du classicisme 1er § : Boileau et commentaire. Remarque : en 1674, Boileau met en forme a posteriori des règles implicitement respectées depuis des décennies. 2e § : la vraisemblance au XVIIe siècle : le spectateur assis sur son fauteuil pendant deux heures au plus ne croirait pas à un spectacle qui l’emmènerait dans divers endroits et qui se déroulerait sur plusieurs jours. D’où la règle des unités de lieu et de temps. 3e § : la bienséance : les codes de la société de cette époque, la puissance de la religion… Partie II. La production théâtrale classique 1er § : Corneille : le passage du baroque au classicisme, le cas du Cid. 2e § : Racine : le tragédien par excellence, l’exemple de Phèdre. 3e § : Molière : celui qui concentre toutes les sources (Antiquité, commedia dell’arte, farces) pour créer une nouvelle comédie. Partie III. La postérité du classicisme 1er § : les dramaturges du XVIIIe siècle continuent à respecter ces règles. 2e § : la rupture du romantisme, en réaction au classicisme (Hugo). 3e § : ce qu’il en reste aujourd’hui. Prolongement : ouvrir sur la synthèse de documents (B.T.S, D.U.T.), en présentant aux élèves l’esprit de cette épreuve, et en l’appliquant à un corpus de Seconde, réduit et moins ambitieux. 279
C H A P I T R E Fiche méthode 1 Objectif : Lire efficacement un texte à commenter et en faire ressortir les principales caractéristiques Exercices d'entraînement ➜ p. 493 Supports Textes Dates : contexte historique, littéraire 280 4 Rédiger un commentaire littéraire ➜ Livre de l’élève, p. 488 Découvrir le texte et dégager ses intérêts littéraires ➜ Livre de l’élève, p. 490 A Thérèse Raquin ➜ p. 300 oBserVer 1 Tirer profi t du paratexte B Poèmes saturniens, « Mon rêve familier » ➜ p. 226 C Des délits et des peines ➜ p. 154 1867, naturalisme 1866, symbolisme 1764, siècle des Lumières Objet d’étude Le roman et la nouvelle au xix e siècle : réalisme et naturalisme Auteur Émile Zola âgé de 25 ans Genre roman, le premier de Zola Thème(s) comédie des amants adultères => soirées chez les Raquin 2 Faire des recherches complémentaires Support : J. Racine, Andromaque ➜ p. 72 1. Pyrrhus, épris d’Andromaque, exprime sa fureur (v. 6) et sa juste colère (v. 7) contre cette femme qui le rejette et veut se venger : Le fils me répondra des mépris de la mère (v. 8) ; constatant qu’elle est prête à mourir avec son fils, il l’envoie auprès de lui, espérant qu’en le voyant, elle changera d’avis : songez à le sauver (v. 22). 2. Situation de l’extrait dans l’œuvre : dernière scène de l’acte d’exposition. La poésie du xix e au xx e siècle : du romantisme au surréalisme Paul Verlaine, poème autobiographique sonnet => musicalité, expression lyrique mélancolie, état d’âme évoquant la planète Saturne Genres et formes de l’argumentation : xvii e et xviii e siècles Beccaria, juriste et économiste italien traité proche des idées du philosophe Montesquieu justice arbitraire ; abolition de la peine de mort Personnages et lieux : Pyrrhus, roi d’Épire (Grèce) et Andromaque, veuve du héros troyen Hector, captive dont Pyrrhus est amoureux. Intrigue / enjeu principal de la pièce (chapeau introductif et note 4) : fidèle à la mémoire de son mari Hector, Andromaque refuse les avances de Pyrrhus, qui menace de tuer son fils, probable ennemi futur. Quelle décision l’héroïne prendra-t-elle ? 3. Informations sur la guerre de Troie et ses héros : Hector, fils de Priam, tué par Pyrrhus (= Néoptolème), luimême fils d’Achille et époux d’Hermione…
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poétique (1674) : règles de la bienséance et de la vraisemblance,<br />
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Notices biographiques ➜ p. 544-551 :<br />
– les auteurs : Pierre Corneille, qui passe du baroque<br />
au classicisme, Molière et Racine. Deux ont écrit des<br />
tragédies (Corneille et Racine), l’autre des comédies ;<br />
– Racine, Phèdre, Andromaque, Bérénice… Corneille,<br />
Horace, Rodogune, Polyeucte… Molière, L’Avare, Les<br />
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Etc.<br />
Notes à partir d’une encyclopédie fiable : définition<br />
du classicisme dans l’Encyclopédie Universalis, par<br />
exemple.<br />
4. Introduction et plan de la synthèse :<br />
Le théâtre est un genre hybride à la fois texte<br />
et spectacle. Il met en scène des paroles échangées<br />
entre des personnages suivant des didascalies,<br />
c’est-à-dire des informations sur le décor, le<br />
ton que doivent adopter les acteurs, leurs gestes,<br />
mouvements, attitudes, les accessoires utilisés…<br />
Au XVIIe siècle, le théâtre, et en particulier la tragédie,<br />
est le genre le plus important : réussir en tant<br />
qu’écrivain, c’est réussir au théâtre. C’est encore<br />
plus vrai dans la deuxième moitié du siècle, quand le<br />
roi Louis XIV affirme son goût tout particulier pour<br />
l’art dramatique. Le classicisme se définit alors,<br />
au fil des pièces, par un certain nombre de règles<br />
et de contraintes que respectent ou contournent<br />
Corneille, Molière et Racine. Nous verrons d’abord<br />
quels sont ces codes, puis nous brosserons un<br />
tableau de la production théâtrale classique avant<br />
d’évoquer la postérité du classicisme au-delà de ses<br />
limites historiques.<br />
Partie I. Les règles du classicisme<br />
1er § : Boileau et commentaire.<br />
Remarque : en 1674, Boileau met en forme a posteriori<br />
des règles implicitement respectées depuis des décennies.<br />
2e § : la vraisemblance au XVIIe siècle : le spectateur<br />
assis sur son fauteuil pendant deux heures au plus<br />
ne croirait pas à un spectacle qui l’emmènerait dans<br />
divers endroits et qui se déroulerait sur plusieurs<br />
jours. D’où la règle des unités de lieu et de temps.<br />
3e § : la bienséance : les codes de la société de cette<br />
époque, la puissance de la religion…<br />
Partie II. La production théâtrale classique<br />
1er § : Corneille : le passage du baroque au classicisme,<br />
le cas du Cid.<br />
2e § : Racine : le tragédien par excellence, l’exemple<br />
de Phèdre.<br />
3e § : Molière : celui qui concentre toutes les sources<br />
(Antiquité, commedia dell’arte, farces) pour créer<br />
une nouvelle comédie.<br />
Partie III. La postérité du classicisme<br />
1er § : les dramaturges du XVIIIe siècle continuent à<br />
respecter ces règles.<br />
2e § : la rupture du romantisme, en réaction au classicisme<br />
(Hugo).<br />
3e § : ce qu’il en reste aujourd’hui.<br />
Prolongement : ouvrir sur la synthèse de documents<br />
(B.T.S, D.U.T.), en présentant aux élèves l’esprit<br />
de cette épreuve, et en l’appliquant à un corpus de<br />
Seconde, réduit et moins ambitieux.<br />
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