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01.01.2013 Views

sont complétés par le groupe verbal « vous devez » (v. 36) qui a également une valeur injonctive. Enfin, à la fin de ce passage, Arnolphe emploie le pronom personnel « je » (v. 30, 35) qui marque clairement son implication dans l’argumentation. […] 4 Enrichir une partie de dissertation 1. a. Partie I. Pour étayer la thèse 1er § : chez Aristote, la poésie c’est la littérature de fiction. 2e § : des textes de théâtre ou des récits peuvent être versifiés. 3e § : la poésie en prose existe depuis le XIXe siècle. Partie II. Pour réfuter la thèse 1er § : le travail sur les figures de rhétorique, le rythme et les sonorités définissent avant tout la poésie. 2e § : un texte poétique transfigure le réel b. Partie II : nouveau paragraphe. La poésie jusqu’au xviii e siècle est versifiée : vers = expression de l’art du langage. Exemple de l’alexandrin, vers noble et rimes qui subliment le sens du poème. 2. Partie I. La poésie ne se trouve pas que dans le vers. 1er § : poésie d’abord rattachée à l’épopée depuis l’Antiquité. Le lyrisme viendra dans un second temps (cf. Orphée). 2e § : le théâtre classique (Molière, Racine et Corneille). Fiche méthode 3 Objectif : Construire un paragraphe de manière rigoureuse en enchaînant idée et exemples. Exercices d’entraînement ➜ p. 483 1 Étudier un paragraphe de commentaire 1. Étapes : première phrase = ouverture ; développement : de Sa tirade à ma conduite ; dernière phrase = conclusion. 2. Introduction des exemples : – pour les champs lexicaux, le groupe verbal Elle nomme ; 3e § : Baudelaire, Le Spleen de Paris. Partie II. Mais la poésie et le vers sont intimement liés. 1er § : quatrains versifiés du poème de Louis Aragon « Les yeux d’Elsa ». 2e § : Apollinaire, « Zone » qui transfigure Paris. 3e § : poésie de la Renaissance. Sonnets arts poétiques de Du Bellay dans Les Regrets. 3. Proposition de rédaction du début de la partie II de dissertation : Traditionnellement, la poésie est considérée comme une forme versifiée. Tout d’abord, la lecture d’un poème est généralement guidée par le travail sur les figures de rhétorique, le rythme et les sonorités. La poésie comprend différents types de vers, de strophes, des formes fixes… et c’est le genre le plus codifié. Ainsi, même au XXe siècle, époque des avant-gardes et de la contestation de la tradition, les poètes utilisent le quatrain versifié et le lyrisme amoureux. C’est le cas de Louis Aragon qui décrit la femme aimée dans « Les yeux d’Elsa ». Les rimes, les jeux sur les sonorités, les métaphores et autres figures de style traduisent l’amour du poète pour sa femme. […] Prolongement : associer ce sujet de dissertation à une recherche précise sur les origines de la poésie en Occident (mythe d’Orphée, primat de l’épopée, aèdes, premiers poètes lyriques…). Rédiger un paragraphe argumentatif ➜ Livre de l’élève, p. 481 – pour la double responsabilité (Dom Juan et ellemême), l’expression comme en témoignent et les deux points ; – pour le thème du repentir, les deux points. Autres insertions possibles des exemples : comme le prouvent / le montrent, par exemple / tel… 3. Bilan du paragraphe : autant de termes qui insistent sur la foi et la rigueur morale du personnage. Argument rappelé par morale. 2 Étudier la structure d’un paragraphe de préface V. Hugo, Les Feuilles d’automne, préface 1. Conjonction de coordination donc (l. 1). 273

2. Reformulation : l’art n’est pas lié à la réalité extérieure mais à l’homme, à ce qui fait son humanité. 3. Exemples (au milieu du paragraphe) : À l’adolescent, elle parle de l’amour ; au père, de la famille ; au vieillard, du passé (l. 8-9). Repris dans l’énumération des lignes 14 et 15 : des enfants, des mères, des jeunes filles, des vieillards, des hommes enfin. Insertion : préposition à => mise en évidence des catégories de la société, de la jeunesse à la partie la plus âgée. La poésie s’adresse à tous, chacun y trouve ce dont il a besoin. 4. À partir de la ligne 17, nouvelle idée proche de la précédente : le cœur humain est éternel. Fin du paragraphe = fin de la longue comparaison filée entre Le cœur humain (l. 19) et la terre (l. 20) : la terre est le fondement de la nature, comme le cœur celui de l’art. 5. Défense de l’art en général avec l’exemple vaste de la poésie : exemples généraux non fondés sur des œuvres précises => paragraphe inenvisageable dans un devoir de français. 3 Analyser la progression d’un paragraphe de critique littéraire C. de Laclos, Cecilia 1. Argument : mais au théâtre, on ne peut pas tout peindre (l. 2-3) = le théâtre a son propre langage, tout n’y est pas représentable. 2. Connecteurs logiques : – mais (l. 2) => opposition ; – de même (l. 6), encore (l. 12, 20), peut-être (l. 13) => addition ; – de là (l. 19) => conclusion. L’opposition entre le théâtre et le roman est marquée en interne par : au moins (l. 7), tandis que (l. 11, 15). a. Premier argument : introduit par la conjonction de coordination mais (l. 2). b. Deux éléments de comparaison introduits par la conjonction tandis que (l. 11) => opposition entre le roman et le théâtre. 3. Fin du texte de Laclos : comparaison de deux personnages de religieux hypocrites, l’un de Molière (comédie classique), l’autre de Marivaux (ici, romancier) => le personnage théâtral a pu servir de modèle au personnage romanesque. 4. tableaux (l. 1, 23) : mot utilisé pour évoquer uniquement le théâtre au début du texte et pour aborder 274 conjointement les pièces de Molière et le roman de Marivaux à la fin => le théâtre peint la société mais le roman va plus loin, sans véritable concurrence. 4 Préparer ses arguments, du brouillon à la copie 1. Thèse a. Le théâtre classique prend sa source dans l’Antiquité. Arguments : – les types de personnages comiques viennent des types de l’Antiquité. Ex. : le bourru de Ménandre et le misanthrope de Molière, le soldat fanfaron de Plaute et le matamore de Corneille ; – des mythes antiques ont nourri la tragédie classique. Ex. : la guerre de Troie = source d’Iphigénie de Racine, luttes de pouvoir dans l’histoire romaine = base de Horace et Rodogune de Corneille. b. La poésie est essentiellement liée au registre lyrique. Arguments : – traditionnellement, poésie = épanchement amoureux. Ex. : aveux amoureux de Louise Labé ou d’Aragon ; le jeu du langage pour exprimer les sentiments amoureux chez Verlaine, Rimbaud ou Breton ; – moi = thème majeur à l’époque romantique. Ex. : « Le lac », dans lequel Lamartine évoque la mort de sa maîtresse ; Les Contemplations que V. Hugo qualifie de mémoires d’une âme. c. Intrigues et personnages de roman tirent leur origine de la réalité. Arguments : – faits historiques et faits divers inspirent le romancier. Ex. : l’épopée napoléonienne chez Stendhal ; faits divers chez Flaubert, pour Madame Bovary, chez Maupassant, pour « Rosalie Prudent » ; – environnement urbain ou rural = cadre spatiotemporel privilégié dans le récit. Ex. : Paris du Second Empire dans les Rougon-Macquart de Zola ; travail déshumanisant en usine chez Céline et François Bon. 2. Exemple de paragraphe (sujet a 2 e §) : Les historiens du théâtre ont montré que le théâtre classique prend sa source dans l’Antiquité. Nicolas Boileau lui-même, dans son Art poétique, reprend à son compte bon nombre d’analyses déjà présentes dans la Poétique d’Aristote, soulignant ainsi les liens entre le classicisme et l’Antiquité romaine. De la Grèce antique, le classicisme a gardé l’intérêt pour les mythes et légendes montrant des héros aux prises avec un destin décidé par les dieux. Ainsi, l’épopée d’Homère, l’Iliade, est une source quasi inépuisable de récits mais aussi de pièces de théâtre.

2. Reformulation : l’art n’est pas lié à la réalité extérieure<br />

mais à l’homme, à ce qui fait son humanité.<br />

3. Exemples (au milieu du paragraphe) : À l’adolescent,<br />

elle parle de l’amour ; au père, de la famille ; au<br />

vieillard, du passé (l. 8-9).<br />

Repris dans l’énumération des lignes 14 et 15 : des<br />

enfants, des mères, des jeunes filles, des vieillards,<br />

des hommes enfin.<br />

Insertion : préposition à => mise en évidence des catégories<br />

de la société, de la jeunesse à la partie la plus<br />

âgée. La poésie s’adresse à tous, chacun y trouve ce<br />

dont il a besoin.<br />

4. À partir de la ligne 17, nouvelle idée proche de la précédente<br />

: le cœur humain est éternel.<br />

Fin du paragraphe = fin de la longue comparaison filée<br />

entre Le cœur humain (l. 19) et la terre (l. 20) : la terre<br />

est le fondement de la nature, comme le cœur celui de<br />

l’art.<br />

5. Défense de l’art en général avec l’exemple vaste de la<br />

poésie : exemples généraux non fondés sur des œuvres<br />

précises => paragraphe inenvisageable dans un devoir<br />

de français.<br />

3 Analyser la progression<br />

d’un paragraphe de critique littéraire<br />

C. de Laclos, Cecilia<br />

1. Argument : mais au théâtre, on ne peut pas tout<br />

peindre (l. 2-3) = le théâtre a son propre langage, tout<br />

n’y est pas représentable.<br />

2. Connecteurs logiques :<br />

– mais (l. 2) => opposition ;<br />

– de même (l. 6), encore (l. 12, 20), peut-être (l. 13)<br />

=> addition ;<br />

– de là (l. 19) => conclusion.<br />

L’opposition entre le théâtre et le roman est marquée<br />

en interne par : au moins (l. 7), tandis que (l. 11, 15).<br />

a. Premier argument : introduit par la conjonction de<br />

coordination mais (l. 2).<br />

b. Deux éléments de comparaison introduits par la<br />

conjonction tandis que (l. 11) => opposition entre le<br />

roman et le théâtre.<br />

3. Fin du texte de Laclos : comparaison de deux personnages<br />

de religieux hypocrites, l’un de Molière (comédie<br />

classique), l’autre de Marivaux (ici, romancier) => le<br />

personnage théâtral a pu servir de modèle au personnage<br />

romanesque.<br />

4. tableaux (l. 1, 23) : mot utilisé pour évoquer uniquement<br />

le théâtre au début du texte et pour aborder<br />

274<br />

conjointement les pièces de Molière et le roman de<br />

Marivaux à la fin => le théâtre peint la société mais le<br />

roman va plus loin, sans véritable concurrence.<br />

4 Préparer ses arguments,<br />

du brouillon à la copie<br />

1. Thèse a. Le théâtre classique prend sa source dans<br />

l’Antiquité.<br />

Arguments :<br />

– les types de personnages comiques viennent des<br />

types de l’Antiquité. Ex. : le bourru de Ménandre et le<br />

misanthrope de Molière, le soldat fanfaron de Plaute et<br />

le matamore de Corneille ;<br />

– des mythes antiques ont nourri la tragédie classique.<br />

Ex. : la guerre de Troie = source d’Iphigénie de Racine,<br />

luttes de pouvoir dans l’histoire romaine = base de<br />

Horace et Rodogune de Corneille.<br />

b. La poésie est essentiellement liée au registre lyrique.<br />

Arguments :<br />

– traditionnellement, poésie = épanchement amoureux.<br />

Ex. : aveux amoureux de Louise Labé ou d’Aragon<br />

; le jeu du langage pour exprimer les sentiments<br />

amoureux chez Verlaine, Rimbaud ou Breton ;<br />

– moi = thème majeur à l’époque romantique.<br />

Ex. : « Le lac », dans lequel Lamartine évoque la mort<br />

de sa maîtresse ; Les Contemplations que V. Hugo qualifie<br />

de mémoires d’une âme.<br />

c. Intrigues et personnages de roman tirent leur origine<br />

de la réalité.<br />

Arguments :<br />

– faits historiques et faits divers inspirent le romancier.<br />

Ex. : l’épopée napoléonienne chez Stendhal ; faits<br />

divers chez Flaubert, pour Madame Bovary, chez Maupassant,<br />

pour « Rosalie Prudent » ;<br />

– environnement urbain ou rural = cadre spatiotemporel<br />

privilégié dans le récit. Ex. : Paris du Second<br />

Empire dans les Rougon-Macquart de Zola ; travail<br />

déshumanisant en usine chez Céline et François Bon.<br />

2. Exemple de paragraphe (sujet a 2 e §) :<br />

Les historiens du théâtre ont montré que le théâtre<br />

classique prend sa source dans l’Antiquité. Nicolas<br />

Boileau lui-même, dans son Art poétique, reprend<br />

à son compte bon nombre d’analyses déjà présentes<br />

dans la Poétique d’Aristote, soulignant ainsi<br />

les liens entre le classicisme et l’Antiquité romaine.<br />

De la Grèce antique, le classicisme a gardé l’intérêt<br />

pour les mythes et légendes montrant des héros<br />

aux prises avec un destin décidé par les dieux. Ainsi,<br />

l’épopée d’Homère, l’Iliade, est une source quasi<br />

inépuisable de récits mais aussi de pièces de théâtre.

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